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Rognonas

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Rognonas
Rognonas
Église de Rognonas et la statue équestre de Jeanne d'Arc à gauche.
Blason de Rognonas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Terre de Provence
Maire
Mandat
Yves Picarda
2020-2026
Code postal 13870
Code commune 13083
Démographie
Gentilé Rognonais, Rognonaise
Population
municipale
4 111 hab. (2021 en évolution de +1,61 % par rapport à 2015)
Densité 437 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 06″ nord, 4° 48′ 19″ est
Altitude 20 m
Min. 16 m
Max. 30 m
Superficie 9,41 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaurenard
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Rognonas
Géolocalisation sur la carte : France
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Rognonas
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Rognonas
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Rognonas

Rognonas [ʁɔɲɔna] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le village compte 4 111 habitants, appelés les Rognonais et Rognonaises.

Rognonas est un village du sud de la France.

Géographie

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Village situé au nord du département des Bouches-du-Rhône, Rognonas est bordée par la Durance qui le sépare d'Avignon. Il est ainsi à moins de 2 kilomètres de la limite d'Avignon alors que Arles est à environ 28 kilomètres de Rognonas et Nîmes à 44 kilomètres de Rognonas. Dans le passé, le village comportait un hameau nommé l'île de Barban.

Villes proches :

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Barbentane, Châteaurenard, Graveson et Avignon.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avignon », sur la commune d'Avignon à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 648,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Rognonas est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,4 %), zones urbanisées (17,6 %), cultures permanentes (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

L'étymologie du nom « Rognonas » fait l'objet d'un débat entre spécialistes. Une hypothèse, que l'étude des armoiries soutient, évoque trois zones non-inondables dans le village dont la forme évoque les rognons (reins). Certains évoquent rougnoun signifiant « terre grasse » tandis que des hypothèses récentes parlent du mot rognon évoquant un « petit caillou arrondi » comme on peut en trouver dans le lit de la Durance.

La forme la plus ancienne du nom se retrouve dans un texte de 1213 évoquant l'ecclésia de Ronnonas. Les formes ultérieures sont castrum de Raigonas (XIIIe siècle), castrum de Rognonacio (1431), Rognonas (1459) et Ronhonassium (1483)[14].

Les premières traces écrites concernant le village de Rognonas datent du Xe siècle.

Un bac permettant de traverser la Durance existait dès l’époque romaine ; il est à nouveau attesté en 1176[15]. Bien situé sur la route d’Arles à Avignon, et au-delà de la Méditerranée aux foires de Champagne, son importance (il faisait partie des plus fréquentés de la Durance[16]) lui permit d’absorber les bacs voisins de Barbentane et Châteaurenard vers 1450[17].

Un pont suspendu est construit en 1835 (cinquième pont sur la Durance)[18].

En 1887, la ville construit une gare située sur la ligne de Barbentane à Orgon. L'activité voyageurs durera jusqu'en 1946. Des trains de marchandises continueront une forte activité jusque dans les années 1970.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1888 1904 Jean-Baptiste Guyon    
1904 1905 Germain Lagier    
1905 1919 Jean-Baptiste Bertaud    
1919 1923 Marius Ferrand    
1923 1929 Régis de Bonet d'Oléon Royaliste[19]  
1929 1940 Charles Gontier    
1940 1941 Claude Chavillon (intérim)    
1941 1944 Régis de Bonet d'Oléon    
9 mars 1944 23 octobre 1944 Roger Duret    
23 octobre 1944 17 mai 1945 Claude Chavillon    
1945 1965 Paul Marquis    
1965 1967 Jean Ginoux    
1967 1971 Emilien Laurent    
1971 1988 Alain Pinet UDF  
1988 2001 Anne-Marie Bertrand DVD Exploitante agricole
Conseillère générale du canton de Châteaurenard (2001-2015)
2001 En cours Yves Picarda DVD puis DVC Retraité

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

En 2021, la commune comptait 4 111 habitants[Note 4], en évolution de +1,61 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5735896666829791 0101 0551 1991 043
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1531 2301 2731 3201 3821 3811 3851 3231 330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4411 6081 6291 6451 7031 7911 8411 7871 905
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 9272 2472 6803 1563 3583 5783 9674 0254 024
2017 2021 - - - - - - -
4 1014 111-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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La vie de la commune de Rognonas est marquée par ses fêtes votives comme (dans l'ordre chronologique habituel de leur déroulement dans l'année) : le Bon Ange, la Saint-Éloi, la Saint-Roch. Elles sont l'occasion, comme dans les communes environnantes, de défilés de chevaux de trait richement harnachés. Les défilés de la Saint Éloi (mi-juillet) et de la Saint Roch (fin août) sont organisés par des confréries parfois vieilles de plus d'un siècle. Elles attirent toujours un public nombreux car les charrettes de Rognonas sont réputées. Pour Saint-Éloi, le nombre de chevaux est restreint car ils courent dans les rues de la ville. Pour Saint-Roch, ils sont une soixantaine dont 25 sont harnachés « à la sarrasine » et marchent suivant un parcours interne au village.

Rognonas est jumelée avec le village de Grassau dans la Bavière en Allemagne depuis 2018.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Rognonas

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à trois rognons ou testicules de mouton d'or, deux et un, les deux en chef adossés.

Le Marché aux Primeurs au début du XXe siècle.

L'activité principale de la commune a longtemps été l'agriculture, en particulier les primeurs.

Culture et patrimoine

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  • La statue équestre de Jeanne d'Arc sur le parvis de l'église qui fait aussi office de monument aux morts des conflits du XXe siècle.
  • Le clocher actuel de l’église Saint-Pierre de Rognonas a été inauguré en 1844, auparavant il y avait un petit clocher construit en 1750.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Rognonas et Avignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Avignon », sur la commune d'Avignon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Avignon », sur la commune d'Avignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Revel du Perron marquis de Gaucourt, État descriptif de l'arrondissement d'Arles. Dictionnaire topographique, Amiens, A. Caron, 1871, p. 207, 208.
  15. Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont et al., D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux, Forcalquier, Les Alpes de lumière, coll. « Les Alpes de lumière » (no 149), , 120 p. (ISBN 2-906162-71-X), p. 55
  16. Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon et al., La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse : La Durance dans l’Antiquité et au Moyen Âge, Forcalquier, Les Alpes de lumière, coll. « Les Alpes de lumière » (no 149), , 120 p. (ISBN 2-906162-71-X), p. 48
  17. Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54
  18. Philippe Auran, Guy Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours : Pour en savoir plus, Forcalquier, Les Alpes de lumière, coll. « Les Alpes de lumière » (no 153), , 143 p. (ISBN 2-906162-81-7), p. 46
  19. « Le Petit Marseillais 27 juillet 1925 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

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Articles connexes

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Liens externes

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