Cette étude est réalisée par Wallonie-Bruxelles International et la Fédération des Industries culturelles et créatives de la CGEM, menée par les chercheurs Driss Ksikes, Sabrina Kamili et Mehdi Azdem. Elle est Diffusée sur les plateformes...
moreCette étude est réalisée par Wallonie-Bruxelles International et la Fédération des Industries culturelles et créatives de la CGEM, menée par les chercheurs Driss Ksikes, Sabrina Kamili et Mehdi Azdem. Elle est Diffusée sur les plateformes du centre de recherche Economia, et sur les sites internet de Wallonie-Bruxelles International et K&CO.
MÉTHODOLOGIE
Cette étude menée en toute indépendance, à partir d’une revue de littérature élargie et en interaction régulière et construite avec décideurs, acteurs et observateurs, en lien avec les quatre filières abordées (Musique, Arts de scène, Édition et Audiovisuel) intervient à un moment clé de l’histoire du Maroc, où l’intérêt pour les Industries Culturelles et Créatives (ICC) est grandissant, où le ministère de tutelle lance une étude d’envergure à même de guider les choix économiques et budgétaires en lien avec le secteur des ICC, où le Nouveau Modèle de Développement insiste sur la centralité de la culture pour la
centralité de l’humain, le lien social et la diversification économique, et où l’intérêt de partenaires internationaux au sujet du renforcement des ICC dans la région en général et au Maroc en particulier est prégnant.
OBJECTIFS
L’apport de cette étude est de recueillir et structurer au mieux les vécus, représentations et perceptions des différentes parties prenantes, les acteurs sur le terrain en particulier, pour en déduire les axes de transformation majeurs à considérer, en vue de faire des ICC un levier de développement humain et économique déterminant. Il est clair que ce travail est mené dans un contexte contraint, où l’accès aux informations et aux données est faible et où les acquis en termes d’études, recherches et investigations sur le secteur demeurent insuffisants.
La dénomination des ICC et l’identification sélective des filières étudiées s’inspirent de la répartition des activités culturelles proposée par l’UNESCO, comprises comme « les secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, des services et activités qui ont un contenu culturel, artistique et / ou patrimonial ». Mais l’apport de l’étude consiste à contextualiser les concepts, faire un état des lieux sommaire des normes, pratiques et programmes ayant cours sur le terrain, et surtout analyser les dynamiques, les freins et les opportunités pour en tirer les enseignements et recommandations susceptibles d’aider à booster les politiques publiques et à établir une feuille de route viable et lisible pour les partenariats internationaux.
RÉSULTATS DE L'ÉTUDE
L’essentiel des résultats et surtout les orientations développées dans ce cadre cherchent à renforcer cinq dimensions: la gouvernance, le marché, la professionnalisation, l’internationalisation et la numérisation. Et ce, autant en lien avec les ICC agissant dans le secteur marchand que celles en développement dans celui non-marchand. Le but est d’avoir une feuille de route utile aux acteurs et aux décideurs, à déployer en politiques actionnables.