Watch on line : short film, on line conferences by Maud Pérez-Simon
Un film pensé avec Lannie Rollins.
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / ... more Un film pensé avec Lannie Rollins.
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive
Un film pensé avec Lannie Rollins.
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / ... more Un film pensé avec Lannie Rollins.
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive.
Ça coule de source , 2023
Les plafonds peints sont-ils une source pour l'histoire médiévale ?
Presentazione di soffitti dipinti medievali italiani, tenuta alla Novalis Open School di Brescia.
Du Languedoc à l’Italie, les plafonds annoncent la couleur, 17e rencontres RCPPM, 2023
16e Rencontres RCPPM : Le plafond peint de Puisserguier et autres découvertes, 2022
American Journal of French Studies, 2020
Depuis quand ça existe ?, 2019
Emission "Depuis quand ça existe ?" de David Castello-Lopes
Est-il possible de "lire" un plafond peint comme on lit un manuscrit ? Cette conférence apporte q... more Est-il possible de "lire" un plafond peint comme on lit un manuscrit ? Cette conférence apporte quelques éléments de contexte sur les redécouvertes des plafonds médiévaux avant de proposer des réponses différenciées en fonction des régions.
Regards croisés autour de l'objet médiéval Les coffres dans la culture médiévale Journée d'études, 2018
In Florence, at the end of the Middle Ages, large painted chests were offered to newlyweds. The s... more In Florence, at the end of the Middle Ages, large painted chests were offered to newlyweds. The subjects of the paintings were inspired by Antiquity. The chest studied here is illustrated by a short story of the Decameron. We will propose three hypotheses to justify this choice: the theme of the deceived deceiver, the mise en abyme of the chests, and above all the danger of rumor.
À Florence, à la fin du Moyen Âge, de vastes coffres peints étaient offerts aux jeunes mariés. Les sujets des peintures étaient inspirés de l'Antiquité. Le coffre étudié ici est illustré par une nouvelle du Decameron. Nous proposerons trois hypothèses pour justifier ce choix : la thématique du trompeur trompé, la mise en abyme des coffres, et surtout le danger de la rumeur.
https://www.canal-u.tv/video/institut_national_de_l_histoire_de_l_art/les_coffres_medievaux_6_7_maud_perez_simon.47541
Festival symbiose Pariscience, 2020
Dans le cadre du Festival Pariscience, le concours Symbiose est un dispositif bien particulier : ... more Dans le cadre du Festival Pariscience, le concours Symbiose est un dispositif bien particulier : chercheurs et réalisateurs, tirés au sort pour travailler ensemble, ont 48h pour tourner et réaliser un court-métrage de 3 à 5 mn sur un sujet de recherche. Le thème du festival 2020 étant « Mouvement », Maud Pérez-Simon a choisi un aspect particulier de sa recherche sur les plafonds peints : la dispersion des closoirs, éléments peints des charpentes médiévales qui ont été au cours des siècles volés, vendus ou perdus après la destruction des maisons du Moyen Âge.
Dans ce docu-fiction, une chercheuse part à la découverte de closoirs et va interviewer une conservatrice du Musée des Arts Décoratifs et une restauratrice de peintures anciennes. Elle traverse des décors somptueux, s’enthousiasme pour ses recherches tout en étant hantée par un homme du Moyen Âge qu’elle ne sait pas voir.
Within the framework of the Pariscience Festival, the Symbiose competition is a very special device: researchers and directors, selected at random to work together, have 48 hours to shoot and direct a short film of 3 to 5 minutes on a research topic. As the theme of the 2020 festival is "Movement", Maud Pérez-Simon has chosen a particular aspect of her research on painted ceilings: the dispersion of the closoirs, painted elements of the medieval frameworks that were stolen, sold or lost over the centuries after the destruction of medieval houses.
In this docu-drama, a researcher goes on a discovery of closoirs and interviews a curator from the Musée des Arts Décoratifs and a restorer of ancient paintings. She crosses sumptuous settings, becomes enthusiastic about her research while being haunted by a man from the Middle Ages whom she does not know how to see.
Books by Maud Pérez-Simon
Champion classiques, 2024
How do monsters come to literature? At the end of the 13th century, Les Monstres des hommes (Mons... more How do monsters come to literature? At the end of the 13th century, Les Monstres des hommes (Monsters of Men) is the first attempt in French verse to sing the praises of the diversity of human forms. Monstrous peoples are not only described, but endowed with disarming customs, and present a remarkable proposal for speculative anthropology. Every monster of the East finds its equivalent in Western society, and the text provides a radical critique: not only are all monsters men, but all men, even in the West, even the most beautiful, noble and pious, are monsters. This text, preserved in a unique, virtually unknown manuscript, which alternates sadness and anger, erudition and oral effects, calls to revolt and obscenity, is translated here for the first time. It is accompanied in this edition by the miniatures that are essential to understanding the text.
Comment les monstres viennent-ils à la littérature ? À la fin du XIII e siècle, Les Monstres des hommes constitue la première tentative en français et en vers de chanter la diversité des formes humaines. Les peuples monstrueux ne sont pas seulement décrits, mais dotés de coutumes désarmantes et présentent une remarquable proposition d'anthropologie spéculative. Chaque monstre d'Orient trouve ici son équivalent dans la société occidentale, dont le texte fournit une critique radicale : non seulement tous les monstres sont des hommes, mais tous les hommes, même en Occident, même les plus beaux, nobles et pieux, sont des monstres. Ce texte, conservé dans un manuscit unique, pratiquement inconnu, qui fait alterner tristesse et colère, érudition et effets d'oralité, appels à la révolte et obscénité, est ici traduit pour la première fois. Il est accompagné dans cette édition des miniatures, indispensables à la compréhension du texte.
The Alexander's prose novel is the heir of a tradition
romanticized the life of Alexander the Gre... more The Alexander's prose novel is the heir of a tradition
romanticized the life of Alexander the Great, born in late antiquity.
The study of its direct source, the Historia de Preliis,
provides information on translation methods and expectations of the
medieval public. In the course of this study, we glimpse the way in which
was read the Alexander's Novel in prose from the thirteenth to the fifteenth century. The choices of translation allow us to lay the first tracks, completed by a work on the book object. The format of the manuscript, the collection, the variants, the illustration of the text, the reading notes are as many clues of reception. Le Roman d'Alexandre en prose turns out to be a novel with metamorphoses.
Because they all follow an iconographic program that
circulated in the workshops, the manuscripts of Alexander's novel
in prose offer the opportunity to study in parallel a textual tradition and an iconographic tradition. Similarities in the functioning of the "mise en roman" and the "mise en images" are revealed, as if the miniatures were, in their own way, a translation.
Le Roman d’Alexandre en prose est l’héritier d’une tradition
romancée de la vie d’Alexandre le Grand, née dans l’Antiquité
tardive. L’étude de sa source directe, l’Historia de Preliis, nous
renseigne sur les méthodes de traduction et sur les attentes du
public médiéval. Au fil de cette étude, on entrevoit la façon dont
était lu le Roman d’Alexandre en prose du XIIIe siècle au XVe siècle. Les choix de traduction permettent de poser les premières pistes, complétées par un travail sur l’objet-livre. Le format du manuscrit, la mise en recueil, les variantes, l’illustration du texte, les notes de lecture sont autant d’indices de réception. Le Roman d’Alexandre en prose se révèle être un roman à métamorphoses.
Parce qu’ils suivent tous un programme iconographique qui
circulait dans les ateliers, les manuscrits du Roman d’Alexandre
en prose offrent l’opportunité d’étudier en parallèle une tradition textuelle et une tradition iconographique. Se révèlent alors des similarités de fonctionnement entre la «mise en roman » et la «mise en images », comme si les miniatures étaient, à leur manière, une traduction.
Illustrated Medieval Alexander-Books in Frence Verse, May 2019
The core of this book on the French verse Alexander in France and Italy was written by eminent Al... more The core of this book on the French verse Alexander in France and Italy was written by eminent Alexander specialist David J.A. Ross, who left an incomplete typescript at his death. In its emphasis on illustration, this book offers new perspectives on the reception of one of the most popular medieval heroes of history and legend. Ross's analysis of the illustrations proves that despite some convergent patterns there is no iconograhic programme that coordinates the three major verse traditions as there is for the versions in prose. Nevertheless the verse versions continued to be copied and illustrated long after the emergence of prose. The editors have expanded Ross's text, as he wished, to include a comparative analysis of the iconography and they have situated each manuscript as far as possible in its cultural context, demonstrating that the producers of the verse Alexander were also responsible for writing and illustrating a large number of other vernacular and liturgical books in Northern France, Paris, the South, and Italy. This volume is a sequel to Ross's Studies on the illustrated Alexander in prose and his book on Alexander in Germany and the Netherlands and makes available an extensive corpus of high quality images of this great hero of history and legend.
Conference proceedings (as editor) by Maud Pérez-Simon
Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2023
Inscribing is not writing. Medieval inscriptions are at the confluence of several disciplinary fi... more Inscribing is not writing. Medieval inscriptions are at the confluence of several disciplinary fields, historical, linguistic and artistic. However, it is as literary objects, enriched by all these fields, that they are approached in this work. The strength and presence of inscriptions in literature are examined from the angle of materiality (graphics, colors, techniques, framing), based on three vectors likely to give them a place: the texts that sometimes describe them in great detail, the miniatures that may represent them, and the artifacts, frescoes, capitals, stalls, and painted ceilings, that support them.
Within a manuscript, on an object in a civil or religious building, inscriptions play the role of an argument of authority. They also organize the thought, maintain with the spectator a mute dialogue which aims at carrying away his tacit conviction. Whatever the supports considered, the criterion of materiality makes it possible to question the effectiveness of this type of writing, between material and spiritual, a word in all letters whose transmitter often remains hidden.
De l’Aragon au Frioul : esquisse d’une géographie des plafonds peints médiévaux, 2021
[https://books.openedition.org/psorbonne/83555]
Between the thirteenth and sixteenth centuries, ... more [https://books.openedition.org/psorbonne/83555]
Between the thirteenth and sixteenth centuries, in the regions of the western Mediterranean, princes, great lords, prelates and businessmen liked to decorate the interior of their homes richly. They brought in the image, precursors of a long history of domestic spaces. Today, thanks to restorations, we are rediscovering the abundant decoration of the ceilings, more rarely that of the walls. Hundreds, thousands of previously unpublished images have come to light, revealing an almost unknown secular Middle Ages.
Among the luxuriance of the cornices and moldings where ribbons wind or flowers and foliage blossom, the boards slid between the joists have received paintings whose thematic variety opens up a new part of the imagination of these centuries. The rigor of the heraldic program borders on an animal world, often fantastic, but also domestic, familiar or exotic. Here and there, sketches show human characters, at play, in celebration, at work (very little), or in combat. Here, the vein is refined, there, of a comic truculence.
This book covers, for the first time, all the Mediterranean regions that participated in this taste for painted frames, traces the chronology of their history, observes the common features of their inspiration and brings out the nuances: the Renaissance and the Antique are expressed at the same time as the funniness of the fabliaux.
What happens when a comic work appears as a transposition? When humor, whatever the form, is base... more What happens when a comic work appears as a transposition? When humor, whatever the form, is based on the bringing together of two works? In this volume, we wanted to examine the forms of dialogue between art and irreverence to explore the nuances, the conditions of possibility, the means and purposes of what we have referred to as "comic adaptation." How does adaptation work when laughter is involved?
Que se passe-t-il quand une œuvre comique s’affiche comme une transposition ? Quand l’humour, quelle qu’en soit la forme, se fonde sur la mise en rapport de deux œuvres ? Dans ce volume, nous avons voulu interroger conjointement les formes et les enjeux du dialogue des arts et les données de l’irrévérence, pour explorer les nuances, les conditions de possibilité, les moyens et les visées de ce que nous avons désigné par le terme volontairement large d’« adaptation comique ». Comment s’articulent référence et transfert lorsque le rire est en jeu ? Notre parcours à travers les arts et les siècles met à jour quelques constantes d’une adaptation gouvernée par le comique.
Outreach, dictionnary entries by Maud Pérez-Simon
Dictionnaire des Lieux mythiques, O. Battistini, J.-D. Poli, P. Ronzeaud, J.-J. Vincensini (dir.), Paris, Robert Laffont, 2011
L’ « Inde » médiévale recouvre moins une réalité géographique qu’un territoire aux frontières flu... more L’ « Inde » médiévale recouvre moins une réalité géographique qu’un territoire aux frontières fluctuantes où viennent naturellement se situer les créatures improbables et les phénomènes aberrants suscités par l’imagination ou diffusés et déformés par la tradition. L’ « Inde », terme générique pour désigner l’Orient et toute les merveilles qu’il recèle, est dans cette fonction parfois remplacée par l’ « Ethiopie », avec laquelle elle est souvent confondue. On les croit proches sinon liées l’une à l’autre sur le plan géographique, et peuplées de merveilles semblables. Ces merveilles sont avant tout d’ordre ethnologique : dans toutes les descriptions du pays, les repères géographiques cèdent le pas à un catalogue de peuples sauvages, de monstres et de créatures hybrides.
Medieval "India" covers less a geographical reality than a territory with fluctuating borders, where improbable creatures and aberrant phenomena, created by the imagination or diffused and distorted by tradition, come naturally to be located. "India", a generic term to designate the East and all the wonders it conceals, is in this function sometimes replaced by "Ethiopia", with which it is often confused. They are believed to be close if not geographically linked to each other, and populated by similar wonders. These wonders are above all ethnological: in all descriptions of the country, geographical landmarks give way to a catalog of wild peoples, monsters and hybrid creatures.
Dictionnaire des Lieux mythiques, O. Battistini, J.-D. Poli, P. Ronzeaud, J.-J. Vincensini (dir.), Paris, Robert Laffont, 2011
Cet article a été publié dans le Dictionnaire des lieux mythiques. Il explique la représentation ... more Cet article a été publié dans le Dictionnaire des lieux mythiques. Il explique la représentation que l'on avait au Moyen Âge de la ville de Babylone, parfois confondue avec Babel ou le Caire.
Si elle fait l’objet d’une condamnation dans la littérature religieuse médiévale et si en tant que parangon de la corruption elle sert de contre modèle, Babylone offre une toute autre image dans la littérature romanesque. Elle représente l’Orient avec toutes ses richesses, son raffinement, son érotisme et ses innovations techniques.
This article was published in the Dictionary of Mythical Places. It explains the representation that we had in the Middle Ages of the city of Babylon, sometimes confused with Babel and Cairo.
If it is condemned in medieval religious literature and if, as a paragon of corruption, it serves as a counter-model, Babylon offers a completely different image in romance literature. It represents the East with all its wealth, refinement, eroticism and technical innovations.
« La farce de Maître Pathelin (XVe siècle) », Méthodologie de la lecture linéaire des textes littéraires, Erik Leborgne (dir.), Paris, PSN (Les fondamentaux de la Sorbonne Nouvelle), p. 29-34., 2014
Ce chapitre est inclut dans un ouvrage de méthodologie de l'analyse linéaire des textes. Il propo... more Ce chapitre est inclut dans un ouvrage de méthodologie de l'analyse linéaire des textes. Il propose un exemple d'étude avec la Farce de Maître Pathelin, pièce de théâtre du Moyen Âge. Dans cette scène, Maître Pathelin montre à sa femme comment il compte duper un drapier qui va venir lui demander l'argent. Sont analysés les procédés rhétoriques qu'il emploie.
This chapter is included in a book on the methodology of linear text analysis. It proposes an example of study with the Farce of Master Pathelin, a play from the Middle Ages. In this scene, Master Pathelin shows his wife how he intends to trick a draper who is going to come and ask her for money. The rhetorical procedures he employs are analyzed.
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Watch on line : short film, on line conferences by Maud Pérez-Simon
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive.
À Florence, à la fin du Moyen Âge, de vastes coffres peints étaient offerts aux jeunes mariés. Les sujets des peintures étaient inspirés de l'Antiquité. Le coffre étudié ici est illustré par une nouvelle du Decameron. Nous proposerons trois hypothèses pour justifier ce choix : la thématique du trompeur trompé, la mise en abyme des coffres, et surtout le danger de la rumeur.
https://www.canal-u.tv/video/institut_national_de_l_histoire_de_l_art/les_coffres_medievaux_6_7_maud_perez_simon.47541
Dans ce docu-fiction, une chercheuse part à la découverte de closoirs et va interviewer une conservatrice du Musée des Arts Décoratifs et une restauratrice de peintures anciennes. Elle traverse des décors somptueux, s’enthousiasme pour ses recherches tout en étant hantée par un homme du Moyen Âge qu’elle ne sait pas voir.
Within the framework of the Pariscience Festival, the Symbiose competition is a very special device: researchers and directors, selected at random to work together, have 48 hours to shoot and direct a short film of 3 to 5 minutes on a research topic. As the theme of the 2020 festival is "Movement", Maud Pérez-Simon has chosen a particular aspect of her research on painted ceilings: the dispersion of the closoirs, painted elements of the medieval frameworks that were stolen, sold or lost over the centuries after the destruction of medieval houses.
In this docu-drama, a researcher goes on a discovery of closoirs and interviews a curator from the Musée des Arts Décoratifs and a restorer of ancient paintings. She crosses sumptuous settings, becomes enthusiastic about her research while being haunted by a man from the Middle Ages whom she does not know how to see.
Books by Maud Pérez-Simon
Comment les monstres viennent-ils à la littérature ? À la fin du XIII e siècle, Les Monstres des hommes constitue la première tentative en français et en vers de chanter la diversité des formes humaines. Les peuples monstrueux ne sont pas seulement décrits, mais dotés de coutumes désarmantes et présentent une remarquable proposition d'anthropologie spéculative. Chaque monstre d'Orient trouve ici son équivalent dans la société occidentale, dont le texte fournit une critique radicale : non seulement tous les monstres sont des hommes, mais tous les hommes, même en Occident, même les plus beaux, nobles et pieux, sont des monstres. Ce texte, conservé dans un manuscit unique, pratiquement inconnu, qui fait alterner tristesse et colère, érudition et effets d'oralité, appels à la révolte et obscénité, est ici traduit pour la première fois. Il est accompagné dans cette édition des miniatures, indispensables à la compréhension du texte.
romanticized the life of Alexander the Great, born in late antiquity.
The study of its direct source, the Historia de Preliis,
provides information on translation methods and expectations of the
medieval public. In the course of this study, we glimpse the way in which
was read the Alexander's Novel in prose from the thirteenth to the fifteenth century. The choices of translation allow us to lay the first tracks, completed by a work on the book object. The format of the manuscript, the collection, the variants, the illustration of the text, the reading notes are as many clues of reception. Le Roman d'Alexandre en prose turns out to be a novel with metamorphoses.
Because they all follow an iconographic program that
circulated in the workshops, the manuscripts of Alexander's novel
in prose offer the opportunity to study in parallel a textual tradition and an iconographic tradition. Similarities in the functioning of the "mise en roman" and the "mise en images" are revealed, as if the miniatures were, in their own way, a translation.
Le Roman d’Alexandre en prose est l’héritier d’une tradition
romancée de la vie d’Alexandre le Grand, née dans l’Antiquité
tardive. L’étude de sa source directe, l’Historia de Preliis, nous
renseigne sur les méthodes de traduction et sur les attentes du
public médiéval. Au fil de cette étude, on entrevoit la façon dont
était lu le Roman d’Alexandre en prose du XIIIe siècle au XVe siècle. Les choix de traduction permettent de poser les premières pistes, complétées par un travail sur l’objet-livre. Le format du manuscrit, la mise en recueil, les variantes, l’illustration du texte, les notes de lecture sont autant d’indices de réception. Le Roman d’Alexandre en prose se révèle être un roman à métamorphoses.
Parce qu’ils suivent tous un programme iconographique qui
circulait dans les ateliers, les manuscrits du Roman d’Alexandre
en prose offrent l’opportunité d’étudier en parallèle une tradition textuelle et une tradition iconographique. Se révèlent alors des similarités de fonctionnement entre la «mise en roman » et la «mise en images », comme si les miniatures étaient, à leur manière, une traduction.
Conference proceedings (as editor) by Maud Pérez-Simon
Within a manuscript, on an object in a civil or religious building, inscriptions play the role of an argument of authority. They also organize the thought, maintain with the spectator a mute dialogue which aims at carrying away his tacit conviction. Whatever the supports considered, the criterion of materiality makes it possible to question the effectiveness of this type of writing, between material and spiritual, a word in all letters whose transmitter often remains hidden.
Between the thirteenth and sixteenth centuries, in the regions of the western Mediterranean, princes, great lords, prelates and businessmen liked to decorate the interior of their homes richly. They brought in the image, precursors of a long history of domestic spaces. Today, thanks to restorations, we are rediscovering the abundant decoration of the ceilings, more rarely that of the walls. Hundreds, thousands of previously unpublished images have come to light, revealing an almost unknown secular Middle Ages.
Among the luxuriance of the cornices and moldings where ribbons wind or flowers and foliage blossom, the boards slid between the joists have received paintings whose thematic variety opens up a new part of the imagination of these centuries. The rigor of the heraldic program borders on an animal world, often fantastic, but also domestic, familiar or exotic. Here and there, sketches show human characters, at play, in celebration, at work (very little), or in combat. Here, the vein is refined, there, of a comic truculence.
This book covers, for the first time, all the Mediterranean regions that participated in this taste for painted frames, traces the chronology of their history, observes the common features of their inspiration and brings out the nuances: the Renaissance and the Antique are expressed at the same time as the funniness of the fabliaux.
Que se passe-t-il quand une œuvre comique s’affiche comme une transposition ? Quand l’humour, quelle qu’en soit la forme, se fonde sur la mise en rapport de deux œuvres ? Dans ce volume, nous avons voulu interroger conjointement les formes et les enjeux du dialogue des arts et les données de l’irrévérence, pour explorer les nuances, les conditions de possibilité, les moyens et les visées de ce que nous avons désigné par le terme volontairement large d’« adaptation comique ». Comment s’articulent référence et transfert lorsque le rire est en jeu ? Notre parcours à travers les arts et les siècles met à jour quelques constantes d’une adaptation gouvernée par le comique.
Outreach, dictionnary entries by Maud Pérez-Simon
Medieval "India" covers less a geographical reality than a territory with fluctuating borders, where improbable creatures and aberrant phenomena, created by the imagination or diffused and distorted by tradition, come naturally to be located. "India", a generic term to designate the East and all the wonders it conceals, is in this function sometimes replaced by "Ethiopia", with which it is often confused. They are believed to be close if not geographically linked to each other, and populated by similar wonders. These wonders are above all ethnological: in all descriptions of the country, geographical landmarks give way to a catalog of wild peoples, monsters and hybrid creatures.
Si elle fait l’objet d’une condamnation dans la littérature religieuse médiévale et si en tant que parangon de la corruption elle sert de contre modèle, Babylone offre une toute autre image dans la littérature romanesque. Elle représente l’Orient avec toutes ses richesses, son raffinement, son érotisme et ses innovations techniques.
This article was published in the Dictionary of Mythical Places. It explains the representation that we had in the Middle Ages of the city of Babylon, sometimes confused with Babel and Cairo.
If it is condemned in medieval religious literature and if, as a paragon of corruption, it serves as a counter-model, Babylon offers a completely different image in romance literature. It represents the East with all its wealth, refinement, eroticism and technical innovations.
This chapter is included in a book on the methodology of linear text analysis. It proposes an example of study with the Farce of Master Pathelin, a play from the Middle Ages. In this scene, Master Pathelin shows his wife how he intends to trick a draper who is going to come and ask her for money. The rhetorical procedures he employs are analyzed.
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive
Une co-production RCPPM / Inventaire de la Région Occitanie / Hadès - Société d’archéologie préventive.
À Florence, à la fin du Moyen Âge, de vastes coffres peints étaient offerts aux jeunes mariés. Les sujets des peintures étaient inspirés de l'Antiquité. Le coffre étudié ici est illustré par une nouvelle du Decameron. Nous proposerons trois hypothèses pour justifier ce choix : la thématique du trompeur trompé, la mise en abyme des coffres, et surtout le danger de la rumeur.
https://www.canal-u.tv/video/institut_national_de_l_histoire_de_l_art/les_coffres_medievaux_6_7_maud_perez_simon.47541
Dans ce docu-fiction, une chercheuse part à la découverte de closoirs et va interviewer une conservatrice du Musée des Arts Décoratifs et une restauratrice de peintures anciennes. Elle traverse des décors somptueux, s’enthousiasme pour ses recherches tout en étant hantée par un homme du Moyen Âge qu’elle ne sait pas voir.
Within the framework of the Pariscience Festival, the Symbiose competition is a very special device: researchers and directors, selected at random to work together, have 48 hours to shoot and direct a short film of 3 to 5 minutes on a research topic. As the theme of the 2020 festival is "Movement", Maud Pérez-Simon has chosen a particular aspect of her research on painted ceilings: the dispersion of the closoirs, painted elements of the medieval frameworks that were stolen, sold or lost over the centuries after the destruction of medieval houses.
In this docu-drama, a researcher goes on a discovery of closoirs and interviews a curator from the Musée des Arts Décoratifs and a restorer of ancient paintings. She crosses sumptuous settings, becomes enthusiastic about her research while being haunted by a man from the Middle Ages whom she does not know how to see.
Comment les monstres viennent-ils à la littérature ? À la fin du XIII e siècle, Les Monstres des hommes constitue la première tentative en français et en vers de chanter la diversité des formes humaines. Les peuples monstrueux ne sont pas seulement décrits, mais dotés de coutumes désarmantes et présentent une remarquable proposition d'anthropologie spéculative. Chaque monstre d'Orient trouve ici son équivalent dans la société occidentale, dont le texte fournit une critique radicale : non seulement tous les monstres sont des hommes, mais tous les hommes, même en Occident, même les plus beaux, nobles et pieux, sont des monstres. Ce texte, conservé dans un manuscit unique, pratiquement inconnu, qui fait alterner tristesse et colère, érudition et effets d'oralité, appels à la révolte et obscénité, est ici traduit pour la première fois. Il est accompagné dans cette édition des miniatures, indispensables à la compréhension du texte.
romanticized the life of Alexander the Great, born in late antiquity.
The study of its direct source, the Historia de Preliis,
provides information on translation methods and expectations of the
medieval public. In the course of this study, we glimpse the way in which
was read the Alexander's Novel in prose from the thirteenth to the fifteenth century. The choices of translation allow us to lay the first tracks, completed by a work on the book object. The format of the manuscript, the collection, the variants, the illustration of the text, the reading notes are as many clues of reception. Le Roman d'Alexandre en prose turns out to be a novel with metamorphoses.
Because they all follow an iconographic program that
circulated in the workshops, the manuscripts of Alexander's novel
in prose offer the opportunity to study in parallel a textual tradition and an iconographic tradition. Similarities in the functioning of the "mise en roman" and the "mise en images" are revealed, as if the miniatures were, in their own way, a translation.
Le Roman d’Alexandre en prose est l’héritier d’une tradition
romancée de la vie d’Alexandre le Grand, née dans l’Antiquité
tardive. L’étude de sa source directe, l’Historia de Preliis, nous
renseigne sur les méthodes de traduction et sur les attentes du
public médiéval. Au fil de cette étude, on entrevoit la façon dont
était lu le Roman d’Alexandre en prose du XIIIe siècle au XVe siècle. Les choix de traduction permettent de poser les premières pistes, complétées par un travail sur l’objet-livre. Le format du manuscrit, la mise en recueil, les variantes, l’illustration du texte, les notes de lecture sont autant d’indices de réception. Le Roman d’Alexandre en prose se révèle être un roman à métamorphoses.
Parce qu’ils suivent tous un programme iconographique qui
circulait dans les ateliers, les manuscrits du Roman d’Alexandre
en prose offrent l’opportunité d’étudier en parallèle une tradition textuelle et une tradition iconographique. Se révèlent alors des similarités de fonctionnement entre la «mise en roman » et la «mise en images », comme si les miniatures étaient, à leur manière, une traduction.
Within a manuscript, on an object in a civil or religious building, inscriptions play the role of an argument of authority. They also organize the thought, maintain with the spectator a mute dialogue which aims at carrying away his tacit conviction. Whatever the supports considered, the criterion of materiality makes it possible to question the effectiveness of this type of writing, between material and spiritual, a word in all letters whose transmitter often remains hidden.
Between the thirteenth and sixteenth centuries, in the regions of the western Mediterranean, princes, great lords, prelates and businessmen liked to decorate the interior of their homes richly. They brought in the image, precursors of a long history of domestic spaces. Today, thanks to restorations, we are rediscovering the abundant decoration of the ceilings, more rarely that of the walls. Hundreds, thousands of previously unpublished images have come to light, revealing an almost unknown secular Middle Ages.
Among the luxuriance of the cornices and moldings where ribbons wind or flowers and foliage blossom, the boards slid between the joists have received paintings whose thematic variety opens up a new part of the imagination of these centuries. The rigor of the heraldic program borders on an animal world, often fantastic, but also domestic, familiar or exotic. Here and there, sketches show human characters, at play, in celebration, at work (very little), or in combat. Here, the vein is refined, there, of a comic truculence.
This book covers, for the first time, all the Mediterranean regions that participated in this taste for painted frames, traces the chronology of their history, observes the common features of their inspiration and brings out the nuances: the Renaissance and the Antique are expressed at the same time as the funniness of the fabliaux.
Que se passe-t-il quand une œuvre comique s’affiche comme une transposition ? Quand l’humour, quelle qu’en soit la forme, se fonde sur la mise en rapport de deux œuvres ? Dans ce volume, nous avons voulu interroger conjointement les formes et les enjeux du dialogue des arts et les données de l’irrévérence, pour explorer les nuances, les conditions de possibilité, les moyens et les visées de ce que nous avons désigné par le terme volontairement large d’« adaptation comique ». Comment s’articulent référence et transfert lorsque le rire est en jeu ? Notre parcours à travers les arts et les siècles met à jour quelques constantes d’une adaptation gouvernée par le comique.
Medieval "India" covers less a geographical reality than a territory with fluctuating borders, where improbable creatures and aberrant phenomena, created by the imagination or diffused and distorted by tradition, come naturally to be located. "India", a generic term to designate the East and all the wonders it conceals, is in this function sometimes replaced by "Ethiopia", with which it is often confused. They are believed to be close if not geographically linked to each other, and populated by similar wonders. These wonders are above all ethnological: in all descriptions of the country, geographical landmarks give way to a catalog of wild peoples, monsters and hybrid creatures.
Si elle fait l’objet d’une condamnation dans la littérature religieuse médiévale et si en tant que parangon de la corruption elle sert de contre modèle, Babylone offre une toute autre image dans la littérature romanesque. Elle représente l’Orient avec toutes ses richesses, son raffinement, son érotisme et ses innovations techniques.
This article was published in the Dictionary of Mythical Places. It explains the representation that we had in the Middle Ages of the city of Babylon, sometimes confused with Babel and Cairo.
If it is condemned in medieval religious literature and if, as a paragon of corruption, it serves as a counter-model, Babylon offers a completely different image in romance literature. It represents the East with all its wealth, refinement, eroticism and technical innovations.
This chapter is included in a book on the methodology of linear text analysis. It proposes an example of study with the Farce of Master Pathelin, a play from the Middle Ages. In this scene, Master Pathelin shows his wife how he intends to trick a draper who is going to come and ask her for money. The rhetorical procedures he employs are analyzed.
Cet « Atant m’en vois » ne souhaite pas retracer ces voyages dans l’espace et dans le temps. Il propose d’interroger, de manière originale, le moment de bascule qui engendre le départ.
Subie ou souhaitée, cette rupture est la mise en mouvement du texte lui-même. Elle est ce moment décisif qui dessine un avant et un après dans l’écriture. Elle est ce présent incertain où l’individu redéfinit ses liens avec son environnement.
This book in homage to Jean-Claude Schmitt and the important work he initiated on the role of images in the medieval West includes 35 contributions offered by academics, many of whom are specialists in images, and by a large number of former students. They review the major problems specific to the study of images that the medievalist or student of medieval history may encounter. This Chapter is dedicated to text-image relationships.
Cet article se penche sur des descriptions de coupes médiévales historiées et en propose un protocole d'analyse texte-image prenant en compte la matérialité de l'objet.
It is usual to speak of the narrativity of an image, as soon as it transposes a narrative, or when it includes elements of temporality. This article proposes to widen the area of competence and the prerogatives of the image: the image would not be only "narrative" but "narrator". It is indeed able to take in charge all the functions of the narrator as Genette describes them in Figures III. This theoretical proposition is demonstrated by means of a manuscript by Mélusine de Coudrette (BnF fr. 24383). The image can take on the five functions of the narrator according to Genette; six in reality, because we note the necessary dissociation of the explanatory and ideological functions. The miniatures do not only "tell" a story (narrative function), they participate in the organization of the narrative and the temporality of the events (function of management), establish a link with the reader (function of communication), provide explanations (explanatory function), support the ideological purpose of the text (ideological function), transmit an emotion (testimonial function). This reflection makes it possible to account for the role of images in the arrangement of the text within the manuscript and to reverse the role of text-image subordination, while opening perspectives on the narrative function of images in other media.
Il est d’usage de parler de narrativité d’une image, dès qu’elle transpose un récit, ou qu’elle comporte des éléments de temporalité. Cet article propose d’élargir la zone de compétence et les prérogatives de l’image : l’image ne serait pas seulement « narrative » mais « narratrice ». Elle est en effet capable de prendre en charge toutes les fonctions du narrateur telles que Genette les décrit dans Figures III. Cette proposition théorique est démontrée par le biais d’un manuscrit de Mélusine de Coudrette (BnF fr. 24383). L’image peut endosser les cinq fonctions du narrateur selon Genette ; six en réalité, car nous faisons le constat de la nécessaire dissociation des fonctions explicatives et idéologiques. Les miniatures ne font pas que « raconter » une histoire (fonction narrative), elles participent à l’organisation du récit et de la temporalité des événement (fonction de régie), établissent un lien avec le lecteur (fonction de communication), fournissent des explications (fonction explicative), soutiennent le propos idéologique du texte (fonction idéologique), transmettent une émotion (fonction testimoniale). Cette réflexion permet de rendre compte du rôle des images dans l’agencement du texte au sein du manuscrit et d’inverser le rôle de subordination texte-image, tout en ouvrant des perspectives sur la fonction narratrice des images dans d’autres media.
[Full text in open access : jan 2024]
Cet article basé sur un texte littéraire médiéval mais conçu pour une revue d'anthropologie réfléchit au voyage sous-marin d'Alexandre en termes logistiques : comment concevoir un véhicule marin hermétique, comment survivre en atmosphère confinée, comment gérer l'inquiétude des proches et quelles leçons tirer du voyage ? Le propos prend appui sur les nombreuses enluminures de la tradition manuscrite des romans d'Alexandre en vers et en prose.
[Texte entier en accès libre : janvier 2024]
Manuscript BnF français 137, commissioned by Louis de Bruges sometime before 1480, provides a lay interpretation of the prose version of the Ovide Moralisé. Following very close the narrative of the Ovide moralisé in verse, it primarily edits out the allegorical commentaries. The metamorphoses, the pagan gods, the erotic scenes play a significant role therein. In this illustrated mythology, very few elements of the Christian interpretation of Ovid remain.
Les bornes d'Hercule/ d'Arthur offrent une sédimentation de significations : elles matérialisent la limite orientale du monde connu, voire du monde tout court, mais elles représentent aussi l’interdit que seul le héros va oser transgresser pour rivaliser avec les dieux. D’origine mythologique, elles prennent une dimension mythique en devenant le creuset autour duquel se rejoignent la littérature arthurienne et la littérature des romans dits antiques, comme le Roman d’Alexandre.
Hercules' pillars are the equivalent in the East of the columns he placed at the Strait of Gibraltar. In medieval novels, they became the "Arthur's markers". Why this evolution?
The Hercules/Arthur markers offer a sedimentation of meanings: they materialize the eastern limit of the known world, or even the world at large, but they also represent the prohibition that only the hero will dare to transgress to compete with the gods. Of mythological origin, they take on a mythical dimension by becoming the crucible around which Arthurian literature and the literature of the so-called ancient novels, such as Alexander's Novel, come together.
Le Moyen-Âge a récupéré et réinvesti nombre de modèles antiques, en art comme en littérature . La transmission de ces ouvrages pré-chrétiens ne s’est pas faite sans heurt auprès du public chrétien. On connaît la stratégie médiévale de « moralisation » qui consiste à surimposer une lecture chrétienne aux textes antiques ; tout lecteur moderne a un jour été déconcerté par la facilité désarmante des auteurs médiévaux à jongler les paradoxes les plus échevelés et à aplanir des antagonismes inconciliables pour nos esprits cartésiens. C’est ce que l’on ressent à la lecture de l’Ovide Moralisé. Une telle réappropriation n’était pourtant pas toujours évidente, et nombreux sont les auteurs qui se sentaient contraints de justifier la nécessité de lire les ouvrages païens. Nous en verrons un exemple dans le prologue à la vie romancée d’Alexandre en latin, l’Historia de Preliis J3. Le prologue, probablement allographe , laisse transparaître les difficultés rencontrées par les chrétiens qui s’intéressent aux textes antiques, et notamment à un texte qui, comme la vie romancée d’Alexandre, n’a pas l’assise historique d’un ouvrage de Tite-Live ou d’Orose. L’auteur du prologue a une façon pour le moins originale de prouver la nécessité et l’utilité de cette lecture.
To write is not to write. As recent publications have shown, medieval inscriptions - historical, linguistic, artistic objects - are at the confluence of several disciplinary fields that come together with epigraphy. Now, it is as a literary object, enriched by all these fields, that we would like to question them: what place do inscriptions occupy in medieval literature? What roles do they play? Are they represented in manuscripts and early prints? To what extent do literary texts circulate through them?
The strength and presence of the inscription in literature will thus be questioned, from the point of view of materiality, using three vectors likely to accommodate it: texts, miniatures or artefacts.
-Medieval texts, in verse as well as in prose, and belonging to various genres (fictional, historical, hagiographical literature, etc.) mention inscriptions that they envisage in their materiality. We will question the descriptions (evocation of colors, supports and materials, techniques, legibility, durability or evanescence of the letter) to which they may give rise: what are their narrative functions? What role does the descriptive dimension of an inscription play? Does the underlining of materiality correspond to a precise significant aim, which makes sense in the text?
-In manuscripts or early prints, images can represent more or less faithfully the inscription described in a text. What are the means used by illustration designers to approach this game of mise en abyme? Does the image in the text, which itself gives way to the written word, then acquire a particular status?
-Among the medieval artifacts that have come down to us (painted ceilings, chests, chalices, crockery, etc.), some bear inscriptions that echo the literary production of the period. Which texts are these? Can typologies be established? What role does literature play in the domestic space?
The participants will be invited to use the media bearing an inscription, miniatures representing it or texts describing it to question the effectiveness of this type of writing, between material and spiritual, a word in words, the sender of which often remains anonymous.
Argumentaire du colloque
Inscrire n’est pas écrire. Comme en témoignent de récentes publications, les inscriptions médiévales – objets historiques, linguistiques, artistiques – sont à la confluence de plusieurs champs disciplinaires qui rejoignent l’épigraphie. Or, c’est en tant qu’objet littéraire, enrichi de tous ces champs, que nous voudrions les questionner : quelle place les inscriptions occupent-elles dans la littérature médiévale ? Quels rôles y jouent-elles ? Sont-elles représentées dans les manuscrits et les premiers imprimés ? Dans quelle mesure les textes littéraires circulent-ils par leur intermédiaire ?
La force et la présence en littérature de l’inscription seront ainsi interrogées, sous l’angle de la matérialité, à partir de trois vecteurs susceptibles de l’accueillir : les textes, les miniatures ou les artefacts.
-les textes du Moyen Âge, en vers comme en prose et appartenant à des genres divers (littérature romanesque, historique, hagiographique, etc.) font mention d’inscriptions qu’ils envisagent dans leur matérialité. On interrogera les descriptions (évocation des couleurs, supports et matériaux, techniques, lisibilité, pérennité ou évanescence de la lettre) auxquelles elles peuvent donner lieu : quelles sont leurs fonctions narratives ? Quel rôle joue la dimension descriptive qui s’attache à une inscription ? Le soulignement de la matérialité correspond-il à une visée significative précise, qui fait sens dans le texte ?
-dans les manuscrits ou dans les premiers imprimés, des images peuvent représenter plus ou moins fidèlement l’inscription décrite dans un texte. Quels sont les moyens mis en œuvre par les concepteurs d’illustration pour aborder ce jeu de mise en abyme ? L’image dans le texte, qui fait elle-même place à l’écrit, acquiert-elle alors un statut particulier ?
-parmi les artefacts médiévaux qui nous sont parvenus (plafonds peints, coffres, calices, vaisselle, etc.), certains sont porteurs d’inscriptions qui font écho à la production littéraire de l’époque. De quels textes s’agit-il ? Peut-on établir des typologies ? Quel rôle joue par ce biais la littérature dans l’espace domestique ?
Les participants seront invités, à partir de supports porteurs d’une inscription, de miniatures la représentant ou de textes la décrivant à s’interroger sur l’efficacité de ce type d’écrit, entre matériel et spirituel, une parole en toutes lettres dont l’émetteur reste souvent anonyme.
et LARA (Ambre Vilain), se tiendra en visio le vendredi 26 novembre 2021, de 14h à 17h.
La séance s'intitule: « Portraits de femmes, entre sphère privée et sphère publique ».
Nous entendrons Maud PEREZ-SIMON (IUF/Université Sorbonne-Nouvelle) et
Louise MILLON-HAZO (Université de Nantes), qui parleront de la "mise en abyme de la femme dans l'espace domestique (coffres et plafonds peints
au Moyen Age et à la Renaissance)".
Lien pour s'inscrire : https://histoire.univ-nantes.fr/medievars
Synopsis :
La femme est souvent associée à la sphère domestique, tandis que l'homme évolue dans l'espace public. Un corpus d'œuvres visuelles tout à fait inédit émerge depuis une quinzaine d'années et nous offre un nouvel angle d'approche de l'espace domestique au Moyen Âge : les plafonds peints.
C'est la première fois dans l'histoire de l'art que l'on peut avoir accès à une telle iconographie encore in situ. Les élites urbaines médiévales ont trouvé ce moyen, parmi d'autres, de faire étalage de leur richesse et de leur statut social auprès de leurs visiteurs, voire de leurs clients, pour les riches marchands. Sur les plafonds, on voit des blasons, des hybrides, des saynètes (chasse, musique...), des écrits. Cette mode a eu cours au XIVe et au XVe siècle principalement en Occitanie, en Espagne, dans le Nord de l'Italie et en Sicile.
Dans cet espace de représentation et de valorisation au sein de la maison, quelles images de la femme peut-on voir ressortir ? Nous répondrons à cette question en confrontant les plafonds peints à d'autres types d'iconographie domestique.
Il sera en effet stimulant de mettre en regard les plafonds privés, à l’intersection de l’intime et de la représentation publique, avec les coffres de mariage renaissants, objets conservés dans la chambre des époux, mais traversés par les codes sociaux du portrait de soi. Que nous disent les programmes iconographiques des paires de cassoni — propres à ranger le trousseau de la mariée — de la perception des rôles et des fonctions de l’épouse ? Nous concentrerons l’enquête sur la collection du marquis Campana conservée au musée national de la Renaissance.
En nous interrogeant sur ces peintures appartenant à l’espace domestique, nous veillerons à souligner la circulation des motifs iconographiques et textuels, à relever les choix des commanditaires et des peintres. L’interprétation du texte par l’image implique forcément des lacunes par rapport au récit déroulé dans la temporalité. L’effacement ou à l’inverse la valorisation d’une scène au détriment d’une autre esquissent les attentes, très majoritairement masculines, vis-à-vis des femmes.
Alors que le plafond s’étale à la vue de tous les visiteurs, du moins si l’on prend la peine de lever les yeux, le coffre de mariage est retiré dans l’espace le plus intime, la chambre ; l’ouvrir et en découvir le creux, le panneau intérieur du couvercle, accentue encore davantage la confidentialité de l’objet. Nous serons sensibles aux spécificités des espaces, des usages et des formes propres à nos objets d’étude.
– Susan Crane (Columbia, NY),
– J. Voisenet (Univ. Toulouse),
– P.-O. Dittmar (EHESS),
– C. Lucken (Univ. Paris 8)
2. Le Genre / Gender, 10 avril 2015,
– R. Brown-Grant (Univ. of Leeds),
– J. Foehr-Jansens (Univ. Genève),
– D. Lett (Univ. Paris 7)
– A. Paupert (Univ. Paris 7)
3. L’Image, 29 mai 2015,
– H. Maguire (Johns Hopkins University),
– J. Wirth (Université de Genève)
– P. Boucheron (Université Paris I)
– Julian Führer (Univ. Zürich), L’actualité historiographique de l’empire carolingien
– Hélène Sirantoine (Univ. Sydney): Spain is different’: l’imperator Hispaniae dans l’historiographie du XXe siècle et récente
– Klaus Oschema et Christoph Mauntel (Univ. Heidelberg), Empire(s) au-delà de l’Empire – concepts et phénomènes à la fin Moyen Âge
2. Vendredi 15 janvier 2016: La transition du manuscrit à l’imprimé. Séance coordonnée par Irène Fabry-Tehranchi (British Library/IMS) et Maud Perez-Simon (Paris 3). Avec :
– Jane Taylor (Durham University), Rondeaux, ballades, & autres telles episseries »: présence du Moyen Age dans quelques recueils lyriques de la Renaissance’
– Florence Bouchet (Université Toulouse II) Du prologue (manuscrit) au discours préfaciel (imprimé) : éléments de continuité et de rupture
– Irène Fabry-Tehranchi (British Library/IMS) Les imprimés sur vélin d’Antoine Vérard d’Ogier le Danois au Merlin enluminé par le maître de Jacques de Besançon (1498)
3. Vendredi 4 mars 2016:Littérature et droit. Séance coordonnée par Christopher Lucken (Paris 8), avec:
– Claude Gauvard (Univ. Paris 1), La littérature peut-elle être une source pour l’historien de la justice ? L’exemple français vers 1350-vers 1420.
– Bernard Ribémont, (Univ. Orleans) Juslittera ; un programme de recherche sur les représentations du droit et de la justice dans l’art et la littérature (Moyen Age-XVIIIe s.).
– Laetitia Tabard, (Univ. Du Maine), Le procès : modèle ou repoussoir
du débat poétique ?
4. Vendredi 8 avril 2016.L’histoire environnementale. Séance coordonnée par Fanny Madeline (CNRS-Fondation Thiers/IMS). Avec :
– Pierre-Olivier Dittmar (EHESS) Approches anthropologiques de l’environnement médiéval. (TBC)
– Daniel Curtis (Utrecht), The Shock to Reinvigorate Medieval Economic History
– Corinne Beck (Valenciennes), De l’histoire rurale à l’histoire environnementale.
5. Vendredi 27 mai 2016. Le chant liturgique: La transition entre la réception passive et active du chant de Rome pendant le haut Moyen Age. Séance coordonnée par Kristin Höfener (IMS). Avec :
– Andreas Haug (Würzburg), Historiographie des textes et mélodies des chants liturgiques à l’époque carolingienne et de l’élaboration du cantus novus.
– Daniel Saulnier (Tours), Histoire de la sémiologie grégorienne depuis le XIXe siècle.
Coordination : Fanny Madeline (LAMOP/IMS), Maud Perez-Simon (Paris 3), Christopher Lucken (Paris 8), Pierre Olivier Dittmar (EHESS), Irène Fabry-Tehranchi (BL/IMS)
Dans le contexte actuel qui voit la numérisation de nos disciplines et le développement des humanités numériques (que les anglo-saxons appellent « digital studies »), une nécessité nouvelle s’impose aux chercheur.e.s en sciences humaines et sociales d’utiliser leurs doigts dans des espaces de travail désormais largement numérisés. Les études sur ce nouvel usage des doigts dans les pratiques cognitives commencent à émerger mais ne s’inscrivent que très rarement dans la longue durée. Or étudier la dimension anthropologique de l’usage des doigts dans l’art et les pratiques cognitives au Moyen Âge permet d’historiciser une dimension centrale de l’activité humaine pour mieux comprendre les transformations de nos propres pratiques. Penser la main du Moyen Âge à la médiévistique, de l’objet d’étude à la discipline, sera donc l’objectif de cette série de trois ateliers dont la dimension pédagogique sera renforcée par une organisation en deux temps : une première partie en matinée sera consacrée à des conférences et des discussions sur les usages de la main et des doigts au Moyen Âge ; des ateliers pratiques de présentation et utilisation des ressources digitales existantes à l’usage des étudiants de master et de doctorat se tiendront en seconde partie de journée. En associant de la sorte recherche et formation, les ateliers mettent en avant l’importance (toujours actuelle) des questionnements médiévaux quant aux liens entre corps et connaissance en même temps qu’ils font état des innovations technologiques et méthodologiques à l’œuvre dans les différentes disciplines de la médiévistique.
https://imsparis.hypotheses.org/169
Ces trente dernières années, le devant de la scène a été largement occupé en France par les études des historiens, dans une orientation résolument anthropologique. Analyse sérielle, prise en compte des contextes textuels, spatiaux, sociaux, politiques, théologiques ont renouvelé l’approche de la dynamique texte-image, la sortant du pré carré de l’histoire de l’art traditionnelle dont elle n’est plus aujourd’hui la prérogative.
Pour autant, cette approche renouvelée épuise-t-elle et circonscrit-elle tous les discours possibles sur les relations entre le texte et l’image ? Les autres champs disciplinaires actuels – comme la littérature, la linguistique, la philosophie, l’histoire de l’art, la musicologie, mais aussi la psychanalyse, la sociologie ou encore le droit – ont sans doute leur mot à dire sur le sujet, mais lequel ?
Par ailleurs, l’approche contextualisée qui a renouvelé les discours critiques n’a-t-elle pas minoré l’interprétation du texte ou celle de l’image au profit de leur interaction ? Le contexte pris en compte est-il aussi aisé à définir qu’il n’y paraît ? Les outils numériques et la mise en série des images ne donnent-ils par l’illusion fallacieuse d’un accès illimité aux sources au détriment de la compréhension de leur contexte large de création et d’usage ?
L’extrême rareté de manuels universitaires sur ce sujet révèle la difficulté toujours réelle qu’il y a à définir des théories et des méthodes d’analyse qui permettent la formation d’un consensus épistémologique et pédagogique dans un domaine qui ne possède encore pas d’autonomie académique et dont le caractère trans-disciplinaire rend délicate l’émergence. La diversité du corpus à envisager n’étant pas le moindre des obstacles.
Ce nouveau numéro de Perspectives médiévales a ouvert ses pages à des auteurs en leur proposant de mettre en perspective les pratiques, les nouvelles réflexions théoriques, les approches actuelles des relations texte-image dans les horizons critiques et les champs disciplinaires contemporains.
Offertes aux yeux incrédules du public et des chercheurs ce sont des milliers d'images inédites du XIIIe au XVIe siècle qui ouvrent une porte sur l'imaginaire et le quotidien d'une frange de la société médiévale à laquelle l'histoire de l'art ne nous avait pas donné accès jusqu'à présent.
L'exposition retrace la découverte des plafonds peints médiévaux en France et en Europe, les aléas de leur conservation et le défi de leur restauration par le biais de somptueuses photos, de posters, de fac-simili et d'une maquette.
Maud Pérez-Simon, Maître de conférences à la Sorbonne Nouvelle, présente dans cette exposition le projet pour lequel elle a été nommée à l'Institut Universitaire de France : le lien entre la littérature médiévale et les images que l'on trouve sur les charpentes et les plafonds peints du Moyen Âge et dans les intérieurs domestiques (carrelage, fresques, mais aussi coffres, peignes...). Quels romans choisit-on de mettre chez soi et pourquoi ?
L'exposition est conçue avec la participation complice de Georges Puchal, vice-président de l'Association internationale de recherche sur les charpentes et les plafonds peints du Moyen Âge (RCPPM), et spécialiste des plafonds peints médiévaux.
L'exposition est organisée en lien avec une journée d'études et une conférence qui auront lieu à la Sorbonne Nouvelle et dans lesquelles Maud Pérez-Simon présentera deux plafonds siciliens, celui du palais Chiaramonte-Steri et celui de la cathédrale de Nicosia.
le 6 et 7 février : Guido delle Colonne, une œuvre et sa réception dans l'Europe médiévale/ Guido delle Colonne and his Reception in Medieval Europe. Colloque organisé par Catherine Croizy-Naquet (CERAM, Université Sorbonne Nouvelle), Aude Mairey (LAMOP, CNRS / Paris 1 Panthéon Sorbonne), Anne Rochebouet (DYPAC, Université Versailles - Saint Quentin en Yvelines / Paris Saclay), Florence Tanniou (CSLF, Université Paris Nanterre)
le 10 février : L'objet-monde au Moyen Âge : clôtures et mise en ordre dans les productions littéraires, iconographiques et architecturales. Journée d'études organisée par : Mathieu Beaud (LaMOP, Université Paris 1), Luce Carteron (CERAM, Université Sorbonne Nouvelle), Kristina MITALAITE (LEM, CNRS), Enimie ROUQUETTE (CERAM, Université Sorbonne Nouvelle).
A new and original iconographic corpus has emerged over the last ten years or so from the research carried out on the painted decoration of medieval ceiling frames.
Offered to the incredulous eyes of the public and researchers are thousands of unpublished images from the 13th to 16th centuries that open a door to the imagination and daily life of a fringe of medieval society to which art history had not given us access until now.
The exhibition retraces the discovery of medieval painted ceilings in France and Europe, the hazards of their conservation and the challenge of their restoration through sumptuous photos, posters, facsimiles and a model.
Maud Pérez-Simon, Senior Lecturer at the Sorbonne Nouvelle, presents in this exhibition the project for which she has been appointed to the Institut Universitaire de France: the link between medieval literature and the images found on the frames and painted ceilings of the Middle Ages and in domestic interiors (tiles, frescoes, but also chests, combs...). Which novels do you choose to put in your home and why?
The exhibition is conceived with the complicit participation of Georges Puchal, vice-president of the International Association for Research on Frames and Painted Ceilings of the Middle Ages (RCPPM), and a specialist in medieval painted ceilings.
The exhibition is organized in connection with a study day and a conference that will take place at the Sorbonne Nouvelle and in which Maud Pérez-Simon will present two Sicilian ceilings, the one in Palazzo Chiaramonte-Steri and the one in Nicosia Cathedral.
Le sous-titre « D'acanthes et d'écailles », dévoile l'éclectisme des centres d'intérêt de Jacqueline Leclercq-Marx : l'Antiquité, l'art roman, la sculpture, les enjeux d'un art qui ne se veut pas que décoratif d'une part, les bestiaires, poissons, sirènes et hybrides, l'encyclopédisme, les questions posées par une iconographie symbolique d'autre part. Ce sous-titre même n'épuise pas les sujets rassemblés par l'ouvrage. Les articles, choisis parmi les 89 articles recensés dans la bibliographie de l'auteur, abordent des thèmes aussi variés que les animaux fantastiques, la couleur de la peau, les ex-voto, la figure du changeur, les signatures d'orfèvres, les décorations murales, les cheminées peintes, les vents, les initiales ornées. Preuves, s'il en fallait encore du vaste domaine de compétence de J. Leclercq-Marx.
Laurent Vessière et Jean-Bernard de Vaivre portent à notre connaissance une découverte exceptionnelle dans les archives du Vatican : le brouillon annoté des écrits de Guillaume Caoursin, accompagné du cahier d'instructions (transcrit en annexe de cet article). Il s'agit là de pièces maîtresses pour comprendre les rapports texte-image dans les manuscrits médiévaux et le lien entre les auteurs et les artistes.