Sandrans
Sandrans | |||||
Vue partielle du château de Sandrans. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Dombes | ||||
Maire Mandat |
Bernard Taponat 2020-2026 |
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Code postal | 01400 | ||||
Code commune | 01393 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sandranais | ||||
Population municipale |
567 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 54″ nord, 4° 58′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 235 m Max. 291 m |
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Superficie | 29,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Chalaronne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | sandrans.fr | ||||
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Sandrans est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants s'appellent les Sandranais.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Sandrans est située dans la région des étangs, au carrefour des routes Châtillon-Villars et Marlieux-St Trivier. La planitude du relief n'est interrompue que par la vallée de la Chalaronne. La superficie est de 2 903 hectares. Il y a 54 étangs en production de pêche[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Châtillon-sur-Chalaronne, Romans | ||||
Relevant | N | La Chapelle-du-Châtelard | ||
O Sandrans E | ||||
S | ||||
Saint-Trivier-sur-Moignans | Bouligneux |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marlieux à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sandrans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), eaux continentales[Note 2] (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (9,2 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (1,2 %), cultures permanentes (0,5 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sandrens (1049-1109) ; Sendreens (1082) ; Sandraens (1103) ; Sendraens (1103-1104) ; Sandraent (1109) ; Sandreans (1131) ; Sandraenc (1132 environ) ; Sendrahens (1145 environ) ; Sandreens (1147) ; Sandrens (1149) ; Sendrens (1149-1156) ; Santdrens (1255) ; Santdreins (1299-1369) ; Sandreins (1389) ; Sandrans (1567) ; Sandrens (1656) ; Sandran (1789).
Histoire
[modifier | modifier le code]Anciens fiefs
[modifier | modifier le code]Bostuy et Brosse
[modifier | modifier le code]Ces deux seigneuries en toute justice étaient possédée, vers 1500, par Hugues de la Balme, chevalier, seigneur du Tiret, mort en 1540. Après lui elle passa à Aynard de Fétans et à François de Fétans, fils d'Étienne de Fétans, chevalier, qui la vendirent, vers 1560, à Jean-Philibert de Groslée, lequel l'annexa à sa baronnie de Sandrans[13],[14].
La Poype et son château, en toutes justices, sont connues depuis le 14e siècle. des titres de reconnaissances et hommages pour cette baronnies existent à la chambre des comptes de Dijon. Elles ont été répertoriées par Peincedé. En 1327 le seigneur de Villars prête hommage au nom de la veuve de Jean de Saint-Triviers (archives départementales de Dijon Peincedé V20 p 42). Le comte de Villars rend hommage encore en 1347, 1359 (Peincedé V21 p 229). le 13 avril 1357 Sybille de La Palud rend hommage au sire de Villars pour son château de Sandrans (Peincedé V20 p 13). En 1366 et 1369 Jean de LA PALUD rend hommage au même pour son château de de la poype de Sandrans Peincedé V20 p 37 et p 68). En 1368 c'est Hugues de La Palud qui rend hommage. Le 14 juillet 1377, Hugues rend hommage aux comte de Savoie. Un dénombrement la baronnie de Sandrans a lieu le 21 novembre 1602 pour Emmanuel Philibert de LA BAUME, consistant en un château avec toutes justices et les seigneuries de Brosse et Bostuy (Peincedé V14 P 29). En 1680 c'est Jean CHarrier qui est propriétaire de la baronnie. il l'a revend en 1684 à Laurent de CORDON. La famille garda le château pendant des siècles. Leur blason : d'argent à trois chardons d'or.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Sandrans est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 567 habitants[Note 3], en évolution de +9,04 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Espéranto
[modifier | modifier le code]Sandrans fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Priest du XIIe siècle partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis le [22].
- Château de Sandrans. Il fut la possession de gentilhomme qui en porte le nom[23].
- Joseph Folch de Cardon de Sandrans y est né.
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune de Sandrans bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[25].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Gaspard Folch de Cardon de Sandrans, seigneur de la Roche, achète en 1684 la baronnie de Sandrans.
- Joseph Folch de Cardon de Sandrans (1739-1799), né et mort à Châtillon-les-Dombes, baron de Sandrans, officier, député de la noblesse aux États généraux de 1789 puis maire de Sandrans[26],[27].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à trois chardons coupés d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- livre : Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sandrans et Marlieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marlieux », sur la commune de Marlieux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Marlieux », sur la commune de Marlieux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Guichenon, Bresse, p. 106.
- Jules Baux, Nobil. Bresse, p. 108.
- « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Bernard Taponat est le nouveau maire de la commune », Le Progrès, édition Ain,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00116576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 370.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Sandrans).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Cardon de Sandrans (Joseph Folch, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
- « Sandrans (Joseph de Cardon, baron de) », dans Jean-Irénée Depéry, Biographie des hommes célèbres du département de l'Ain..., Volume 1, Bourg, Bottier, 1835, p. 393-394 [lire en ligne].