Salornay-sur-Guye
Salornay-sur-Guye | |||||
L'église Saint-Antoine de Salornay-sur-Guye, bâtie au XIe siècle dans le style roman et réaménagée au XIXe siècle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois | ||||
Maire Mandat |
Catherine Bertrand 2020-2026 |
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Code postal | 71250 | ||||
Code commune | 71495 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Salornéens | ||||
Population municipale |
871 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 31′ 12″ nord, 4° 35′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 412 m |
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Superficie | 11,02 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | salornay-sur-guye.fr | ||||
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Salornay-sur-Guye est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Salornay-sur-Guye, seconde commune du canton de Cluny, connaît une population régulièrement croissante ces dernières années[Quand ?] pour atteindre 800 habitants.
Le bourg est situé dans la vallée de la Guye. Ayant gardé des commerces, activités et services, Salornay, bénéficiant d'une situation géographique qui le place à trente minutes de différentes villes du département, est desservi par deux routes départementales dont l'axe Mâcon – Montceau-les-Mines (RD 980) et se situe dans la région touristique du Clunisois.
La commune de Salornay-sur-Guye comprend le hameau d'Angoin.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Sailly | Bonnay | |||
Chérizet Saint-André-le-Désert |
N | Cortevaix | ||
O Salornay-sur-Guye E | ||||
S | ||||
La Vineuse sur Fregande | Flagy |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Guiche », sur la commune de La Guiche à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Salornay-sur-Guye est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), prairies (33 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Les cendres (incinérée au Père-Lachaise) de la résistante Lucie Aubrac décédée le à l'âge de 94 ans, ont été transférées le dans le caveau familial du cimetière de Salornay-sur-Guye conformément à ses dernières volontés, village dont étaient originaires ses parents et grands-parents. Raymond Aubrac, son mari, grand résistant, décédé à Paris le , a été inhumé à ses côtés le , après avoir reçu des honneurs nationaux[13].
En 2020, ainsi que 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 871 habitants[Note 2], en évolution de +1,63 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vignoble
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Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Sont à voir à Salornay-sur-Guye :
- l'église Saint-Antoine, bâtie au XIe siècle dans le style roman et remaniée au XIXe siècle[19] ;
- à deux pas de l'église, une maison du XVe siècle entourée d'un parc arboré d'un peu plus d'un hectare, appelée « le Château »[20] ou château des Épaux et inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques[21] ;
- le moulin de la Clochette (sur la Guye, déjà cité au XVIIIe siècle), acheté par la commune en 1950 et devenu, après restauration en 1996-1997, local d'accueil du camping municipal[22] ;
- le moulin d'Angoin (sur la Guye) au lieu-dit du même nom (propriété privée)[23] ;
- le pont de pierre enjambant la Guye, antérieur au XVIIe siècle et prolongé au XVIIIe à chaque extrémité (longueur de l'ensemble supérieure à 100 mètres)[24].
-
Le pont Sainte-Catherine.
-
Le moulin d'Angoin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Parmi les personnalités attachées à l'histoire de Salornay-sur-Guye figurent :
- Lucie Aubrac née Bernard (1912-2007), héroïne de la Résistance, qui repose dans le cimetière de Salornay (berceau de sa famille) ;
- Raymond Aubrac (1914-2012), époux de Lucie, enterré aux côtés de sa femme Lucie dans le cimetière communal ;
- Guillaume Margue (1828-1888), député ;
- Émile Chateau, botaniste (1866-1952)[20] ;
- Pierre Perdu, pseudonyme de Marius Duprey (1877-1946), romancier né à Salornay-sur-Guye, auteur de Le Fou-Loup. roman d’un aboulique (Paris, Éditions du Monde Nouveau, 1924).
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Salornay-sur-Guye et La Guiche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Guiche », sur la commune de La Guiche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Guiche », sur la commune de La Guiche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Salornay-sur-Guye ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Paris : les honneurs militaires aux Invalides pour Raymond Aubrac », Le Parisien, (lire en ligne).
- Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d’études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d’installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Salornay-sur-Guye – Église Saint-Antoine », sur pastourisme71.com, Pastorale du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon, (consulté le ) [PDF].
- Régis Gaillard, « Salornay-sur-Guye – Entre patrimoine historique et nature », L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, sur le site agri71.fr, 27 décembre 2011.
- Notice no PA00113466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « À Salornay-sur-Guye », article de Catherine Bertrand paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 137 de mars 2004 (pages 5 à 7).
- Charles-Edouard Bride, « La roue tourne au moulin », Le journal de Saône-et-Loire, sur le site lejsl.com, 6 juin 2011.
- Source : « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).