Aller au contenu

Alphonse Gilliot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alphonse Gilliot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Alphonse Gilliot ( à Erstein ; † à Strasbourg) était un homme politique alsacien, maire de Rhinau (Bas-Rhin).

Fils d'Alphonse Gilliot et d'Émilie Forgeot, Alphonse a 22 ans lorsque la France doit signer le traité de Francfort le . Une fois Ignace Jehl écarté comme maire par les Allemands, c'est l'adjoint Ignace Hilsz qui fait fonction de maire intérimaire (Bürgermeisterei-Verwalter). Alphonse Gilliot devient maire en et le reste jusqu'en . À cette époque ont lieu des élections législatives au Reichstag, mettant aux prises le Dr Edouard Sieffermann (de), médecin à Benfeld (protestataire) et le baron Zorn Von Bulach d'Osthouse. Des affiches sont lacérées à Rhinau, ce qui conduit la commune à une "mise au pas" de Gilliot et à la désignation par les Allemands par mesure de représailles d'un "maire-professionnel" (Berufsbürgermeister) : le maire Kohser, un homme intègre qui gagne rapidement l'estime de la population. De 1887 jusqu'en 1918, Gilliot est membre du "Conseil de district" de Basse-Alsace pour le canton de Benfeld avec le Dr Achille Rack, médecin et maire de Benfeld. De 1895 jusqu'à sa dissolution en 1911, il est également membre de la délégation régionale d'Alsace-Lorraine (Landesausschuss für Elsass-Lothringen), un parlement de notables (d'abord 30 puis 58) qui avait longtemps uniquement voix consultative. Il y représente avec François et Hugo Zorn von Bulach l'arrondissement d'Erstein. De 1911 à 1918, il fait partie de la 2e chambre du Landtag d'Alsace-Lorraine pour les cantons d'Erstein et de Benfeld[1].

Mis à part sa carrière politique, Gilliot se marie avec A. Marie Ruhlmann de Nothalten et devient ingénieur de l'École des arts et métiers. Il dirige pendant de longues années les Tuileries de Rhinau. Au début des années 1920, il habite Strasbourg avec sa fille Félicie. Il y meurt le . Sur sa pierre tombale au Cimetière Saint-Urbain de Strasbourg, on peut voir une palme en fer forgé de l'École des arts et métiers.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Richard Busser, Bulletin paroissial, Rhinau, juillet-août 1975.