LA MÉTHODE D'ÉLABORATION DU CODE DE DROIT CANONIQUE ORIENTAL
Trois documents, en plus des brèves communications des Acta Apostolicae Sedis et de VOsservatore Romano, ont renseigné le public sur la codification canonique orientale. Le premier est la préface que l'assesseur de la Congrégation de l'Église orientale, Mgr. Amleto Giovanni Cicognani, mit en tête du premier volume des Fonti lorsque, en 1931, on eut autorisé la vente tant de ce volume que de ceux qui suivraient. Cette préface, rédigée en italien, fut abrégée en latin par le même dans un article du périodique de la Faculté utriusque iuris de Rome, VApoïli- naris (1) : cet article donne en plus quelques détails sur la marche des recherches, sinon sur la codification elle~même; jusqu'à l'époque où il fut écrit, c'est à dire jusqu'en 1932. Lors de l 'audience pontificale accordée le 14 juillet 1933 aux membres de la Commission de Codification, le cardinal Luigi Sin- cero, secrétaire de la Congrégation de l'Église orientale, lut une adresse (2) où il donna quelques précisions sur l'état des tra- vaux, précisions qui laissaient entrevoir la méthode suivie. A l'occasion du congrès juridique international tenu à Rome en novembre 1934, le hiéromome Acace (Coussa), des Basiliens melkites alépins, secrétaire de la Commission, fit une longue et très intéressante communication (3) en latin, consacrée en