Showing posts with label Yves Boisvert. Show all posts
Showing posts with label Yves Boisvert. Show all posts

Monday, 8 July 2013

Retour colérique sur Lac-Mégantic

J'essaie de ne pas trop bloguer sur le sujet, ça va me mettre en colère et c'est déjà assez bouleversant comme ça. Mais c'est difficile d'y échapper: ça a fait le tour du monde et on en parle en Angleterre constamment. J'ai particulièrement apprécié la chronique d'Yves Boisvert, qui parle de tragédie criminelle. Il y a certainement eu négligence criminelle, une erreur aussi monumentale n'est pas le résultat d'un simple moment d'inattention, une série de passe-droits et de mauvaises décisions d'une compagnie de transport avare. On ne sait pas encore combien de gens sont coupables et à quel degré, mais on peut assumer qu'il y en a. Et à lire le communiqué de merde que le MMA a publié dans un français laborieux, ils sont déjà en train d'essayer de contrôler les dommages... à leur compagnie (accuser à mots couverts l'enquête publique de nuire à la leur, c'est couillon en tab*). J'ai ressenti une joie féroce à lire la version satirique de leur site web. Bien fait pour leur gueule, mais j'espère qu'ils en recevront d'autres.

Monday, 13 February 2012

La police me décourage parfois

Je pensais beaucoup de bien de Marc Parent, chef du SPVM. Je pense en général beaucoup de bien de la police, en tout cas de ces policiers, moins des officiers galonnés. Puis, à la suite de cette histoire de taupe au SPVM, le gouvernement décide de faire la chasse... aux sources qui ont révélé aux journalistes l'histoire de la taupe. La chronique de Patrick Lagacé ici, celle d'Yves Boisvert .  Donc, la SQ enquêtera sur le SPVM pour trouver non pas où le système de sécurité a failli, mais comment le public l'a su. Et Marc Parent qui ne trouve rien à redire. Marc Parent que j'avais louangé ici. Son prédécesseur était un incapable à la loyauté déplacée, Parent est en train de se transformer en cocu content. Pitoyable. Et j'ai honte de mon enthousiasme quant à sa nomination. Je rêve d'un jour où on aura des officiers supérieurs compétents et intègres à la SQ et au SPVM. Je suis sans doute naïf.

Sunday, 22 January 2012

Tragédie policière moderne

Je suis avec intérêt l'actualité policière québécoise. Récemment, je suis plutôt servi côté vrai drame policier. Il y a eu la condamnation de Tony Conte dont j'ai parlé vendredi. Mais l'Affaire Davidson, sur la taupe du SPVM qui a tenté de vendre une liste d'agents doubles à la maffia, est plus troublante et plus rocambolesque. La chronique de Patrick Lagacé sur le sujet ici. Il y aurait là la matière d'un roman policier, mais dans le genre profondément tragique: un officier de police respecté de son entourage, un membre de l'élite même, qui trahit les siens, qui est ensuite en danger de mort et qui a peut-être été poussé au suicide par ses anciens collègues. Cette histoire-là, je l'ai lue à plusieurs reprises, vue aussi. Yves Boisvert mentionne Le Parrain II sur son blogue.  Je pourrais en nommer d'autres.

Mais là, on parle de la réalité, pire, de l'actualité policière. La tragédie s'est jouée, se joue, dans notre époque, dans notre Québec. Les flics qui manquent de loyauté, je les méprise profondément. La faute d'Ian Davidson était plus grave, mais ses motivations sont jusqu'ici tellement nébuleuses que je suis plus troublé qu'en colère. Et peut-être aussi qu'à cause du suicide je ne peux pas le mépriser autant que je le ferais.

Wednesday, 12 October 2011

Où Tomassi peut-il maintenant se cacher?

Mes lecteurs de longue daute savent à quel point je méprise ce gros suffisant corrompu, nommé comme ministre pour cause de népotisme. Bien avant que sa nature de petite frappe soit dévoilée, je le méprisais pour sa défense grossière de la bondieuserie à l'école. Tony Tomassi s'est par la suite caché derrière son papa, derrière les députés du Parti libéral, derrière ses origines italiennes (ce qui est le degré zéro de la petitesse) pour cacher sa profonde incompétence et son mépris du devoir. Et la réalité le rattrape enfin. J'ai lu avec intérêt la chronique d'Yves Boisvert aujourd'hui, même si j'avais souvent les dents serrées. et une chose m'est venue à l'esprit: ême si Tomassi s'en sort, s'il garde son titre de député jusqu'aux premières élections, s'il ne subit pas de procès (ou sil le gagne), il n'en sortira pas indemne. Le maiale ne peut plus se cacher derrière personne, pas même son père.

Saturday, 4 June 2011

Réflexion sur le Plateau

Je viens de lire cette chronique d'Yves Boisvert sur Luc Ferrandez, le maire du Plateau Mont-Royal et sa politique anti-voitures. J'ai déjà blogué sur Luc Ferrandez ici. Les gens du Plateau ont parfois (souvent) une mauvaise réputation, ils sont vus comme trop à gauche, trop caricaturalement écolos, trop hippies. Je crois que c'est une vision caricaturale des habitants.

Je suis, ou du moins j'ai été, Montréalais d'adoption. Je me considère encore montréalais. Comme bien des Saguenéens à l'époque (on parle ici des années 90), je me suis ramassé sur le Plateau Mont-Royal. Le Plateau, c'est mon chez-moi. Si je suis plus à gauche qu'à droite sur l'échiquier politique, je ne suis pas un idéologue et je me suis lassé de l'étiquette "de gauche". Humaniste, oui, absolument, mais socialiste? Pas/plus vraiment. Je me sens toujours chez moi sur le Plateau Mont-Royal, même si le député provincial m'agace souvent, même si l'antipathie de certains de ses militants envers la police m'agace (ah! les putains d'affiches accusant un certain agent du PSVM d'être un meurtrier, placardées partout en 2009!). le Plateau n'est pas vraiment un nid de gauchistes, ni même de la gauche caviar. Les gauchistes sont plus bruyants sur le Plateau, surtout lorsqu'ils sont caricaturaux. En fait, au nombre de petits commerces qui font son charme, il peut légitimement représenter les forces du petit capital.

Wednesday, 1 June 2011

Un juge, trente et un bandits

Je pensais bloguer sur ce début de juin, sur l'été qui je crois est bien arrivé, mais des nouvelles du Québec me font hélas bloguer sur un sujet moins plaisant. Il faut pourtant que je décolère et bloguer là-dessus est bien le seul moyen pour moi de dépomper.

Donc, aujourd'hui, le juge James Bronfman a libéré 31 Hells Angels sous prétexte que le méga-procès qui n'a pas encore eu lieu serait trop long. Trente et un membres présumés du crime organisé libérés, comme ça, d'un seul coup de marteau. De facto acquittés. Ils devaient se tordre les côtes de rire.Je signale en passant que ce sont les mêmes Hells Angels qui ont fait sauter les bombes à Montréal dans les années 90, qui ont assassinés des civils, qui ont tenté de détruire tout le système de justice.

J'ai le plus grand respect pour la police québécoise, exception faite de quelques crétins galonnés. J'ai le plus grand respect pour les procureurs de la Couronne qui se sont battus contre les Hells Angels, contre la maffia, contre tout ce qu'il y avait de pourri, de meurtrier et de répugnant au Québec. Cela dit, je me méfie comme de la peste des juges au Québec. Il y en a des compétents, je n'en doute pas. Il y en a sans doute même des intègres. Cela dit, il y a un peu trop de cons en toge. J'ai déjà dit que je doutais parfois de l'intelligence des gens de loi. Je doute maintenant de la rigueur et de l'honnêteté intellectuelle de certains d'entre eux. C'est comme si Brunton ne croyait pas en la culpabilité, purement et simplement, comme si la preuve était effacée systématiquement parce qu'elle est preuve. Aburde. Grotesque. Pathétique. Comme le dit Yves Boisvert, c'est une décision arrogante. Je ne suis pas juriste, mais je connais une chose ou deux sur l'histoire et sur l'actualité criminelles au Québec. Alors que le Québec souffre d'une crise de confiance envers ses institutions à cause de l'influence du crime organisé, alors que la population a besoin d'être rassurée et de savoir que l'on prend enfin la menace au sérieux, le juge se comporte comme s'il gérait une dispute paroissiale. Il n'y a qu'un mot qui me vient au lèvre: sabotage.

Tuesday, 22 June 2010

Une question au juge Dugré

Le juge Gérard Dugré a donné gain de cause à un collège catholique qui ne voulait pas enseigner les cours d'ECR. Je ne suis pas ung rand fan du programme, mais c'est un moindre mal à mon avis, cela dit je m'abstiendrai de commenter la nouvelle, n'en sachant pas assez sur la cause. Yves Boisvert commente le jugement ici, André Pratte est tout enthousiaste (surprise!) .

Donc, je ne commenterai pas le jugement lui-même, cela dit je tiens à poser une question ouverte au juge, lequel semble prendre très au sérieux la suprématie de Dieu, fondement de la Charte canadienne des droits. Ce n'était là sans doute qu'une allusion pour faire de l'effet, et oui c'est dans la Charte, cela dit c'est un fondement qui m'a toujours laissé profondément songeur. Ma question est la suivante: c'est quoi ça, la suprématie de Dieu?

Friday, 20 November 2009

Une nouvelle odeur de pourriture

J'ai récemment parlé des malheurs de Montréal. Or, à la lecture de la récente chronique d'Yves Boisvert, je reçois la confirmation, dans un grand quotidien national, que mon bercail de Chicoutimi, rebaptisée Saguenay, est aussi bien pourrie grâce au misérable petit potentat qui lui sert de maire. Déjà que j'étais allergique à son catholicisme bigot et sa tendance à la démagogie, maintenant on apprend que l'autocrate magouille. Montréal a un mollusque comme maire, Chicoutimi a un petit dictateur qui ne se cache même pas pour donner des traitements de faveur à des amis. Et on s'étonne que la région se meure. "Il pesce puzza dalla test," citais-je hier. Ca s'appliquerait au maire Jean Tremblay s'il avait une tête à pourrir.

Friday, 12 June 2009

J'ai mal à mon alma mater

Des nouvelles des universités québécoises m'ont attristé récemment. J'ai fait mon baccalauréat à l'Université de Montréal, je n'y ai pas créé des liens aussi profonds qu'ailleurs, mais c'est là que j'y ai fait mes premières armes universitaire, c'est par la vie étudiante que j'ai d'abord découvert Montréal et j'ai donc un attachement nostalgique envers mon alma mater. L'Université de Montréal est de l'extérieur un très beau bâtiment, à quelques exceptions près (dont les pavillons Jean-Brillant et Lionel-Groulx, qui sont d'horribles bunkers rébarbatifs), mais l'intérieur est pourri comme une vieille carcasse. Je ne sais pas si l'U de M se meurt ou si l'état des lieux est un signe qu'elle est déjà morte. Mais ça me déprime beaucoup.

Un article d'Yves Boisvert sur ce sujet déprimant ici.

Monday, 23 February 2009

Pitoyable esprit partisan

Je suis un fan du CH. Enfin j'étais, maintenant je crois que je perds la foi là aussi. dans les partisans comme chez les joueurs. J'ai hésité avant de bloguer sur le récent scandale qui sur les liens d'amitié entre les frères Kosinsky et un membre du crime organisé. Yves Boisvert a chroniqué sur le sujet ici et , avec beaucoup d'intelligence. Ce qui m'agace le plus, ce n'est pas que la pègre ait essayé, pour mille et une raisons, de faire copain-copain avec des hockeyeurs professionnels. C'est ce genre de chose déplorable qu'il faut prévoir. Non, ce qui m'agace, ce qui me met en colère, c'est le manque de prudence et l'insouciance des joueurs et l'indulgence déplorable des partisans, qui ont banalisé l'affaire, comme ils l'ont fait de la controverse sur le matériel scolaire. Sont-ils donc cons à ce point-là? Se rappellent-ils des bombes qui sautaient dans les années 90, de la guerre des gangs, des victimes innocentes? Croient-ils qu'un membre du crime organisé donne quoi que ce soit sans espérer un retour d'ascenseur? J'aime Montréal, mais Raymond Chandler avait raison: elle est aussi corrompue que Los Angeles. Et sans doute autant aujourd'hui qu'hier.

Dès demain c'est promis, j'essaie de trouver des sujets plus légers...