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Sunday, 18 August 2019

L'ostie d'chat, l'intégrale

Vous savez sans doute que j'ai vraiment adoré la série de bandes dessinées L'ostie d'chat, qui était d'abord une série de bédés sur le web, avant de disparaître (sans doute parce que ça décourageait l'achat). Grosso modo, c'était une saga racontant l'histoire de jeunes adultes (avec des flashback sur leur enfance et adolescence) à Montréal sur le Plateau, parfois aussi ça tournait autour de leur chat. Je suis sans doute en retard dans les nouvelles, mais l'intégrale est maintenant disponible. Je ne l'achèterai pas, ayant déjà la série complète, avec les bonus. Mais je vous recommande de l'acheter et de lire la série. C'est épique.

Saturday, 10 February 2018

Redécouvrir L'Ostie d'chat

J'ai découvert L'ostie d'chat il y a quatre ans environ. Ce fut pour moi une révélation et un grand coup de coeur:personnages plus vrais que nature, vingtaine montréalaise, vivant leur adulescence sur le Plateau comme ça a été le cas pour moi durant mes premières années universitaires, c'était une dramédie qui avait quelque chose d'authentique. J'ai blogué pour la première fois sur la bédé ici. Je regrette presque de l'avoir découverte dans sa forme papier plutôt qu'en ligne. Mais enfin bref, j'ai décidé de me refaire plaisir et de le relire d'un bout à l'autre, du Tome 1 au 3 et avec en plus les suppléments. les livres qu'on relit, comme dirait Félix, sont plus importants que ceux que l'on lit.

Friday, 29 May 2015

Avoir conscience de son squelette

J'ai fait une découverte il y a un certain temps en parcourant les archives de L'ostie d'chat: certaines pages ne sont pas dans le livre, parce qu'écrites par des fans. Dont celles-ci, écrites par un certain Francis Desharnais. Il y raconte un flashback (en français littéraire on dit une analepse), lors de la St-Jean de 1997à Qyébec, où les héros consomment du pot, peut-être assaisonné de LSD... juste avant l'émeute de triste mémoire. Y a pas à dire, pour une décennie qui était souvent perçue comme une longue période d'attente avant le millénaire, c'était parfois rock and roll. Enfin bref, Jasmin finit par avoir conscience de son squelette...

Je trouvais l'illustration bien drôle, mais c'est ce qui m'arrive depuis que je fais du Krav Maga. J'ai conscience de mon squelette. De mes muscles aussi. Mais c'est sûr que j'ai pas mal conscience de mon squelette. Alors cette image me parle beaucoup.

Sunday, 24 May 2015

La Bouquinerie du Plateau en un signet

Les choses que l'on découvre en perdant du temps sur internet... Iris (Boudreau), co-auteure du webcomic L'ostie d'chat que j'aime tant a publié en février sur son blogue un signet de sa création pour souligner les 25 ans de la Bouquinerie du Plateau. Détail amusant: c'est ma bouquinerie préférée de tout Montréal, sinon du monde. Je n'exagère rien. J'ai tellement acheté de livres là et c'est rare que je passe un séjour à Montréal sans y trouver quelque chose à emporter. Dans tous les cas, j'y fais mon arrêt obligé à chaque fois que je retourne chez moi. Et je le fais depuis 1996, date de mon arrivée à Montréal pour mes études. Je l'ai donc découverte quand elle était encore toute jeune. À une époque où même les grandes chaînes de librairies en arrachent, je trouve sa présence rassurante au coint Mont-Royal et St-Hubert rassurante. Peut-être d'ailleurs que son succès est dû à son emplacement. Avoir un commerce au coin d'une rue, c'est en général payant. Les heures d'ouvertures (de 10 heures à 22 heures tous les jours) sont également assez géniales pour les bouquineurs. C'est un peu l'arrêt obligé du noctambule.

Je ne me fais pas d'illusions parce que je ne serai pas à Montréal bientôt et de l'eau a coulé sous les ponts depuis février, mais je voudrais bien me procurer le signet conçu par Iris. Il illustre parfaitement mon expérience de lecteur après une visite à la Bouquinerie du Plateau: revenu chez moi avec pleins de livres, je me mets à les dévorer dès mon retour. Et le signet fait aussi très Plateau.

Thursday, 14 May 2015

De la nature de L'ostie d'chat

Quelque chose m'est venu en tête à propos de L'ostie d'chat. Bon, je le savais déjà, enfin j'en étais conscient dès ma première lecture de la bande dessinée, mais j'y ai pensé plus en détail ce soir. Le chat en question, appelé Legolas (ainsi nommeé en l'honneur de, ben, lui), est en fait un MacGuffin. Il est donc un prétexte à l'histoire. Sa présence dans la bande dessinée est périphérique et il apparaît donc très peu, toujours pour faire interagir les personnages et lancer ou relancer l'action, ou encore mettre certaines résolutions en suspens. On sait très peu de son passé, sinon qu'il a eu un ancien propriétaire schizo qui s'est suicidé. On sait aussi qu'il est moche, contrairement à son homonyme. Sinon, il n'est pas le personnage principal d'une bédé dont il est le titre.

Saturday, 24 January 2015

Relire L'ostie d'chat

Parfois, c'est bien de relire des bouquins qu'on avait déjà lus. C'est mon cas ces temps-ci: je relis L'ostie d'chat, pour la énième fois. Bon, je ne le relis pas au complet: je passe les bouts qu'y m'accrochent moins et je me concentre sur mes épisodes préférés. Je crois que les circonstances se prêtent à une relecture pour deux raisons: 1)je l'ai découvert vraiment il y a un an et 2)quand je m'ennuie de Montréal, ça me remet un peu du mal du pays. Je trouve le dessin et l'atmosphère authentiques: la bédé incarne vraiment bien Montréal. Oh et petit bonus: j'ai vu qu'il y avait des "Easter eggs" cachés dans les archives, des épisodes indépendants hommages, enfin des fanfics, créés par d'autres artistes. Enfin bref, je termine ce billet avec un dessin de mon alter ego Jean-Seb. Qui me ressemble beaucoup sur cette image.

Saturday, 19 July 2014

Un extrait audio de L'ostie d'chat

Nouveau billet à propos de L'ostie d'chat, mon coup de coeur de la bédé québécoise et montréalaise. Je ne sais pas si je l'ai déjà mentionné, mais on peut trouver un extrait audio d'une scène du second tome à l'émission radio de Radio-Can (je ne dirai jamais ICI) Plus on est de fous, plus on lit. Vous trouverez l'extrait juste là (je vous disais que je ne dirais pas ici). Les personnages sont joués par Olivier Morin et Émilie Bibeau. L'extrait est court, mais je trouve intéressant la transposition d'un univers visuel dans un univers auditif. Et bon, comment les acteurs font exister les personnages avec leurs voix seulement. Je trouve que c'est assez réussi.

Monday, 26 May 2014

Les limites de l'alter ego

Je reviens sur L'ostie d'chat, la série de bandes dessinées en ligne devenue une série de trois albums et d'un album bonus pas en ligne. J'ai déjà mentionné que Jean-Seb Manoli est à bien des égards mon alter ego, notamment parce qu'il me ressemble beaucoup sur certains dessins (dont celui-ci, par exemple). Il a les mêmes favoris, la même genre de coupe de cheveux, la même forme du visage, les mêmes sourcils broussailleux, il porte également les mêmes vêtements. Mais sur certains autres dessins, il ne me ressemble pas du tout, comme sur la couverture du second tome, que vous voyez à gauche. Je n'en suis pas certain, mais je crois qu'Iris dessine lorsque Jean-Seb ne me ressemble pas. Morale de cette anecdote: il n'y en a pas. Mais ça m'étonne que le même personnage, dessiné par deux personnes différentes, l'une collaborant avec l'autre, puisse changer autant à mes yeux.

Saturday, 22 February 2014

L'alter et l'ego

Petit retour sur L'ostie d'chat et sur mon alter ego (enfin, physiquement, parfois, sur certaines images) Jean-Sébastien Manolli. Qui ici sur l'image de droite prend une bière dans une pause et une expression dubitative toute guillaumesque. J'ai trouvé des versions papiers à vendre des deux personnages principaux sur L'Ostie d'Magasin, qui vendrait des produits dérivés. Je suis un peu tenté de m'acheter des produits dérivés à l'image de mon alter ego, ou de m'en demander à ma fête, mais je veux d'abord m'assurer que c'est bien un site officiel des auteurs. Ou peut-être que j'ai une fixation quasi-schizophrénique sur le webcomic.

Thursday, 13 February 2014

Mon alter ego?

Je reviens sur L'ostie d'chat, la bande dessinée culte (?) sur laquelle j'avais blogué il n'y a pas longtemps. Et je reviens surtout sur le personnage de Jean-Sébastien Manolli. Parce que je trouve qu'il me ressemble beaucoup. Je sais, je sais, c'est un dessin. Mais bon, il a le même gabarit que moi, il a des cheveux sombres comme les miens, des favoris qui comme les liens, des sourcis broussailleux comme les miens, la même forme du visage (pas sur tous les dessins, cependant) et puis la même genre de coiffure quand j'ai les cheveux pas coupés depuis un bout. Il porte souvent des vêtements semblables aux miens et bon, enfin bref il me ressemble. On a d'autres choses en commun: s'il n'est pas saguenéen il a passé du temps à Jonquière et si je n'ai pas de famille italienne, j'ai quand même des connexion italiennes. À part le bout de barbiche au menton, il me ressemble vraiment beaucoup. Pour ceux qui me connaissent en chair et en os et surtout de visage, je me trompe ou j'ai raison?

Monday, 10 February 2014

L'ostie d'chat

Ce fut mon coup de coeur lors de mon dernier séjour à Montréal: L'ostie d'chat, la bande dessinée d'abord parue en webcomic, comme un serial, puis maintenant disponible en bande dessinée sur papier. J'ai acheté les trois tomes, plus les bonus, en deux coups. Le premier achat était simplement le tome 1, pour voir si j'aimerais, puis dès le lendemain j'ai fait l'acquisition du reste. je ne suis pas un acheteur compulsif, sauf lorsqu'il s'agit de bouquiner. Pourquoi j'ai accroché comme ça? Outre le titre et le félin, qui n'a pas vraiment l'air d'un félin d'ailleurs. En fait, c'est assez peu à propos du chat, appelé Legolas, ou Lego pour faire court.

Mais c'est surtout sur son entourage et ses propriétaires improvisés: Jasmin (le grand à gauche) et Jean-Sébastien, qui vivent leurs vies montréalaises sur le Plateau Mont-Royal (en tout cas le Plateau est souvent la scène de leurs mésaventures) un peu comme je la vivais lorsque j'étais Montréalais d'adoption. Jasmin est un aspirant musicien rock, Jean-Seb un gars d'origine italienne travaille dans la haute technologie, même si sa vocation est la gastronomie. Fait intéressant: on dirait souvent que Jean-Seb a été dessiné suivant mon modèle, comme sur cette couverture. Alors voilà. C'est drôle, souvent tendre sans jamais être gnangnan, ça peut être très sombre aussi (Legolas a été adopté à la suite du suicide de son ancien propriétaire). Et bon, parfois, ça parle de chats.