Claude Germain
Emeritus professor at University of Quebec at Montreal (UQAM) and Emeritus professor at South China Normal University (SCNU).
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Papers by Claude Germain
(MRéf), ainsi que les conceptions de quatre novateurs individuels du milieu américain
(Nov/Amerq), Gottlieb Heness, Lambert Sauveur, Maximilian Delphinius Berlitz et
François Gouin, vers la fin du XIXe siècle, peuvent effectivement être considérés comme des révolutions en didactique des langues (DDL). Il me faudra donc dans un premier temps justifier brièvement pourquoi, alors qu’il est question de « révolution », je me référerai au modèle épistémologique de Larry Laudan plutôt qu’à celui, plus connu, de Kuhn. Puis, après avoir présenté les origines du mouvement en milieu européen,
j’identifierai, suivant la perspective de Laudan, le problème conceptuel majeur qui s’est
posé à la DDL et les problèmes empiriques récurrents du domaine, afin de voir quelles
solutions ont été proposées. Je ferai alors ressortir l’importance des débats que cela a
suscités, après quoi il sera possible d’en apprécier les retombées positives ainsi que les nouvelles anomalies engendrées par ces activités novatrices. J’adopterai ensuite la
même démarche pour examiner la situation en milieu américain, après quoi suivront
quelques observations sur les liens entre la pensée didactique européenne et les idées
novatrices du milieu américain, au cours d’à peu près la même période. En conclusion,
il s’agira de déterminer dans quelle mesure le MRéf européen ainsi que les Nov/Amerq
peuvent être qualifiés de révolutionnaires.
nombre de difficultés. Nous comptons donner un aperçu concret des derniers développements de l’ANL visant à mieux répondre à un public d’apprenants adultes.
RÉSUMÉ: Louis Porcher proposait, il y a une trentaine d'années, de recourir au concept 'universel-singulier' en vue de réintroduire la notion de civilisation (également désignée culture), alors évacuée dans les cours se réclamant notamment de l'approche communicative. Or, ce concept soulève toute la question des universaux en didactique des langues, qu'il convient d'examiner à la lumière des plus récentes recherches dans le domaine des neurosciences cognitives. Ainsi examinée, il apparaitrait que des mécanismes cérébraux ainsi que des processus cognitifs communs, sous-jacents à l'appropriation de toute langue (acquisition non consciente et apprentissage conscient), pourraient également être considérés comme des universaux en didactique des langues. Ce qui, du coup, permettrait de relativiser l'emploi de l'expression compétence plurilingue et pluriculturelle chère au CECR (2001). Mots-clés : compétence plurilingue et pluriculturelle, mécanismes cérébraux, neurosciences cognitives, processus cognitifs, universel-singulier
(MRéf), ainsi que les conceptions de quatre novateurs individuels du milieu américain
(Nov/Amerq), Gottlieb Heness, Lambert Sauveur, Maximilian Delphinius Berlitz et
François Gouin, vers la fin du XIXe siècle, peuvent effectivement être considérés comme des révolutions en didactique des langues (DDL). Il me faudra donc dans un premier temps justifier brièvement pourquoi, alors qu’il est question de « révolution », je me référerai au modèle épistémologique de Larry Laudan plutôt qu’à celui, plus connu, de Kuhn. Puis, après avoir présenté les origines du mouvement en milieu européen,
j’identifierai, suivant la perspective de Laudan, le problème conceptuel majeur qui s’est
posé à la DDL et les problèmes empiriques récurrents du domaine, afin de voir quelles
solutions ont été proposées. Je ferai alors ressortir l’importance des débats que cela a
suscités, après quoi il sera possible d’en apprécier les retombées positives ainsi que les nouvelles anomalies engendrées par ces activités novatrices. J’adopterai ensuite la
même démarche pour examiner la situation en milieu américain, après quoi suivront
quelques observations sur les liens entre la pensée didactique européenne et les idées
novatrices du milieu américain, au cours d’à peu près la même période. En conclusion,
il s’agira de déterminer dans quelle mesure le MRéf européen ainsi que les Nov/Amerq
peuvent être qualifiés de révolutionnaires.
nombre de difficultés. Nous comptons donner un aperçu concret des derniers développements de l’ANL visant à mieux répondre à un public d’apprenants adultes.
RÉSUMÉ: Louis Porcher proposait, il y a une trentaine d'années, de recourir au concept 'universel-singulier' en vue de réintroduire la notion de civilisation (également désignée culture), alors évacuée dans les cours se réclamant notamment de l'approche communicative. Or, ce concept soulève toute la question des universaux en didactique des langues, qu'il convient d'examiner à la lumière des plus récentes recherches dans le domaine des neurosciences cognitives. Ainsi examinée, il apparaitrait que des mécanismes cérébraux ainsi que des processus cognitifs communs, sous-jacents à l'appropriation de toute langue (acquisition non consciente et apprentissage conscient), pourraient également être considérés comme des universaux en didactique des langues. Ce qui, du coup, permettrait de relativiser l'emploi de l'expression compétence plurilingue et pluriculturelle chère au CECR (2001). Mots-clés : compétence plurilingue et pluriculturelle, mécanismes cérébraux, neurosciences cognitives, processus cognitifs, universel-singulier
sous le nom de Français intensif, célèbre ses 20 ans.
Pour souligner l’évènement, Claude Germain, concepteur de
l’Approche neurolinguistiqeu (ANL) avec Joan Netten, publie un ouvrage de vulgarisation scientifique dans lequel il présente les fondements d’un
nouveau paradigme dont l’incidence marque dorénavant la
didactique des langues. L’ouvrage s’adresse aux enseignants
et aux futurs enseignants de langue seconde ou étrangère,
ainsi qu’aux spécialistes de la didactique des langues, et
prend la forme d’une Foire aux questions les plus souvent
posées au cours des stages de formation.
à caractère scientifique ? Quels sont ses fondements épistémologiques
et méthodologiques ? La didactique du français langue première, la
didac tique du français langue seconde et la didactique du français
langue étrangère forment-elles une seule et même didactique ? Quel
est le rôle du didacticien d’une langue ? Y a-t-il autant de didactiques
que d’objets d’enseignement : la lecture, l’écriture, la communication
orale, la grammaire, le lexique, etc. ?
À ces questions, et à bien d’autres encore, trois didacticiens
du français, ((Suzanne-G. Chartrand (Université Laval), Jean-Louis Chiss
(Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)) et Claude Germain (Université
du Québec à Montréal), ont accepté d’apporter leurs réponses accompagnées
parfois de nouvelles interrogations. Parlant de leurs travaux,
ils nous offrent leur vision de la discipline, fruit d’un long et riche
che mi nement. Leurs réponses se rejoignent sous certains angles,
divergent sous d’autres, traçant ainsi les diverses voies de la didactique
du français.
Deux autres didacticiens du français participent à la réflexion,
Gladys Jean et Bernard Schneuwly ; ils nous disent, la première en introduction
et le second en conclusion, ce qu’ils retiennent de ces trois voix.
Adoptant la forme dynamique de l’entretien, l’ouvrage Voies
multiples de la didactique du français invite le lecteur à prendre part
au dialogue en découvrant de multiples voies, à les emprunter, à les
pro longer, à s’en écarter, à s’en inspirer pour trouver la sienne ou à en
ouvrir de nouvelles.