CONDUIT DE SORTIE POUR DIFFUSEUR
DOMAINE TECHNIQUE
L’invention concerne un conduit de sortie pour un diffuseur de récipient sous pression muni d’une valve, notamment pour générateur d’aérosol, et un diffuseur muni d’un tel conduit de sortie.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
Généralement, un diffuseur est composé de deux éléments principaux avec des fonctions distinctes injectés en un seul matériau. Ces deux éléments sont le conduit de sortie, dont les fonctions sont de conduire le produit contenu dans le récipient sous pression à partir de la valve et de distribuer ce produit, et le corps de base, qui permet de protéger le conduit de sortie et qui comprend des éléments pour actionner le conduit de sortie et provoquer la sortie du produit. Le diffuseur peut être moulé en une seule pièce ou avoir des éléments injectés dans un seul matériau, optionnellement dans deux couleurs différentes, et encliquetés mécaniquement ensemble. Seul le conduit de sortie du diffuseur est en contact direct avec le produit contenu dans le récipient. Il y a donc des contraintes sur le matériau à utiliser lors de la fabrication du conduit de sortie en fonction du produit contenu dans le récipient sous pression. Cette contrainte au niveau du matériau de fabrication impose alors des coûts sur la fabrication du diffuseur. Ainsi, il y a un besoin pour un diffuseur et un conduit de sortie dont les coûts sont mieux optimisés.
Il existe déjà des diffuseurs dont les éléments, avant assemblage, sont initialement distincts puis assemblés, p. ex. mécaniquement, par collage ou soudage thermique, ou réalisés par injection bi- matière, et dont la conception prend en compte le corps de base d’une part et le conduit de sortie d’autre part. Seulement les éléments de ces diffuseurs sont le plus souvent conçus avec comme variable d’optimisation une meilleure diffusion du produit contenu dans le récipient sous pression. La question de l’optimisation du volume de matériau composant le conduit de sortie, dont le coût est généralement imposé par le matériau choisi, n’est que peu, voire pas, considérée. Donc, il est nécessaire d’ avoir un diffuseur et un conduit de sortie optimisant les volumes de matériaux pour limiter les coûts supplémentaires.
EXPOSÉ DE L’INVENTION
L’objectif de l’invention est de proposer un conduit de sortie et un diffuseur dont les différentes portions fonctionnelles sont optimisées afin de réduire les volumes de matériaux utilisés pour les fabriquer de manière économique, tout en préservant une utilisation simple et une certaine adaptabilité à différents types de produits contenus dans un récipient sous pression.
Selon un premier aspect de l’invention, il est fourni un conduit de sortie d’un diffuseur pour récipient sous pression muni d’une valve, notamment pour générateur d’aérosol. Le conduit de sortie est muni d’un passage entre une première extrémité et une deuxième extrémité. La première extrémité est configurée pour coopérer avec la valve du récipient sous pression. La deuxième extrémité est configurée pour la sortie du produit contenu dans le récipient sous pression. Le passage est défini par une première section, une deuxième section, et une jonction connectant la première section et la deuxième section. La première section commence à la première extrémité et se termine à la jonction, et la deuxième section commence à la jonction et se termine à la deuxième extrémité. La première section s’étend sur une première longueur 11 et la deuxième section s’étend sur une deuxième longueur 12. La deuxième longueur 12 est inférieure à 10mm, préférablement inférieure à 9mm, plus préférablement inférieure à 8mm.
Dans un mode de réalisation typique, la jonction peut être définie par un changement de la direction générale de la deuxième section par rapport à la première section. De manière additionnelle ou alternativement, la jonction peut être définie par une section dont le diamètre du passage diminue d’un diamètre maximal au niveau de la première section, à un diamètre minimal au niveau de la deuxième section.
Les modes de réalisation de l’invention sont basés inter alia sur l’idée inventive que certaines portions du conduit de sortie fournissent des fonctions essentielles au bon fonctionnement du diffuseur, et que ces portions peuvent être identifiées, et isolées ou rassemblées en blocs afin de mieux optimiser le volume total de matériau utilisé lors de la fabrication du conduit de sortie. En effet, un des rôles essentiels du conduit de sortie est d’assurer un passage entre la valve du récipient sous pression d’une part, et l’extrémité pour la sortie produit hors du conduit de sortie d’autre part. Donc les différentes portions élémentaires du conduit de sortie peuvent être identifiées
comme étant entièrement comprises entre deux extrémités, la première extrémité coopérant avec la valve du récipient sous pression, la deuxième extrémité pour la sortie du produit.
Entre ces deux extrémités, le passage peut être avantageusement subdivisé en au moins deux sections connectées par une jonction. La première section est configurée pour coopérer, par le biais de la première extrémité, avec la valve du récipient sous pression. La valve elle-même peut être une valve de type mâle ou femelle. La première section peut également être munie d’une chambre d’extraction configurée pour extraire le produit hors du récipient sous pression lors de G actionnement de la valve du récipient sous pression.
La deuxième section, terminée par la deuxième extrémité, est configurée pour la sortie du produit. En fonction du produit contenu, les dimensions latérales internes du passage dans cette deuxième section peuvent être adaptées en fonction de la nature du produit, du matériau du conduit de sortie, et des propriétés rhéologiques du produit, afin d’obtenir une qualité d’extraction, p. ex. un aérosol, prédéterminée. Pour acheminer le produit jusqu’à la deuxième extrémité et définir la trajectoire et forme de la projection du produit de manière suffisamment précise, il est nécessaire de ne pas dépasser une certaine longueur de cette deuxième section. En imposant des contraintes dimensionnelles à cette deuxième section de manière à ce que sa longueur soit suffisante pour définir les propriétés de la projection du produit, le volume de matériau utilisé pour le conduit de sortie peut être optimisé. Les dimensions latérales internes du passage de la deuxième section peuvent toujours être adaptées en fonction du produit pour maintenir un degré d’adaptabilité à différents produits.
Dans un mode de réalisation préféré, la jonction présente un épaulement du passage. L’épaulement du passage définit une réduction de la dimension latérale du passage entre la première section et la deuxième section.
De cette manière, la jonction s’étend sur une longueur minimale et est réduite à son simple aspect fonctionnel ; c’est-à-dire la réduction du passage pour générer une augmentation de la pression appliquée sur le produit pour projeter le produit sous une forme et à une distance prédéterminées de la deuxième extrémité. Ainsi, les dimensions générales du conduit de sortie sont davantage réduites pour l’optimisation du volume de matériau utilisé.
Dans un mode de réalisation avantageuse, la deuxième section est sensiblement rectiligne sur au moins 80%, préférablement sur au moins 90%, plus préférablement sur au moins 95%, le plus préférablement sur 100%, de la deuxième longueur 12.
De cette façon, la grande majorité de la longueur de la deuxième section peut être configurée pour définir la trajectoire de la projection du produit. Ainsi, l’extension longitudinale de la deuxième section du conduit de sortie peut être avantageusement réduite pour optimiser le volume de matériau utilisé pour fabriquer le conduit de sortie.
Dans un mode de réalisation préférée, la première extrémité est sensiblement perpendiculaire à un premier axe longitudinal Al, et la deuxième extrémité est sensiblement perpendiculaire à un deuxième axe longitudinal A2. Un angle d’inclinaison a formé entre le premier axe longitudinal Al et le deuxième axe longitudinal A2 est compris entre 94° et 105°, préférablement entre 96° et 103°, plus préférablement entre 98° et 100°.
De cette manière, lors de l’actionnement de la valve du récipient sous pression par le conduit de sortie, le deuxième axe longitudinal A2 peut être orienté sensiblement perpendiculairement au récipient sous pression en fin de course de l’actionnement de la valve, lors de la projection du produit. En effet, le premier axe longitudinal Al de la première extrémité est généralement coaxial avec l’axe de la valve. Lors de G actionnement de la valve, le conduit de sortie peut subir un déplacement sensiblement coaxial à l’axe du récipient sous pression et en direction du récipient sous pression. En même temps, le conduit de sortie peut subir une rotation autour d’un axe sensiblement perpendiculaire à l’axe de la valve due à la flexion de certains éléments faisant partie de l’assemblage du conduit de sortie et de la valve. Pour compenser cette rotation, et ainsi produire une projection de produit dont la trajectoire est sensiblement perpendiculaire au récipient sous pression, l’axe A2 peut être orienté suivant un angle a supérieur à 90° par rapport à l’axe Al. En limitant la fourchette de l’angle d’inclinaison a, la longueur de la deuxième section du conduit de sortie peut être réduite, ainsi qu’ éventuellement les dimensions d’éléments du diffuseur adaptés au déplacement du conduit de sortie lors de G actionnement de la valve.
Dans un mode de réalisation avantageuse, la première section comprend une section de couplage s’étendant sur une troisième longueur 13. La section de couplage est définie par la partie du passage entre la première extrémité et un épaulement du passage formant butée pour un gicleur de la valve du récipient sous pression. La troisième longueur 13 est inférieure à 6mm, préférablement inférieure à 5,5mm, plus préférablement inférieure à 5mm.
De cette façon, la longueur de la première section peut être réduite. Lors de l’assemblage du conduit de sortie et de la valve, la première extrémité du conduit de sortie est configurée pour coopérer avec la valve du récipient sous pression. La première extrémité peut être introduite dans la valve ou la valve peut être introduite dans la première extrémité suivant si la valve est de type
femelle ou mâle, respectivement. L’introduction peut être stoppée par la présence d’une butée formée par un épaulement contre laquelle vient s’arrêter le gicleur de la valve, par exemple, lors de G assemblage du conduit de sortie et de la valve. Cette section entre la première extrémité et la butée servant à l’introduction définit la section de couplage. L’extension longitudinale de cette section de couplage peut être soumise à des contraintes dimensionnelles permettant d’ assurer le maintien mécanique de l’assemblage du conduit de sortie et de la valve. Ainsi, le volume de matériau utilisé pour former la première section du conduit de sortie peut être optimisé.
Dans un mode de réalisation préférée, le conduit de sortie est muni d’un tenon configuré pour être fixé à un corps de base du diffuseur. Le tenon est fourni au niveau de la jonction et est substantiellement aligné avec la première section.
Dans un mode de réalisation typique, la première section et la deuxième section peuvent s’étendre suivant deux axes inclinés l’un par rapport à l’autre, et le tenon peut être fourni au sommet de la première section et s’étendre sensiblement de manière coaxiale avec le premier axe longitudinal Al de la première section.
De cette manière, le conduit de sortie est muni d’un moyen de fixation, et peut être fabriqué indépendamment du reste du diffuseur. Puisque le conduit de sortie et le corps de base du diffuseur pourront être fabriqués indépendamment l’un de l’autre, les matériaux choisis pourront être compatibles ou non. Dans un mode de réalisation exemplaire, le conduit de sortie peut adopter des variantes dites standardisées et préalablement fabriquées. Il ne restera donc plus qu’à concevoir un seul élément du diffuseur, le corps de base, en fonction, ce qui pourra permettre plus de flexibilité logistique et de réduire les coûts.
Le conduit de sortie pourra être fixé au corps de base grâce au tenon du conduit de sortie introduit ou joint à une portion de connexion du corps de base de manière à ce qu’il ne puisse se décrocher tout seul. Le tenon introduit pourra joindre le conduit de sortie et le corps de base de manière mécanique, soudée, collée chimiquement, et/ou thermocollée. Le tenon du conduit de sortie facilitera donc la fixation du conduit de sortie au corps de base et, par sa connexion, à une portion de connexion dédiée, facilitera le positionnement du conduit de sortie par rapport au corps de base.
Il est aussi à noter que du fait de la présence du tenon entre le conduit de sortie et le corps de base, ces deux éléments principaux du diffuseur peuvent être fabriqués dans des matériaux différents. Ainsi, le conduit de sortie et le corps de base peuvent aussi être fabriqués avec des textures différentes, p. ex. un corps de base « soft touch », et/ou des couleurs différentes. Le matériau du conduit de sortie pourra être choisi pour être compatible avec le produit contenu dans le récipient
sous pression, tandis que le matériau du corps de base n’aura pas besoin de remplir cette condition, mais pourra être choisi pour ses propriétés mécaniques ou sa valeur environnementale et/ou économique, p.ex. un matériau recyclé. Par exemple, si le diffuseur est destiné à un produit alimentaire, le matériau du conduit de sortie devra être de qualité alimentaire, tandis que celui du corps de base n’étant pas en contact avec le produit n’aura pas besoin de l’être.
En fonction du moyen de fixation du conduit de sortie et de la portion de connexion du corps de base utilisés pour fixer le conduit de sortie au corps de base, les matériaux choisis pourront être choisis pour être compatibles ou non. Parmi les matériaux envisageables pour le corps de base, on peut citer les matériaux polymères (PE, PP, PLA, PHA, PBS) qu’ils soient neufs ou recyclés, issus du pétrole ou de ressources naturelles, biodégradables ou non, voire
compostables ou non. Ils peuvent contenir des charges minérales, p.ex. verre basalte, et être renforcés par des fibres minérales ou végétales. On peut également envisager des matériaux non polymères, tels que des matériaux à base de lignine, p.ex. carton, bois, des matériaux contenant des textiles, des métaux, etc. Pour le conduit de sortie, on peut citer à titre d’exemple non limitatif les polymères (PE, PP, POM, PBT, PA, etc.), qui sont des matériaux injectables, ou des matériaux usinables, tels que les métaux, p.ex. aluminium, acier, notamment acier inoxydable.
Dans un mode de réalisation avantageuse, le tenon comprend une tige, un épaulement, et un chapeau, relié au conduit de sortie par la tige et Pépaulement. La tige se termine à l’opposé du chapeau par l’épaulement.
De cette façon, le tenon peut être configuré pour être fixé à un trou de connexion du corps de base, et comprend une portion, le chapeau, permettant de retenir le conduit de sortie au corps de base et ne nécessitant pas d’élément de fixation au corps de base additionnel. En effet, Pépaulement et le chapeau pourront être configurés de telle sorte que, à Pétat accroché du conduit de sortie au corps de base, une extension transversale de Pépaulement soit supérieure à Pextension transversale correspondante du trou de connexion et une extension transversale du chapeau soit supérieure à Pextension transversale correspondante du trou de connexion. La tige pourra être configurée pour passer à travers le trou de connexion. En assemblant le conduit de sortie au corps de base à force, le chapeau et Pépaulement pourront se trouver de part et d’autre d’une portion du trou de connexion, et le conduit de sortie sera fixé au corps de base.
Dans un mode de réalisation préférée, la tige du tenon s’étend sur une longueur lT de moins de 0,95mm, préférablement de moins de 0,85mm, plus préférablement de moins de 0,75mm.
De cette manière, les dimensions de la tige sont limitées longitudinalement, et par la même occasion l’épaisseur de la partie sur laquelle le tenon s’accroche.
Dans un mode de réalisation typique, le tenon est configuré pour être fixé à un doigtier du corps de base. De manière additionnelle ou alternativement, l’épaisseur moyenne du doigtier ou du reste du corps de base correspond à l’extension longitudinale lT de la tige du tenon.
De manière additionnelle ou alternativement, le chapeau peut être dimensionné pour que, à l’état accroché, la surface supérieure du chapeau soit affleurant à la surface supérieure du doigtier.
Dans un mode de réalisation avantageuse, le conduit de sortie est muni d’un compartiment creux entre le tenon et le passage.
De cette façon, la distance entre le conduit de sortie et la portion de fixation du corps de base correspondante au tenon peut être variable, et le conduit de sortie peut être adapté à différentes variantes de corps de base simplement en ajustant les dimensions du compartiment creux. De plus, en utilisant un compartiment creux, le volume de matériau utilisé pour le conduit de sortie peut être limité sans contrepartie sur les propriétés structurelles du compartiment. Dans un mode de réalisation exemplaire, le compartiment creux est de forme parallélépipédique pour avoir une forme simple et structurellement rigide. Le compartiment creux peut faire partie de l’épaulement du tenon.
Dans un mode de réalisation préférée, la deuxième section est un conduit intérieur. Le conduit intérieur peut être entouré par un conduit extérieur. Le conduit intérieur et le conduit extérieur définissent un logement sensiblement annulaire. Le logement est configuré pour coopérer avec une buse.
De cette manière, le conduit de sortie peut simplement être adapté à différents produits et/ou générer différents types de projections en rajoutant une buse, tout en préservant les dimensions du conduit de sortie.
Dans un mode de réalisation avantageuse, la deuxième extrémité est logée à l’intérieur du conduit extérieur. Une quatrième longueur 14 entre la deuxième extrémité et une extrémité du conduit extérieur est inférieure à 2,5mm, préférablement inférieure à 2,4mm, plus préférablement inférieure à 2,3mm, le plus préférablement inférieure à 2,2mm.
De cette façon, des contraintes dimensionnelles sont imposées par rapport aux conduits intérieur et extérieur afin de limiter le volume de matériau utilisé pour le conduit extérieur. Le conduit
extérieur peut être conçu pour avoir les dimensions nécessaires à l’insertion et la retenue de la buse dans le logement défini avec le conduit intérieur. La buse peut être fixée dans le logement à l’extrémité de la deuxième extrémité de manière mécanique, soudée, collée chimiquement, et/ou thermocollée. La buse peut être fabriquée dans un matériau similaire ou différent du matériau du conduit de sortie, tout en étant compatible avec le produit contenu dans le récipient sous pression.
Selon un deuxième aspect de l’invention, il est fourni un diffuseur pour récipient sous pression muni d’une valve, notamment pour générateur d’aérosol. Le diffuseur est muni d’un corps de base et d’un conduit de sortie. Le corps de base présente un doigtier destiné à être enfoncé par l’utilisateur pour actionner la valve, et présente une ouverture de sortie destinée à la sortie du produit contenu dans le récipient. Le conduit de sortie est fixé au corps de base de telle sorte que la deuxième extrémité du conduit de sortie soit sensiblement face à l’ouverture de sortie du corps de base. Le conduit de sortie possède des caractéristiques et avantages similaires à l’un quelconque des modes de réalisation précédemment décrits.
Le conduit de sortie pourra être accroché au corps de base de manière à ce qu’il ne puisse se décrocher tout seul. Le conduit de sortie et le corps de base pourront être joints mécaniquement, soudés, collés chimiquement, et/ou thermocollés ensemble. La fixation mécanique, par exemple, pourra être réalisée grâce à un élément de fixation supplémentaire telle qu’une vis ou un rivet configuré pour retenir le conduit de sortie à une paroi du corps de base. Dans un autre mode de réalisation exemplaire, la fixation mécanique peut être réalisée par emboîtement à force entre un moyen de connexion du conduit de sortie et une portion de connexion du corps de base, p. ex. un trou de connexion. Dans encore un autre mode de réalisation exemplaire, la fixation mécanique peut être réalisée par encliquetage en assemblant le conduit de sortie et le corps de base à force. La fixation mécanique pourra être complémentée ou non par une fixation par collage, thermocollage, soudure.
Dans un mode de réalisation typique, le conduit de sortie pourra être disponible dans un faible nombre de variantes dites standards, p.ex. une variante avec buse, et une variante sans buse, et les conceptions des variations du corps de base pourront être faites de manière à s’adapter aux variantes de conduit de sortie standards. De plus, les dimensions du conduit de sortie pourront être optimisées pour utiliser le moins de matériau possible. Quant au matériau du corps de base, il pourra être un matériau de nature différent à celui de conduit de sortie, et/ou recyclé, et/ou issu de ressources renouvelables, et/ou avantageux économiquement.
Dans un mode de réalisation préférée, le corps de base est muni d’un trou de connexion traversant entre une surface externe du doigtier et une surface interne du doigtier. Le conduit de sortie est
muni d’un tenon tel que décrit précédemment, configuré pour être fixé au corps de base du diffuseur. Le tenon peut être fourni au niveau de la jonction entre la première section et la deuxième section, et peut être substantiellement aligné avec la première section du conduit de sortie. Le tenon peut être fixé par le biais du trou de connexion du corps de base pour fixer le conduit de sortie au corps de base.
De cette manière, le conduit de sortie peut être relié directement au doigtier de telle sorte que la pression du doigtier soit efficacement relayée à la valve via le conduit de sortie pour
G actionnement de la valve. Les déplacements du conduit de sortie pourront donc être
mécaniquement corrélés aux déplacements du doigtier.
Le doigtier d’un diffuseur peut être défini comme la partie du diffuseur soumise directement à un déplacement suite à la pression d’un doigt de l’utilisateur sur une portion de la surface externe du doigtier. Le déplacement du doigtier entraîne, généralement mécaniquement, le déplacement du conduit de sortie et l’ actionnement de la valve du récipient sous pression.
Dans un mode de réalisation exemplaire, le doigtier peut être relié de manière élastique au reste du corps de base, p. ex. par une languette, et le conduit de sortie peut être directement joint au doigtier par l’intermédiaire du tenon introduit dans le trou de connexion traversant. Les déplacements du conduit de sortie correspondront ainsi aux déplacements du doigtier. Dans d’ autres modes de réalisation, le doigtier peut être séparé du corps de base et être enfoncé soit dans un mouvement de translation vertical, soit dans un mouvement de basculement autour d’un appui.
Dans un mode de réalisation avantageuse, la deuxième extrémité du conduit de sortie est flottante par rapport au corps de base. La distance minimale entre un premier point, ledit premier point étant un point du trou de connexion sur la surface externe du doigtier, et un deuxième point, ledit deuxième point étant un point de l’ouverture de sortie sur la surface externe du corps de base, est inférieure à 12mm, préférablement inférieure à 10mm, plus préférablement inférieure à 8mm.
De cette façon, puisque la deuxième extrémité est flottante, il y a moins de parties de couplage à fabriquer entre le conduit de sortie et le corps de base, ce qui requiert moins de matériau.
Dans un mode de réalisation typique, le corps de base est constitué d’une paroi formant une cavité. La paroi du corps de base comprend une surface avant convexe vue en direction de la sortie du produit de la deuxième extrémité du conduit de sortie, à l’état accroché. La surface avant convexe comprend une ouverture de sortie correspondant avec la deuxième extrémité du conduit de sortie, à l’état accroché. En utilisant une surface avant convexe, le corps de base peut être mieux adapté à une coopération avec un conduit de sortie aux dimensions compactes, notamment avec un conduit de sortie dont la deuxième section est soumise à des contraintes dimensionnelles. Ainsi,
l’ouverture de sortie dans la surface avant convexe du corps de base est rapprochée de l’axe de la valve, et les dimensions longitudinales du conduit de sortie peuvent être minimisées.
En ajoutant une contrainte supplémentaire à la conception du corps de base par rapport aux trou de connexion et à l’ouverture de sortie, l’utilisation d’un conduit de sortie dont les dimensions sont réduites est assurée. Ainsi, le volume de matériau utilisé pour fabriquer le diffuseur est économiquement avantageux.
Dans un mode de réalisation préférée, le corps de base a une épaisseur minimale inférieure à 0,8mm, préférablement inférieure à 0,7mm, plus préférablement inférieure à 0,6mm.
De cette manière, le volume de matériau utilisé pour fabriquer le corps de base est diminué. De préférence la majorité de la paroi du corps de base a une épaisseur inférieure à 0,8mm, préférablement inférieure à 0,7mm, plus préférablement inférieure à 0,6mm. Des éléments structurels, p. ex. des nervures, peuvent être ajoutés sur une surface interne du corps de base afin de maintenir une certaine rigidité du corps de face lors du transport, stockage, assemblage, et utilisation.
BRÈVES DESCRIPTION DES FIGURES
Ces aspects et d'autres de la présente invention vont maintenant être décrits plus en détail, en référence aux dessins annexés montrant des exemples de mode de réalisation de l'invention. Les numéros identiques font référence à des caractéristiques identiques dans tous les dessins.
Figures 1A-1B montrent une vue en perspective explosée et une vue en perspective d’une coupe longitudinale, respectivement, du diffuseur, de la valve du récipient sous pression, et du récipient sous pression selon un mode de réalisation de l’invention ;
Figures 2A et 2B illustrent une vue en perspective et un vue en coupe longitudinale,
respectivement, d’un conduit de sortie selon un mode de réalisation exemplaire de l’invention ; Figure 3 montre une vue en coupe longitudinale d’un autre mode de réalisation d’un diffuseur et d’un conduit de sortie selon l’invention.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’INVENTION
Les Figures 1A-1B montrent une vue en perspective explosée et une vue en perspective d’une coupe longitudinale, respectivement, du diffuseur, de la valve du récipient sous pression, et du récipient sous pression selon un mode de réalisation exemplaire de l’invention. L’invention
concerne un conduit de sortie 1120 et un diffuseur 1100 pour récipient sous pression 1020, notamment pour générateurs d’aérosol, générateur de mousse, système de distribution de gels, de crèmes, de produits pâteux ou liquides, etc. Le diffuseur 1100 est destiné à actionner la valve 1030 du récipient en vue de prélever une partie au moins du contenu du récipient sous pression 1020 et de le distribuer, par exemple, sous forme d’aérosol ou de mousse. Les récipients sous pressions
1020 sont constitués généralement d’un boîtier 1021 muni d’un col fermé par une valve 1030 montée sur une coupelle de valve 1035. Il arrive que la coupelle de valve 1035 soit fixée au boîtier
1021 par l’intermédiaire d’un dôme 1022. Quand la valve 1030 est de type mâle, un gicleur 1031, ou stem, est en saillie de la valve 1030.
Le diffuseur 1100 comprend un corps de base 1110 et un conduit de sortie 1120. Le corps de base 1110 peut être muni d’une cavité formée par une paroi externe 1111 du corps de base ou arrangée dans un corps sensiblement plein. Le conduit de sortie 1120 peut être logé entièrement ou partiellement dans la cavité formée par la paroi externe 1111. La paroi externe 1111 peut comprendre des parties concaves et/ou convexes. Le corps de base 1110 muni d’une cavité formée par la paroi externe 1111 du corps de base peut avoir une épaisseur minimale, optionnellement la majorité de son épaisseur, inférieure à 0,8mm, préférablement inférieure à 0,7mm, plus préférablement inférieure à 0,6mm.
Les récipients sous pression 1020 présentent généralement une extrémité cylindrique sur laquelle le corps de base 1110 viendra se fixer. Le gicleur 1031, ou stem, d’une valve de type male est en saillie de cette extrémité et est centré par rapport à cette extrémité. Le gicleur 1031, le corps principal de la valve 1030, et l’extrémité cylindrique du récipient sous pression 1020 sont alignés selon un axe A. Pour coopérer avec l’extrémité cylindrique du récipient, une partie inférieure de la paroi externe 1111 du corps de base peut présenter une symétrie de rotation autour de G axe A dans l’état fixé au récipient.
Le corps de base 1110 peut être muni d’une bague de fixation 1112 permettant de le fixer soit directement au récipient sous pression, notamment sur le boîtier ou la valve, soit par le biais d’une virole. Cette bague de fixation 1112 peut être munie de moyens de fixation sur toute la périphérie de la bague de fixation ou répartis régulièrement. Ces moyens de fixation peuvent être destinés à coopérer avec des moyens de fixation complémentaires réalisés sur le boîtier 1020 ou la valve 30 du récipient sous pression, ou sur la virole 1023. Notamment, la série de godrons 1112 répartis régulièrement de la Fig.lB peut s’encliqueter derrière un bord roulé 1024 à l’interface entre le boîtier 1021 et la coupelle de valve 1035 ou entre le boîtier 1021 et le dôme 1022 sur lequel est fixée la coupelle de valve 1035. D’autres moyens de fixation peuvent être envisagés, comme une nervure continue, un filetage pour un vissage, une surépaisseur de matière pour un soudage, de la colle pour un collage, etc.
La paroi 1111 du corps de base peut être percée d’une ouverture de doigtier 1113 dans laquelle prend place le doigtier 1130. Le doigtier 1130 peut être fixé au reste du corps de base 1110 par une languette 1131 qui sert de charnière de sorte que lorsqu’une pression est exercée sur le doigtier 1130 vers l’intérieur du corps de base 1110, donc vers la valve 1030 quand le diffuseur 1100 est fixé sur le récipient sous pression 1020, le doigtier 1130 pivote autour d’un axe traversant transversalement la languette 1131. Dans l’exemple des Figs.lA-lB, le doigtier 1130 et l’ouverture du doigtier 1113 correspondante sont placés vers le sommet du corps de base 1110. Dans d’autres modes de réalisation, le doigtier 1130 peut être séparé du corps de base 1110 et être enfoncé soit dans un mouvement de translation vertical, soit dans un mouvement de basculement autour d’un appui.
Une ouverture de sortie 1114 peut être réalisée dans la paroi 1111 du corps de base.
L’ouverture de sortie 1114 peut être configurée pour que le produit prélevé du récipient sous pression qui sort du conduit de sortie 1120 la traverse. Les adjectifs « avant » et « arrière » se rapportent à cette sortie du produit à travers l’ouverture de sortie 1114, le produit sortant à travers une partie avant du diffuseur 1100 et la partie arrière lui étant opposée. Dans l’exemple des Figs.1 A-1B, le doigtier 1130 est fixé au reste du corps de base 1110 par la languette 1131 située à l’arrière du doigtier 1130. Dans un autre mode de réalisation exemplaire, le doigtier peut être fixé par une languette située à l’avant du doigtier.
Le corps de base 1110 peut comprendre une portion de connexion, p. ex. un trou de connexion, configuré pour être connecté au conduit de sortie 1120 de telle manière que le conduit de sortie 1120 et le corps de base 1110 soient fixés ensemble. Dans l’exemple des Figs.lA-lB, le trou de connexion 1140 est traversant entre une surface externe du corps de base 1110 et une surface interne du corps de base 1110, et est configuré pour faciliter une fixation du conduit de sortie 1120 de telle sorte que le conduit de sortie 1120 puisse être accroché au corps de base 1110. Le conduit de sortie 1120 peut être accroché au corps de base 1110 en les joignant mécaniquement, par collage, soudure, et/ou thermocollage.
Dans l’exemple des Figs.lA-lB, le trou de connexion 1140 est situé dans le plan de coupe longitudinale du corps de base 1110, sur une partie avant du doigtier 1130. La distance minimale entre un premier point, ledit premier point étant un point du trou de connexion 1140 sur la surface externe du doigtier 1130, et un deuxième point, ledit deuxième point étant un point de l’ouverture de sortie 1114 sur la surface externe du corps de base 1110, peut être inférieure à 12mm, préférablement inférieure à 10mm, plus préférablement inférieure à 8mm, inférieure à 8mm dans le présent exemple.
Due à la présence d’une portion de connexion permettant la fixation entre le conduit de sortie 1120 et le corps de base 1110, ces deux éléments du diffuseur 1100 peuvent être fabriquées dans des matériaux différents. Le matériau du conduit de sortie 1120 peut être choisi pour être
compatible avec le produit contenu dans le récipient sous pression, tandis que le matériau du corps de base 1110 n’aura pas besoin de remplir cette condition, mais peut être choisi pour ses propriétés mécaniques ou sa valeur environnementale et/ou économique, p.ex. un matériau recyclé. Par exemple, si le diffuseur 1100 est destiné à un produit alimentaire, le matériau du conduit de sortie 1120 peut être de qualité alimentaire, tandis que celui du corps de base 1110 n’étant pas en contact avec le produit n’a pas besoin de l’être.
En fonction des moyens de fixation utilisés pour fixer le conduit de sortie 1120 au corps de base 1110, les matériaux choisis pourront être choisis pour être compatibles ou non. Parmi les matériaux envisageables pour le corps de base 1110, on peut citer les matériaux polymères (PE,
PP, PLA, PHA, PBS) qu’ils soient neufs ou recyclés, issus du pétrole ou de ressources naturelles, biodégradables ou non, voire compostables ou non. Ils peuvent contenir des charges minérales, p.ex. verre basalte, et être renforcés par des fibres minérales ou végétales. On peut également envisager des matériaux non polymères, tels que des matériaux à base de lignine, p.ex. carton, bois, des matériaux contenant des textiles, des métaux, etc. Pour le conduit de sortie 1120, on peut citer à titre d’exemple non limitatif les polymères (PE, PP, POM, PBT, PA, etc.), qui sont des matériaux injectables, ou des matériaux usinables, tels que les métaux, p.ex. aluminium, acier, notamment acier inoxydable.
Une description plus détaillée du conduit de sortie 1120 peut être lue ci-après en référence aux Figs.2A-2B.
Les Figures 2A et 2B illustrent une vue en perspective et un vue en coupe longitudinale, respectivement, d’un conduit de sortie selon un mode de réalisation exemplaire de l’invention. Le conduit de sortie 20 destiné à être placé dans un corps de base du diffuseur présente un passage 10 entre une première extrémité 21 et une deuxième extrémité 22.
La première extrémité 21 du conduit de sortie est configurée pour coopérer avec la valve du récipient sous pression. La deuxième extrémité 22 du conduit de sortie est configurée pour la sortie du produit contenu dans le récipient sous pression. À l’état accroché du conduit de sortie 20 au corps de base, la deuxième extrémité 22 peut être orientée de manière à correspondre à une ouverture de sortie du corps de base. La deuxième extrémité 22 peut être configurée pour être fixe ou flottante par rapport à l’ouverture de sortie du corps de base, flottante dans le présent exemple.
Le conduit de sortie 20 présente à la première extrémité 21 des moyens pour actionner la valve. Si la valve est une valve de type femelle, la première extrémité 21 peut comprendre une tige destinée à pénétrer dans la valve pour l’actionner. Si la valve est de type mâle, la première extrémité 21 peut être évasée pour faciliter l’introduction du gicleur lors de l’assemblage du conduit de sortie 20 sur le récipient sous pression.
Selon les fonctions du passage 10, le conduit de sortie 20 peut être divisé entre au moins une première section 21, une deuxième section 23, et une jonction connectant la première section 23 à la deuxième section 24. La première section 23 est configurée pour coopérer, par le biais de la première extrémité 21, avec la valve du récipient sous pression. La valve elle-même peut être une valve de type mâle ou femelle. La première section 23 peut également être également munie d’une chambre d’extraction configurée pour extraire le produit hors du récipient sous pression lors de l’actionnement de la valve du récipient sous pression.
La deuxième section 24, terminée par la deuxième extrémité 22, est configurée pour la sortie du produit. La deuxième extrémité 22 du conduit de sortie peut être munie d’une buse pour modifier les propriétés de la projection du produit. En fonction du produit contenu, les dimensions latérales internes du passage 10 dans cette deuxième section 24 peuvent être adaptées en fonction de la nature du produit, du matériau du conduit de sortie, et des propriétés rhéologiques du produit, afin d’obtenir une qualité d’extraction, p. ex. un aérosol, prédéterminée.
La première section 23 peut comprendre une section de couplage 231 s’étendant sur une troisième longueur 13. La section de couplage 231 peut être définie par la partie du passage 10 entre la première extrémité 21 et un épaulement du passage formant butée pour un gicleur de la valve du récipient sous pression. La troisième longueur 13 peut être inférieure à 6mm,
préférablement inférieure à 5,5mm, plus préférablement inférieure à 5mm, inférieure à 5mm dans le présent exemple.
La première section 23 et la deuxième section 24 peuvent être alignées ou inclinées l’une par rapport à l’autre, inclinées dans les Figs.2A-2B. La première extrémité 21 peut être sensiblement perpendiculaire à un premier axe longitudinal Al. La deuxième extrémité 22 peut être sensiblement perpendiculaire à un deuxième axe longitudinal A2. Le premier axe longitudinal Al et le deuxième axe longitudinal A2 forment un angle d’inclinaison a entre la première section 23 et la deuxième section 24.
L’angle d’inclinaison a entre le premier axe longitudinal Al et le deuxième axe longitudinal A2 peut être compris entre 94° et 105°, préférablement entre 96° et 103°, plus préférablement entre 98° et 100°. Dans le présent exemple, l’angle d’inclinaison a est sensiblement égal à 99° pour compenser une rotation du conduit de sortie 20 autour d’un axe perpendiculaire par rapport au récipient sous pression lors de l’actionnement de la valve. Ainsi, la trajectoire de produit projeté pourra être sensiblement perpendiculaire au récipient sous pression.
La première section 23 s’étend sur une première longueur 11 et la deuxième section 24 s’étend sur une deuxième longueur 12. La deuxième longueur 12 peut être inférieure à 10mm, préférablement inférieure à 9mm, plus préférablement inférieure à 8mm, inférieure à 8mm dans les Figs.2A-2B. La deuxième section 24 peut être sensiblement rectiligne sur au moins 80%, préférablement sur au moins 90%, plus préférablement sur au moins 95%, le plus préférablement
sur 100%, de la deuxième longueur 12 afin de définir la trajectoire du produit projeté par le conduit de sortie 20 comme désiré, sur 100% de 12 dans le présent exemple.
La jonction connectant la première section 23 et la deuxième section 24 peut être définie par un changement de la direction générale de la deuxième section 24 par rapport à la première section 23. De manière additionnelle ou alternativement, la jonction peut être définie par une section dont le diamètre du passage 10 diminue d’un diamètre maximal au niveau de la première section 23, à un diamètre minimal au niveau de la deuxième section 24.
Dans l’exemple des Figs.2A-2B, la jonction présente un épaulement du passage.
L’épaulement du passage 10 définit une réduction immédiate de la dimension latérale du passage 10 entre la première section 23 et la deuxième section 24. La jonction peut donc être
avantageusement de longueur nulle. Dans un autre mode de réalisation, voir Fig.3, la jonction peut comprendre une réduction graduelle de la dimension latérale du passage 10 entre la première section 23 et la deuxième section 24.
Pour permettre la mise en place de la buse, la deuxième section 24 peut être munie du coté de la deuxième extrémité 22 d’un logement de buse 241. Dans l’exemple des Figs.2A-2B, la deuxième section 24 est un conduit intérieur entouré par un conduit extérieur 243. L’espace annulaire 241 entre le conduit intérieur 24 et le conduit extérieur 243 constitue le logement de buse 241. Une quatrième longueur 14 entre la deuxième extrémité 22 et une extrémité du conduit extérieur 243 peut être inférieure à 2,5mm, préférablement inférieure à 2,4mm, plus préférablement inférieure à 2,3mm, le plus préférablement inférieure à 2,2mm.
Dans le présent exemple, la longueur 14 est inférieure à 2,2mm et est adaptée pour l’insertion et la retenue de la buse dans le logement 241 défini avec le conduit intérieur 24. La buse peut être fixée dans le logement 241 à l’extrémité de la deuxième extrémité 22 de manière mécanique, soudée, collée chimiquement, et/ou thermocollée. La buse peut être fabriquée dans un matériau similaire ou différent du matériau du conduit de sortie 20, tout en étant compatible avec le produit contenu dans le récipient sous pression. Si le diffuseur n’est pas équipé d’une buse, il est possible de renoncer au conduit extérieur 243.
Pour accrocher le conduit de sortie 20 au corps de base, le conduit de sortie 20 peut comprendre un tenon 25. Dans l’exemple des Figs.2A-2B, le tenon 25 est joint au sommet de la première section 23 du conduit de sortie et s’étend, en l’état accroché du conduit de sortie 20 au corps de base, de manière coaxiale au premier axe longitudinal Al. Selon un autre mode de réalisation, le tenon 25 peut être fourni au niveau de la jonction et s’étendre substantiellement aligné avec la première section 23. Selon encore un autre mode de réalisation, le tenon 25 peut s’étendre de manière oblique par rapport au premier axe longitudinal Al.
Le tenon 25 du conduit de sortie pourra être introduit ou joint à une portion de connexion du corps de base de manière à ce qu’il ne puisse se décrocher tout seul. Le tenon 25 introduit
pourra joindre le conduit de sortie 20 et le corps de base de manière mécanique, soudée, collée chimiquement, et/ou thermocollée. Le tenon 25 du conduit de sortie facilitera donc la fixation du conduit de sortie 20 au corps de base et, par sa connexion à une portion de connexion dédiée, facilitera le positionnement du conduit de sortie 20 par rapport au corps de base.
Pour accrocher le conduit de sortie 20 au corps de base dans le mode de réalisation des Figs.2A-2B, le tenon 25 est muni d’une partie configurée pour coopérer avec une portion de connexion complémentaire, un trou de connexion, réalisée dans un doigtier du corps de base. Le tenon 25 est destiné à être encliqueté dans un trou de connexion du doigtier pour joindre mécaniquement le conduit de sortie 20 au corps de base.
Le tenon 25 peut inclure une tige 251 sensiblement cylindrique pouvant être fixée par sa première extrémité au conduit de sortie 20, ladite tige 251 portant à sa deuxième extrémité un chapeau 252 de section transversale supérieure à la section transversale de la tige 251.
La jonction entre la tige 251 et le reste du conduit de sortie 20 peut constituer en un épaulement 253 à distance du chapeau 252. Dans le cas présent, le tenon 251, 252, 253 comprend un cylindre dans lequel est réalisée une gorge annulaire. Le sommet du cylindre correspond au chapeau 252. La gorge annulaire forme la tige 251. La tige 251 du tenon peut s’étendre sur une longueur lT de moins de 0,95mm, préférablement de moins de 0,85mm, plus préférablement de moins de 0,75mm. Dans le présent exemple, la tige 251 du tenon s’étend sur 0,75mm pour correspondre à l’épaisseur de la paroi formant le doigtier du corps de base.
La partie du cylindre opposée au chapeau 252 correspond à l’épaulement 253. Le tenon 25 peut être joint au conduit de sortie 20 par un compartiment creux 26. Dans le présent exemple, le compartiment creux 26 est de forme parallélépipédique pour avoir une forme simple et structurellement rigide. Le compartiment creux 26 peut jouer le rôle de l’épaulement 253.
La Figure 3 montre une vue en coupe longitudinale d’un autre mode de réalisation d’un diffuseur et d’un conduit de sortie selon l’invention. Le diffuseur 3000 comprend un corps de base 1110 et un conduit de sortie 300.
Le corps de base 1110 peut comprendre une paroi externe 1110. La paroi externe peut former une cavité, et le conduit de sortie 300 peut être logé entièrement ou partiellement dans la cavité formée par la paroi externe 1111, entièrement dans le présent exemple. La paroi externe 1111 peut comprendre des parties concaves et/ou convexes.
Le diffuseur 3000 est un diffuseur pour récipient sous pression. Le récipient sous pression peut inclure une extrémité cylindrique. Pour coopérer avec l’extrémité cylindrique du récipient, une partie inférieure de la paroi externe 1111 du corps de base peut présenter une symétrie de rotation autour d’un axe A dans l’état fixé au récipient. Le corps de base 1110 peut être configuré pour être fixé au récipient sous pression par l’intermédiaire d’une bague de fixation 1112. Dans le
présent exemple, la bague de fixation 1112 est dotée d’une série de godrons répartis régulièrement sur la périphérie d’une surface interne de la paroi externe 1111 du corps de base. La bague de fixation 1112 peut être adaptée pour s’encliqueter derrière un bord roulé de l’extrémité supérieure du récipient sous pression.
Le corps de base 1110 peut présenter un doigtier 1130 destiné à être enfoncé par l’utilisateur pour actionner une valve du récipient sous pression. La paroi externe 1111 du corps de base peut être percée d’une ouverture de doigtier dans laquelle prend place le doigtier 1130. Le doigtier 1130 peut être fixé au reste du corps de base 1110 par une languette 1131 à l’arrière du doigtier 1130 qui sert de charnière de sorte que le doigtier 1130 pivote autour d’un axe traversant transversalement la languette 1131.
Une ouverture de sortie 1114 peut être réalisée dans la paroi externe 1111 du corps de base. L’ouverture de sortie 1114 peut être configurée pour que le produit prélevé du récipient sous pression qui sort du conduit de sortie 300 la traverse. Dans le mode de réalisation de la Fig.3, l’ouverture de doigtier est située sur une partie latérale de la paroi externe 1111 et l’ouverture de sortie 1114 sur une surface supérieure de la paroi externe 1111 corps de base, sensiblement en alignement avec l’axe A.
Le corps de base 1110 comprend un trou de connexion 1140. Dans le présent exemple, il y a un trou de connexion 1140 fourni au niveau du doigtier 1130. Le trou de connexion 1140 peut être traversant entre une surface externe du doigtier 1130 et une surface interne du doigtier 1130 et peuvent s’étendre sensiblement perpendiculairement à l’axe A. L’homme du métier comprendra que de multiples variations des trous de connexion 1140 peuvent être implémentées en variant, par exemple, le nombre, les dimensions, le positionnement, ou le profil des trous de connexion.
Le trou de connexions 1140 peut être configuré pour coopérer avec un moyen de connexion du conduit de sortie 300 tel qu’un tenon 325 par exemple. Dans le présent exemple, le conduit de sortie 300 peut comprendre un tenon s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’axe A et destiné à être introduit dans le trou de connexion 1140 correspondant de telle sorte que le conduit de sortie 300 soit accroché au corps de base 1110. Le conduit de sortie 300 peut être retenu par le tenon 325 introduit dans le trou de connexion 1140 correspondant par emboîtement, collage, thermocollage, soudure, etc.
Le conduit de sortie 300 placé dans le corps de base 1110 présente un passage 10 entre une première extrémité 321 et une deuxième extrémité 322. La première extrémité 321 est configurée pour coopérer avec la valve du récipient sous pression. La deuxième extrémité 322 est configurée pour la sortie du produit contenu dans le récipient sous pression. À l’état accroché du conduit de sortie 300 au corps de base 1110, la deuxième extrémité 322 est orientée de manière à
correspondre à l’ouverture de sortie 1114. La deuxième extrémité 322 peut être flottante par rapport à l’ouverture de sortie 1114.
Le conduit de sortie 320 peut être subdivisé entre une première section 323 sensiblement rectiligne de longueur 11, une deuxième section 324 de longueur 12 alignée par rapport à la première section 323 et sensiblement coaxiale à G axe A, et une jonction de longueur l j connectant la première section 323 et la deuxième section 324. La deuxième section 324 comprend un simple conduit formant passage 10 et le conduit de sortie 300 n’est pas équipé pour recevoir une buse dans le présent exemple.
La première section 323 peut commencer à la première extrémité 321 et se terminer à la jonction. La première section 323, la deuxième section 324, et la jonction peuvent former le passage 10 entre la première extrémité 321 et la deuxième extrémité 322. Dans le présent exemple, la deuxième section 324 est de diamètre sensiblement égal sur sa longueur 12, et la jonction commence par une augmentation graduelle de ce diamètre et se termine à un épaulement. La première section 324 peut commencer à G épaulement de la jonction et se terminer à la première extrémité 321.
La première section 323 peut comprendre une section de couplage 323’ s’étendant sur une troisième longueur 13. La section de couplage 323’ peut être définie par la partie du passage 10 entre la première extrémité 321 et un épaulement du passage formant butée pour un gicleur de la valve du récipient sous pression.
La deuxième longueur 12 peut être inférieure à 10mm, préférablement inférieure à 9mm, plus préférablement inférieure à 8mm. La troisième longueur 13 peut être inférieure à 6mm, préférablement inférieure à 5,5mm, plus préférablement inférieure à 5mm. Une quatrième longueur 14 entre la deuxième extrémité 322 et une extrémité du conduit extérieur 243 peut être inférieure à 2,5mm, préférablement inférieure à 2,4mm, plus préférablement inférieure à 2,3mm, le plus préférablement inférieure à 2,2mm.
Bien que les principes de l'invention aient été exposés ci-dessus en relation avec des modes de réalisation spécifiques, il convient de comprendre que cette description est simplement faite à titre d'exemple et ne constitue pas une limitation de l'étendue de la protection qui est déterminée par les revendications jointes ci-après.