CA1096418A - Tuyau calorifuge de grand diametre - Google Patents
Tuyau calorifuge de grand diametreInfo
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Abstract
Tuyau calorifugé de grand diamètre Société dite : PONT-A-MOUSSON S.A. Invention de Monsieur Michel LANGENFELD Ce tuyau destiné au transport de fluide à température élevée sur des distances relativement longues, est du type à raccordement par emboîtement réciproque et compression radiale d'une garniture d'étanchéité. Il comporte en combinaison une mousse de matière plastique thermiquement isolante et relativement rigide, qui adhère d'une part au tuyau et d'autre part à une chape constituée d'une couche de polyuréthane non alvéolaire, qui à une densité plus grande aux interfaces avec le tuyau et la chape que dans sa masse et qui recouvre la majeure partie du tuyau mais se termine à une certaine distance de chacune des extrémités de celui-ci par une surface inclinée de forme tronconique ; une enveloppe de protection de chacune des surfaces tronconiques de la mousse, qui est serrée à une extrémité par la chape et à l'autre par un collier de fixation sur le tuyau et possède une élasticité suffisante pour permettre à la mousse de suivre la dilatation du tuyau alors que la chape reste immobilisée. Fig. 4
Description
1~9~
La pr~sente invention concerne un tuyau de grand diamètre destiné à permettre le transport d'un fluide ~ température élevée sur une distance importante.
On connait déjà des tuyaux thermiquement isolés. Par exemple, le brevet FR 2 042 814 montre un tuyau comportant une mousse de matière plastique thermiquement isolante qui adhere d'une - part au tuyau intérieur et, d'autre part, à une couche extérieure de protection et qui recouvre la majeure partie du tuyau mais se termine a une certaine distance de chacune des extrémités de celui-ci par une surface inclinée de forme tronconique.
L'invention a pour but de fournir un tuyau du meme type qui soit particulièrement adapté au transport de fluides chauds, c'est-à-dire possédant une libre faculté de dilatation.
A cet effet , l'invention a pour objet un tuyau du type précité, caractérisé en ce que la couche extérieure est constituée d'une part d'une chape relativement rigide qui se termine avant chaque surface tronconique, et d'autre part d'une enveloppe de protection de chacune des surfaces tronconiques de la mousse, qui : est fixée à une extrémité à la chape et, à l'autre extrémité, est directement solidarisée du tuyau intérieur, cette enveloppe pos-sédant une élasticité suffisante pour permettre à la mousse de suivre la dilatation du t.uyau interieur alors que la chape reste immobilisée.
Ltinvention concilie ainsi les imp~ratifs d'une part de ; résistance ~écanique de la partie courante de la couche extérieure :~ et, d'autre part, de mouvement différentiel de la mousse entre la surface du tuyau intérieur qui se dilate et celle de la couche ex-térieure qui ne subit aucun allongement du fait de son ancra~e dans le sol et de son isolement thermique.
Dans un premier mode de réalisation de l'invention, la chape externe est formée par une bande de bitume ou d'un mélange de bitume et d'élastomère pourvue d'une armature non tissée et enroulée extérieurement en hélice sur la mousse de matière plasti~ue.
Dans un second mode de réalisation de l'in~ention, la chape est constituée par une couche de polyuréthane non alvéolaire disposée autour de la couche de mousse isolante par projection.
Ceci assure une ~tanchéit~ parfaite de la chape et facilite la fabrication du tuyau calorifugé.
La description ci-dessous de deux modes de réalisation de l'invention, donnés a titre d'exemples non limitatifs et re-présentés aux dessins annex~s, fera d~ailleurs ressortir les avan-tages et caractéristiques de l'invention.
Sur ces dessins:
La Fig. 1 est une vue partielle, en coupe axiale, dluntuyau calorifugé selon l~invention;
La Fig. 2 est une demi-vue, également en coupe axiale, du raccordement entre les extr~mités de deux tuyaux consécutifs à
emboItement conformes au mode de réalisation de la Fig. l;
La Fig. 3 est une vue partielle, en coupe axiale, d'un tuyau calorifugé selon un autre mode de réalisation de l'invention;
La Fig. 4 est une demi-vue, également en coupe axiale, du raccordement entre les extrémités de deux tuyaux consécutifs emboitement conformes au mode de r~alisation de la Fig. 3.
Le tuyau calorifugé T représenté ~ la Fig. 1 comporte un tuyau intérieur l en .~onte, de préférence en fonte à graphite sphéroidal dite fonte ductile, qui présente un grand diamètre, c'est-à-dire un diamètre supérieure à 300 mm et pouvant atteindre 1200 et même 1600 mm. Ce tuyau est destiné à transporter de lleau chaude ou un fluide analogue, ~ une température élevée pouvant atteindre 120C, sur une distance de l'ordre d'un ou de plusieurs kilomètres, le tuyau ~tant de pr~f~rence enterr~.
La surface interne du tuyau 1 est munie dlun revetement intérieur 2, par exemple un revêtement de mortier de ciment, dont la nature et la ~ualit~ sont fonction du type de circuit dans lequel est monté le tuyau calorifugé, ainsi que de la qualité et de la nature du fluide transporté.
A la surface extérieure du tuyau 1 adhère une couche de matière isolante 4 constituée de préférence par une mousse de polyur~thane relativement rigide ayant par exemple une ~paisseur de 30 à 50 mm. Le polyuréthane, ou autre matière plastique, des-tiné à former la mousse isolante est dépos~ par pulv~risation à
froid sur le tuyau 1 entrainé en rotation. Cette matière plas-tique a par exemple la formulation proposée par la Soci~té ENODIM, sous la référence MR 2109, de sorte qu'elle adhère fortement sur la fonte. En outre, la mousse formée à la suite de cette projec-tion a froid sur le tu~au présente une densité plus ~levée aux interfaces, c'est-a-dire au contact de la fonte et sur sa surface extérieure, que dans la masse. La mousse ainsi formee présente de préférence des densités de l'ordre de 80 a 120 kg/m3 qui lui as-surent des qualités de résistance mécanique sans élever de manière trop importante sa conductibilité thermique.
Cette couche de mousse isolante 4 est entourée par une chape protectrice 6 compos~e de préf~rence par du bitume ou un mélange de bitume et d~lastomère et pourvue dlune armature cons-tituée par exemple par une voile de verre ou de polyester non tissé. Cette chape est de préférence la chape SOPRALENE* fournie par la Société SOPREMA. Elle est enroulée à chaud en hélice sur la surface extérieure de la mousse, à laquelle elle adhère. Cette chape est en effet assez souple pour suivre d'éventuels poinconne-ments locaux de la mousse sans se rompre ni se craqueler. Elle résiste également aux perforations par les racines ou autres, en raison tout particulièrement de la présence de l'armature en maté-riau non tissé. La résistance à la traction de cette chape est - 30 de l~ordre de 300 Newton/cm; son allongement ~lastique est de 8 à 10%.
Sur sa surface opposée ~ la mousse, la chape 6 comporte *Marque de Commerce des asp~rit~s d'ancrage 8 formées de préférence par une incrus-tation en surface de graviers, naturellement de tr~s petit calibre, qui favorisent son ancrage dans le terrain. Ces petits graviers empechent par ailleurs le collage de la bande destinée à ~ormer la chape lorsqu'elle est enroulée en bobine avant sa mise en place sur le tuyau. En outre, ils gênent l'action des rayons ultravio-lets qui seraient susceptibles de dégrader les matières constitu-tives de la chape lorsqu'elle est exposée à la lumière.
La chape 6, comme la mousse 4, ne recouvre pas la tota-lité de la longueur du tuyau 1, mais s'arrete a une certaine dis-tance des extrémités de celui-ci, de façon à laisser libre le bout uni 10 ainsi que l'emboitement 12 prévus respectivement à chacune de ses extrémités et destinés au raccordement avec les tuyaux ad-jacents. Au voisinage de chacune de ces extrémités, la mousse 4 se termine par une surface 14 inclinée par rapport ~ l'axe de l'ensemble du tuyau et ayant une forme sensiblement tronconique.
Cette surface est recouverte par une enveloppe 16 de forme cor-respondante, qui est serrée sous la chape 6 à l'une de ses extré-mités et fixée au tuyau à la fois par collage et au moyen d'un ; 20 collier de serrage 20 ~ son autre extrémité. L'enveloppe 16 est r~alisée en un matériau susceptikle de résister aux températures élevées et notamment aux températures de l'ordre de 120C prévues pour le fonctionnement du tuyau. Ce materiau doit également avoir une bonne résistance à la traction et une souplesse suffisante pour se déformer sans etre détérioré sous l'effet des dilatations ther-miques du tuyau. Le caoutchouc butyl, ou plus simplement le butyl, est un mat~riau qui correspond à ces exigences, bien que l'on puisse également utiliser d'autres caoutchoucs, par exemple du caoutchouc d1éthylène-propylène.
Comme le montre la Fig. 2, lorsque le tuyau calorifugé
- de l'invention est du type à raccordement par emboitement et com-pression radiale d'une garniture d'étanchéité, l'une de ses ex-~C41~3 tr~mit~s 10 forme un bout uni ou pièce male, tandis ~ue l~extr~-mité oppos~e forme un emboltement conique ou pièce ~emelle 12.
La surface extérieure du bout uni 10 est recouverte d~un revete-ment 22 qui recouvre toute sa surface et se prolonge en dessous du collier 20 et de l'extrémité de l'enveloppe 16. Ce revatement est réalis~ en un matériau présentant ~ la fois un faible coef-ficient de ~rottement avec les joints élastomères et une tenue mécanique suffisante pour résister à un échauffement jusqu~ une température de l'ordre de 120C sans perdre ses qualités de frot-tement. Ce revatement est de préf~rence un polymère fluoré ou dupolyvinylidène difluoré généralement désigné par les initiales PVDF. Un revatement du meme matériau ou d'un mat~riau analogue 24 recouvre également la surface ext~rieure de l'emboitement 12 en se prolongeant sous le collier 20 et l'extrémité 18 de l'enveloppe 16. Toutefois, ce rev~tement se prolonge sur l~extrémité de l~em-boitement 12 et sur la surface interne de celui-ci. Cette surface interne comporte un évidement de logement dlune garniture d'étan-chéité 26 destinée à atre comprimée entre le bout uni 10 et l'em-bo~tement 12. Llévidement de logement de la garniture 26 est déli-mité a son extr~mité interne par un épaulement interne 28 de l'em-boitement 12 et ~ son extrémit~ externe par un rebord de butée 30 form~ à l'extrémité libre de ce meme emboitement 12. Le fond de l'évidement est formé par une surface cylindrique 32 qui peut ; etre venue de fonderie mais qui, de préférence, est al~s~e de ~ façon à avoir des tolérances diamétrales plus serrées autour d'un ;~ diamètre fonction de la compression d~sirée pour la graniture 26 lors du raccordement. Au droit de llépaulement de butée 30, le fond cylindrique 32 comporte une gorge 34 dans laquelle vient s'embolter un talon de la graniture 26, ce qui permet à celle-ci d'0tre immobilisée rigoureusement dans sa position d~utilisation.
La partie active de cette garniture ~tant, elle, au contact de la surface 32.
l~C~
Comme le montre clairement la Fig. 2, lorsque deux extrémit~s adjacentes de tuyaux calorifug~s T et T' a emboitement sont raccord~es, le bout uni 10 de l~une, qui est muni du revête-ment 22, est enfonc~ dans l'emboitement 12 de l'autre et glisse sur la garniture 26 qu'il comprime. Le diamètre de l'épaulement ; de but~e 30 est supérieur au diamètre extérieur du revetement 22 du bout uni 10, de sorte que ce bout uni pénètre facilement dans l'emboltement 12 avec un jeu diamétral faible limitant les excen-trations, donc la compression. De la meme mani~re~ le diamètre de la surface cylindrique 32 est choisi de facon à ssurer une compression radiale de la garniture 26 qui soit au moins supérieure à 5% mais ne dépasse pas 25%, quelles que soient les tolérances de réalisation du bout uni. La garniture 26 elle-m~me peut atre réalisée par moulage à partir d'un mélange d'éthylène-propylène-diene-méthylène, ou de toute autre mati~re analogue susceptible de résister aux températures élev~es, par exemple le "EPDM 5512" vendu par KLEBER COLOMBES.
Llensemble du tuyau calorifugé est réalis~ en usine et peut facilement ~tre stocké puis transporté au moment de son uti-lisation. Lors de celle-ci, un premier tuyau T est placé dans la terre, de manière que la chape extérieure 6 puisse s'ancrer, par llintermédiaire des gravillons ou autres aspérités 8, dans le terrain. Sur le bout uni 10 de ce premier tuyau T est enfilé
l'emboitement 12 d'un second tuyau T' pratiquement identique au premier, de telle sorte que la garniture 26 est serrée entre ces deux tuyaux et assure l~étanch~ité de leur raccordement. Un calorifuge annexe (non représenté) peut alors etre mis en place autour de la tete d'emboItement 12 et des colliers 20. Un nombre approprié de tuyaux identiques sont ainsi fix~s les uns au bout des autres sur la longueur désir~e, cette longueur pouvant at-teindre plusieurs kilom~tres.
Lors de l'utilisation, lleau ou un autre fluide chaud, parcourt successivement les tuyaux intérieurs 1, et provoque leur échauffement, c'est-à-dire leur dilatation thermique. Sous l'ef-fet de cette dilatation, le bout uni 10 a tendance a glisser sous la garniture 26 en direction de l~intérieur de l'emboitement 12.
La nature du revetement 22 permet ce glissemen~ en assurant toute-fois un contact étanche constant entre lui et la garniture, de sorte que l'étanchéité n'est nullement détruite par la dilatation thermique.
Cette dilatation entraine par ailleurs une déformation de la mousse isolante 4 à son interface avec le tuyau 1 pour ac-compagner celui-ci. Par contre, la chape de protection 6 reste rigoureusement fixe en raison de son ancrage et reste en outre relativement froide puisqu'elle est protégée de la chaleur par la présence de la mousse. Toutefois, la mousse isolante 4 présente une souplesse suffisante pour pouvoir se déformer et suivre la dilatation du tuyau 1 sans se détacher de la chape fixe 6. En outre, l~enveloppe 16 est également suffisamment élastique pour s'adapter a la dilatation du tuyau 10 en restant solidement soli-daire de l'extrémité de la chape 6, ce qui permet au calorifuge de supporter des dilatations thermiques importantes sans risquer d'etre d~térioré et, par suite, de conserver son ef~icacité pen-dant une durée prolong~e.
Par ailleurs, lors de l~introduction du bout uni dans l'emboitement, il est aisé de réserver entre ces deux ~léments une distance axiale suffisante pour permettre une dilatation ther-mique relativement importante des tuyaux lors de la montée en température de l~ensemble de la canalisation. Les dilatations de chaque tuyau sont ainsi absorbées au point de raccordement avec le tuyau voisin sans risquer de se transmettre et de se cumuler 3n d~un tuyau à l~autre, et de pr~senter des inconvénients importants en ~ertains points Llinvention permet donc de disposer d'un tuyau calorifugé
de grand diam~tre, fabriqué en usine en un ensemble form~ d~or-ganes rigoureusement solidaires et ne risquant en aucun cas de se séparer, et susceptible de résister à des températures élevées.
En outre, il est possible de réaliser au moyen d'un certain nombre de tuyaux semblables des canalisations de grande longueur et cela d~une manière tr~s simple en emboitant les extrémités des tuyaux adjacents l'une dans l'autre, sans l'utilisation de dispositifs spécialisés tels ~ue lyres ou soufflets pour assurer la jonction entre eux. Bien entendu, il est toujours possible, dans certaines applications, d'utiliser des tuyaux calorifugés suivant l'inven-tion comportant deux bouts unis 10, le raccordement s'effectuant au moyen d'un manchon ou équivalent permettant la dilatation. La canalisation ainsi réalisée ne présente aucun danger d~absence d'étanchéité ou de manque de r~sistance ~ la chaleurJ mame si elle présente une tr~s grande longueur, et est ainsi particulibre-ment adaptée au transport de fluide sur des distances importantes.
Il est bien évident que la simplicité du montage sur le terrain, venant s'ajouter a une facilité de transport du tuyau calorifugé, réduit considérablement le co~t de réalisation et d'entretien des canalisations formées ~ l'aide du tuyau selon l'invention.
En outre, les enveloppes 16 compartimentent l'isolation de la conduite, de sorte qu~aucun cheminement d'humidité ne peut survenir et d~coller la mousse, meme dans le cas d'une défaillance du calorifuge annexe placé autour de la jonction des tuyaux ad-. .
jacents.
Le tuyau calorifugé Ta de la Fig. 3 a un diametre compris entre 150 et 1200 ~ 1600 mm. Il nP diffère du tuyau T de la Fig.
1 que par la constitution de la chape extérieure 6a de protection et d'étanch~ité.
En effet, la chape 6 est constituée par une couche de vernis de polyur~thane, qui est un polyur~thane non alv~olaire et qui est donc compact et étanche. La chape de polyuréthane 6 est disposée autour de la couche de mousse isolante 4 suivant une technique connue en soi par projection. Le polyuréthane est un produit non solvanté ~ deu~ composants (un polyol et un isocyanate);
c'est pourquoi l'on effectue la projection au moyen d~un pistolet à deux composants, de préférence au moyen d~un pistolet automati-que sans air. On peut par exemple utiliser le polyuréthane com-mercialisé sous la marque "POLYSTAL" par la Société Technique d'Applications Chimiques (S.T.A.C.), et projeter ce produit sous une épaisseur de 1 ~ quelques millimbtres.
La Fig. 4 montre une jonction directe entre deux tuyaux calorifug~s Ta, T'a suivant l'invention. Ce~te jonction a une structure et un mode d'assemblage identique à ce qui a été décrit en regard de la Fig. 2, ~ part la constitution de la chape 6 .
Comme dans le cas de la Fig. 2, lors de l'utilisation, l'eau ou un autre fluide chaud parcourt successivement les tuyaux intérieurs 1 et provoque leur échauffement, c~est-à-dire leur dilatation thermique. Sous l'ef~et de cette dilatation, le bout uni 10 a tendance à glisser sous la garniture 26 en direction de l'intérieur de llemboitement 12. La nature du revatement 22 per-met ce glissement en assurant toutefois un contact étanche cons-tant entre lui et la garniture, de sorte que l~étanchéité n~est nullement détruite par la dilatation thermique.
La dilatation provoquée par la circulation dlun fluide chaud dans les tuyaux T , T~ entraine une déformation de la mous-se isolante 4 à son interface avec le tuyau 1 pour accompagner celui-ci. Par contre, la chape extérieure 6a ne s'échauffe pra-tiquement pas puisqu~elle est isolée thermiquement par la présence de la mousse. De plus, le mode d'enfouissement des tuyaux et la nature du terrain qui les reçoit suffisent dans de nombreux cas à
assurer par frottement un ancrage suffisant de la chape 6a, malgré
l~absence dlaspérit~s sur la surface extérieure de celle-ci. Le choix du polyuréthane permet d~obtenir le coefficient désiré de l~G~*~
frottement entre la chape et le terrain.
Toutefois, la mousse isolante 4 présente une souplesse suffisante pour pouvoir se déformer et suivre la dilatation du tuyau 1 sans se détacher de la chape fixe 6a. En outre, l~enve-loppe 16 est également suffisamment élastique pour s'adapter à
la dilatation du tuyau 10 en restant solidement solidaire de l'extr~mit~ de la chape 6a, ce qui permet au calorifuge de sup-porter des dilatations thermiques importantes sans risquer d'être détérioré e*, par suite, de conserver son efficacité pendant une durée prolongée. En d~autres termes, la combinaison de la mousse, de la chape relativement rigide et fixe et des enveloppes élas-tiques d'extr~mité permet, comme dans le mode de réalisation des Fig. 1 et 2, de s~accommoder du gradient radial de dilatation au sein de la mousse entre le tuyau et la chape fixe.
Le mode de réalisation des Fig. 3 et 4 présente les memes avantages que celui des Fig. 1 et 2, auxquels s'ajoutent d'autres avantages, décrits ci-dessous, dûs à la constitution de la chape 6a.
La couche de polyuréthane 6a constituant la chape dl~tan-chéité extérieure est appliquée par projection. Il en résulte une ; mise en oeuvre rapide et facile qui n'est pas genée par les éven-tuelles irrégularités de la surface extérieure de la couche de mousse isolante 4. Il faut noter également que le temps de hors poisse, c'est-à-dire le temps au bout duquel on peut manipuler le tuyau sans détériorer le revetement, est faible~ de l'ordre de 5 minutes. Ce mode de xéalisa-tion procure en plus un avantage im-portant: pour mettre en place la couche de polyuréthane réalisant la chape d'étanchéité 6a, on peut utiliser le même matériel que celui qui sert à la mise en place de la couche isolante 4, ou un matériel très voisin. Llétanch~ité obtenue par la chape 6a est absolue meme aux extrémit~s du tuyau, puisque cette chape 6a vient recouvrir l'extrémit~ de chaque enveloppe 16, et l'accrochage de 1~6~
la chape sur la mousse 4 est excellent, supérieur à la cohésion de cette mousse: en cas de sollicitation dlarrachement, le reve-tement c~de plut~t au sein de la mousse 4 qu~a l~interface entre cette derniere et la chape 6a.
La pr~sente invention concerne un tuyau de grand diamètre destiné à permettre le transport d'un fluide ~ température élevée sur une distance importante.
On connait déjà des tuyaux thermiquement isolés. Par exemple, le brevet FR 2 042 814 montre un tuyau comportant une mousse de matière plastique thermiquement isolante qui adhere d'une - part au tuyau intérieur et, d'autre part, à une couche extérieure de protection et qui recouvre la majeure partie du tuyau mais se termine a une certaine distance de chacune des extrémités de celui-ci par une surface inclinée de forme tronconique.
L'invention a pour but de fournir un tuyau du meme type qui soit particulièrement adapté au transport de fluides chauds, c'est-à-dire possédant une libre faculté de dilatation.
A cet effet , l'invention a pour objet un tuyau du type précité, caractérisé en ce que la couche extérieure est constituée d'une part d'une chape relativement rigide qui se termine avant chaque surface tronconique, et d'autre part d'une enveloppe de protection de chacune des surfaces tronconiques de la mousse, qui : est fixée à une extrémité à la chape et, à l'autre extrémité, est directement solidarisée du tuyau intérieur, cette enveloppe pos-sédant une élasticité suffisante pour permettre à la mousse de suivre la dilatation du t.uyau interieur alors que la chape reste immobilisée.
Ltinvention concilie ainsi les imp~ratifs d'une part de ; résistance ~écanique de la partie courante de la couche extérieure :~ et, d'autre part, de mouvement différentiel de la mousse entre la surface du tuyau intérieur qui se dilate et celle de la couche ex-térieure qui ne subit aucun allongement du fait de son ancra~e dans le sol et de son isolement thermique.
Dans un premier mode de réalisation de l'invention, la chape externe est formée par une bande de bitume ou d'un mélange de bitume et d'élastomère pourvue d'une armature non tissée et enroulée extérieurement en hélice sur la mousse de matière plasti~ue.
Dans un second mode de réalisation de l'in~ention, la chape est constituée par une couche de polyuréthane non alvéolaire disposée autour de la couche de mousse isolante par projection.
Ceci assure une ~tanchéit~ parfaite de la chape et facilite la fabrication du tuyau calorifugé.
La description ci-dessous de deux modes de réalisation de l'invention, donnés a titre d'exemples non limitatifs et re-présentés aux dessins annex~s, fera d~ailleurs ressortir les avan-tages et caractéristiques de l'invention.
Sur ces dessins:
La Fig. 1 est une vue partielle, en coupe axiale, dluntuyau calorifugé selon l~invention;
La Fig. 2 est une demi-vue, également en coupe axiale, du raccordement entre les extr~mités de deux tuyaux consécutifs à
emboItement conformes au mode de réalisation de la Fig. l;
La Fig. 3 est une vue partielle, en coupe axiale, d'un tuyau calorifugé selon un autre mode de réalisation de l'invention;
La Fig. 4 est une demi-vue, également en coupe axiale, du raccordement entre les extrémités de deux tuyaux consécutifs emboitement conformes au mode de r~alisation de la Fig. 3.
Le tuyau calorifugé T représenté ~ la Fig. 1 comporte un tuyau intérieur l en .~onte, de préférence en fonte à graphite sphéroidal dite fonte ductile, qui présente un grand diamètre, c'est-à-dire un diamètre supérieure à 300 mm et pouvant atteindre 1200 et même 1600 mm. Ce tuyau est destiné à transporter de lleau chaude ou un fluide analogue, ~ une température élevée pouvant atteindre 120C, sur une distance de l'ordre d'un ou de plusieurs kilomètres, le tuyau ~tant de pr~f~rence enterr~.
La surface interne du tuyau 1 est munie dlun revetement intérieur 2, par exemple un revêtement de mortier de ciment, dont la nature et la ~ualit~ sont fonction du type de circuit dans lequel est monté le tuyau calorifugé, ainsi que de la qualité et de la nature du fluide transporté.
A la surface extérieure du tuyau 1 adhère une couche de matière isolante 4 constituée de préférence par une mousse de polyur~thane relativement rigide ayant par exemple une ~paisseur de 30 à 50 mm. Le polyuréthane, ou autre matière plastique, des-tiné à former la mousse isolante est dépos~ par pulv~risation à
froid sur le tuyau 1 entrainé en rotation. Cette matière plas-tique a par exemple la formulation proposée par la Soci~té ENODIM, sous la référence MR 2109, de sorte qu'elle adhère fortement sur la fonte. En outre, la mousse formée à la suite de cette projec-tion a froid sur le tu~au présente une densité plus ~levée aux interfaces, c'est-a-dire au contact de la fonte et sur sa surface extérieure, que dans la masse. La mousse ainsi formee présente de préférence des densités de l'ordre de 80 a 120 kg/m3 qui lui as-surent des qualités de résistance mécanique sans élever de manière trop importante sa conductibilité thermique.
Cette couche de mousse isolante 4 est entourée par une chape protectrice 6 compos~e de préf~rence par du bitume ou un mélange de bitume et d~lastomère et pourvue dlune armature cons-tituée par exemple par une voile de verre ou de polyester non tissé. Cette chape est de préférence la chape SOPRALENE* fournie par la Société SOPREMA. Elle est enroulée à chaud en hélice sur la surface extérieure de la mousse, à laquelle elle adhère. Cette chape est en effet assez souple pour suivre d'éventuels poinconne-ments locaux de la mousse sans se rompre ni se craqueler. Elle résiste également aux perforations par les racines ou autres, en raison tout particulièrement de la présence de l'armature en maté-riau non tissé. La résistance à la traction de cette chape est - 30 de l~ordre de 300 Newton/cm; son allongement ~lastique est de 8 à 10%.
Sur sa surface opposée ~ la mousse, la chape 6 comporte *Marque de Commerce des asp~rit~s d'ancrage 8 formées de préférence par une incrus-tation en surface de graviers, naturellement de tr~s petit calibre, qui favorisent son ancrage dans le terrain. Ces petits graviers empechent par ailleurs le collage de la bande destinée à ~ormer la chape lorsqu'elle est enroulée en bobine avant sa mise en place sur le tuyau. En outre, ils gênent l'action des rayons ultravio-lets qui seraient susceptibles de dégrader les matières constitu-tives de la chape lorsqu'elle est exposée à la lumière.
La chape 6, comme la mousse 4, ne recouvre pas la tota-lité de la longueur du tuyau 1, mais s'arrete a une certaine dis-tance des extrémités de celui-ci, de façon à laisser libre le bout uni 10 ainsi que l'emboitement 12 prévus respectivement à chacune de ses extrémités et destinés au raccordement avec les tuyaux ad-jacents. Au voisinage de chacune de ces extrémités, la mousse 4 se termine par une surface 14 inclinée par rapport ~ l'axe de l'ensemble du tuyau et ayant une forme sensiblement tronconique.
Cette surface est recouverte par une enveloppe 16 de forme cor-respondante, qui est serrée sous la chape 6 à l'une de ses extré-mités et fixée au tuyau à la fois par collage et au moyen d'un ; 20 collier de serrage 20 ~ son autre extrémité. L'enveloppe 16 est r~alisée en un matériau susceptikle de résister aux températures élevées et notamment aux températures de l'ordre de 120C prévues pour le fonctionnement du tuyau. Ce materiau doit également avoir une bonne résistance à la traction et une souplesse suffisante pour se déformer sans etre détérioré sous l'effet des dilatations ther-miques du tuyau. Le caoutchouc butyl, ou plus simplement le butyl, est un mat~riau qui correspond à ces exigences, bien que l'on puisse également utiliser d'autres caoutchoucs, par exemple du caoutchouc d1éthylène-propylène.
Comme le montre la Fig. 2, lorsque le tuyau calorifugé
- de l'invention est du type à raccordement par emboitement et com-pression radiale d'une garniture d'étanchéité, l'une de ses ex-~C41~3 tr~mit~s 10 forme un bout uni ou pièce male, tandis ~ue l~extr~-mité oppos~e forme un emboltement conique ou pièce ~emelle 12.
La surface extérieure du bout uni 10 est recouverte d~un revete-ment 22 qui recouvre toute sa surface et se prolonge en dessous du collier 20 et de l'extrémité de l'enveloppe 16. Ce revatement est réalis~ en un matériau présentant ~ la fois un faible coef-ficient de ~rottement avec les joints élastomères et une tenue mécanique suffisante pour résister à un échauffement jusqu~ une température de l'ordre de 120C sans perdre ses qualités de frot-tement. Ce revatement est de préf~rence un polymère fluoré ou dupolyvinylidène difluoré généralement désigné par les initiales PVDF. Un revatement du meme matériau ou d'un mat~riau analogue 24 recouvre également la surface ext~rieure de l'emboitement 12 en se prolongeant sous le collier 20 et l'extrémité 18 de l'enveloppe 16. Toutefois, ce rev~tement se prolonge sur l~extrémité de l~em-boitement 12 et sur la surface interne de celui-ci. Cette surface interne comporte un évidement de logement dlune garniture d'étan-chéité 26 destinée à atre comprimée entre le bout uni 10 et l'em-bo~tement 12. Llévidement de logement de la garniture 26 est déli-mité a son extr~mité interne par un épaulement interne 28 de l'em-boitement 12 et ~ son extrémit~ externe par un rebord de butée 30 form~ à l'extrémité libre de ce meme emboitement 12. Le fond de l'évidement est formé par une surface cylindrique 32 qui peut ; etre venue de fonderie mais qui, de préférence, est al~s~e de ~ façon à avoir des tolérances diamétrales plus serrées autour d'un ;~ diamètre fonction de la compression d~sirée pour la graniture 26 lors du raccordement. Au droit de llépaulement de butée 30, le fond cylindrique 32 comporte une gorge 34 dans laquelle vient s'embolter un talon de la graniture 26, ce qui permet à celle-ci d'0tre immobilisée rigoureusement dans sa position d~utilisation.
La partie active de cette garniture ~tant, elle, au contact de la surface 32.
l~C~
Comme le montre clairement la Fig. 2, lorsque deux extrémit~s adjacentes de tuyaux calorifug~s T et T' a emboitement sont raccord~es, le bout uni 10 de l~une, qui est muni du revête-ment 22, est enfonc~ dans l'emboitement 12 de l'autre et glisse sur la garniture 26 qu'il comprime. Le diamètre de l'épaulement ; de but~e 30 est supérieur au diamètre extérieur du revetement 22 du bout uni 10, de sorte que ce bout uni pénètre facilement dans l'emboltement 12 avec un jeu diamétral faible limitant les excen-trations, donc la compression. De la meme mani~re~ le diamètre de la surface cylindrique 32 est choisi de facon à ssurer une compression radiale de la garniture 26 qui soit au moins supérieure à 5% mais ne dépasse pas 25%, quelles que soient les tolérances de réalisation du bout uni. La garniture 26 elle-m~me peut atre réalisée par moulage à partir d'un mélange d'éthylène-propylène-diene-méthylène, ou de toute autre mati~re analogue susceptible de résister aux températures élev~es, par exemple le "EPDM 5512" vendu par KLEBER COLOMBES.
Llensemble du tuyau calorifugé est réalis~ en usine et peut facilement ~tre stocké puis transporté au moment de son uti-lisation. Lors de celle-ci, un premier tuyau T est placé dans la terre, de manière que la chape extérieure 6 puisse s'ancrer, par llintermédiaire des gravillons ou autres aspérités 8, dans le terrain. Sur le bout uni 10 de ce premier tuyau T est enfilé
l'emboitement 12 d'un second tuyau T' pratiquement identique au premier, de telle sorte que la garniture 26 est serrée entre ces deux tuyaux et assure l~étanch~ité de leur raccordement. Un calorifuge annexe (non représenté) peut alors etre mis en place autour de la tete d'emboItement 12 et des colliers 20. Un nombre approprié de tuyaux identiques sont ainsi fix~s les uns au bout des autres sur la longueur désir~e, cette longueur pouvant at-teindre plusieurs kilom~tres.
Lors de l'utilisation, lleau ou un autre fluide chaud, parcourt successivement les tuyaux intérieurs 1, et provoque leur échauffement, c'est-à-dire leur dilatation thermique. Sous l'ef-fet de cette dilatation, le bout uni 10 a tendance a glisser sous la garniture 26 en direction de l~intérieur de l'emboitement 12.
La nature du revetement 22 permet ce glissemen~ en assurant toute-fois un contact étanche constant entre lui et la garniture, de sorte que l'étanchéité n'est nullement détruite par la dilatation thermique.
Cette dilatation entraine par ailleurs une déformation de la mousse isolante 4 à son interface avec le tuyau 1 pour ac-compagner celui-ci. Par contre, la chape de protection 6 reste rigoureusement fixe en raison de son ancrage et reste en outre relativement froide puisqu'elle est protégée de la chaleur par la présence de la mousse. Toutefois, la mousse isolante 4 présente une souplesse suffisante pour pouvoir se déformer et suivre la dilatation du tuyau 1 sans se détacher de la chape fixe 6. En outre, l~enveloppe 16 est également suffisamment élastique pour s'adapter a la dilatation du tuyau 10 en restant solidement soli-daire de l'extrémité de la chape 6, ce qui permet au calorifuge de supporter des dilatations thermiques importantes sans risquer d'etre d~térioré et, par suite, de conserver son ef~icacité pen-dant une durée prolong~e.
Par ailleurs, lors de l~introduction du bout uni dans l'emboitement, il est aisé de réserver entre ces deux ~léments une distance axiale suffisante pour permettre une dilatation ther-mique relativement importante des tuyaux lors de la montée en température de l~ensemble de la canalisation. Les dilatations de chaque tuyau sont ainsi absorbées au point de raccordement avec le tuyau voisin sans risquer de se transmettre et de se cumuler 3n d~un tuyau à l~autre, et de pr~senter des inconvénients importants en ~ertains points Llinvention permet donc de disposer d'un tuyau calorifugé
de grand diam~tre, fabriqué en usine en un ensemble form~ d~or-ganes rigoureusement solidaires et ne risquant en aucun cas de se séparer, et susceptible de résister à des températures élevées.
En outre, il est possible de réaliser au moyen d'un certain nombre de tuyaux semblables des canalisations de grande longueur et cela d~une manière tr~s simple en emboitant les extrémités des tuyaux adjacents l'une dans l'autre, sans l'utilisation de dispositifs spécialisés tels ~ue lyres ou soufflets pour assurer la jonction entre eux. Bien entendu, il est toujours possible, dans certaines applications, d'utiliser des tuyaux calorifugés suivant l'inven-tion comportant deux bouts unis 10, le raccordement s'effectuant au moyen d'un manchon ou équivalent permettant la dilatation. La canalisation ainsi réalisée ne présente aucun danger d~absence d'étanchéité ou de manque de r~sistance ~ la chaleurJ mame si elle présente une tr~s grande longueur, et est ainsi particulibre-ment adaptée au transport de fluide sur des distances importantes.
Il est bien évident que la simplicité du montage sur le terrain, venant s'ajouter a une facilité de transport du tuyau calorifugé, réduit considérablement le co~t de réalisation et d'entretien des canalisations formées ~ l'aide du tuyau selon l'invention.
En outre, les enveloppes 16 compartimentent l'isolation de la conduite, de sorte qu~aucun cheminement d'humidité ne peut survenir et d~coller la mousse, meme dans le cas d'une défaillance du calorifuge annexe placé autour de la jonction des tuyaux ad-. .
jacents.
Le tuyau calorifugé Ta de la Fig. 3 a un diametre compris entre 150 et 1200 ~ 1600 mm. Il nP diffère du tuyau T de la Fig.
1 que par la constitution de la chape extérieure 6a de protection et d'étanch~ité.
En effet, la chape 6 est constituée par une couche de vernis de polyur~thane, qui est un polyur~thane non alv~olaire et qui est donc compact et étanche. La chape de polyuréthane 6 est disposée autour de la couche de mousse isolante 4 suivant une technique connue en soi par projection. Le polyuréthane est un produit non solvanté ~ deu~ composants (un polyol et un isocyanate);
c'est pourquoi l'on effectue la projection au moyen d~un pistolet à deux composants, de préférence au moyen d~un pistolet automati-que sans air. On peut par exemple utiliser le polyuréthane com-mercialisé sous la marque "POLYSTAL" par la Société Technique d'Applications Chimiques (S.T.A.C.), et projeter ce produit sous une épaisseur de 1 ~ quelques millimbtres.
La Fig. 4 montre une jonction directe entre deux tuyaux calorifug~s Ta, T'a suivant l'invention. Ce~te jonction a une structure et un mode d'assemblage identique à ce qui a été décrit en regard de la Fig. 2, ~ part la constitution de la chape 6 .
Comme dans le cas de la Fig. 2, lors de l'utilisation, l'eau ou un autre fluide chaud parcourt successivement les tuyaux intérieurs 1 et provoque leur échauffement, c~est-à-dire leur dilatation thermique. Sous l'ef~et de cette dilatation, le bout uni 10 a tendance à glisser sous la garniture 26 en direction de l'intérieur de llemboitement 12. La nature du revatement 22 per-met ce glissement en assurant toutefois un contact étanche cons-tant entre lui et la garniture, de sorte que l~étanchéité n~est nullement détruite par la dilatation thermique.
La dilatation provoquée par la circulation dlun fluide chaud dans les tuyaux T , T~ entraine une déformation de la mous-se isolante 4 à son interface avec le tuyau 1 pour accompagner celui-ci. Par contre, la chape extérieure 6a ne s'échauffe pra-tiquement pas puisqu~elle est isolée thermiquement par la présence de la mousse. De plus, le mode d'enfouissement des tuyaux et la nature du terrain qui les reçoit suffisent dans de nombreux cas à
assurer par frottement un ancrage suffisant de la chape 6a, malgré
l~absence dlaspérit~s sur la surface extérieure de celle-ci. Le choix du polyuréthane permet d~obtenir le coefficient désiré de l~G~*~
frottement entre la chape et le terrain.
Toutefois, la mousse isolante 4 présente une souplesse suffisante pour pouvoir se déformer et suivre la dilatation du tuyau 1 sans se détacher de la chape fixe 6a. En outre, l~enve-loppe 16 est également suffisamment élastique pour s'adapter à
la dilatation du tuyau 10 en restant solidement solidaire de l'extr~mit~ de la chape 6a, ce qui permet au calorifuge de sup-porter des dilatations thermiques importantes sans risquer d'être détérioré e*, par suite, de conserver son efficacité pendant une durée prolongée. En d~autres termes, la combinaison de la mousse, de la chape relativement rigide et fixe et des enveloppes élas-tiques d'extr~mité permet, comme dans le mode de réalisation des Fig. 1 et 2, de s~accommoder du gradient radial de dilatation au sein de la mousse entre le tuyau et la chape fixe.
Le mode de réalisation des Fig. 3 et 4 présente les memes avantages que celui des Fig. 1 et 2, auxquels s'ajoutent d'autres avantages, décrits ci-dessous, dûs à la constitution de la chape 6a.
La couche de polyuréthane 6a constituant la chape dl~tan-chéité extérieure est appliquée par projection. Il en résulte une ; mise en oeuvre rapide et facile qui n'est pas genée par les éven-tuelles irrégularités de la surface extérieure de la couche de mousse isolante 4. Il faut noter également que le temps de hors poisse, c'est-à-dire le temps au bout duquel on peut manipuler le tuyau sans détériorer le revetement, est faible~ de l'ordre de 5 minutes. Ce mode de xéalisa-tion procure en plus un avantage im-portant: pour mettre en place la couche de polyuréthane réalisant la chape d'étanchéité 6a, on peut utiliser le même matériel que celui qui sert à la mise en place de la couche isolante 4, ou un matériel très voisin. Llétanch~ité obtenue par la chape 6a est absolue meme aux extrémit~s du tuyau, puisque cette chape 6a vient recouvrir l'extrémit~ de chaque enveloppe 16, et l'accrochage de 1~6~
la chape sur la mousse 4 est excellent, supérieur à la cohésion de cette mousse: en cas de sollicitation dlarrachement, le reve-tement c~de plut~t au sein de la mousse 4 qu~a l~interface entre cette derniere et la chape 6a.
Claims (16)
1. Tuyau calorifugé de grand diamètre pour le transport de fluide à température élevée, du type comportant une mousse de matière plastique thermiquement isolante qui adhère d'une part au tuyau intérieur et d'autre part à une couche extérieure de protec-tion et qui recouvre la majeure partie du tuyau mais se termine à
une certaine distance de chacune des extrémités de celui-ci par une surface inclinée de forme tronconique, caractérisé en ce que la couche extérieure est constituée d'une part d'une chape rela-tivement rigide qui se termine avant chaque surface tronconique, et d'autre part d'une enveloppe de protection de chacune des sur-faces tronconiques de la mousse, qui est fixée à une extrémité à
la chape et, à l'autre extrémité, est directement solidarisée du tuyau intérieur, cette enveloppe possédant une élasticité suffi-sante pour permettre à la mousse de suivre la dilatation du tuyau intérieur alors que la chape reste immobilisée.
une certaine distance de chacune des extrémités de celui-ci par une surface inclinée de forme tronconique, caractérisé en ce que la couche extérieure est constituée d'une part d'une chape rela-tivement rigide qui se termine avant chaque surface tronconique, et d'autre part d'une enveloppe de protection de chacune des sur-faces tronconiques de la mousse, qui est fixée à une extrémité à
la chape et, à l'autre extrémité, est directement solidarisée du tuyau intérieur, cette enveloppe possédant une élasticité suffi-sante pour permettre à la mousse de suivre la dilatation du tuyau intérieur alors que la chape reste immobilisée.
2. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la mousse a une densité plus grande aux interfaces avec le tuyau intérieur et la chape que dans sa masse.
3. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'enveloppe est solidarisée du tuyau intérieur par un collier de fixation.
4. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une extrémité m?le constituée par un bout uni re-couvert d'un revêtement en matière plastique résistant à la cha-leur et susceptible d'un contact à frottement doux et étanche avec une garniture d'étanchéité.
5. Tuyau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 4, caractérisé en ce qu'il comprend une extrémité femelle pré-sentant un évidement de logement d'une garniture d'étanchéité re-couvert d'un revêtement en matière plastique résistant à la chaleur.
6. Tuyau suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'enveloppe de protection de l'extré-mité de la mousse isolante est constituée par une feuille de caoutchouc.
7. Tuyau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la mousse isolante est formée par pulvérisation à froid sur le tuyau d'une matière moussante telle que du polyuréthane, et a une densité de l'ordre de 80 à 120 kg/m3.
8. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chape est enroulée extérieurement en hélice sur la mousse de matière plastique.
9. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chape comporte des aspérités d'ancrage sur sa surface extérieure.
10. Tuyau suivant la revendication 9, caractérisé en ce que les aspérités d'ancrage de la chape sont formées par des gra-villons incrustés dans sa surface externe, qui assurent sa solida-risation axiale avec le terrain.
11. Tuyau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 8, caractérisé en ce que la chape externe est formée par une bande de bitume ou d'un mélange de bitume et d'élastomètre pourvue d'une armature non tissée.
12. Tuyau suivant la revendication 5 caractérisé en ce que l'évidement de logement de la garniture comporte un fond alésé
dont le diamètre assure une compression maximale de la garniture de 25%.
dont le diamètre assure une compression maximale de la garniture de 25%.
13. Tuyau suivant le revendication 5 caractérisé en ce que l'extrémité femelle du tuyau comporte une butée d'entrée dont le diamètre est fonction de la compression désirée pour la garniture.
14. Tuyau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chape est constituée par une couche de polyuréthane non alvéolaire.
15. Tuyau suivant la revendication 14, caractérisé par le fait que la chape est disposée autour de la couche de mousse isolante par projection.
16. Tuyau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 14, caractérisé en ce que la chape s'étend longitudinalement de façon à recouvrir l'extrémité de chaque enveloppe.
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