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plus particulièrement à la photographie.
La présente invention est relative aux lampes électriques à incandescence à atmosphère gazeuse destinées à
être utilisées plus particulièrement pour la photographie.
Pour une consommation en watt déterminée, une lampe électrique à incandescence de ce genre doit produire autant
de rayons lumineux actiniques que possible. On peut obtenir
ce résultat en portant le filament à la température la plus élevée possible, ce qui entraîne, toutefois, une réduction appréciable de la durée de service de la lampe.
Dans la photographie on doit distinguer entre:
1. l'intervalle de temps requis pour la mise au point de l'appareil photographique, du sujet à photographier etc. et
2. le temps de pose proprement dit.
Il est désirable de disposer, pendant la mise au point, d'une certaine intensité lumineuse qui toutefois ne
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blouissement du sujet à photographier, par exemple des personnes ou des animaux, et du photographe, par la lumière intense. En outre, il est important que, lors de la mise au point, l'éclairage ait lieu dans les mêmes conditions qu'au cours de la prise proprement dite, c'est-à-dire que la lumière soit projetée sur le sujet à photographier relativement de la même manière pour permettre de se rendre compte de la répartition des clairs et des ombres.
A l'opposé de l'intensité lumineuse requise pendant la mise au point, on a besoin pour la prise de vue proprement dite (c'est-à-dire pendant le temps de pose) d'autant de rayons lumineux actiniques que possible, donc d'une lumière aussi intense que possible si l'on photographie à l'aide de lampes électriques à incandescence. On a déjà proposé de travailler avec au moins deux lampes électriques à incandescence, ces lampes étant connectées au secteur en série pendant la mise au point et en parallèle lors de la prise proprement dite, le filament étant dans ce dernier cas porté à une température beaucoup plus élevée. La photographie à l'aide de plusieurs lampes prend, toutefois, beaucoup de temps et ne convient que pour les grands ateliers photographiques.
L'invention a pour objet une lampe unique satisfaisant à toutes les exigences imposées et permettant de répondre à tous les besoins.
Conformément à l'invention, la lampe est remplie d'une ,atmosphère gazeuse et comporte au moins deux filaments montés
<EMI ID=3.1> à l'intérieur de l'ampoule et sortant de cette dernière de telle façon que les deux filaments puissent être connectés
en série ou en parallèle. Ces filaments étant calculés de manière à atteindre même quand ils sont connectés en série
au secteur, une température d'au moins 1500[deg.] et, de préférence, d'au moins 2000[deg.]C. Pendant la mise au point les filaments de la lampe suivant l'invention, sont, par conséquent, connectés en série. Pour une température du filament de 2000 à 2400[deg.]C une lampe à atmosphère gazeuse donne une lumière agréable dont l'intensité n'est pas excessive. En outre, le filament n'est pas survolté dans ce cas, de sorte que la durée de service de la lampe est très grande, par exemple supérieure à 1000 heures.
Quand les filaments de la lampe sont connectés en parallèle, ils acquièrent une température considérablement plus élevée, c'est-à-dire de 2700[deg.] à SOOO[deg.]C. environ, les filaments étant dans ce cas fortement chargés. Toutefois, cette surcharge
n'a lieu que pendant un intervalle de temps très faible, à savoir le temps de pose.
Les lampes à vide ne conviennent pas à l'emploi dans le but envisagé. Pour une consommation en watt limitée, comme on la désire en pratique, une lampe de ce genre ne donne pas un pourcentage suffisant de rayons lumineux actiniques actifs. Le filament ne peut pas être porté à une température suffisante et, en outre, l'ampoule de la lampe est mise en forte vibration. Il ne peut donc être question d'utiliser, dans le but poursuivi par l'invention, les lampes à vide de type connu comportant deux filaments susceptibles d'être connectés
en série, ou en parallèle, car les filaments des lampes de ce genre acquièrent une température tellement faible que la quantité lumineuse produite ne suffit même pas pour la mise au
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Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la lampe comporte au moins deux filaments essentiellement identiques, calculés chacun pour la moitié environ de
la tension du secteur. Connectés en série, ces deux filaments brûlent, par conséquent, chacun au voltage normal; connectés en parallèle, par contre, ils subissent un très grand survoltage. Dans ce dernier cas, l'intensité de la lumière est considérablement augmentée et, en outre, la couleur s'est déplacée vers la région bleue du spectre. Si l'on utilisait une lampe à un seul filament sous une telle surcharge, c'està-dire pour cette température extrêmement élevée du filament, tant pour la mise au point que pour la prise proprement dite, la durée de service serait réduite trop fortement. On doit considérer que les intervalles de temps nécessaires pour la mise au point sont habituellement très supérieurs à ceux nécessaires pour la prise proprement dite.
Il est avantageux de relier les filaments de la lampe suivant l'invention à un fil conducteur commun de sorte que trois fils conducteurs sont scellés dans la lampe.
Le mode de réalisation le plus avantageux consiste en une lampe à incandescence comportant un interrupteur sérieparallèle monté à l'intérieur du culot de la lampe. Ces interrupteurs doivent naturellement avoir un encombrement très réduit et être munis de contacts tels que l'arc produit dans la commutation ne soit qu'insignifiant.
L'invention sera mieux comprise en se référant au dessin annexé sur lequel:
la figure 1 représente une coupe d'une lampe à incandescence suivant l'invention. La figure 2 montre une élévation schématique d'un interrupteur suivant l'invention destiné à être monté dans le culot de la lampe.
L'ampoule 1 de la lampe comporte une partie tubulaire rentrante 2 supportant le queusot 3 et munie à l'une de ses extrémités d'un pincement 4 dans lequel sont scellas
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commun aux deux filaments sensiblement. identiques 6 et 7.
Pour une lampe de 220 volts on utilise, de préférence, des filaments hélicoïdaux en métal réfractaire, dont les dimensions ont été choisies de façon que pour une tension de
220 volts et un wattage de 100 watts la durée de service soit de 1000 heures.
Les trois fils conducteurs sont reliés, par exemple par soudage, à trois bornes 8, 9 et 10 prévues dans un disque
11 en matière isolante. Ce disque qui, de préférence, est
en laiton, est monté dans une partie 12 du culot de manière
à être immobile. Cette partie 12 est immobilisée par quelques saillies co-opérant avec des évidements pratiqués dans le disque 11. Ce dernier supporte les autres parties de l'interrupteur série-parallèle et les bornes de raccordement 13 et
14 des fils d'alimentation 15 et 16 dont l'un (15) est relié au contact 17 au fond du culot Edison 18 tandis que l'autre
(16) est relié au contact latéral 19 du culot. Le culot 18
est relié à la partie '12 au moyen d'un anneau 20 en porcelaine.
La figure 2 représente'une élévation schématique de l'interrupteur série-parallèle. L es fils conducteurs de la lampe sont reliés aux trois bornes 8, 9 et 10. Le courant est amené à des bornes 13 et 14 reliées de façon conductrice à des pivots 21 et 22 autour desquels peuvent pivoter des bras de contact 23 et 24. Ces bras sont reliés entre eux au moyen d'une bande 31 de matière isolante. En outre, sur les axes
<EMI ID=6.1> liés entre eux par un organe 27 que l'on peut tirer dans les deux sens indiqués par les flèches au moyen de deux cordons
28 et 29 sortant de la partie 12 du culot. Les bras de contact 23 et 24 sont reliés au moyen de ressorts 30 à cet organe 27 ou aux bras 25 et 26.
Sur la Figure 2 les deux bras 23 et 24 sont en contact avec les bornes 8 et 9. Dans cette position des bras de contact, les deux filaments 6 et 7 sont connectés en parallèle.
La borne de contact 10 est reliée en permanence de façon conductrice à la borne 14. Lorsqu'on tire l'organe 27 dans la position indiquée en pointillés, les ressorts 30 passent par les points de rotation 21 et 22, les bras de contact
23 et 24 étant ainsi placés dans la position indiquée en pointillés, dans laquelle ils sont en contact avec les bornes 9 et 10. Dans cette position, c'est-à-dire la position pour la mise au point,les filaments 6 et 7 sont connectés en série.
Les contacts de l'interrupteur sont constitués par une matière telle que l'étincelle produite par suite de la commutation ne soit pas gênante. Cette matière peut avoir, par exemple, la composition suivante:
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