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ECARTO-ASPIRATEUR AVEC ET/OU SANS DIGUE POUR UTILISATION ENDO-BUCCALE
CADRE A DIGUE COLLEE EXTRA-BUCCALE JETABLE
ET STERILISABLE.
L'invention concerne un instrument : médical pour utilisation endo-buccale dont le rôle est le maintien d'une ouverture constante tout en permettant une aspiration continue et une protection éventuelle de la qualité en cas d'utilisation de la digue, lors de diverses manipulations endo-buccales.
La présente invention assure : - l'ouverture de la cavité buccale en écartant les deux maxillaires - l'aspiration de la salive et des liquides utilisés - la protection des voies respiratoires et digestives grâce à la digue et à l'aspiration continue - le remplacement de l'assistant dont le rôle devient presque inutile.
Le domaine de l'utilisation est large : dentisterie opératoire, chirurgie endo-buccale (tumeur, calculose, segment édenté, intervention sur la langue, etc...) parodontologie (détartrage, etc...), prothèse, intervention sous narcose, ORL (tonsilectomie, etc...), implantologie, orthodontie, etc...
Selon un mode de réalisation de l'invention, l'instrument se présente sous la forme d'une armature flexible à placer à l'intérieur de la bouche. Cette armature est composée de deux parties : une extérieure et une intérieure. Celles-ci se présentent par ailleurs sous différentes formes.
La partie externe est ovale ou formée par deux semi-ellipses opposées, en forme de U, qui créent à leur niveau d'union un élément formant ressort et charnière, et donnant à l'instrument, mis à plat, une forme elliptique.
Le but de cette partie est de s'installer au fond des vestibules, le long et à l'extérieur des arcades dentaires, d'écarter les maxillaires et de
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servir de support pour la fixation éventuelle d'une digue protectrice.
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Une partie interne est prévue à l'intérieur de la partie externe susmentionnée, approximativement parallèle à celle-ci et à une distance d'environ 1, 5 cm. Cette partie interne, solidaire de la partie externe, est destinée à être placée le long et à l'intérieur d'au moins un segment des arcades dentaire, laissant libre un espace intermédiaire entre les deux parties pour la passage des dents, et/ou segments édentés. La partie interne est donc comprise à l'intérieur de la partie externe. et peut en avoir la même forme, c'est à dire elliptique, ou en forme de semiellipse ou de fer-à-cheval.
Le rôle de cette partie interne est donc de se fixer à l'intérieur des arcades dentaires et, en collaboration. avec la partie externe, de maintenir tendue la feuille de caoutchouc, fixée éventuellement par collage, qui sera de manière connue pré-perforée et qui couvrira par ailleurs les dents, tout segment édenté, la langue et la muqueuse gingivale. Cette feuille sert à la protection de la cavité buccale lors des diverses manipulations.
Selon un mode de réalisation, les deux parties sont rendues solidaires également par deux, trois ou éventuellement plus, petits arcs ou ponts en U placés de préférence auprès du segment faisant office de ressort, les branches étant dirigées vers l'intérieur de la bouche. Ils servent à solidifier l'instrument et à le fixer au fond des sillons vestibulojugale et labial, ainsi qu'à l'intérieur des arcades dentaires et des segments édentés (près de la ligne mylohyoldienne-mandibulaire et environ cm en dessous du collet palatine). La matière du pont en U est généralement la même que celle de l'armature. Il protège les tissus mous du sillon vestibulaire contre les traumatismes grâce à leurs appuis sur les arcades dentaires.
L'armature susmentionnée peut être en plastique et se présenter, lorsqu' elle n'est pas insérée dans la bouche, sous la forme d'une pièce plate flexible. Celle-ci est pourvue, d'origine ou non, d'une digue qui est fixée de manière connue au pourtour extérieur de la pièce plate.
Dans ce cas, la pièce agira essentiellement en tant que support d'une digue protectrice,
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Sa fonction de maintien de l'écartement des mâchoires dépendra de la flexibilité du plastique utilisé, qui peut par ailleurs être en plastique composite comprenant un fil métallique incorporé.
Selon un mode de réalisation, l'instrument se présente en matériel de forme tubulaire creuse soit plastique ou métallique qui permettra l'aspiration lors de diverses manipulations et la fixation de la digue lorsqu'elle sera nécessaire.
Selon un autre mode de réalisation, l'armature est rigide ou semi-rigide mais peut également servir de support à une digue. La pièce est alors un écarteur efficace en soi, qui peut comporter ou ne pas comporter une digue y fixée. On s'y référera comme étant un écarteur autostatique dont la forme, même hors utilisation, n'est pas plane.
Toutes les formes mentionnées peuvent être également réalisées en matériel tubulaire renforcé par un fil métallique ou un autre moyen pour lui assurer la flexibilité nécessaire qui permettra l'utilisation de l'instrument sans gène pour le patient.
L'invention sera mieux comprise à l'examen des dessins annexés fournis à titre d'exemple uniquement.
La fig. 1 représente un support-écarteur de digue, flexible sous sa forme relaxée et aplatie, munie d'une feuille de caoutchouc (8, digue) fixée au poutour de l'ellipse externe, ou éventuellement de manière moins adéquate, au pourtour des deux pseudo-ellipses concentriques internes et externes 1, 2 définissant un espace 3 pour les dents.
En outre le support présente des ailettes latérales 5 qui jouent le rile d'écarteurs jugaux, des abaisse-lèvres supérieur et inférieur 4, 4' respectivement en forme de croissant et de jupe s'élargissant vers l'extérieur. On notera aussi la présence des ponts en U 6 et la zone 7, plus ou moins flexible, destinée à former charnière. Le trait pointillé en 5'illustre une variante dans laquelle les ailettes s'étendent au delà de la zone formant charnière et permettent ainsi de couvrir plus complètement les joues.
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Ces supports selon leur degré de rigidité, peuvent avoir une fonction secondaire d'écartement des mâchoires plus ou moins prononcée.
La fig. 2 représente différents modes de réalisation d'autres formes flexibles avec ou sans ailette. La fig. 2a correspond à la fig. 1 sans abaisse-lèvre ni ailette. La fig. 2b présente un arc intérieur semiellipse, la fig. 2c est une variante présentant un segment libre latéral. On y retrouve les ponts en U de la fig. 1 servant à solidariser la structure interne à l'ellipse externe.
La fig. 2e représente un écarteur flexible avec ailettes jugales 15 bilatérales, la fig. 2f avec ailette unilatérale et abaisse lèvre 14'.
Ces structures peuvent être munies ou non d'une digue 18. La fig. 2g représente un écarteur avec ailette latérale et segment libre sans feuille de caoutchouc 18.
Pour tous les cas illustrés, les ellipses externes peuvent être réalisées en deux ellipses complémentaires, de contour aplati, qui se superposent et coopèrent pour fixer entre elles la feuille de caoutchouc par pression (boutonnage). La feuille est alors interchangeable. Toutes les formes mentionnées peuvent être réalisées en matériel tubulaire.
Les semis arcs internes en fer à cheval peuvent être remplacés par une membrane ou plaquette plastique ou métallique qui servira comme un abaisse-
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langue fig. b. a La liaison entre les deux extrémités de formes tubulaires en plastic peuvent être réalisées soit avec des raccordeurs en forme d'olives en T soit avec des tubes en T soit directement par fabrication.
La liaison entre les deux arcs ne doit pas nécessairement être entièrement en tube creux si ce n'est au niveau de l'aspiration facilitant ainsi la réalisation de l'instrument par invagination évitant ainsi la perte de la force de l'aspiration fig. c.
La fig. 3 représente des ECARTEURS ANTERIEURS AUTOSTATIQUES faisant
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également partie de l'invention. Ces écarteurs sont semi-rigides et ne 0 permettent l'accès qu'aux dents antérieures. Contrairement aux écarteurssupports flexibles, ils ne peuvent adopter une forme plate. La fig. 3a
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La fig. 3b représente une armature munie d'une feuille de caoutchouc 32 sans barre postérieure.
D'autres variantes sont représentées en plan 3c, 3d, 3e, étant entendu que la forme en perspective est similaire à celle des fig. 3a et 3b les ellipses forment une armature vestibulaire et supportent des éléments qui passent au dessus des dents et se rabattent du côté lingual ou palatin.
La fig. 4a représente en perspective un écarteur autostatique buccal 40 pouvant être par exemple en plastique semi-rigide ou en fil métallique.
L'arcade dentaire inférieure ou supérieur peut occuper l'espace 43 délimité par l'armature, l'appareil pouvant être utilise en position inversée. On illustre également un abaisse-lèvre sous la forme d'une pièce amovible 43 qui peut se fixer sur la partie de l'armature antérieure 44 par effet de clipsage sur la branche correspondante 44, éventuellement en coincant également une feuille de caoutchouc 45 disposée autour de la dite branche. On illustre également une coupe selon 1-l'.
La fig. 4b représente le même écarteur muni d'ailettes 4] (écarte-joue) et d'un abaisse lèvre 42. Un deuxième abaisse-lèvre 42'supérieur peut également être prévu. Ces ailettes ou abaisse-lèvres peuvent présenter une surface continue en matière identique à celle de l'armature.
L'abaisse-lèvre 42 peut se présenter en deux parties complémentaires (42a, 42b) présentant des éléments de fixation mâles et femelles (nervures 48, orifices 49) qui, de manière réversible, s'adaptent et se bloquent par pression en coinçant la feuille de caoutchouc éventuellement utilisée.
Sur toutes les formes flexibles avec digue, fixées sans ailette, on peut ajouter un cadre flexible qui sera installé à l'extérieur de la cavité buccale et qui aura comme fonction de maintenir fixe, de manière connue, la feuille de caoutchouc.
Ce cadre peut être fixé soit à l'avant des arcades de l'instrument pour s'étendre latéralement, soit sur les abaisse-lèvres éventuellement présents à l'avant de l'instrument.
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Il sera également couvert par la feuille de caoutchouc qui sera fixée sur les bords du cadre de manière connue, Egalement pour la forme tubulaire.
La forme de l'invention incorporant le caoutchouc fixé (digue 8, 18) est pratique pour les interventions à courte durée, sous l'anesthésie locorégionale.
Les formes flexibles des figs, 1 à 2 peuvent être plus particulièrement réalisées en matière plastique à usage unique, soit stérélisable pour la forme tubulaire.
Selon un mode particulier de l'invention, on propose donc un écarteur avec un arc intérieur en U ou en forme de fer à cheval imitant la goutière mandibulaire, La partie externe de l'instrument est elliptique tandis que l'intérieur a la forme d'un fer à cheval et se place à l'intérieur de la moitié externe de l'instrument par au moins deux petits arcs ou ponts de fixation 6 en forme de U de fixation (fig. 2a.) Selon une variante particulièrement avantageuse, sur la moitié externe de l'ellipse on prévoit ou place une ou deux jupes ou ailettes d'un côté ou de l'autre, ou des deux côtés de l'instrument de préférence dans la zone où se situe l'arc interne en U.
Elles doivent former un angle suffisamment ouvert avec l'arc extérieur pour permettre l'utilisation des instruments endo-buccaux et dentaire, afin de ne pas créer des difficultés inutiles pendant l'introduction de l'écarteur.
Les ailettes ou abaisse-lèvres peuvent se présenter sous la forme d'un segment d'armature complémentaire, à laquelle peut être attachée la feuille de caoutchouc, ou sous la forme d'une pièce pleine de matière plastique, matière similaire ou non à celle de l'armature.
On notera que les formes mentionnées peuvent être utilisées comme des écarteurs et protecteurs universels, pour des maxillaires supérieur et inférieur en les inversant.
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Selon une autre variante de l'invention, particulièrement importante, on prévoit une forme "écarteur antérieur" illustrée aux figs. 3a et 3b.
Pour les dents antérieures on peut la réaliser sous la forme de, essentiellement, deux barres internes légèrement courbées soit une barre vestibulaire 30 et une barre linguale 30'ou palatine. Ces barres sont reliées entre elles par deux arcs en U qui passent au dessus des dents et qui fixent les barres au fond du sillon vestibulaire et à l'intérieur des arcades dentaires. Selon une variante la barre interne peut être supprimée (fig. 3b avec digue).
A l'intérieur les arcs en U inférieurs et supérieurs sont reliés entre eux pour former une pièce unique utilisée pour les deux arcades. Avec cette forme, on peut également utiliser la feuille en caoutchouc, collée sur l'instrument en plastique. On peut aussi fixer la feuille avec du fil de soie ou avec des"wedjets", par exemple en gomme. Selon ce mode de réalisation, on n'utilise pas de clamps, Les formes susmentionnées peuvent être réalisées soit en plastique soit en métal, La forme en métal peut servir comme écarteur autostatique buccal avec ou sans utilisation de la feuille en caoutchouc.
En cas d'utilisation de la feuille en caoutchouc, l'instrument peut servir d'armature ou de squelette à celle-ci, Chaque feuille est alors fixée - soit par les bords de l'instrument qu-comprend des dents d'attache (en prenant parti de l'élasticité de la feuille et en la laissant déborder de manière classique), - soit par une gaine courbe servant également comme abaisse-lèvre vu son épaisseur - soit par l'intermédiaire d'un cadre à l'extérieur de la cavité orale mais intégré QU incorporé à l'instrument - soit par un collage, fixation préfabriquée ou non à travers une gaine.
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Il s'agit là d'un aspect supplémentaire de l'invention particulièrement avantageux.
La forme en plastique, avec son élacticité, est préférée dans de nombreux cas. Elle assure une flexibilité plus prononcée à l'instrument au moment de sa mise en place et de son extraction. Dans cette forme la feuille en caoutchouc peut être collée sur l'armature de l'instrument.
Si le plastique est plus rigide (semi-rigide), cette forme peut également être utilisée comme"écarteur autostatique"comme avec la forme en métal.
Les deux formes peuvent être utilisées sans la feuille de caoutchouc (fig. 4), ce qui constitue un avantage particulier d'un mode de réalisation selon l'invention. Cela est rendu possible grâce aux éléments formant ressort qui servent à écarter les maxillaires et à les maintenir suffisamment ouverts pendant les diverses interventions endo-buccales, jouant ainsi le rôle d'un écarteur autostatique, même sous anesthésie générale.
La forme tubulaire avec parois rendorcée est avantageuse.
Pour augmenter les possibilités d'utilisation de l'instrument, on peut éliminer, par exemple, une partie de l'arc externe ou interne (linguales et palatines) (avec ou sans ailettes) créant ainsi un segment libre du côté vestibulaire qui facilitera l'intervention dans les zones concernées (voir variantes de la fig. 2 pour la forme flexible).
On peut diminuer la longueur de l'arc interne pour le faire localiser uniquement sur un segment d'arcade interne de dents antérieures (voir fig, 3d pour la forme écarteur autostatique), soit on peut la remplacer par un ou deux petits tubes fixés sur l'instrument, dirigésvers l'intérieur, dont le canal communique avec l'armature afin d'aspirer. Une tête en plastique termine les petits tubes afin d'éviter l'aspiration de la muqueuse, tout en facilitant l'aspiration de la salive.
Pour son utilisation et placement dans la bouche, dans le cas de la présence d'une digue ; - on recouvre d'abord l'instrument tout autour avec la feuille de caoutchouc à l'extérieur, si elle n'est pas fixée d'origine, ou dans la double armature pour la feuille interchangeable
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- on presse sur les arcs supérieur et inférieur afin qu'ils puissent entrer dans la bouche avec une légère rotation vers la gauche ou vers la droite. Les arcs externes se posent ainsi au fond des vestibules ; l'arc interne du côté lingual ou palatine de l'arcade dentaire est en contact avec le mur alvéolo-dentaire. Les arcs coincent la feuille en caoutchouc, laissant libre uniquement l'entrée de la bouche.
On a donc les dents et ou les segments édentés entre les arcs de l'instrument, couverts par la feuille de caoutchouc, et également, l'immobilisation et écartement de la langue et des deux maxillaires. On perfore la digue avec un perforateur classique avant la mise en bouche.
- à l'aide de"wedjets"ou d'un fil de soie, on franchit les points de contact dentaire et on fixe la feuille de caoutchouc au niveau du collet à l'aide de coins de bois et de plastique soit avec des ligatures "wedjets".
- les clamps peuvent être utiles dans ce cas, Pour les formes avec caoutchouc collé (flexibles, fig, 1 et 2) soit on passe le clamp de manière classique sur la perforation de la digue et après sur la dent ; soit on glisse la digue perforée sur les clamps fixés auparavant ; soit on fixe avec des fils de"wedjets"après avoir passé le point de contact inter-dentaire.
L'instrument peut être avantageusement utilisé directement dans la cavité buccale sans digue à l'occasion de diverses manipulations par exemple stomatologiques ou chirurgicales. La forme tubulaire est plus avantageuse grâce à l'aspiration continue selon la nécessité.
L'instrument peut ainsi être utilisé dans des domaines plus vastes que pour le cas des digues classiques.
En effet l'ouverture constante de la bouche permet à l'opérateur de s'assurer le maximum d'aisance pendant l'exécution du travail. La digue protectrice est un moyen efficace d'asepsie, de siccité et d'isolement du champ opératoire (D, O. prothèse fixe), Il assure la protection contre l'ayalement et l'inhalation de matières ou instruments pendant les diverses interventions endo-dentaire et buccales tels que :
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- préparation des cavités, des canaux, reconstitution dentaire, traitement composite (dans le cas de l'utilisation de la digue) chirurgie bucco-dentaire sur segments dentés et édentés, calculose des canaux salivaires, tumeurs, alvéolectomie, gingivectomie dans le cas de l'utilisation sans digue sur la langue :
on pratique une ouverture dans la feuille de caoutchouc et la langue est passée à travers cette ouverture tout en installant l'instrument dans la bouche - en anesthésie et réanimation ; pour l'anesthésie locale on utilise
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de préférence la forme avec le caoutchouc collé à usage unique - pour l'anesthésie générale et intubation : la forme autostatique en métal ou en plastique dur est avantageuse pour les patients sous narcose, La bouche reste ouverte, le praticien ou l'opérateur peut travailler librement, L'aspiration salivo-liquidien sera plus aisé.
L'introduction de l'instrument avant l'intubation facilité la tâche de l'anesthésiste-réanimateur.
On notera que l'instrument peut être réalise en différentes dimensions par exemple pour enfants, adultes, ou encore petite, moyenne et grande dimensions.
L'armature de l'instrument selon l'invention peut être réalisée : - soit en tubes ou barres de plastique, par exemple de section ronde ou aplatie, par exemple de 0,5 cm de hauteur et 0,2 cm d'épaisseur avec des bords bien arrondis - soit en film métallique relativement rigide mais de préférence sensiblement déformable due 1 à 2 mm de diamètre, éventuellement plastifié - soit en tube plastique creux (diamètre 0, 3-0, 5 cm) renforcé ou non avec du fil métallique (selon le mode de fabrication) permettant l'aspiration (forme avantageuse) soit en tube métallique inoxidable.
Selon un autre aspect de l'invention, illustré à la fig. 5, sur l'armature périphérique 50 ou sur l'abaisse lèvre 52, on peut avantageusement installer
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(par clipsage) ou prévoir d'origine (moulage, soudage) une structure 51 rigide formant cadre destiné à s'étendre à l'extérieur de la bouche, pour la fixation de la feuille de caoutchouc réalisant ainsi l'incorporation écarteur-cadre externe et remplaçant ainsi le cadre et l'abaisse-lèvre classique, Le cadre extérieur selon l'invention est donc interrompu aux niveaux de son incorporation à l'écarteur proprement dit. Il mesure
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de 8 à 10 cm de hauteur et plus ou moins la même largeur.
Il peut adopter un contour adapté à la face, en particulier adapté au contour inférieur du nez, Sur le cadre extérieur on prévoit des encoches ou des pointes tournées vers l'extérieur de l'instrument pour la fixation de la feuille de caoutchouc. Les figs. 5a et 5b illustrent des réalisations sans abaisse-lèvre et les figs. Sc et 5d illustrent des réalisations ou le-cadre est fixé aux extrémités antérieures des abaisse-lèvres, La fig. 6 illustre un mode de réalisation dans lequel le cadre externe 60 comprend deux barres latérales rigides et parallèles 63 et 64, le long desquelles peut coulisser un écarteur de commissure labiale 61 dont la position peut être réglée par vissage (vis de blocage 62).
Un deuxième écarteur peut également être prévu ou être adapté de l'autre coté, L'écarteur est de forme prévue pour pouvoir accrocher et écarter la commissure des lèvres, Selon une variante de réalisation les barres latérales peuvent être télescopiques pour pouvoir régler, avec un moyen de blocage par exemple vis, leur longueur et donc également le degré d'ouverture de l'appareil, Avantageusement, les éléments 64 reliant ces barres à l'armature elliptique 66 (ou aux abaisse-lèvres) peuvent être légèrement courbés et/ou flexibles pour épouser la forme du visage.
Au niveau de la fig, 71', il forme une charnière. Les arcs se plient l'un sur l'autre, D'autres variantes avec cadre externe appliquées à l'écarteur autostatique sont illustrées en perspective aux fig. 7,8 et 9. Cette dernière figure montre les pointes d'accrochage situées le long du cadre extérieur et permettant la fixation de la feuille de caoutchouc.
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La fig. 8 illustre une variante dans laquelle le cadre extérieur 0 est incomplet et consiste simplement en deux bras de support 83 et 84 attachés dans cet exemple à un abaisse-lèvre 82, comportant les pointes d'accrochage 89.
La fig. O illustre diverses configurations de moyens de fixation de deux moitiés complémentaires de segment d'armature IOOa et 100b.
A la fig, 100a, les trous 101 s'adaptent aux tenons 102.
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Alternativement (fig. IOÛb) une nervure longitudinale 103 prévue le C > long d'une moitié d'armature d'adapté et se bloque dans une gorge complémentaire 104 de l'autre moitié d'armature en coincant la feuille de caoutchouc 110 éventuellement placée entre ces deux éléments formant une armature finale-tubulaire.
Remarques concernant les formes de l'invention : 1-On notera que dans les formes de réalisation non munies d'abaisselèvres intégré, on peut adapter un abaisse-lèvres amovible par exemple au niveau de la barre antérieure de l'écarteur autostatique (fig. 4) et la partie antérieure des écarteurs mentionnés des figs. 2. On peut ajouter une plaquette ou ailette de 2,5 à 3 cm en forme semi-lunaire qui servira à abaisser ou élever la lèvre éliminant ainsi le cadre extérieur éventuel servant de porte-digue. Les abaisse-lèvres peuvent se présenter comme des gouttières fixées sur la partie externe de l'instrument.
L'adaptation peut être effectuée en prévoyant des moyens d'adaptation mâle ou femelles ou par clipsage, en veillant toutefois à ce que la connection soit suffisamment raide pour permettre le rabattement forcé de ou des lèvres, 2-Les ailettes peuvent être fixées soit sur deux points antérieur et postérieur, soit en la collant tout le long de la partie concernée de l'instrument, 3-Remarques concernant l'adaptation de l'écarteur dans la bouche :
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pour adapter l'instrument aux divers écartements, on peut prévoir des éléments modulables sous la forme d'arcs périphériques de formes appropriées d'une part et le prolongement interne formant ressort (forme autostatique écarteur antérieur) d'autre part, avec les branches des arcs qui coulissent sur les branches de l'élément interne, par exemple de manière télescopique, et qui se fixent au moyen d'un arrêt, une vis ou un capuchon, offrant ainsi à l'instrument la possibilité de s'écarter et s'adapter à des cavités buccales différentes.
L'adaptation peut être réalisée dans la bouche ou à l'extérieur.
4-On peut également augmenter l'effet ressort d'un écarteur autostatique en incorporant par une boucle dans l'armature semi-rigide, au niveau des sections devant présenter, un effet de charnière.
5-Remarques générales concernant la fixation de la feuille en caoutchouc : pour mieux renforcer la fixation de la feuille en caoutchouc à l'instrument, comme déjà amplement exposé, on peut toujours prévoir une ellipse interne ou une barre interne, La forme avec la feuille fixée peut être réalisée en solidarisant la feuille entre deux moitiés d'armature complémentaires, la fixation étant obtenue soit par pressage de la feuille entre les deux moitiés, dont les surfaces de contact sont encollées soit en prévoyant sur les moitiés, une nervure et une gouttière complémentaires rendues solidaires par pression et qui coincent la feuille de caoutchouc soit en réalisant une sorte de boutonnage tout le long de la partie externe de l'instrument entre laquelle la feuille sera fixée par pression des deux moitiés d'armature.
Dans ces deux derniers cas, la partie externe se présente avantageusement sous la forme de deux parties plates complémentaires. L'épaisseur variera de préférence de 2 à 5 mm et la largeur de 4 à 7 cm.
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- soit en adaptant la partie plate Qu semi-courbe avec une partie
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tubulaire entre lesquelles sera fixée la feuille de caoutchouc) sot selon fig. 12.
La partie de la feuille de caoutchouc qui déborde peut être, soit découpée, soit fixée sur un cadre à l'extérieur. Pour la fixation à l'extérieur de la bouche des bords de la feuille de caoutchouc, on peut utiliser le cadre incorporé à l'instrument. On peut également utiliser une gaine en plastique ou en métal adaptable à l'armature qui servira également comme abaisse-lèvres ou encore l'écarteur classique (latéral) des lèvres de la bouche.
6-Dans le cas d'une feuille de caoutchouc encollée, sur l'armature extérieure, la feuille de caoutchouc n'est pas collée sur les petits U (ponts) mais uniquement sur les parties externes ou internes de l'instrument, Les U auront de préférence une hauteur de 2 à 3 cm pour mieux adapter l'instrument au fond du vestibule surtout pour la forme flexible (plastique), Ils servent également comme moyen d'aspiration dans les formes avec ou sans ellipses internes, 7-L'abaisse lèvre est situé dans le prolongement de la partie périphérique de l'instrument créant ainsi éventuellement un troisième arc sur celui-ci, Dans le cas d'une structure plus rigide (écarteur autostatique) il peut être détachable et sous forme de gaine fixée à l'armature et qui servira également comme fixateur'de la feuille en caoutchouc, Il peut être légèrement courbé vers le bas,
pour la maxillaire supérieur, afin de ne pas gêner la respiration par le nez.
8-dans le cas du mode de réalisation du support écarteur flexible avec digue et bords plats en plastique, au niveau de la courbure entre les deux arcs, les bords plats de l'instrument peuvent avantageusement changer d'orientation sur une distance de J ou 2 cm, présentant, en position dans la bouche au niveau du segment charnière, la face large (par exemple 5 mm) latéralement au lieu d'essentiellement horizontalement.
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Cela donne à l'instrument une zone de ressort plus forte et facilite la mise au fond du vestibule des arcs de l'instrument (épaisseur 2 mm).
Cette double torsion bilatérale de 90'peut être réalisée à chaud lors de la fabrication, soit en fixant les deux parties tubulaires avec une plaquette dont l'élasticité permettra également la flexibilité de l'instrument (forme tubulaire métallique), 9-Selon une variante de l'invention, on peut avantageusement prévoir que l'armature présente des parties aplaties destinées à entrer en contact avec la cavité buccale, diminuant ainsi la gêne et le risque de blessure causée par des armatures en fil métallique ou en plastique rigide.
On peut également prévoir des pièces de support amovibles ou non à insérer à certains endroits ou tout le long de l'armature. L'instrument entièrement tubulaire (formes en plastiques) renforcé à la périphérie ou à l'intérieur par fil métallique soit avec double tube qui faciliterait l'aspiration sur une surface plus étendue, 10-Selon une autre variante de l'invention, on propose une configuration d'armature en plastique flexible dans laquelle celle-ci est maintenue sous tension et est incurvée par une armature complémentaire latérale du type ailette. Les branches latérales des arcs principaux sont reliées par une liaison complémentaire maintenant la forme en pseudo-ellipse incurvée, similaire à la forme autostatique rigide de la figure 4.
Si une digue recouvre ou est fixée sur l'ensemble de l'armature, on obtient une poche flexible protégeant donc également les joues et pouvant être facilement introduite et extraite de la cavité buccale. il-Contrairement aux méthodes antérieures, la feuille de caoutchouc ou digue ne doit pas être tendue sur le cadre mais peut être suffisamment lâche pour permettre la mise en place de clamps, fils de soie ou autres moyens de fixation sur la dent à opérer, On n'est plus obligé de tirer sur la feuille de plastique pour la fixer sur le cadre extérieur.
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Ceci permet également : la réalisation de clichés aux rayons X à l'intérieur de la bouche sans être obligé de déplacer une partie de la digue ou sans devoir forcer sur celle-ci pour placer et maintenir le film sensible.
12-Complêmentairement, on peut prévoir deux charnières alignées, de préférence verticalement, au niveau du cadre extérieur, qui permettent l'ouverture de la moitié du cadre et la prise de clichés aux rayons X pendantle traitement endo-buccal.
13-L'épaisseur des éléments filiformes formant le squelette ou l'armature de l'instrument peut varier. Pour le confort, surtout dans le cas d'une structure en métal, on peut prévoir des épaississements locaux, de préférence en matière plastique. On peut également prévoir une gaine en forme de gouttière ou de tube fendu élastique et susceptible de s'adapter sur lesdits éléments filiformes, avantageusement en servant également de moyen de coinçage pour la digue éventuellement utilisée. Cette gaine peut servir d'amortisseur pour les tissus vestibulo-labio-jugaux. (cfr. page 15-item 9) Fig. la.
Figure) Ja, ; a titre de modèle de base pour les formes tubulaires. item J. le tube item 2. canule d'aspiration intra-buccale munie d'un capuchon item 3. lieu de connexion avec l'appareil d'aspiration item 4, trous à être réalisés par l'opérateur suivant l'endroit d'intervention item 5. canule Figure 2 : coupe transversale pour la forme de la digue item 1. le tube item 2. la digue item 3. gaine semi-ouverte
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On notera enfin que dans la présente description, pour les formes de réalisation en plastique souple (fig. 1 et 2), le terme "écarteur" a été utilisé alors que la fonction d'écartement forcé obtenu par l'instrument peut être minime par rapport à la fonction de protection procurée par la digue qui est préfixée ou non à l'instrument.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation susmentionnés qui peuvent varier dans leurs structures et leurs détails.