panneresse
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XVIe siècle) Soit dérivé de pan [1] avec le suffixe latin -aricius via la forme panerece [2].
- Soit dérivé de panneau [3].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
panneresse | panneresses |
\pa.n(ə).ʁɛs\ |
panneresse \pa.n(ə).ʁɛs\ féminin
- (Maçonnerie) Pierre ou brique placée dans un mur de manière à laisser voir sa longueur et sa hauteur.
Mettre des pierres alternativement en panneresse et en boutisse
— (Legoarant cité dans Littré)Les murs extérieurs de la tour alternent boutisses et panneresses en très gros blocs taillés à double marge très bien ajustés. […] Les murs intérieurs, qui présentent panneresses et boutisses sans ordre, divisent l’espace en six pièces, accessibles par des portes.
— (Ambre Peron-d’Harcourt, Édifices ruraux à tour de Palestine hellénistique : parallèles à Qumrân, Syria, archéologie, art et histoire, no 91, 2014.)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Antonymes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : stretcher (en), stretcher brick (en), panel brick (en)
- Champenois (ardennais) : planerèsse (*)[4]
- Danois : løber (da)
- Tchèque : běhoun (cs)
Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \pa.n(ə).ʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
- France (Paris) : écouter « panneresse [pa.nʁɛs] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- Brique (matériau) sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (panneresse)
- ↑ Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter, Antoine Thomas, Dictionnaire général de la langue française du commencement du xviie siècle à nos jours, Delagrave, Paris, 1890-1893 → consulter le tome I (A-F) ou le tome II (G-Z)
- ↑ Antoine Thomas, Nouveaux essais de philologie française, page 91, 1904, Bouillon
- ↑ « panneresse », Larousse.fr, Éditions Larousse
- ↑ Collectif, Ardenne herbagère, page 248, 1992, Pierre Mardaga