Paris
Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d'Île-de-France. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin parisien, entre les confluents de la Marne et de la Seine en amont, et de l'Oise et de la Seine en aval. Ses habitants sont appelés les Parisiens.
Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l'histoire mondiale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu'un point de passage pour les transports internationaux. Paris est la capitale mondiale de la mode et du luxe.
Littérature
[modifier]Correspondance
[modifier]Giuseppe Verdi, Correspondance, 1847
[modifier]- Septembre 1847. Par la suite, Verdi se montrera beaucoup plus élogieux, voire enthousiaste, vis-à-vis de la ville lumière.
- Verdi. Autobiographie à travers la correspondance. (1941), Aldo Oberdorfer (trad. Sibylle Zavriew), éd. J. C. Lattès, 1984, p. 86 et 88
Bela Bartok, Correspondance, 1905
[modifier]- Bela Bartok. Musique de la vie, Philippe A. Autexier., éd. Stock, 1981, p. 25
Octave Crémazie, correspondance
[modifier]- Lettre à ses deux frères, Paris, 18 février 1871.
- Œuvres complètes, Octave Crémazie, éd. Beauchemin & Valois, 1882, p. 474 (texte intégral sur Wikisource)
Critique
[modifier]Louis Aragon, in Littérature n°8, 1919
[modifier]- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle expose les propos critiques de Louis Aragon dans une rubrique qu'il lui avait été attribuée dans ce numéro. Il avait choisi notamment de commenter le recueil Dix-neuf poèmes élastiques de Blaise Cendrars dont il est question ici.
- « Livres Choisis, Blaise Cendrars — Dix-neuf poèmes élastiques », Louis Aragon, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 29
Essai
[modifier]Heinrich Heine, De la France, 1833
[modifier]- De la France, Heinrich Heine, éd. Eugène Renduel, 1833, p. 82-83
- Orthographe d'origine.
- De la France, Heinrich Heine, éd. Eugène Renduel, 183, p. 118
- Citation choisie pour le 23 avril 2014.
Pierre Bourgeade, Les Parisiens, 1983
[modifier]- « Les Parisiens », Pierre Bourgeade, Nota Bene, nº 11, Hiver 1983, p. 88
Prose poétique
[modifier]Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
[modifier]- Petits poèmes en prose – Les Paradis artificiels, Charles Baudelaire, éd. Michel Levy Frères, 1869, p. 357-358 (texte intégral sur Wikisource)
Francis Picabia, Histoire de voir, 1922
[modifier]- « Histoire de voir », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 6, Novembre 1922, p. 17
André Breton, Poisson soluble, 1924
[modifier]- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 18, p. 77
Récit de voyage
[modifier]Guy de Maupassant, La Vie errante, 1890
[modifier]La Côte italienne
Entrez dans les vieux palais de Gênes, vous y verrez une succession de cours d’honneur à galeries et à colonnades et d’escaliers de marbre incroyablement beaux, tous différemment dessinés et conçus par de vrais artistes, pour des hommes au regard instruit et difficile.
Entrez dans les anciens châteaux de France, vous y trouverez les mêmes efforts vers l’incessante rénovation du style et de l’ornement.
Entrez ensuite dans les plus riches demeures du Paris actuel, vous y admirerez de curieux objets anciens soigneusement catalogués, étiquetés, exposés sous verre suivant leur valeur connue, cotée, affirmée par des experts, mais pas une fois vous ne resterez surpris par l’originale et neuve invention des différentes parties de la demeure elle-même.
- La Vie errante, Guy de Maupassant, éd. P. Ollendorff, 1890, La Côte italienne, p. 35
Roman
[modifier]Michel Déon, Les Gens de la nuit, 1958
[modifier]Le Paris de l’aube hésite entre le sordide et le glorieux. Il faut être son amant depuis longtemps pour n’en pas être déçu. Je décidai de le devenir.
À ma fenêtre, comme la veille, je me suis attardé encore un moment à épier la nuit de Paris que j’allais bientôt quitter. Des vies ténébreuses et des vies claires s’y heurtaient. Si grande que fût, à cette heure, ma tristesse, rien ne pouvait m’empêcher de penser que nulle part ailleurs je ne trouverais cette minute de vérité, cette seconde d’exaltation qui vous empoignent quand la ville se secoue et rejette son manteau d’ombres : façades grises et boulevards jalonnés de poubelles, mais aussi Notre-Dame et la Sainte-Chapelle profilées sur un ciel cotonneux. Voilà les murs qui cachent nos peines et nos plaisirs. Ils les cachent bien.
François Rabelais, Pantagruel, 1542 (éd. de François Juste)
[modifier]- Pantagruel (1534), François Rabelais, éd. Gallimard, 1964, chap. VII, « Comment Pantagruel vint à Paris et des beaulx livres de la librairie Sainct Victor », p. 109 (texte intégral sur Wikisource)
Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831
[modifier]- Notre-Dame de Paris, Victor Hugo, éd. Renduel, 1836, p. 308
Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1835
[modifier]- Le Père Goriot, dans La Comédie humaine, III (1835), Honoré de Balzac, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1976, p. 50
Hippolyte Taine, Notes sur Paris : vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge, 1867
[modifier]- Notes sur Paris : vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge, Hippolyte Taine, éd. Hachette, 1867, p. 13
- Notes sur Paris : vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge, Hippolyte Taine, éd. Hachette, 1867, p. 57
Victor Hugo, Quatrevingt-treize, 1874
[modifier]- Quatrevingt-treize (1874), Victor Hugo, éd. Seuil, coll. « L'Intégrale », 1963, partie II (« À Paris »), chap. I (« La Convention »), livre troisième (« La Convention »), p. 471 (texte intégral sur Wikisource)
James Joyce, Ulysse, 1922
[modifier]- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 67
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 78
Jules Renard, Journal, 1887-1910, 1925
[modifier]- Journal, 1887-1910 (1925), Jules Renard, éd. Gallimard, 1965, p. 297
Emil Cioran, Syllogismes de l'amertume, 1952
[modifier]- Cette citation, extraite de Syllogismes de l'amertume, met en lumière la relation ambiguë et désespérée de Cioran avec la capitale française.
- Syllogismes de l'amertume, Emil Cioran, éd. Gallimard, 1952, p. {{{page}}}
- Cette source est trop vague : les champs page doivent être renseignés. Si des références précises ne sont pas données, la citation devra être retirée de la page.
Maria Callas, Women's Wear Daily, 1958
[modifier]- Grande nuit de l’Opéra (1958), Marie-Jacques Perrier, éd. Fairchild Publications, 1958, p. 19
Emil Cioran, De l'inconvénient d'être né, 1973
[modifier]- Cette citation reflète la vision pessimiste de Cioran sur la vie dans les grandes villes et sur l'état d'esprit des habitants de Paris.
- De l'inconvénient d'être né, Emil Cioran, éd. Gallimard, 1973, p. 1236
Camille Saint-Saëns, Regards sur mes contemporains
[modifier]- Regards sur mes contemporains, Camille Saint-Saëns, éd. Ed. Bernard Coutaz, 1990, p. 238
Philippe Djian, Lent dehors, 1991
[modifier]- Lent dehors (1991), Philippe Djian, éd. Folio, 1993, p. 436
Marc Dugain, Ils vont tuer Robert Kennedy, 2017
[modifier]Paris, comme beaucoup d'autres métropoles, se laisse désirer en infligeant au visiteur la traversée d'interminables banlieues. Chacun y entretient une dignité entamée par une architecture regrettable qui, par endroits, intellectualise son propre échec. Je n'avais jamais vu une telle concentration d'indigence sauf peut-être dans certaines réserves indiennes, plus petites et tellement plus désolées.
- Ils vont tuer Robert Kennedy, Marc Dugain, éd. Gallimard, coll. « nrf », 2017, p. 64
Médias
[modifier]Presse
[modifier]Charles-Augustin Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 1856
[modifier]- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Voltaire, 20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII, p. 180
Musique
[modifier]Line Renaud
[modifier]Tu le reverras Paname, Paname, Paname,
La tour Eiffel, la place blanche, Notre-Dame,
Les boulevards et les belles madames,
Tu le reverras Paname, Paname, Paname,
Le métro, le bistrot où tu prenais l'apéro après le boulot,
Comme c'est loin, tout ça,
Mais tu le reverras Paname !
- Tu le reverras Paname / Il s'appelait Boudou badabou / It's a Long Way to Tipperary / Mademoiselle from Armentières (Remasterisé en 2013), Loulou Gasté, Line Renaud, album Line Renaud. Mon bonheur (2018 (réédition) chez Parlophone France).
Claude Nougaro, Paris mai, 1968
[modifier]Mai, mai, mai, Paris mai,
Mai, mai, mai, Paris !
- Refrain de Paris mai qui évoque la période de mai 1968.
- Paris mai, Claude Nougaro (paroles), chant traditionnel (musique), Eddy Louiss (arrangements), Claude Nougaro (1968 chez Philips).
Allain Leprest, Saint Max, 1988
[modifier]Les ponts vont en troupeau
Et sous le Mirabeau
Coulent des hydrocarbures
Tout le monde en voiture
Paris est un crapeau
- Saint Max, Allain Leprest, Allain Leprest, album 2 (1988).
Mireille Mathieu, Paris colère, 1966
[modifier]Que l'on touche à la liberté
Et Paris se met en colère !
- Paris en colère, Maurice Vidalin (paroles), Maurice Jarre (musique), Mireille Mathieu, album Paris brûle-t-il ? (1966 chez Barclay).
Jacques Higelin, Paradis païen, 1998
[modifier]Les accords
D'l'accordéon désaccordé du beau Léon
Me filent à fleur de peau
Des nappes de langueur,
Des vagues de frissons,
Et dans c'vieux décor
Illuminé par les tubes au néon,
Je noie mon mal d'amour
Dans les bras du Paname
Encerclés par les tours
- L'accordéon désaccordé, Jacques Higelin, Jacques Higelin, album Paradis païen (1998 chez Warner Music France).
Mais qu'est-ce qu'ils t'ont pas fait
Mon Paris, ma canaille,
Tous ces démolisseurs
Qu'ont un pavé dans l'cœur
Et des s'melles en béton
- L'accordéon désaccordé, Jacques Higelin, Jacques Higelin, album Paradis païen (1998 chez Warner Music France).
Propos de moraliste
[modifier]Honoré de Balzac, Les Français peints par eux-mêmes, 1841
[modifier]- Les Français peints par eux-mêmes, Honoré de Balzac, éd. Curmer, 1841, t. 3, p. 4