Yaël Abecassis
Naissance |
Ashkelon (Israël) |
---|---|
Nationalité | Israélienne |
Profession |
Actrice Mannequin |
Films notables |
Kadosh Alila Va, vis et deviens (voir filmographie) |
Séries notables | Hatufim |
Yaël Abecassis (en hébreu : יעל אבקסיס), née le à Ashkelon, est une actrice et une productrice israélienne d'origine marocaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Les parents de Yaël Abecassis sont des juifs marocains. Sa mère, Raymonde El Bidaouia, « La perle orientale », est une figure de la chanson marocaine. Son père meurt dans un accident de voiture (où sa mère est grièvement blessée) lorsqu'elle a dix ans[1].
Par son père, elle est la nièce du philosophe français Armand Abécassis et la cousine de la romancière et philosophe Éliette Abécassis.
Carrière
[modifier | modifier le code]Yaël Abecassis commence sa carrière comme mannequin. Elle se tourne ensuite vers la télévision et le cinéma. On a pu la voir interpréter notamment Rivka (une jeune femme, une épouse sans enfant, aux prises avec les ultra-orthodoxes) dans Kadosh (Sacré), un film d'Amos Gitaï (1999). Elle tourne également dans des films français[2]. Devenue actrice un peu par hasard, elle s’est faite productrice par conviction, à travers la société Cassis Film, pour aider des projets qui l'intéressent et des femmes à devenir cinéastes. Sa première production, Aya, de Mihal Brezis et Oded Binnun, est sélectionnée pour l’Oscar du meilleur court-métrage[3],[4].
Engagements
[modifier | modifier le code]Elle milite pour la paix et pour l'existence d'un État palestinien à côté d'Israël. Elle a également créé une association Esprit de femmes, en 2006, pour aider les femmes battues[1].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1991 : Pour Sacha d'Alexandre Arcady
- 1999 : Kadosh, d'Amos Gitaï
- 2001 : Bella ciao, de Stéphane Giusti
- 2003 : Alila, d'Amos Gitaï
- 2004 : Va, vis et deviens, de Radu Mihaileanu
- 2005 : Papa de Maurice Barthélémy
- 2007 : Sans moi d'Olivier Panchot
- 2007 : Comme ton père de Marco Carmel
- 2008 : Les Sept Jours (Shiv'ah) de Ronit Elkabetz et Shlomi Elkabetz
- 2008 : Survivre avec les loups de Véra Belmont
- 2008 : Danse à trois pas de Salvatore Mereu
- 2012 : Lullaby to my father de Amos Gitaï
- 2014 : Mon fils (Dancing Arabs) d'Eran Riklis, d'après Les Arabes dansent aussi de Sayed Kashua : Edna
- 2015 : Rendez-vous à Atlit de Shirel Amitay
- 2015 : Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin (Rabin, The Last Day) d'Amos Gitaï
- 2018 : Un tramway à Jérusalem d'Amos Gitaï
- 2024 : Shikun d'Amos Gitaï
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1999 : Maria figlia del suo figlio de Fabrizio Costa (téléfilm) : la mère du Christ.
- 2010 : Hatufim de Gideon Raff (série télévisée)
- 2011 : Rani de Arnaud Sélignac (série télévisée)
- 2012 : Hatufim de Gideon Raff (série télévisée)
- 2019 : À l'intérieur de Vincent Lannoo (série télévisée)
Références
[modifier | modifier le code]- Schwartbrod 2015.
- Elkaïm 2013, p. 11.
- Noémie Luciani, « Yaël Abecassis, au féminin absolu », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) « Nominated for an Academy Awardfor “Best Live Action Short” 2014 ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notice biographique
[modifier | modifier le code]- Sarah Elkaïm, « Abecassis, Yaël [Casablanca 1967] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 11.
Articles
[modifier | modifier le code]- Emilie Grangeray, « Comédienne de combats », Le Monde, (lire en ligne).
- Alexandra Schwartbrod, « Yaël Abecassis. Joyeuse tragédienne », Libération, (lire en ligne).
- Noémie Luciani, « « Rendez-vous à Atlit » : le retour de trois sœurs en Israël », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :