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XXVIIe congrès du Parti communiste français

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XXVIIe congrès du Parti communiste français
Date 18 au 22 décembre 1990
Lieu Saint-Ouen
Image illustrative de l’article XXVIIe congrès du Parti communiste français
Georges Marchais, réélu secrétaire général.

Secrétaire général élu Georges Marchais

Le XXVIIe congrès du PCF s'est tenu à Saint-Ouen du 18 au 22 décembre 1990.

L'effondrement des régimes communistes dans les pays du bloc de l'Est (Tchécoslovaquie en 1989, Allemagne de l'Est en 1990) provoque par opposition une "anti-perestroïka" au sein du PCF[1]. En 1988, André Lajoinie a récolté 6,8 %, soit le pire score jamais réalisé par un candidat communiste à la présidentielle sous la Ve République jusque là. Les municipales de 1989 ont également été défavorables au parti, qui a perdu Nîmes, Amiens, Vierzon, Saint-Quentin, Saint-Étienne et Reims.

Résolutions

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Le rapport de Georges Marchais fustige la "gravité de la déviation stalinienne" et regrette l'influence que celle-ci a eu sur le PCF, évoque les acquis dus au parti depuis sa création et s'oppose à la guerre du Golfe[2].

Membres de la direction

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Bureau politique

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Secrétariat du Comité central

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  • Secrétaire général du Parti : Georges Marchais
  • Secrétaires réélus : Jean-Claude Gayssot, Maxime Gremetz, André Lajoinie et Gisèle Moreau.
  • Nouveaux secrétaires : Pierre Blotin, Jean-Paul Magnon et Paul Zarka.

Notes et références

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  1. « L'anti-perestroika des communistes français La direction du PCF pratique la normalisation interne afin de préparer le 27e congrès dans des conditions idéales pour elle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Congrès du Parti communiste français (1924-2016), Pôle Archives Documentation Numérisation (ADN) de la Plateforme Humanités Numériques de la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon., (lire en ligne)
  3. « La direction du parti », sur Le Monde,

Articles connexes

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