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Viola Amherd

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Viola Amherd
Illustration.
Portrait officiel, 2024.
Fonctions
Conseillère fédérale
En fonction depuis le
Élection 5 décembre 2018
Réélection 11 décembre 2019
13 décembre 2023
Département DDPS
Prédécesseur Doris Leuthard
Présidente de la Confédération suisse
Élection 13 décembre 2023
Prédécesseur Alain Berset
Successeur Karin Keller-Sutter
Conseillère nationale
Législature 47e à 50e
Groupe politique Centre (CE)
Commission CAJ et CTT
Prédécesseur Jean-Michel Cina
Successeur Philipp Matthias Bregy
Présidente de la commune de Brigue-Glis
Biographie
Nom de naissance Viola Patricia Amherd
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Brigue-Glis (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique PDC / Le Centre
Diplômée de Université de Fribourg
Profession Avocate et notaire

Viola Amherd, née le à Brigue (originaire du même lieu, de Zwischbergen et de Naters), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Députée du canton du Valais au Conseil national à partir de , elle est conseillère fédérale depuis le , à la tête du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle est présidente de la Confédération en 2024.

Viola Patricia Amherd[1] naît le à Brigue, en Valais. Elle est originaire du même lieu et de deux autres communes valaisannes, Zwischbergen et Naters[2].

Elle est la fille d'Albert Amherd, entrepreneur électricien, et d’Amanda née Imhof, femme au foyer[3]. Ses parents sont propriétaires d'un magasin d'électronique. Elle a une sœur de 14 ans son aînée, Myriam[4].

Elle suit sa scolarité à Brigue-Glis, puis étudie le droit à l'Université de Fribourg de 1982 à 1987[3], où elle obtient une licence en 1987. Elle passe successivement ses diplômes de notaire (1990) et d'avocate (1991) en Valais, avant de s'installer à son compte[5].

Parcours politique

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Elle entre en politique dans le PDC par l'intermédiaire de Brigitte Hauser-Süess, qu'elle aide par la suite lors d'une procédure pénale concernant le régime des délais[4].

Elle commence sa vie politique comme membre du Conseil municipal de Brigue-Glis dès 1992[4] et en est successivement vice-présidente (1996) puis présidente (2000)[3].

De 1994 à 2006, elle est juge suppléante à la Commission fédérale de recours du personnel fédéral[3].

Elle est conseillère nationale à partir du , où elle succède à Jean-Michel Cina[4]. Elle y siège à la Commission des affaires juridiques (CAJ) et à la Commission des transports et des télécommunications (CTT), qu'elle préside du au [2].

Membre du comité directeur et du comité présidentiel du PDC du Haut-Valais, elle a également été membre des conseils d'administration de BLS et de Migros Valais[5].

Conseillère fédérale

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Lors du renouvellement du Conseil fédéral en 2015, elle obtient 16 voix au premier tour du scrutin menant à l'élection de Guy Parmelin[6].

Le , à la suite du retrait de Doris Leuthard, elle annonce sa candidature pour lui succéder au Conseil fédéral[7]. Elle est retenue le par son parti pour l'élection sur un ticket à deux avec Heidi Z'graggen. Le , Viola Amherd est élue par l'Assemblée fédérale avec 148 voix sur 244 dès le premier tour[8]. Elle devient ainsi la première représentante féminine du Valais à se faire élire au Conseil fédéral et le 118e membre du Conseil fédéral de l'histoire[9].

Depuis le , elle est le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle est la première femme à la tête de ce département.

Le , elle est réélue au Conseil fédéral avec 218 voix (sur 243)[10]. Le 7 décembre 2022, elle est élue vice-présidente du Conseil fédéral pour l'année 2023. Enfin le , elle est réélue conseillère fédérale et élue présidente de la Confédération pour l'année 2024[11].

Positionnement politique

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Elle est perçue comme libérale et humaniste sur les sujets de société (elle s'est notamment battue en Valais pour l'autorisation de l'avortement dans le régime dit « des délais » et s'est engagée en faveur de quotas féminins et du mariage pour tous), ce qui lui vaut initialement une certaine défiance de la part de membres de son parti[12], mais elle a le soutien de conservateurs en sa qualité de représentante des intérêts des cantons de montagne (elle s'est notamment engagée pour le deuxième tube du Lötschberg)[4].

Vie privée

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Elle est célibataire, mais a aidé sa sœur, femme célibataire, à élever sa fille[4]. Les deux sœurs habitent le même bâtiment à Brigue[4].

Elle est de confession catholique romaine[13].

Notes et références

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  1. (de) «Von 'The Joker' kann ich mehr als den Refrain», sur 20 Minuten, (consulté le )
  2. a et b « Biographie de Viola Amherd », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. a b c et d Marie-Claude Schöpfer (trad. Laurence Margairaz), « Viola Amherd » Accès libre, sur Dictionnaire historique de la Suisse DHS, (consulté le )
  4. a b c d e f et g « Portrait de Viola Amherd, la discrète | Illustré », sur Illustre (consulté le )
  5. a et b « Viola Amherd », sur lobbywatch.ch (consulté le )
  6. « Guy Parmelin est élu au Conseil fédéral », sur laliberte.ch, (consulté le ).
  7. « La Valaisanne Viola Amherd candidate à la succession de Doris Leuthard », sur rts.ch, (consulté le ).
  8. « La PDC Viola Amherd élue conseillère fédérale au premier tour », sur rts.ch, (consulté le ).
  9. RTS.ch, « Forum du 05.12.2018 - », sur rts.ch, (consulté le )
  10. « Renouvellement intégral du Conseil fédéral du 11 décembre 2019 », sur www.parlament.ch (consulté le )
  11. « Revivez cette matinée d’élections au Conseil fédéral », Le Temps,
  12. « Viola Amherd, l’humilité et la sincérité », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. (de) Othmar von Matt, « Zwei Frauen, zwei Welten: CVP-Bundesratskandidatinnen mit unterschiedlichen Lebensweisen », sur watson.ch, (consulté le ).

Liens externes

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