Tortequesne
Tortequesne | |||||
La mairie derrière le monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Pont 2020-2026 |
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Code postal | 62490 | ||||
Code commune | 62825 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
861 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 255 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 24″ nord, 3° 02′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 71 m |
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Superficie | 3,37 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Lécluse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brebières | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.tortequesne.fr | ||||
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Tortequesne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Tortequesne est un bourg périurbain de l'Ostrevent dans le Pas-de-Calais, limitrophe du département du Nord situé dans le triangle Arras, Cambrai, Douai, dans la vallée de la Sensée.
Il est desservi par le tracé initial de la route nationale 356 (actuelle RD 956) reliant Bapaume à Douai se situe sur la RD 956 entre Douai et Bapaume,
La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 121.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont trois situées dans le département du Nord :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,37 km2 ; son altitude varie de 36 à 71 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par deux cours d'eau :
- la Sensée qui est une rivière de 27,07 km et qui a été détournée en 1963 dans la Marche Navire dont le lit délimite la frontière entre le Nord et le Pas-de-Calais. Elle traverse un décanteur créé dans l'étang de Tortequesne, pour rejoindre ensuite les étangs de Ecourt, Palluel et Arleux (confluence). Après avoir pris sa source dans la commune de Saint-Léger, elle se jette dans le canal du Nord à Arleux[3] ;
- la rivière de la Sensée, d'une longueur de 9,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Étaing et se jette dans la Sensée au niveau de la commune d'Arleux[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- les marais d'Arleux, de Palluel, de Saudemont, d'Écourt-Saint-Quentin, de Rumaucourt et d'Oisy-le-Verger. C'est un vaste complexe marécageux de 791 hectares constitué d'étangs, de boisements tourbeux, de peupleraies et de prairies alluviales et qui comporte une grande diversité de végétations aquatiques, amphibies et hygrophiles[11] ;
- le marais des Viviers et des Grandes Billes à Lécluse, d’une superficie de 321 hectares. Ce site se caractérise par une certaine diversité de biotopes dans un marais tourbeux[12].
Et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est[13].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tortequesne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lécluse[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), zones urbanisées (17,2 %), zones humides intérieures (11,4 %), prairies (6,8 %), forêts (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 417, alors qu'il était de 399 en 2014 et de 368 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 76,4 % étaient des résidences principales, 18,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tortequesne en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,2 %) largement supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Tortequesne[I 2] | Pas-de-Calais[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 76,4 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,2 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,4 | 7,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Tortequesne est desservie par la ligne 21 du réseau douaisien Évéole.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Torteken en 1096 ; Tortekaine en 1239 ; Tortecanne au XIVe siècle ; Torcanne en 1626[19] ; Tortaquenne et Tortequesne en 1801[1].
Le nom du village, Tortequesne, est parfois orthographié Tortequenne[20].
De l'adjectif féminin, de la langue d'oïl, torte « tordue » et kaisne « chêne » (le féminin torte témoigne que kaisne était féminin)[21], explication empruntée à Albert Dauzat[22].
Remarque : la forme actuelle Tortequesne relève d'une étymologie populaire, quesne signifiant « chêne » en picard nord occidental et en normand septentrional (voire ligne Joret), car les formes anciennes s'opposent à cette explication puisqu'on ne relève aucune trace d'un -s dans ces formes qui pourraient la suggérer. En revanche, Le Torquesne (Calvados, Torta quercus 1160, le Tortquesne 1395) possède ce sens[22],[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, ce village dépend de la châtellenie de Lécluse »[24].
1297 : en juin, le roi de France Philippe le Bel, entrant en Flandre, s'empare du château de Tortequesne[25].
1304 : la garnison française de Douai prend le château et le brûle (tordam caudam ceperuntnet castellum combusserunt)[26].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]1632 : sentence de la gouvernance de Douai mentionnant « un vieux chasteau, dongeon, fossetz et singles »[27]
1694 : relief de Lécluse, au profit de Louis Crule ...le chastelet de Tortequesne, et autrement Mont-Héricourt, se consistant en un chasteau, cense, enclos et fossetz[C'est-à-dire ?][28]....
1722 : dénombrement servi par le sieur Crulle... un donjon...au village de Torquesne, que l'on dit de Montéricourt et vulgairement du châtelet, la bassecourt...entourés de fossetz[29]….
1785 : dénombrement servi par Louis Cresle:...fief du châtelet, sans seigneurie, etc. donjon et châtelet enclos d'eau, maisons, édifices, granges, étables, maréchaussées, colombiers, manoirs...fief de Montericourt et vulgairement du châtelet, tenant deux sens à la chaussée de Lécluse à Douay, canal appelé le Buironneau, rendant eau auxdits fossés[30]...
Le châtelet de Tortequesne, qui commandait le passage de la Sensée sur la route de Douai à Bapaume par Lécluse, était semble-t-il une dépendance du château de Lécluse.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Durant la Première Guerre mondiale, le village subit d'importantes destructions[31] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [32].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Vitry-en-Artois[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Brebières
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Tortequesne était membre de la communauté de communes Osartis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet du Pas-de-Calais le [33], cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]La salle polyvalente du Mont-Bédu est inaugurée le samedi .
-
La salle polyvalente du Mont Bédu.
-
L'école Léon-Waymel, vue de la rue de Bellonne.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2021, la commune comptait 861 habitants[Note 8], en évolution de +8,71 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 422 hommes pour 414 femmes, soit un taux de 50,48 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le monument aux morts, situé devant la mairie, a perdu,, dans les années 1980 la statue du poilu édifiée à son sommet. Elle est ornée de la croix de guerre 1914-1918 attribuée à la commune de Tortequesne le [43],[44].
- Le monument aux morts situé cimetière est érigé en 1928 pour honorer la mémoire des Poilus de Tortequesne morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Le lundi 19 avril 1928, Fernand Lefebvre, Charles Richard, François Lefebvre et Antoine Dhorme, tous les quatre anciens combattants de la grande guerre, créent le comité de construction du monument. Le 22 avril, une souscription à laquelle répond la quasi-totalité du village, récolte la somme de 1675,50 francs pour l'érection de ce monument. La marbrerie Lefebvre- Hanard de Vitry en Artois et l'entreprise de maçonnerie Norbert Lefranc Fauveaux de Estrées se voient confier les travaux. L'inauguration eut lieu le avec le concours de la municipalité, de la compagnie des sapeurs pompiers de Tortequesne, de la musique municipale de Lécluse, et avec la présence de presque toute la population de Tortequesne[45].
- L'église actuelle, paroisse Saint-Martin, est bâtie en 1827, aux frais de la commune et grâce à la générosité de madame la marquise de la Rianderie. Partiellement détruite lors des bombardements de 1917, elle fut dotée de son clocher actuel au sortir de la grande guerre. Initialement, le clocher abritait deux cloches. La plus petite des deux est disparue dans les années 1960. Elle fut vendue pour financer les travaux d'électrification de la sonnerie.
- En 1923, la cloche Jeanne Juliette fut érigée dans le clocher et baptisée en présence du curé de la paroisse, Jules Corroyer, et de René Lefebvre, maire de la commune de Tortequenne. Sur la cloche, on peut lire l'inscription suivante : « Je fus baptisée à Tortequenne en 1923 par Jules Corroyer, curé et en présence de René Lefebvre, maire ». « Je me nomme Jeanne Juliette. J'ai pour parrain, Jean Baptiste Pecqueur et pour marraine, Juliette Cayet. La victoire des poilus m’a mise dans ce clocher pour tenir la place d’une sœur morte au Champ d’Honneur. Symbole de la résurrection du village, je veux éternellement chanter la paix pour les vivants et pour les morts ».
- Les plaques de cocher de Tortequesne : en 1835, à la suite d'une circulaire des préfets et de l'administration des ponts et chaussées, l'ensemble des routes de France est équipé de plaques indicatrices. Ces plaques de fonte étaient situées aux entrées, sorties et carrefours des villes et villages, à une hauteur de 2,30 m pour être visibles des cavaliers et des cochers.
Ces plaques, devenues rares aujourd'hui, de par les destructions des dernières guerres doivent être préservées et sont propriétés de la commune. Il en subsiste deux à Tortequesne, visibles sur les axes anciennement nommés « chemin de grande communication n°10 » et « chemin de grande communication n°43 ».
-
Le monument aux morts situé au cimetière.
-
Le clocher de l'église
-
La cloche baptisée Jeanne-Juliette en 1923.
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Le chemin de grande communication no 10.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à la champagne de sable (alias d'argent) chargée de huit vergettes d'argent (alias de sable), à un chêne tordu arraché de sinople, futé de sable, brochant sur le tout[46].
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Détails | Le chêne tordu fait référence à l'étymologie du nom de Tortequesne. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Tortequesne » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 08 SO, Douai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lécluse comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'école de la commune porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Tortequesne ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Tortequesne » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Tortequesne - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Tortequesne - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Sensée (E1560600 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière de la Sensée (E1560610) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tortequesne et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007251 - marais d'Arleux, de Palluel, de Saudemont, d'Écourt-Saint-Quentin, de Rumaucourt et d'Oisy-le-Verger », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013262 - Marais des Viviers et des Grandes Billes à Lécluse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007249 - Le complexe écologique de la Vallée de la Sensée », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lécluse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 371.
- « Alors, Tortequesne ou Tortequenne? : Pourquoi existe-t-il deux orthographes différentes pour désigner cette localité : Tortequesne et Tortequenne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, (lire en ligne), p. 267
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 679b
- François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 355
- Louis Joseph Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, 1842, {{|??}}
- Le Glay, 1843, II, p. 180
- Lettenhove, histoire, I, p. 484, cité par B.M.D, Mn, 1695
- B.M.D. Mn 1695 p. 173
- B.M.D. Mn 1695 p. 1265
- B.M.D. Mn 1695 p. 269
- B.M.D. Mn 1695
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
- « Arrêté préfectoral portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ), p. 10.
- Ces données sont issues des archives municipales.
- Nathalie Labreigne, « Premier et dernier mandat de maire pour Bernard Mayeux à Tortequesne : En six ans, il a réalisé davantage que ce qu'il avait prévu pour la commune. Mais l'élu veut désormais réserver du temps pour sa famille. En mars, il passera la main », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tortequesne : le premier adjoint Jean-Pierre Pont se présente aux municipales : Le premier adjoint entend poursuivre le travail qu'il a commencé aux côtés du maire, Bernard Mayeux », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Pierre Pont élu maire à Tortequesne : Ancien premier adjoint de Bernard Mayeux, Jean-Pierre Pont prend sa succession à la mairie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Tortequesne (62825) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Tortequesne: le monument aux morts se situe devant la mairie : Initialement surmonté de son célèbre poilu, une tempête survenue dans les années 80, a littéralement déboulonné la vaillante sentinelle du haut de son socle. La statue n’a pas résisté à cette chute fatale. Seule la colonne pyramidale reste identique à l’état d’origine. Elle est ornée de la croix de guerre attribuée à la commune de Tortequesne le 23 septembre 1920 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- source compte rendu écrit par Fernand Lefebvre
- « 62825 Tortequesne (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).