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Symphonie no 12 de Glass

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La Symphonie no 12, dite « Lodger », est une œuvre du compositeur américain Philip Glass.

C'est une co-commande du Los Angeles Philharmonic / Dresdner Philharmonie / Southbank Centre et Radio France.

La première mondiale a eu lieu le sous la direction de John Adams au Walt Disney Concert Hall à Los Angeles[1].

La première européenne a suivi en avec une performance du London Contemporary Orchestra au Southbank Centre[2].

La première française a eu lieu le vendredi à l'Auditorium de la Maison de la Radio à Paris par l'Orchestre Philharmonique de Radio France, avec la mezzo-soprano béninoise Angélique Kidjo et Iveta Apkalna à l'orgue, sous la direction de Krzysztof Urbański.

Basée sur l'album Lodger écrit par David Bowie en 1979, elle complète une trilogie de symphonies de Glass s'inscrivant en parallèle à la trilogie berlinoise de Bowie. Ainsi, les albums Low et "Heroes" avaient auparavant inspiré les première et quatrième symphonies de Glass, respectivement[2]. Glass avait annoncé son intention d'écrire cette troisième œuvre dès 1997, déclarant au Los Angeles Times avoir discuté avec Bowie de sa composition[3].

La première mondiale a reçu une critique très positive du LA Times, qui a félicité la soliste Angélique Kidjo pour « éclairer à tous les niveaux »[4] les paroles de David Bowie.

Le San Francisco Classical Voice ne fut pas du même avis, qualifiant l’œuvre de « bourrée telle un divan déformé »[5] et critiquant le choix de la soliste, la mezzo-soprano béninoise Angélique Kidjo, pour interpréter l’œuvre.

La première à Londres au Royal Festival Hall a été positivement commentée par le Financial Times complimentant la performance de Angelique Kidjo : "Avec une voix très grave, à la manière de Marlene Dietrich, elle apporta un présence expressionniste vivifiante, réimaginant la poésie surréaliste de Bowie dans le style Cabaret de Weimar. Elle s'est montrée impressionnante à la hauteur d'un rôle exigeant."[6]. le magazine Bachtrack donna une critique favorable aussi: "Glass a écrit l’œuvre en gardant à l’esprit la voix puissante et la présence de Kidjo qui elle a donné une performance d'une présence et d'une force profondes; sa voix commençant dans un bourdon chromatique déterminé qui suivit les lignes chromatiques de Glass, entraînant le public dans un voyage s'élargissant petit à petit et se remplissant d'émotion au fur et à mesure que la symphonie progressait. La musique elle-même est luxuriante et puissante, surmontée par la présence de l'imposant orgue du Royal Festival Hall, qui joue le rôle de parent imposant pour l'orchestre."[7]

Références

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  1. (en) « John Adams Conducts Philip Glass' World Premiere | LA Phil Centennial | Walt Disney Concert Hall », sur LA Phil (consulté le )
  2. a et b Imogen Tilden, « Philip Glass completes his David Bowie trilogy with Lodger symphony », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Josef Woodard, « Solo but Not Alone », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Mark Swed, « Review: Philip Glass takes David Bowie and the symphony to new places with a stupendous ‘Lodger’ », sur latimes.com (consulté le )
  5. (en) « Philip Glass’s New Symphony — We’ve Been Here Before », sur San Francisco Classical Voice (consulté le )
  6. (en) « What do you get when you cross David Bowie with Philip Glass, a Beninese singer… », sur Financial Times (consulté le ).
  7. https://bachtrack.com/review-plass-bowie-london-contemporary-orchestra-may-2019