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Stradivarius Marsick (1705)

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Stradivarius Marsick (1705)

Facteur Antonio Stradivari
Instrument violon
Année de construction
Certificat Émile et Jacques Français ()
Propriétaires

Le Stradivarius Marsick (dit également Marsick (1705) ; auparavant Baumgartner) est un violon fabriqué en par le luthier de Crémone Antonio Stradivari. Son nom fait référence au violoniste Martin-Pierre Marsick, l'un des propriétaires de cet instrument.

Le Marsick est un violon du début de l'âge d'or d'Antonio Stradivari. Il a notamment été joué par les solistes Martin-Pierre Marsick, David Oïstrakh (de à sa mort en ) et Igor Oïstrakh.

Description

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Authenticité

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Le violon Marsick a été fabriqué par le luthier crémonais Antonio Stradivari en [Cozio 1].

Le Marsick est surnommé ainsi en référence au violoniste et compositeur Martin-Pierre Marsick, qui en fut le propriétaire au début du 20e siècle[1]. Auparavant, le stradivarius était parfois appelé Baumgartner[1].

Caractéristiques

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Le Marsick est un stradivarius du début de l'âge d'or de Stradivari[2].

Le fond du violon est composé d'une seule pièce et mesure 35,4 centimètres.[3],[Cozio 1]. Le bois utilisé est similaire à celui du Stradivarius Joest, conçu à la même période[Cozio 1]. Les ondes du bois sont larges, marquées et remontent vers la gauche de l'instrument[3].

La table d'harmonie est constitué de 2 parties en sapin assemblées[3].

Quelques petites cassures sont visibles sur la table d'harmonie et le fond, notamment au niveau des c ou des f[3].

Le vernis du Marsick est d'une couleur rouge vivace, posée sur une base dorée[3],[4].

La première trace du Marsick remonte à sa mention dans la collection de Charles Willemotte à Anvers[2],[Cozio 1].

Le stradivarius passe ensuite dans les mains de plusieurs propriétaires[Note 1] avant d'être possédé par le violoniste et compositeur Martin-Pierre Marsick[2],[Cozio 1]. Suivant les affirmations d'Émile et Jacques Français, il est généralement admis que Martin-Pierre Marsick achète l'instrument en [3],[Cozio 1]. Toutefois, Cécile Tardif évoque la possibilité que Martin-Pierre Marsick ait acquis le stradivarius en [Note 2],[2]. Selon toute vraisemblance, le Marsick n'était plus en possession du soliste belge à sa mort (en )[Note 3],[2].

Après avoir connu plusieurs propriétaires[Note 4], le Marsick est acquis par l'Union soviétique et mis à disposition de David Oïstrakh en [5],[Cozio 1]. Ce dernier cède le Conte de Fontana au profit du Marsick qu'il joue jusqu'à sa mort en [5],[Cozio 1]. Il est vraisemblable que son fils, Igor Oïstrakh, ait joué quelque temps sur le Marsick[1].

Propriétaires

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Les propriétaires et musiciens attestés sont les suivants[Cozio 1],[3],[1] :

Propriétaires
Propriétaire Depuis Jusqu'en En
Charles Willemotte
Oscar Vornbaum
Hugo Becker
Martin-Pierre Marsick
Madame Brès-Chounard
Gustav Huguenin
Perilhou
Marc Delgay
David Oïstrakh
Igor Oïstrakh (probable)

Notes et références

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  1. Cécile Tardif évoque la présence du Marsick dans les collections Adams (Londres) puis Laurie (Glasgow)[2].
  2. Le violon a pu être acheté à Londres pour la somme de 23 000 francs[2].
  3. Le Marsick n'est pas mentionné dans l'inventaire de ses biens[2].
  4. Émile et Jacques Français évoquent par exemple une transaction du Marsick en pour environ 39 000 francs suisses[3].

Références archives Cozio

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  1. a b c d e f g h et i (en) « Antonio Stradivari, Cremona, 1705, the 'Marsick' » Accès libre, Cozio Archive, sur tarisio.com.

Références

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  1. a b c et d Tardif (1998), p. 53.
  2. a b c d e f g et h Tardif (1998), p. 52.
  3. a b c d e f g et h Sackman (2020), p. 231.
  4. Tardif (1998), p. 52-53.
  5. a et b (en) Milan Somborac, « Steven Staryk on being a virtuoso violin collector », The Strad,‎ (lire en ligne Accès libre)

Bibliographie

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  • Cécile Tardif, « Martin Pierre Marsick, violoniste liégeois », Revue de la Société liégeoise de Musicologie, no 11,‎ , p. 37-57 (ISSN 1371-6735, e-ISSN 2295-7251, lire en ligne Accès libre [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Nicholas Sackman, The Jacques Francais Rare Violins Inc. Photographic Archive and Business Records : The sales ledgers, 1845-1938., (1re éd. 2017), 309 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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