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Saint-Pancrace (Savoie)

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Saint-Pancrace
Saint-Pancrace (Savoie)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Maurienne Arvan
Maire
Mandat
Roger Blanc-Coquand
2020-2026
Code postal 73300
Code commune 73267
Démographie
Gentilé Saint-Patins
Population
municipale
304 hab. (2021 en évolution de +3,05 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 14″ nord, 6° 19′ 35″ est
Altitude Min. 715 m
Max. 2 137 m
Superficie 5,59 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Jean-de-Maurienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Maurienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Maurienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pancrace
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Saint-Pancrace
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Saint-Pancrace
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Saint-Pancrace

Saint-Pancrace est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Saint-Pancrace est une commune française, situé dans la partie du sud du département de la Savoie, dans la vallée de la Maurienne. Elle a une superficie de 5,59 km2.


Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

Carte des communes limitrophes
Cliquez sur la carte pour l'agrandir.

Les différents villages ou hameaux de la commune sont : Les Bottières (station des Sybelles), Le Chef-Lieu, Les Chosalles, Les Colonnes, Les Fontaines[1].

Au , Saint-Pancrace est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-de-Maurienne[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[3],[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[4]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (2,9 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Les différentes graphies du nom apparaissant dans la documentation sont : Ecclesia Sancto Pancrasio (739) ; Ecclesia Sancti Pancratii (1184) ; Parrochia Sancti Pancratii (1297) ; Capellanus Sancti Pancratii (1303)[8]. On trouve également à la fin du XVIe siècle les formes Saint-Pex (1585) et Saint-Paix (1591, 1605)[8],[9].

Le nom de la commune viendrait de Pancrace de Rome, martyr à Rome an 304 sous Dioclétien[9]. Gros mentionne simplement qu'il s'agit du saint patron de la paroisse[8].

Dans le patois local, la commune est désignée sous la forme Saint Pé, que Gros (1935) qualifie de « forme relativement ancienne »[8]. Il poursuit « Paix vient de Pac, première syllabe de Pacratius, variante de Pancratius. Les habitants de la commune sont appelés Saint Patins, ce qui suppose que Pac est devenu Pat. »[8]

En arpitan savoyard, le nom est Sent-Pèx et il se prononce Sin Pé (selon la graphie de Conflans)[10].

La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Saint-Pancrace[11].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Robert Truchet    
2020 En cours Roger Blanc-Coquand    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Les habitants de Saint-Pancrace sont appelés les Saint Patins[8],[1].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 4], en évolution de +3,05 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
382332377400401418381384379
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
377361394414412372411418387
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
3282722542151801401127688
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
104153214279286286295301304
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Bernard Demotz et François Loridon, 1000 ans d'histoire de la Savoie : La Maurienne (Volume 2), Cléopas, , 845 p. (ISBN 978-2-9522459-7-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 377-383.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jean-de-Maurienne comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. a et b Demotz et Loridon 2008, p. 661.
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Jean-de-Maurienne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pancrace ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b c d e et f Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 429..
  9. a et b Henry Suter, « Saint-Pancrace », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne [PDF]), p. 24.
  11. Alexis Billiet, Chartes du diocèse de Maurienne, vol. 1, Chambéry, imp. de Puthod fils, , 446 p. (lire en ligne), p. 32-34.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.