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Saint-Mont

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Saint-Mont
Saint-Mont
cave coopérative de Saint-Mont
Blason de Saint-Mont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Armagnac Adour
Maire
Mandat
Michel Petit
2020-2026
Code postal 32400
Code commune 32398
Démographie
Gentilé Saint-Montais
Population
municipale
308 hab. (2021 en évolution de −4,35 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 08″ nord, 0° 08′ 57″ ouest
Altitude 130 m
Min. 89 m
Max. 165 m
Superficie 12,59 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Adour-Gersoise
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Mont
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Saint-Mont
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Saint-Mont
Liens
Site web mairie-saintmont.com

Saint-Mont est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Mont est une commune rurale qui compte 308 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 726 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Saint-Montais ou Saint-Montaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1923, et le prieuré, inscrit en 1947.

Géographie

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Localisation

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Saint-Mont est une commune d'Armagnac située sur le Saget et sur l'ancienne route nationale 646 entre Riscle et Projan.

Sain- Mont est un vieux village accroché à une colline. Tout en haut domine une église très archaïque que l'on atteint par des ruelles en pente bordées de vieilles maisons.

Le paysage est verdoyant, les terrasses s'abaissent et sur les pentes ensoleillées, la vigne prend de plus en plus de place pour produire des crus de qualité : madiran, pacherenc et côte de saint-mont. La plaine est dominée par la culture du maïs.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Corneillan, Labarthète, Saint-Germé, Tarsac, Viella et Riscle.

Communes limitrophes de Saint-Mont[1]
Saint-Germé Tarsac
Corneillan Saint-Mont Riscle
Labarthète Viella

Géologie et relief

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Saint-Mont se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Mont.

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Adour, le Bergons, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le Barry, le Pesqué, le Thérou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, prend sa source dans la commune d'Aspin-Aure et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Bayonne, après avoir traversé 118 communes[5].

Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 9 communes[6].

Le Saget, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune de Crouseilles et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 10 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maumusson-Laguian à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[15], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[19].

Au , Saint-Mont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), cultures permanentes (18,7 %), forêts (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), eaux continentales[Note 4] (2,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Mont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Bergons et le Saget. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2007, 2008 et 2009[24],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mont.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 174 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 146 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Le village de Saint-Mont est bâti sur un éperon rocheux dominant l'Adour, fleuve gascon. Cette situation privilégiée a fait de ce village un lieu chargé d'Histoire. Habité dès l'aube de l'humanité, ce mont fut consacré par les druides, puis les Romains, qui firent de ce site stratégique un point fortifié : un oppidum. Introduisant différentes cultures dont celle de la vigne, ils installèrent des temples dans lesquels ils offraient des sacrifices aux dieux païens.

En l'an 1050, le comte de Gascogne et d'Armagnac Bernard Tumapaler fonde sur les ruines de l'ancien oppidum, le monastère dédié à saint Jean et rattaché à l'ordre de Cluny. Les moines occuperont le lieu jusqu'à la Révolution française et en 1791, le monastère sera vendu aux enchères comme bien national.

En 1822, Saint-Mont absorbe la commune de Cadillon[27].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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mairie de Saint-Mont
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  mars 2001 Jean-Marie Jégun SE  
mars 2001 2008 Michel Couture SE  
mars 2008 En cours Michel Petit[28] PS Président de la Communauté de Communes
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30]. En 2021, la commune comptait 308 habitants[Note 5], en évolution de −4,35 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
610579644701677722679700726
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
694625660629652629581568536
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
522504420412386366390347379
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
364351348322319304299320320
2021 - - - - - - - -
308--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Le village possède une école maternelle[33]. L'école élémentaire et le collège se trouve à Riscle. Les lycées les plus proches sont à Aire-sur-Adour et Nogaro.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête : [34].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 125 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 279 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 [I 5] (20 820  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,7 % 5,2 % 7 %
Département[I 8] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 200 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 317 emplois en 2018, contre 341 en 2013 et 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 245,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 11].

Sur ces 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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34 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Mont au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 34 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 29,4 % (12,3 %)
Construction 1 2,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7 20,6 % (27,7 %)
Information et communication 1 2,9 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 2 5,9 % (3,5 %)
Activités immobilières 3 8,8 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 14,7 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 8,8 % (12,3 %)
Autres activités de services 2 5,9 % (8,3 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 34 entreprises implantées à Saint-Mont), contre 12,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Saint-Mont est le pays de l'AOVDQS/AOP côtes de saint-mont, de la polyculture, des foies gras, des confits, de l'eau de vie d'armagnac et surtout le siège de la cave coopérative "Vignerons du Saint-Mont" qui commercialise les meilleurs crus locaux: AOP saint-mont, madiran (AOP) et pacherenc du Vic-Bilh.

Viticulture : saint-mont (AOP).

Agriculture

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La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 32 22 21 20
SAU[Note 11] (ha) 924 899 1 031 942

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 22 en 2000 puis à 21 en 2010[37] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 924 ha en 1988 à 942 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 47 ha[37].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Jean-Baptiste

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L'église Saint-Jean-Baptiste est classée au titre objet des monuments historiques depuis 1923[39].

L'église appartenait autrefois au prieuré de Saint-Mont qui était rattaché à l'ordre de Cluny. Le prieuré avait d'abord été une abbaye fondée au cours d'une épidémie de peste, vers 1050, par un seigneur de Saint-Mont, Raymond, en faisant le vœu de s'y faire moine. Il fonda l'abbaye avec l'appui du comte de Gascogne et d'Armagnac, Bernard II d'Armagnac dit Tumapaler et en confia la direction des douze moines à l'abbé Trencardus. Après plusieurs années de vie errante, Raymond revint pour se faire moine. Découvrant le relâchement du monastère, il profita de la présence de l'abbé de Cluny, Hugues de Cluny, pour lui demander le rattachement de l'abbaye à l'ordre de Cluny qui devint alors un prieuré[40] le .
Ce rattachement irrita l'archevêque d'Auch, saint Austinde (1050-1068), qui voyait lui échapper une abbaye au profit de Cluny. Un accord put être trouvé grâce à l'intervention du comte d'Armagnac qui comprit aussi la collégiale Saint-Nicolas de Nogaro.
.En effet, le comte échangea ses droits sur Nogaro contre ceux que l'archevêque possédait sur Saint-Mont. Saint-Mont a été le premier prieuré clunisien en Armagnac. En 1068 est venu s'ajouter celui de Saint-Orens à Auch. Après avoir été battu en 1062 à la bataille de La Castelle par Guillaume VII d'Aquitaine, Bernard Tumapaler se retira à l'abbaye de Cluny, puis à l'abbaye de Saint-Mont.
Le bâtiment était déjà dégradé quand les troupes protestantes commandées par Montgommery sont venues le saccager en 1569. Le prieuré a été restauré aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le prieuré ne comportait plus que sept moines. Après leur dispersion en 1791, les bâtiments monastiques ont été vendus en 1795. L'église devint paroissiale.

L'église abbatiale des XIe, XIIe et XIIIe siècles s'appuie sur de puissants contreforts nécessités par sa position sur une falaise abrupte de l'Adour.

L'église possède une nef unique, un chevet plat, un grand arc triomphal, une absidiole semi-circulaire, de remarquables chapiteaux du XIe siècle et des traces de peintures romanes.

L'extérieur

Le chevet est composé de deux volumes simples et massifs, soulignés aux angles par des contreforts puissants et disposés perpendiculairement l'un à l'autre : l'un des volumes dans l'axe de la nef correspond au sanctuaire, l'autre qui forme comme le bras d'un transept abrite une chapelle. De l'autre côté de la nef, au sud, reste une absidiole du XIe siècle.

Le portail occidental date du XVIIe siècle.

L'intérieur

Les chapiteaux du transept sont très mutilés pour certains. Toutefois, il est possible de distinguer certaines scènes ou des dessins : de grands quadrupèdes ailés qui dévorent la tête d'un homme debout à l'angle ; des personnages, en l'occurrence, deux moissonneurs, assis, attendent leur repas que le prophète Habacuc leur apporte dans un panier suspendu au bout d'un bâton reposant sur son épaule, mais un ange, debout, arrête son geste et saisit ses cheveux ; Daniel encadré de fauves.

Dans la nef et le sanctuaire, on peut admirer des chapiteaux historiés de style roman, réemployés lors de la restauration du XVIIIe siècle : un ange arrête l'âne de Balaam ; David joue de la viole parmi des musiciens et des danseurs.

La dimension actuelle de l'édifice est 38,40 m de longueur pour 24,90 m de largeur au niveau du transept et 13,20 m au niveau de la nef.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules au veau d'or léchant une pierre de sel d'argent sur une montagne du même mouvant de la pointe[41].

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Mont » sur Géoportail (consulté le 12 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Mont ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Mont » (consulté le ).
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Autres sources

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