Rue de Lota
Apparence
16e arrt Rue de Lota
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
Début | 131, rue de Longchamp | ||
Fin | 11, rue Benjamin-Godard et rue Mony | ||
Morphologie | |||
Longueur | 130 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1894 | ||
Dénomination | 1894 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5700 | ||
DGI | 5760 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de Lota est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte-Dauphine ». Elle est caractérisée par la présence de nombreux hôtels particuliers.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue de Lota commence au 131, rue de Longchamp et finit au 11, rue Benjamin-Godard et rue Mony.
Elle est longue de 130 mètres et large de 12.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Rue de la Pompe et par la ligne C du RER à la gare de l'avenue Foch.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom de la rue fait référence à la ville minière de Lota au Chili[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La rue a été créée sous sa dénomination actuelle en 1894. C'était à l'origine une voie privée finissant en impasse[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 2, à l'angle avec le no 137 rue de Longchamp :
- hôtel particulier de styles néogothique et néo-Renaissance construit par les architectes Paul Dureau et Émile Orième en 1894[3] pour un membre de la famille Cousiño ;
- au début du XXe siècle, le propriétaire de l'hôtel particulier était un membre de la famille chilienne Cousiño, laquelle possédait un groupe minier à Lota[4].
- No 3 : hôtel particulier de style néoclassique. À noter : la marquise couvrant l'entrée. Actuellement : services consulaires des Émirats arabes unis[3].
- No 4 : maison Delmas, de style éclectique, construite par l'architecte François Delmas en 1894. À noter : le pignon à pas de moineau[3].
- No 5 : l'écrivain Paul Celan y a habité entre et juillet 1955 dans un deux-pièces appartenant à la famille de sa femme, la dessinatrice Gisèle de Lestrange[5].
- No 6 : hôtel particulier construit par l'architecte Charles Breffendilhe[3]. Actuellement : studio Harcourt[6].
- No 8 : immeuble de l'architecte Richard Bouwens van der Boijen, fils de William Bouwens van der Boijen, primé au Concours de façades de la ville de Paris de 1901[7] pour sa façade composite faite de pierre et de brique, dont certaines à émaillés de couleur turquoise ou blanc, agrémentée de fenêtres en plein cintre au premier étage et d'une galerie à colonnade au troisième[8],[9]. L’architecte, qui y avait son domicile, y est mort le 31 août 1939[10]. Actuellement occupé par l'Institut supérieur de gestion.
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No 2.
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No 3 : immeuble fin XIXe siècle.
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No 4 : immeuble de 1894.
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No 8 : immeuble de 1900.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, 1963.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, XVIe arrondissement, 1910.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
- Biographie de la comtesse de Paris, dans laquelle est évoquée l'origine du nom de la rue, leblogducomtedeparis.fr.
- Andrei Corbea-Hoișie (de), « Dans les arcanes de l'administration française », Les Temps modernes, no 690, 2016, p. 115.
- « Le nouvel écrin du studio Harcourt ouvre ses portes », Vogue, 2016, www.vogue.fr.
- « Façades parisiennes », Le Journal, , sur RetroNews.
- Auguste Doniol, Histoire du XVIe arrondissement de Paris, Éditions Hachette et Cie, 1902 (texte numérisé).
- « 8, rue de Lota (16e arrondissement) », paris1900.blogspot.fr.
- « Le carnet du Figaro », Le Figaro, , sur RetroNews.