Rue d'Amsterdam (Paris)
8e, 9e arrts Rue d'Amsterdam
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Situation | ||
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Arrondissements | 8e 9e |
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Quartiers | Europe Saint-Georges |
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Début | 106, rue Saint-Lazare, place du Havre | |
Fin | 1, place de Clichy | |
Morphologie | ||
Longueur | 835 m | |
Largeur | 12 m | |
Historique | ||
Création | 1826, terminée en 1843 | |
Dénomination | 1826 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 0296 | |
DGI | 0300 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue d’Amsterdam se situe à la limite des 8e et 9e arrondissements de Paris, proche des quartiers de l'Europe et Saint-Georges.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle commence place de Clichy et se termine place du Havre.
Elle marque la frontière des 8e et 9e arrondissements, les immeubles et bâtiments portant un numéro impair sont rattachés au 8e tandis que les numéros pairs sont rattachés au 9e.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Comme beaucoup de rues dans le quartier de l'Europe, elle porte le nom d'une capitale européenne. Son nom correspond à la ville d'Amsterdam, capitale des Pays-Bas. La rue fut ainsi nommée pour célébrer les relations entre la France et les Pays-Bas.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue est ouverte par une ordonnance du , qui autorise les spéculateurs Jonas Hagerman et Sylvain Mignon à former sur leur lotissement des landes et des marais situés entre les Porcherons et la Petite-Pologne, une voie de 12 mètres de large, entre la barrière de Clichy et la rue Saint-Lazare. Elle prend sa dénomination actuelle le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 8 : accès au métro et à la gare Saint-Lazare.
- No 22 : hôtel de Dieppe où le poète Charles Baudelaire (1821-1867) a demeuré en 1864, avant son départ pour la Belgique[1].
- No 24 : immeuble dans lequel mourut Alphonse Allais. Une plaque commémorative lui rend hommage[2].
- No 28 : escalier menant au cours Paul-Ricard où est situé, « The Island », le siège mondial de Pernod Ricard[3],[4].
- No 37 : l'auteur dramatique Maurice Ordonneau (1854-1916), y demeura en 1910[5].
- No 42 : Frédéric Millet (1786-1859)[6], artiste peintre en miniature, père d’Aimé Millet, y est mort le [7].
- No 44 : Théodore Duret, écrivain, journaliste et critique d'art, y habita et y est mort le [8].
- No 55 : emplacement de l'hôtel particulier avec jardin de la générale Clinchant, veuve du général Justin Clinchant (en 1910)[5]. Ce bâtiment a été détruit.
- No 61 : annexe ou collège du lycée Condorcet (anciennement son petit lycée)[9].
- No 77 : l'écrivain Alexandre Dumas (1802-1870), y a habité en 1843[5] ainsi que le peintre Édouard Manet (1832-1883) qui y avait son atelier en 1879 et également le sculpteur André-Joseph Allar (1845-1926) et le peintre Jean-Joseph Weerts (1846-1927), qui y habitèrent en même temps en 1910[5] et le sculpteur Félix de Chaumont-Quitry en 1901.
- No 87 : herboristerie fondée en 1880[10].
- No 89 : Jules Favre (1809-1880), homme politique y demeura en 1869)[5].
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L'hôtel de Dieppe où vivait Charles Baudelaire avant son départ pour la Belgique. -
L'herboristerie au 87, rue d'Amsterdam.
Dans la musique
[modifier | modifier le code]- Dans la chanson Victoria (1980), Michel Sardou entonne : « Et je m'ennuie, rue d'Amsterdam ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Rustenholz, Les Traversées de Paris : l'esprit de la ville dans tous ses quartiers, Évreux, Parigramme, , 647 p. (ISBN 2-84096-400-7), p. 160.
- Philippe Sorel et Jacques Lebar, 8e arrondissement, Parigramme, coll. « Le guide du promeneur », (ISBN 978-2-84096-028-7), page 161.
- Un nouveau siège mondial pour Pernod-Ricard
- Le nouveau siège de Pernod Ricard consacré meilleur projet d'architecture d'intérieur de l'année par Interior Design, le magazine de référence mondiale
- Rochegude 1910, p. 43.
- Société libre des beaux-arts (Paris), « Revue des beaux-arts : Tribune des artistes : fondée et publiée sous les auspices de la Société libre des beaux-arts », sur gallica.bnf.fr, [s.n.], .
- « La Presse », sur gallica.bnf.fr, [s.n.], .
- Anne Distel, Les Collectionneurs des impressionnistes. Amateurs et marchands, Bibliothèque des Arts, 1989, p. 71.
- Pierre Albertini, « Les juifs du lycée Condorcet dans la tourmente », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, n°92, 2006/4, p. 81-100.
- Sybil Canac et Bruno Cabanis, Paris. Boutiques de toujours, Éditions Massin, 2007, 256 p. (ISBN 978-2707205742).
Sources
[modifier | modifier le code]- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, . .