Quingey
Quingey | |||||
Place de la Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Sarah Faivre 2020-2026 |
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Code postal | 25440 | ||||
Code commune | 25475 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 356 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 159 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 15″ nord, 5° 53′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 522 m |
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Superficie | 8,55 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vit | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Quingey est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont nommés les Quingeois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située principalement sur la rive droite de la Loue dont la vallée s'élargit progressivement, Quingey se trouve à une vingtaine de kilomètres de Besançon, sur la route de Lons-le-Saunier et de Lyon. Autrefois traversée par la N 83, elle bénéficie maintenant d'une déviation qui a donné lieu à la construction d'un viaduc impressionnant surplombant la vallée (inauguration en juillet 1999).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Quingiaco en 1135 ; Quingiacum en 1160 ; Quingey en 1165 ; Quingeio en 1239 ; Quinge en 1240 ; Quenge en 1249 ; Quingy en 1312 ; Quingey depuis 1363[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Boussières | ||||
Abbans-Dessus Byans-sur-Doubs |
N | Chouzelot | ||
O Quingey E | ||||
S | ||||
Lombard | Lavans-Quingey | Cessey |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 180 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arc-et-Senans », sur la commune d'Arc-et-Senans à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 182,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Quingey est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Quingey est une ville régie par un maire depuis 1610 (l’année de l’assassinat du roi Henri IV, événement que la Franche-Comté salua : c'était alors une province ultra catholique réunie à l’Espagne et ayant une certaine autonomie, elle ne devint réellement française qu’en 1678). Elle possédait son propre bailliage mais dépendait en dernier ressort de celui de Dole.
La carte de Cassini, réalisée sous Louis XV en 1747, fait état d’un fourneau, d’un moulin et d’une forge à Quingey. Le moulin de Saint-Renobert y apparaît également. Il n’y avait pas moins de vingt roues à aubes à Chouzelot et Quingey dont celle de Saint-Renobert.
L'étymologie de « Quingey » est celtique : QUIN qui signifie « beau » et GY qui signifie « séjour ». Au cours des siècles et jusqu’au Moyen Âge, Quingey, dont les habitations étaient pour la plupart en bois, a été détruit trois fois par des incendies.
Quingey a toujours occupé une place importante sur le plan administratif et plus particulièrement depuis la Révolution de 1789 lorsque la ville est devenue chef-lieu de district.
C’est Girart de Roussillon qui aurait fait construire le château de Quingey (an VIII de notre ère), château très prisé par les comtes de Bourgogne dont le père du Pape Calixte II, né à Quingey en 1060, de son vrai nom Gui de Bourgogne. Sur la place des Rives de la Loue où il se situait, ont été construites : la poste inaugurée en 1995, et la perception, ce après la destruction de l’usine de Quingey devenue vétuste et dangereuse et qui fut successivement clouterie du début du XXe siècle jusqu’en 1930, puis sparterie (tissage de fibres végétales : nattes, tapis-brosse) pendant quelques années, et, enfin, fabrique de couverts et de plats en inox du temps de Jean Simon.
L'usine Simon a été rebâtie dans la zone artisanale de La Blanchotte en 1988 après avoir été reprise par Guy Degrenne, puis par le groupe PSP Peugeot (Peugeot Salières Poivrières). Il a été impossible en 1988 de retrouver les traces du château enfoui sous des tonnes de béton sur lesquelles reposaient, en particulier, les presses de l’usine.
L'ancien Hospice Dornier a été considérablement agrandi pour devenir aujourd’hui un centre hospitalier composé de la maison de retraite, du centre de rééducation fonctionnelle et du centre de long séjour. Avec la MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) construite un peu plus loin, ce sont les plus gros employeurs de la région avec deux cent cinquante à trois cents salariés.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Quingey aurait obtenu son titre de « ville » au XVIIe siècle au fait « qu'elle est constituée d’un assemblage de maisons organisées par rues et entourées d'enceintes, de remparts et de fossés ». Son blason comporte quatre tours : les quatre tours de l'ancien château.
Blason | De gueules à la croix d'argent, cantonnée de quatre tours du même, à la bordure aussi d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 1 356 habitants[Note 3], en évolution de −3,62 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Label
[modifier | modifier le code]Les pelouses de la côte de Moini, à l'ouest du bourg, sont labellisées espace naturel sensible au titre des pelouses sèches. La fermeture avancée de ces espaces est un témoin de l'évolution des activités agricoles et de l'abandon des pratiques traditionnelles : les anciens pâturages sont aujourd'hui colonisés par les arbres et arbustes.
Évènements culturels
[modifier | modifier le code]Tous les ans à Quingey, l'association Mal Lunée[19] organise le Lunatic Festival qui se déroule le deuxième week-end de septembre. Ce festival se tient au big'Oody en plein cœur de Quingey et rassemble spectacles de théâtre, de cirque, de musique ou de danse. Le festival a vu le jour en 2014, et en est à sa 3e édition. L'entrée se fait à prix libre donnant l'accès à tous les spectacles sous chapiteaux yourtes ou en extérieur[20].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Quingey est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
- Le château comtal de Quingey des XIIIe et XVe siècles, lieu de naissance du pape Calixte II, inscrit aux monuments historiques depuis 1991.
- La Chapelle de la Confrérie de la Croix du XVIIe siècle.
- l'église Saint-Martin des XVIIIe et XIXe siècles.
- Le pont et le barrage sur la Loue.
- Les vieilles maisons avec tour au toit de lauzes.
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La tour du château.
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La chapelle de la Confrérie de la Croix.
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L'église Saint Martin.
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Le pont et le barrage sur la Loue.
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La tour des Ducs de Bourgogne.
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Vieille maison avec tour.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Quingey : le barrage vu du pont.
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Pont de Quingey sur la Loue.
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Tour Calixte II.
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Pont vu du terrain de camping.
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Sur le pont de Quingey.
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Fresque du chœur de l'église, Saint Martin à la porte d'Amiens par Félix-Henri Giacomotti, inaugurée en 1892.
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Le viaduc de la déviation de la N 83.
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Le chevet de l'église et l'ancien couvent des Dominicains vu au nord-ouest.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Lieu de naissance de Calixte II (Gui de Bourgogne) (Quingey 1050 - Vatican 1124) : archevêque puis pape (1119-1124). On peut voir la tour où il est né.
- Simon de Quingey (1448-1523), militaire comtois au service des ducs de Bourgogne, seigneur de Quingey.
- Jean-Baptiste Rose, docteur en théologie, membre de l'Académie de Besançon, né à Quingey en 1714 et mort en 1805.
- Claude François Joseph d'Auxiron (1728?-1778), militaire et inventeur.
- Simon Vuillier, homme politique et homme d'affaires franc-comtois né le à Quingey (Doubs) et mort à Dole (Jura) le .
- Ferdinand Louis Perron (1823-1870), peintre, y fréquente la famille de Ferréol Gannard (1795-1856).
- Félix-Henri Giacomotti, peintre, né à Quingey en 1828, décédé à Besançon en 1909. Il a peint, entre autres, une fresque dans le chœur de l'église de Quingey : Saint Martin partageant son manteau ; on peut aussi trouver dans l'église son tableau Le Martyre de saint Sébastien.
- Charles-Georges Fenouillot de Falbaire de Quingey, auteur dramatique français.
- André Oudet. Né à Myon le 8 janvier 1942, mort à Besançon le 6 juillet 1999. Peintre influencé par Picasso et Manessier. Il remporta en 1964 le concours de la réalisation d'une fresque à l'école du village[21].
- Roger Lombardot, auteur, metteur en scène de théâtre né à Quingey en 1947.
Voir aussi sur internet
[modifier | modifier le code]Notes et références pour Quingey
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Quingey et Arc-et-Senans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arc-et-Senans », sur la commune d'Arc-et-Senans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Arc-et-Senans », sur la commune d'Arc-et-Senans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Lunatic Festival – Association Mal lunée », sur mallunee.wordpress.com (consulté le ).
- « Le Lunatic Festival, un projet généreux et intelligent » (consulté le ).
- « Patrimoine et photographies de Franche-Comté », sur racinescomtoises.net (consulté le ).