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Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs.

On peut aussi considérer que le syndicalisme est un mouvement qui vise à faire respecter les droits et la justice des hommes entre les différentes classes sociales.

Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat.

Dans son sens le plus courant et le plus accepté, le terme syndicalisme s'applique aux syndicats professionnels et dans une moindre mesure aux syndicats étudiants et lycéens.

C'est la loi du 21 mars 1884 portée par Waldeck-Rousseau (libéral) qui a autorisé la création de syndicats en France. Plus généralement, les années 1880 ont marqué la naissance du phénomène syndical en Europe occidentale.

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Le syndicalisme international

L'Association internationale des travailleurs (1864-1876) est la première tentative de rassembler l'ensemble des composantes du Mouvement ouvrier au niveau international. Après la disparition de l'AIT, l'Internationale ouvrière (1889-1923) rassemble à ses débuts syndicats et partis politiques ouvriers. Cependant en 1896, après l'expulsion des anarchistes, la plupart des syndicats quittent l'Internationale ouvrière. En 1901 les syndicats allemands, belges, anglais et scandinaves créent un Secrétariat syndical international qui devient en 1913 la Fédération syndicale internationale.

L'unité du mouvement syndical international dure peu, puisqu'après la Première Guerre mondiale, les syndicats chrétiens créent en 1919 la Confédération internationale des syndicats chrétiens, et les communistes, les syndicalistes révolutionnaires et les anarcho-syndicalistes créent en 1921 l'Internationale syndicale rouge (ou Profintern). Face à la Bolchevisation de l'ISR, les anarcho-syndicalistes, en conflit avec les communistes, constituent en 1923 une nouvelle Association internationale des travailleurs. En 1937, l'ISR se dissout, et ses organisations entrent dans celles de la FSI, préparant la voie vers l'unité du mouvement syndical international, mouvement que la Seconde Guerre mondiale interrompt.

L'unité se réalise après la Seconde Guerre mondiale, avec la création de la Fédération syndicale mondiale en 1945. Mais cette unité n'est pas complète, car les syndicats de la Confédération internationale des syndicats chrétiens n'y participent pas, et la montée des tensions de la Guerre froide va rapidement diviser la FSM.

L'acceptation, ou non, du Plan Marshall est le détonateur de la division syndicale internationale, qui poussent les syndicats sociaux démocrates et autonomes à se regrouper au sein de la Confédération internationale des syndicats libres en 1949. La rupture touche aussi les organisations nationales (rupture entre la CGT et la CGT-FO en France, rupture entre la CGIL, la CISL et l'UIL en Italie) et les organisations régionales (rupture entre la CTAL et la CIT en Amérique latine).

La disparition progressive des tensions de la Guerre froide, la chute de l'Union soviétique, et la réussite de l'unité syndicale européenne avec la Confédération européenne des syndicats poussent les deux confédérations internationales non-communistes (CISL et CISC, devenue en 1968 la CMT) à se rapprocher. Elles fusionnent en 2006 au sein de la Confédération syndicale internationale, qui rassemble aussi des organisations qui se sont désaffiliées d'une Fédération syndicale mondiale de plus en plus marginalisée.


Le syndicalisme par pays :

Diversité syndicale en France

Principales organisations syndicales

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Autres structures syndicales

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Le syndicalisme dans la justice

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Syndicalisme agricole

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Organisations patronales

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Pour les branches d'activités

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Employés/salariés du privé : représentativité

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Du point de vue des élections prud'hommales
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Résultat des prud'hommes en 2008
Le taux d'abstention est de 68 % chez les employeurs et 74 % chez les salariés
Du point de vue des élections professionnelles
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La représentativité des organisations syndicales découlant de la loi du 20 août 2008 a été mesurée dans les entreprises privées.

Pour les entreprises de plus de 10 salariés, elle est mesurée par les élections du comité d'entreprise ou des délégués du personnels, pour ceux de moins de 10 salariés (TPE), elle est mesuré par les élection des TPE par vote sur liste. Graphique agrégé de 2020 ci-dessous, comprenant les élection aux CE, élections des TPE et élections aux chambres départementales d’agriculture[1].


Articles de qualité
Ancien siège social de Cellatex à Givet (photo de 2012). Ce bâtiment a été construit au début du vingtième siècle.
Ancien siège social de Cellatex à Givet (photo de 2012). Ce bâtiment a été construit au début du vingtième siècle.

Cellatex SA était une société française de filature de viscose fondée en 1981, sur la base d'une activité créée en 1902 à Givet, en Ardennes (France), et liquidée en 2000.

La fermeture de Cellatex marque la fin en France d'une filière à la fois chimique et textile, née d'approches innovantes apparues à la fin du XIXe siècle, prospère dans l'entre-deux-guerres et pendant les Trente Glorieuses. Cellatex est l'ultime raison sociale d'une entreprise qui en a changé à plusieurs reprises, suite aux fusions, absorptions, changements d'actionnaires et restructurations.

En 2000, la liquidation judiciaire est marquée par une occupation du site de Givet, les ouvriers menaçant d'utiliser les produits chimiques pour faire sauter les installations ou polluer la Meuse. Ce mouvement assez dur rencontre un écho médiatique important et permet aux ex-salariés d'obtenir des mesures d'accompagnement plus significatives.

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Le saviez-vous ?

La grève tire son nom de la place de Grève à Paris. Cette place, située en bord de Seine devant l'Hôtel de Ville, était un des principaux points d'accostage des bateaux. Les hommes sans emploi y trouvaient une embauche facile pour les chargements et déchargements.

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Camille Mourguès

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24 décembre 2024

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Rabah Oussidhoum (d).

23 décembre 2024

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Fritz Husemann (d), Assemblée générale interprofessionnelle représentative (d).

20 décembre 2024

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Massacre de Thiès (d).

16 décembre 2024

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Joseph Léon de Garidel-Thoron (d).

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Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (d).

12 décembre 2024

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Mohand Amokrane Belaïdi (d).

9 décembre 2024

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Grève de Postes Canada 2024 (d).

8 décembre 2024

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Loi française du 29 mars 2014 visant à reconquérir l'économie réelle (d).

6 décembre 2024

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Casimir Beugnet (d).

3 décembre 2024

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Karnataka Rajya Raitha Sangha (d).

29 novembre 2024

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Lorenz Breunig (d).

22 novembre 2024

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Hans Adlhoch (d).

21 novembre 2024

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Bharatiya Kisan Union (d).

18 novembre 2024

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Association des professionnels soudanais (d).

16 novembre 2024

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Yves Le Maner (d).

11 novembre 2024

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Ruth Alice Allen (d).

10 novembre 2024

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Pierre Outteryck (d).

8 novembre 2024

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Le Balai libéré (d).

5 novembre 2024

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Frédéric Lauze (d).

29 octobre 2024

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Les Éditions syndicalistes (d).

25 octobre 2024

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André Sainjon (d).

24 octobre 2024

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André Delmas (syndicaliste) (d).

23 octobre 2024

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Plácida Espinoza (d).

22 octobre 2024

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Lidia Patty (d).

21 octobre 2024

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Frédéric Guillaume Liebrich (d).

19 octobre 2024

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Pierre Bourgeois (industrie musicale) (d).

18 octobre 2024

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Jean-Auguste Senèze (d).

12 octobre 2024

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Sharon Graham (d).

10 octobre 2024

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Henry Hauck (d).

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Simone Saint-Dénis (d).

3 octobre 2024

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Mick McGahey (d), Joe Gormley (syndicaliste) (d), François de Garidel-Thoron (d).

2 octobre 2024

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Social-démocratie (d).

23 septembre 2024

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Alfred Onions (d).

16 septembre 2024

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Convergence syndicale (d), Confédération des travailleurs de la République de Panama (d), Centrale du mouvement des travailleurs costaricains (d).

  1. « Mesure de l'audience et de la représentativité syndicale », sur travail-emploi.gouv.fr (consulté le )