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Plomeur

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Plomeur
Plomeur
Église Sainte-Thumette et calvaire dans le centre-ville.
Blason de Plomeur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Bigouden Sud
Maire
Mandat
Ronan Credou
2020-2026
Code postal 29120
Code commune 29171
Démographie
Gentilé Plomeurois
Population
municipale
3 866 hab. (2021 en évolution de +2,22 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 28″ nord, 4° 17′ 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 37 m
Superficie 29,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Penmarch
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plonéour-Lanvern
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Plomeur
Liens
Site web Site de la commune

Plomeur [plomœʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. La commune fait partie du pays Bigouden.

En 2021, la commune compte 3 866 habitants nommés Plomeurois. La commune abrite le site de la Pointe de la Torche, un haut lieu des sports de glisse.

La ville abrite le Bagad Cap Caval, champion de Bretagne à de nombreuses reprises.

Géographie

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Carte de la commune de Plomeur.

La commune de Plomeur, avec une superficie de 29,69 km2, est la plus étendue de la péninsule du Cap Caval. Sa façade maritime, à l'ouest, mesure 2 km de long et constitue une portion de la baie d'Audierne. Elle abrite la pointe de la Torche, ainsi qu'en partie les plages de Tronoën et de Porzh Karn (Pors Carn) qui s'étirent de part et d'autre de celle-ci. La pointe de la Torche est un site réputé pour la pratique des sports de glisse et du char à voile. Le bourg de Plomeur est situé à l'intérieur des terres, à mi-chemin entre Pont-l'Abbé et Penmarch.

Les paluds de Tréguennec et de Plomeur étaient autrefois réservés aux barons de Pont-l'Abbé pour les plaisirs de la chasse. Ils présentent l'aspect d'un vaste plateau dénudé et aride, battu par les vents du large.

Les deux-tiers sud de Plomeur, ainsi que les communes voisines de Plobannalec, Treffiagat, Guilvinec, Pont-l'Abbé, Loctudy, Combrit, et une partie de Penmarch sont constitués de leucogranite dit de Pont-l'Abbé. Ce leucogranite est un granite de teinte claire à deux micas (biotite et muscovite) ; il est le plus souvent à gros grain, mais peut aussi présenter un aspect plus feuilleté ou être fissuré par des diaclases, donnant alors à cause de l'érosion des rochers aux formes spectaculaires, comme ceux de Saint-Guénolé en Penmarch ou de la Pointe de la Torche en Plomeur[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pont-l'Abbé à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 012,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Plomeur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Penmarch, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,6 %), terres arables (31,2 %), zones urbanisées (10,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,2 %), prairies (6,2 %), forêts (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %), zones humides intérieures (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemur en 1284, Plemor en 1330, Ploeumeur en 1368, Plebs Magna en 1382, Ploemur en 1516, Ploemeur en 1536 et Ploeuer en 1541[17].

Le nom breton de la commune est Ploveur[18].

Le nom de Plomeur vient du breton Plouev qui signifie paroisse et Meur qui veut dire grande[18].

Plomeur est une ancienne paroisse qui s'étendait jadis dans tout le sud-ouest du Cap Caval, englobant les anciennes paroisses ou communes actuelles de Plomeur, Beuzec-Cap-Caval (aujourd'hui en Plomeur), Saint-Guénolé (en Penmarc'h désormais), Tréoultré (Penmarc'h) et Le Guilvinec (détaché de Plomeur en 1883).

Préhistoire et Antiquité

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Plan du dolmen de Kerugou (dessiné par Paul du Chatellier en 1876).
Plan de l'allée couverte de Run-Aour (dessiné par Paul du Chatellier en 1881).

La presqu'île de Beg an Dorchenn (improprement traduit en pointe de la Torche) est occupée dès le Mésolithique comme en témoigne un important amas coquillier daté de 5640 à 5550 avant notre ère[19].

Au Néolithique, un tumulus est édifié sur le promontoire. Il comporte deux cairns superposés. Le cairn supérieur contient un dolmen à couloir et à chambres latérales du Néolithique moyen et une allée couverte du Néolithique final. Le tumulus, écrêté, laisse aujourd'hui apparaître les deux monuments. Des ossements découverts dans le dolmen sont datés de 4500 à 4090 avant notre ère[20].

Un dolmen traditionnellement appelé "Maison des Korrigans" était probablement celui de Men Lann Du.

Article du journal La Croix du évoquant le transfert du lech de Kerveret (Kervered) en Plomeur vers le Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarch.

Les alignements de Lestrigiou (Lestrediou) étaient comparables à ceux de Carnac (500 à 600 menhirs y étaient encore visibles au milieu du XIXe siècle, étalés en quatre rangées distinctes sur un kilomètre) ; « Les plus beaux alignements qui aient existé dans le Finistère sont ceux de Lestridiou [Lestrigiou], en Plomeur et Penmarch, sur les confins de ces deux communes. Ils n'ont certainement pas l'importance de ceux de Carnac, mais ils présentent encore, sur une étendue de 1 kilomètre environ, quatre rangs de pierres alignées courant de l'est à l'ouest, formant ainsi trois allées, dont celle du milieu mesure 12 mètres, tandis que les deux autres, un peu moins larges, ne mesurent que 8 et 9 mètres. Situé au milieu des champs cultivés, le monument de Lestridiou, moins heureux en cela que celui de Carnac, placé dans des plaines incultes, est journellement mutilé, si bien que beaucoup de pierres ont été renversées, qu'un certain nombre ont été brisées, enlevées pour faire des clôtures ou même enfouies dans le sol pour laisser passer la charrue (...) »[21].

En 1862 déjà, Armand du Chatellier en faisait cette description : « Ici, à deux kilomètres environ du bourg de Plomeur (...), sont trois lignes de pierres debout, au nombre de 50 à 60 environ, terminées par une sorte de cromlech formé de 10 à 12 pierres de 3 à 4 m au-dessus du sol ; mais comme en ce moment la plaine où se trouve cet important monument est couverte de blé, je me contente de le signaler (...). À quelques mètres de son extrémité sud-est, il y a une très belle grotte aux Fées (chambre avec galerie ayant dépendu autrefois d'un tumulus), et qu'à l'ouest on voit encore debout deux très beaux menhirs de 6 à 7 m de hauteur. Sa légende, encore vivante sur les lieux, établit que les pierres alignées dont nous parlons sont la trace vivante des poursuites de la Madeleine (qui a une chapelle et une fontaine consacrées dans le voisinage) contre le diable, qu'elle chassa en l'accablant de ces pierres lancées par elle, à mesure qu'il s'éloignait. On ne peut dire rien de plus naïf et de plus significatif sur la substitution d'un culte à l'autre »[22].

On s'en servit pour empierrer les chemins, ériger des murs de clôture et bâtir des maisons. Vers 1900 ils n'étaient plus qu'une centaine et beaucoup ont encore disparu dans la décennie 1960 lors des opérations de remembrement ; il en subsiste toutefois 56, le dernier ayant été découvert en 2011[23].

Une nécropole datant de l'âge du fer (époque de La Tène) a été trouvée en 1923 à Roz-an-Tremen : il s'agit en fait de « plusieurs ensembles funéraires, s'étalant au moins sur 225 m, associant des stèles et divers types de sépultures : une cinquantaine d'urnes cinéraires reconnues[24], auxquelles s'ajoutent des tessons dispersés (souvent ornés de décors estampés), sept inhumations et de petits coffres »[25]. Bénard Le Ponthois décrit ainsi l'une des stèles : la « partie plate s'entoure d'un bourrelet saillant en couronne qui lui donne vaguement l'aspect d'une colonnette tronconique. Cette stèle était renversée, son pied encore dans le calage et, à son extrémité, par terre, un objet (...) ; vraisemblablement cet objet était sur le haut de la colonnette et doit être une sorte d'idole ou de fétiche dans laquelle certains de nos collègues ont voulu voir une sorte de stylisation phallique qui n'apparaît pas comme certaine »[26]. Une petite partie de cette nécropole a été reconstituée au Musée de la préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé en Penmarc'h.

Les trois menhirs de Kerfland en Plomeur.

Le dolmen de Kerugou, fouillé en 1876 par Paul du Châtellier[27], permit la découverte d'une céramique d'un type particulier connu depuis sous le nom de « style de Kerugou ». Ce dolmen est en forme de « T », avec un couloir et des chambres compartimentées[28]. Des céramiques de ce type se retrouvent du sud du Finistère jusqu'au nord de la Vendée ; il s'agit de vases à fond rond ou plat, décorés de lignes verticales en relief sur le col[29].

Plomeur possède plusieurs autres mégalithes : les menhirs de Kerfland, le dolmen de Lestriguiou, le menhir de la Villeneuve, le dolmen de Penker-ar-Bloaz, le dolmen de Kerugou, le dolmen de Menez-Lann-Du, le menhir de Méen Briz ou encore le menhir de Lanvenael, qui datent tous du Néolithique.

Le chemin (désormais route) allant de Plomeur à la pointe de la Torche est une ancienne voie romaine[30].

La Pointe de la Torche était initialement séparée du continent par une crevasse que saint Nonna, au terme de son voyage d'Hibernie en Armorique aurait passé en bondissant, raison pour laquelle on l'appelle « Le Saut du Moine »[31].

La nécropole de Saint-Urnel[32] (dite aussi de Saint-Saturnin, par assimilation à ce saint, saint Saturnin, reconnu par l'église catholique, mais dont le culte n'est pas répandu en Bretagne), correspond à un cimetière du haut Moyen Âge (de la fin de l'époque mérovingienne à l'époque carolingienne), vaste d'une dizaine d'hectares, qui comprend des dizaines de milliers de squelettes enfouis en couches superposées (au moins cinq couches) ; situé sur une butte à l'est de la Pointe de la Torche, ce vaste cimetière, fouillé initialement par Paul du Châtellier et qui fit l'objet d'autres fouilles dans l'Entre-deux-guerres[33], correspond, selon Pierre-Roland Giot qui l'a fouillé entre 1946 et 1950[34], à celui d'une importante paroisse qui aurait existé entre le Ve siècle et le XIe siècle (elle était même le siège d'un doyenné qui fut supprimé en 1283 et remplacé par celui de Beuzec-Cap-Caval), et qui aurait été enfouie sous le sable en raison de l'avancée des dunes[35]. Les ruines d'une chapelle édifiée au XIe siècle ont été découvertes à proximité. Ces tombes correspondent à des Bretons récemment immigrés de l'île de Bretagne (elles présentent de fortes similitudes avec des tombes découvertes au Pays de Galles et en Cornouailles britannique)[36]. Certains squelettes montrent des trépanations[37],[38].

« C'est un cimetière de pauvres, sans les moindres traces d'objets mobiliers ou de fonction, avec une proportion d'enfants en rapport avec la forte, mais normale, mortalité infantile. Des tempêtes de sable ayant provoqué une progression du aire vers le début de l'époque carolingienne, il y a eu fossilisation de l'aspect de surface antérieur, ce qui nous a fait connaître l'aspect du dessus des sépultures. Un entourage de pierres ou de galets délimité un espace rectangulaire correspondant à chaque inhumation. Au fond des fosses, quelques pierres peuvent entourer le corps. À une phase carolingienne ultérieure, des petits galets peuvent artiste ment garnir l'intérieur des entourages. Il y a souvent derrière la tête une pierre un peu plus importante que les autres, mais on n'a jamais observé de marque ou d'inscription »[39].

Les fouilles menées entre 1973 et 1975 ont permis de démontrer que les plus anciens squelettes, enterrés dans une dune de sable brun, dataient de l'Âge du fer[40].

En 1380 existaient à Plomeur les manoirs de Cos-Ker-Aër, Torcoët, Tremillec, Jacob-Païen, Ker-floux, la Forêt, Ker-pullich, Ker-coez, Penfour, Ker-coullas et Ker-rouant[41].

Époque moderne

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La famille Billouart, seigneur de Trémillec en Plomeur, comparût aux montres et réformations dans les paroisses de Plomeur et de Penmarch entre 1481 et 1562. Cette famille était aussi au XVIIIe siècle seigneur de Kereven en Tréméoc, de Penamprat, de Kerbernez, de Kervazégant et de Kerlérec dans la paroisse de Quimerc'h. L'un de ses membres, Louis Billouart de Kerlerec, fut gouverneur de la Louisiane française entre 1753 et 1763[42]. La famille de Kerdégasse, seigneur du dit lieu en Beuzec-Cap-Caval, aussi seigneur de Keroulas et Kersaliou dans la paroisse de Plomeur, était représentée aux montres de l'évêché de Cornouaille entre 1426 et 1536[43]. La famille de Rohan était entre autres seigneur de Tréfaven en la paroisse de Plomeur[44].

Julien Maunoir prêcha une mission à Plomeur en 1666[45].

Cette paroisse est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675 : le "Code paysan" aurait été arrêté et proclamé dans une assemblée de délgués venus de quatorze paroisses tenue à la chapelle de la Tréminou, paroisse de Plomeur ; « en juillet, quelques mutins et gents soulevés dans les paroisses de Plomeur et de Treffiagat dévastèrent le manoir de Lestrédiagat, paroisse de Treffiagat et le manoir de Brénauvec, trève de Plobannalec, appartenant à Messire René du Haffon, seigneur de Lestrédiagat. Ils en arrachèrent jusqu'aux ardoises des toits »[46].

Le , le recteur de Tréoultré, Alain Le Faucheux, et un de ses confrères, se rendent à la fontaine Saint-Côme, située dans le hameau de Langougou, à l'époque situé dans la paroisse de Loctudy, mais désormais rattaché à la commune de Plomeur, pour ouvrir une enquête canonique à la demande du curé de Loctudy et sur ordre de l'évêque de Quimper, François de Coëtlogon, à la suite des pouvoirs miraculeux attribués à cette fontaine par la population locale. Cette fontaine a été découverte quelques mois plus tôt sous une ancienne chapelle, et tous ceux qui s'y seraient lavés auraient vu leurs maux disparaître. Sur place, les prêtres constatent la taille modeste de la fontaine (deux bassins d'un mètre cinquante de côté chacun et trente centimètres de profondeur) et reçoivent les dépositions des miraculés, enregistrant une cinquantaine de témoignages de guérison.

L'évêque de Quimper, convaincu par le rapport d'enquête, authentifie les miracles et décide d'organiser le culte pour l'avenir : les fidèles qui se rendront à la fontaine en procession le troisième dimanche de septembre, jour des fêtes de saint Côme et saint Damien, seront gratifiés de quarante jours d'indulgences[47].

En 1716, le curé de Plomeur participe au pillage du Saint-Jacques, un bateau de Rotterdam, naufragé à la Pointe de la Torche, chargé de vin et d'huile d'olive. Pour alimenter la lampe de l'église, il n'avait rien trouvé de mieux que de s'approvisionner dans le navire hollandais. Il fut condamné à 400 livres de restitution et 50 livres d'amende[48].

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomeur de fournir 20 hommes et de payer 131 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[49].

La seule paroisse de Plomeur « possédait neuf moulins, dont les moulins à eau de la Palue, de Pendreff (1786), le moulin en mer (Ar Veil Mor)[50] à Treffiagat et les moulins à vent de Kerergos (Guilvinec, alors en Plomeur), de la Palue et de Penn ar Prat[51] (XVIIIe siècle) »[52].

Carte de Cassini (1783) : Plomeur et ses environs.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomeur en 1778 :

« Plomeur ; à 4 lieues et demie au sud-ouest de Quimper, son évêché et son ressort ; à 42 lieues de Rennes et à une lieue de Pont-l'Abbé, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi et compte 1 800 communiants[Note 1] ; la cure est à l'alternative. Ce territoire, qui est borné au sud par la mer [ Le Guilvinec faisait alors partie de Plomeur], renferme des terres abondantes en toutes formes de grains et très exactement cultivées par les habitants qui sont laborieux et habiles agriculteurs. (...)[41] »

Jean-Baptiste Ogée fait par contre une confusion en parlant pour les origines de Plomeur de sainte Ninnoc (alors que cela concerne Ploemeur) qu'il a probablement confondu avec saint Nonna.

Révolution française

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La paroisse de Plomeur, qui comprenait alors 210 feux, élit le trois délégués (Pierre Durand[Note 2], Sébastien L'Hergouarch[Note 3], Jean Andro[Note 4]) pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[53]. Le cahier de doléances de Plomeur fut rédigé le même jour[54] ; celui de Beuzec-Cap-Caval fut rédigé le [55].

La création des communes entraîne pour la commune de Plomeur plusieurs modifications de ses limites par rapport à la paroisse précédemment existante : perte de Kernuz (attribué à la nouvelle commune de Pont-l'Abbé), gain d'une partie de l'ancienne paroisse de Plonivel (supprimée), de l'enclave loctudyste de Langérigen et Langougou et d'une bonne partie de Beuzec-Cap-Caval, paroisse alors supprimée.

Les familles de Saint-Alouarn et Derval, qui émigrèrent, virent leurs châteaux de la Villeneuve et de Kergos vendus comme bien national. Joseph de Derval, lieutenant au régiment du roi, lieutenant du régiment du Dresnay, né le au château de Kergos [Kergoz], alors en Plomeur [désormais en Guilvinec], qui avait participé au débarquement de Quiberon, fut fusillé à Vannes le 15 thermidor an III ()[56].

Les 4 prêtres de Plomeur lors du déclenchement de la Révolution furent tous réfractaires : Guillaume Le Siner, recteur de Plomeur depuis 1780, émigra à Bilbao pendant la Terreur ; Jean Le Merdy, curé, fut déporté à Rochefort en 1794; un autre prêtre de la paroisse, Jean-Vincent Bolloré, fut déporté en Espagne en août 1792 ; Hervé-Côme Volant fut emprisonné un temps à Brest[57]. Un curé constitutionnel, Lalouelle, fut nommé le , remplacé à partir du par Jérôme Loëdon[Note 5], ancien curé de Beuzec-Cap-Caval[58].

Des députés girondins en fuite, dont Jean-Marie Girey-Dupré, furent hébergés pendant trois nuits chez le curé de Plomeur, Jérôme Loëdon, dans l'attente d'un embarquement leur permettant de gagner la Gironde[59].

Le XIXe siècle

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Description de Plomeur en 1845

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomeur en 1845 :

« Plomeur (sous l'invocation de sainte Thumette) ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Kerégard, le Haffond, Kérouzé, Trévars, Lestrigniou, Kervennec, Guilvinec, Kergoulas, Languéréguen. Superficie totale : 3 213 hectares, dont (...) terres labourables 1 367 ha, prés et pâturages 407 ha, bois 52 ha, canaux et étangs 19 ha, landes et incultes 1 265 ha (...). Moulins : 9 (de la Palue, de Pendreff, en mer ; de Kergos, de la Palue, à vent). Plomeur ne ressemble plus en rien, quant à la circonscription territoriale, à ce qu'il était avant 1789. On lui a ajouté une partie de la paroisse de Beuzec-Cap-Caval et quelques villages de la paroisse de Loctudy ; mais on a transporté à Penmarc'h une assez forte partie de son territoire, entre autres celle sur laquelle était assise la chapelle de la Madeleine ; on lui a enfin enlevé une partie de Pont-l'Abbé. Outre l'église, qui n'offre rien de remarquable et qui date de 1760, on voit en cette commune les chapelles de Trémiguen [Tréminou], de Saint-Trémeur et l'ancienne église paroissiale de Beuzec. Plomeur fait quelques exportations de grains, et surtout de pommes de terre qui, vendues au marché de Pont-l'Abbé, sont expédiées sur Bordeaux, Bayonne et tout le Midi de la France. (..;) Géologie : constitution granitique. On parle le breton[60]. »

Jean Stéphan[Note 6], de Plomeur, fit les campagnes d'Afrique, de Crimée et d'Italie[61].

La création de la commune de Guilvinec

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Le port du Guilvinec obtint son indépendance communale par rapport à Plomeur le  ; les antagonismes entre les pêcheurs et ouvriers du Guilvinec, républicains, et la majorité paysanne, conservatrice, de Plomeur, rendait cette séparation inéluctable[62].

Description de Plomeur et de ses environs vers la fin du XIXe siècle

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La commune de Plomeur établit à partir du la gratuité de son école de garçons : le nombre des élèves passa de 29 à 44[63]. En 1874 les Sœurs de la Sagesse ouvrent une « maison d'instruction et de charité » à Plomeur[64].

En 1881 est créée une « surtaxe de 4 francs par hectolitre d'alcool contenu dans les eaux-de-vie, esprits, liqueurs et fruits à l'eau-de-vie et par hectolitre d'absinthe » à l'octroi de Plomeur, qui s'ajoute à la taxe de 6 francs déjà existante. On présume que cette surtaxe rapportera en année moyenne 970 francs, ce qui suppose une consommation de 161 litres d'alcool pur, soit 6,28 litres par habitant et par an[65] !

François Coppée décrit ainsi le pardon de Plomeur qu'il a vu lors d'un voyage qu'il effectua en Bretagne en 1893 :

« Les hommes tout en noir, le ruban de velours autour du chapeau, avec le double gilet plastronné d'or, sont de beaux et robustes gars. Mais les femmes, laides pour la plupart, sont extraordinaires. Très fortes, voûtées, la taille épaisse, elles portent trois jupes de drap superposées, d'inégale longueur et de couleurs différentes, et elles sont coiffées de l'étrange bigouden, espèce de serre-tête bariolé qui leur cache les oreilles et laisse voir, par derrière, les cheveux relevés. Rien de plus barbare. On rêve d'Islande ou de Laponie.(...) [La fête], je dois le dire, on sentait qu'elle allait tourner à l'orgie. Beaucoup étaient ivres déjà, même des femmes. C'est malheureusement le vice des Bretons. Et chez eux l'ivresse devient souvent furieuse, les pousse aux tueries. J'eus un mouvement de répulsion. Était-ce bien là les mêmes gens que j'avais vus, quelques heures auparavant, le chapelet aux doigts, absorbés dans leur naïve prière, comme des personnages de vitraux ? À quoi leur sert la religion ? Fi, les brutes[66] ! »

Extrait du journal Le Temps du évoquant des cas de rage à Plomeur.

Anatole Le Braz écrit en 1896, alors qu'il se rend depuis Pont-l'Abbé au Guilvinec : « Nous venions de traverser Plomeur, un village composé surtout d'un cimetière où des paysans attendaient l'heure des vêpres, assis sur les tombes ; notre voiture dut se ranger contre la douve pour laisser passer un pauvre convoi funéraire qui s'avançait, précédé d'un prêtre en surplis, au bruit tintinnabulant des clochettes suspendues aux longues croix de cuivre. Le cercueil, recouvert d'un drap trop court qui n'arrivait pas à joindre les deux extrémités, reposait dans un de ces chariots à claire-voie qu'on ne rencontre plus guère qu'en Bretagne et qui ont la forme d'une carène de barque portée sur un essieu. Un bidet de la côte, de ceux qu'on emploie au transport de la sardine, traînait le véhicule, témoignant que le corps qu'on transportait vers sa dernière demeure était celui d'un marin ; pour les obsèques d'un « terrien », on eût attelé des bœufs de labour. (...) À tout moment surgissaient, aux deux flancs du chemin, des croix monolithes, d'aspect barbare, taillées à même dans des menhirs désaffectés. Et l'on en voyait d'autres, en pleins champs, érigeant le symbole du christianisme sur des sépultures d'avant l'histoire. Puis des moulins à vent apparurent alignés sur l'horizon, pareils, eux aussi, avec leurs ailes au repos, à des calvaires gigantesques aux fûts disproportionnés »[67].

Le XXe siècle

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L'école de filles, tenue par les Sœurs de la Sagesse, dut fermer en 1904 en vertu de la loi sur les congrégations[68].

Le journal Le Matin indique dans son n° du qu'« il a été impossible de procéder aux inventaires à Plovan, à Plomeur, à Tréogat et à Plozévet, des groupes compacts de femmes entourant les églises »[69].

Un bureau téléphonique fut mis en service à Plomeur le [70].

La Première guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plomeur porte les noms de 95 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un marin (François Kerchrom[71]) au moins est disparu en mer, 5 au moins sont morts en Belgique dont deux (Jean Gloaguen, Paul Stéphan) lors de la bataille de Rossignol et un (Jacques Nédélec) dans les combats de Maissin ; deux (Louis Le Cossec, Jean Pochet) sont morts en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; un (Jean Kernafflen) est mort à Tataouine en Tunisie ; un (Jean Louis Cosquéric) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne au lazaret de Sprottau dans la province de Prusse-Orientale [actuellement Szprotawa en Pologne] ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : cinq d'entre eux (Sébastien Brenn, Pierre Diascorn, Pierre Durand, Sébastien Guirriec, René Tanniou) ont été décorés de la Croix de guerre et un (Sébastien Pochic) de la Médaille militaire. Un soldat (Pierre Le Maréchal) est mort de maladie en 1919 à Hombourg alors qu'il faisait partie des troupes françaises d'occupation en Allemagne[72].

La 491e escadrille d'avions de guerre, destinée à protéger les convois de bateaux dans l'Océan Atlantique, créée le , entra en service le à Plomeur, donc moins d'un mois avant l'armistice de 1918 ; composée de 8 avions, elle fut supprimée un mois après l'armistice[73].

L'Entre-deux-guerres

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L'abbé Paubert[Note 7], recteur de Plomeur depuis 1930, qui circulait à motocyclette, fut écrasé par une camionnette le [74].

Le journal L'Ouest-Éclair écrit le que « les nombreux producteurs de pois des palues de Penmarch, Plomeur, Saint-Jean et Tréguennec, dont la récolte des pois est la principale, sinon la seule, ressource, après l'année désastreuse de 1938, ne pourront guère améliorer leur sort cette année »[75]. Le journal L'Humanité écrivait déjà en 1935 : « C'est la misère aussi chez les petits paysans que le Crédit agricole menace de saisies, menace aiguë chez les petits producteurs de pois de Plomeur, Penmarch, Saint-Jean, razziés férocement par le patronat de la conserve »[76].

La Seconde Guerre mondiale

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Plomeur : croix portant les plaques commémoratives des otages du 7 juin 1944 ainsi que celle d'Isidore Le Garo (secrétaire de mairie, mort en déportation), et Louis Méhu (maire, fusillé).
Stèle commémorant les 15 résistants de Lesconil fusillés par les Allemands près de la Pointe de la Torche les 15 et 23 juin 1944.

Le monument aux morts de Plomeur porte les noms de 15 personnes originaires de la commune mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Pierre Loussouarn, second maître sur le cuirassé Bretagne, fut une victime de la bataille de Mers el-Kébir[72]. À la suite de la prise temporaire de Plomeur par des résistants FTP les 6 et 7 juin 1944, lesquels firent prisonniers quatre Russes blancs (un bataillon de Russes blancs avait alors son PC à Plomeur), les Allemands arrêtèrent une vingtaine de personnes qui furent conduites à la prison Saint-Gabriel de Pont-l'Abbé ; parmi elles Isidore Le Garo, secrétaire de mairie à Plomeur, arrêté par les Allemands le , est mort en déportation au camp de concentration de Neuengamme et Louis Méhu, maire de Plomeur, fut fusillé le [77].

Quinze résistants originaires de Plobannalec-Lesconil, condamnés à mort par une cour martiale allemande, ont été fusillés dans les dunes de La Torche[78] les (Corentin Béchennec, Pierre Quémeneur, Jean-Marie Cadiou, Yves Biger, Pierre Daniel, Georges Donnart, Lucien Durand, Ange Trebern, Joseph Trebern) et (Julien Faou, Étienne Cariou, Corentin Divanach, Armand Primot, Albert Larzul, Prosper Quémeneur)[79], où une stèle rappelle cet épisode dramatique. Les tombes de ces jeunes martyrs, âgés de 17 à 42 ans, sont regroupées au cimetière de Lesconil[80].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Deux soldats (P.J.M. Le Corre, R. Le Pemp) originaires de Plomeur sont morts pendant la guerre d'Indochine[72].

À partir de la décennie 1960, se développe sur une centaine d'hectares une culture de bulbes (iris, jacinthes, tulipes) à La Torche à l'initiative au départ d'un rapatrié d'Afrique du Nord (M. Devéza), suivi de l'entreprise Florimer, puis, dans la décennie 1970 d'un horticulteur hollandais.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[81]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1959 Jean-Louis Le Coz[Note 16]   Cultivateur
mars 1959 mars 1965 Isidore Andro[Note 17]   Cultivateur
mars 1965 mars 1971 Louis Le Berre    
mars 1971 mars 1977 Jean-Marie Lagadic[Note 18]   Artisan mécanicien
mars 1977 mars 1989 Louis Courot DVD Chef comptable
Ancien adjoint au maire de Pont-l'Abbé (1959 → 1977)
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 1989 juin 1995 Louis Daniel PS  
juin 1995 avril 2014 Léa Laurent[Note 19] UDF-FD puis UMP
puis UDI
Attachée de direction retraitée, maire honoraire
Vice-présidente de la CC du Pays Bigouden Sud (2001 → 2014)
avril 2014 En cours Ronan Crédou[Note 20] DVD Agriculteur à Lestiala
5e vice-président de la CC du Pays Bigouden Sud (2020 → )

Culture bretonne

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Activités culturelles

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Le bagad Cap Caval évolue en première catégorie du championnat national des bagadoù.

La ville héberge depuis sa création en 1984 le bagad Cap Caval, plusieurs fois vainqueur du championnat national des bagadoù, et à nouveau chaque année entre 2015 et 2019.

Langue bretonne

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L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 28 avril 2006.

À la rentrée 2017, 105 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique[83].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[85].

En 2021, la commune comptait 3 866 habitants[Note 21], en évolution de +2,22 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4101 1321 3501 7081 9122 1472 2342 4632 568
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5952 7712 9563 3693 7862 2952 2682 3532 426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4742 6002 6382 4642 4422 2832 2832 0901 917
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 9031 9162 2632 8523 2723 2033 3513 4203 689
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7823 8553 866------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puis Insee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique
Année 2003 2004 2005 2006
Nombre de Naissances 24 39 17 20
Nombres retenus à partir de 2003. Source : Site officiel de la commune de Plomeur
Année 2003 2004 2005 2006
Nombre de Décès 25 38 25 16
Nombres retenus à partir de 2003. Source : Site officiel de la commune de Plomeur

Monuments et sites

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Patrimoine mégalithique

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Malgré les destructions, le patrimoine mégalithique de la commune demeure très riche et diversifié, plusieurs monuments sont inscrits ou classés au titre des monuments historiques :

Les stèles gauloises

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  • La stèle de Kerdano
  • La stèle de Mein-Torret
  • La stèle christianisée de Groas-Veur

Les édifices religieux

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  • La chapelle Notre-Dame-de-Tréminou : la chapelle date du XIIIe siècle, mais a été restaurée au XIVe siècle et au XVIe siècle, date de la maîtresse-vitre de style flamboyant ; la toiture a été refaite en 1964. La chaire à prêcher extérieure est surmontée d'une croix très ancienne. À l'intérieur quelques statues datent du XVIe siècle ou du XVIe siècle, notamment celle de Notre-Dame-de-Tréminou et une pietà. Le pardon a lieu le quatrième dimanche de septembre. La fontaine de dévotion se trouve à Lestréminou, à 500 mètres au sud de la chapelle. À l'ouest, à 150 mètres de la chapelle, dans un talus, une stèle, christianisée par la suite, témoigne de l'ancien culte celtique en ce lieu[95].
Chapelle Notre-Dame de Tréminou : vues extérieures
Chapelle Notre-Dame de Tréminou : vues intérieures
  • La chapelle Saint-Côme et Saint-Damien et sa fontaine. Une stèle préhistorique située sur le placître prouve l'ancienneté de ce lieu de culte pré-chrétien. Les fondements d'une ancienne chapelle et d'une fontaine furent découverts en 1676 dans le village de Langougou : selon la tradition elles étaient dédiées à saint Côme et saint Damien ; de nombreuses guérisons y auraient été constatées. La chapelle actuelle date de 1867 ; le clocher et la porte ouest seraient plus anciens. La fontaine Saint-Côme[97], située à environ 500 mètres au sud de la chapelle, possède plusieurs bassins de rinçage qui servaient pour le lin et le chanvre (on peut d'ailleurs se demander si les vertus miraculeuses et divinatoires attribuées par la croyance populaire à l'eau de cette fontaine n'était pas liée aux déchets de chanvre polluant l'eau et entraînant des effets un peu analogues à ceux du cannabis)[52].
  • 35 croix et calvaires sont recensés dans la commune[98], dont :
    • le calvaire de Lestiala : il date du XIIIe siècle et a été restauré en 2022[99] ;
    • le calvaire près de l'église paroissiale (1861) ;
    • le calvaire de 1946 au nord-est du bourg (il porte l'inscription ICI FURENT ARRETES 10 OTAGES LE 7 JUIN 1944 et les noms des 10 otages) ;
    • les deux croix de Trévarz ;
    • les deux croix près de la chapelle Saint-Côme ; etc..

Les autres monuments

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  • Le château de la Villeneuve (château de Kernévez).

Événements

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Différentes compétitions de sports de glisse se sont déroulées à Plomeur sur le site de la Pointe de la Torche avec entre autres :

  • Étapes de la coupe du monde de funboard (1993, 1994 et 2014) ;
  • Championnat d'Europe de surf (2006).

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Plomeur Blason
Coupé: au 1er d'argent à deux bonnets phrygiens de gueules, au 2e parti de gueules et d'or.
Détails
Ces armoiries rappellent qu'au moment de la révolte du papier timbré ou bonnets rouges, le Code Paysan a été proclamé dans la commune le 2 juillet 1675.
Fixé au Conseil Municipal du 5 mai 1978, officialisées par arrêté préfectoral du 24 mai 1978[100].

Notes et références

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  1. Personnes en âge de communier.
  2. Pierre Durand, né le à Plomeur, cultivateur au Poulguen-Bihan, décédé le à Poulguen-Bihan, alors en Penmarch.
  3. Sébastien L'Hergouarch, né le au manoir de Pratanarch en Plomeur, décédé le à Pratour en Plomeur.
  4. Jean Andro, né le à Plomeur, cultivateur, décédé le à Plomeur.
  5. Jérôme-Marie Loëdon, né le à Quimper, décédé le à Saint-Jean-Trolimon, paroisse dont il était le curé depuis 1804.
  6. Jean Stéphan, né le à Plonéour, cultivateur à Plomeur, décédé le à Penmarch.
  7. Abbé Paubert, né à Tréboul en 1880.
  8. Pierre Larnicol, né le à Lesplomeur en Plomeur, décédé le à Kérévars en Plomeur.
  9. Hippolyte Aleno de Saint-Alouarn, né le à Plomeur, décédé le à Quimper. Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.
  10. Yves Durand, né le à Plomeur, décédé le à Plomeur.
  11. Joseph-Nicolas de Pascal, né le à Penhars, décédé le au château de la Villeneuve en Plomeur.
  12. Hippolyte de Pascal, né le au château de la Villeneuve en Plomeur, décédé le à Kerfeunteun.
  13. Pierre-Jean Le Corre, né le à Lesplomeur en Plomeur, décédé le à Merville en Pont-l'Abbé.
  14. Louis Volant, né le à Peuliou en Plomeur, décédé le à Peuliou en Plomeur.
  15. Louis Méhu, né le à Castellou Vian en Saint-Jean-Trolimon, décédé le à Pont-l'Abbé.
  16. Jean-Louis Le Coz, né le au Rhun en Plomeur, décédé le à Plomeur.
  17. Isidore Andro, né le à Kersival en Plomeur, décédé le à Pont-l'Abbé.
  18. Jean-Marie Lagadic, né le à Plomeur, décédé le à Plomeur.
  19. Léa Laurent née Le Corre, née en 1937, décédée en avril 2023. [1]
  20. Ronan Crédou, né le .
  21. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [ (ISBN 978-2-915-623-58-1)]
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Plomeur et Pont-l'Abbé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pont-L'abbe » (commune de Pont-l'Abbé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Pont-L'abbe » (commune de Pont-l'Abbé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Penmarch », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. (br) Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 145
  18. a et b « Plomeur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Geobreizh (consulté le ).
  19. Catherine Dupont et coll., « Beg-an-Dorchenn », sur academia.edu, Bulletin de la Société préhistorique française, no 2, t. 107, août 2010, p. 237.
  20. GIF A 92372. Jean L'Helgouac'h, in Pierre-Roland Giot, Jean-Laurent Monnier, Jean L'Helgouac'h, Préhistoire de la Bretagne, Ouest-France, 1998, p. 258.
  21. Paul du Chatellier, Les époques préhistoriques et gauloises dans le Finistère, "Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme : revue mensuelle illustrée", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445336c/f537.image.r=Plomeur
  22. Paul du Châtellier, "Congrès archéologique de France : séances générales tenues... par la Société française pour la conservation des monuments historiques", 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35630c/f91.image.r=Plomeur
  23. Bernard Berrou, La Madeleine, un hameau hors du temps, revue "ArMen", numéro 208, septembre-octobre 2015 et https://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/plbregion/plomeur/war-maez-un-56e-menhir-decouvert-a-lestriguiou-16-09-2011-1432110.php.
  24. Dont deux seulement sont décorées
  25. Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no 13, 1996, consultable https://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044
  26. Bénard Le Ponthois, "Le Finistère préhistorique", Publication de l'Institut universitaire d'anthropologie, 1929, chapitre VI
  27. Paul du Chatellier, Exploration des monuments de Kerugou, de Kerflanc, de Pen-ar-Menez et de Kervilloc, communes de Plomeur et de Tréfiagat, "Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord", 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2078185/f265.image.r=Treffiagat et Exploration des monuments de Kerugou, de Kerflanc, de Pen-ar-Menez et de Kervilloc, communes de Plomeur et de Tréfiagat, "Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger", juillet 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k359050/f528.image.r=Plomeur?rk=3497871;2
  28. https://fr.topic-topos.com/dolmen-de-kerugou-plomeur
  29. Romain Pigeaud, "Des mammouths aux menhirs. La Préhistoire dans l'Ouest", éditions Ouest-France, 2007, (ISBN 978-2-7373-3773-4).
  30. Charles Picquenard, Exploration botanique du littoral sud-ouest du Finistère, "Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1125028/f107.image.r=Plomeur?rk=1373397;2
  31. Alexandre Masseron, Au pays des Bigoudens. Penmarc'h, Le Correspondant : revue mensuelle, 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415197g/f350.image.r=Plomeur?rk=21459;2
  32. Saint Urnel, ou saint Heurnel, serait un saint breton, également honoré à Plogonnec et Plogastel-Saint-Germain
  33. Charles Bénard Le Pontois, abbé Favret, Georges Alexandre Lucien Boisselier, Importance archéologique de la presqu'île de la Torche, Penmarc'h, Finistère, Quimper, Jaouen, 1919.
  34. Pierre-Roland Giot et Jean Cogné, La nécropole de Saint-Urnel-en-Plomeur, revue "Gallia", année 1951, consultable https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1951_num_9_1_1290 et Pierre-Roland Giot et Jean-Laurent Monnier, Le cimetière des anciens Bretons de Saint-Urnel ou Saint-Saturnin en Plomeur (Finistère), revue "Gallia", année 1977, consultable https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1977_num_35_1_1559
  35. Un exemple semblable, mais historiquement plus récent, existe à Iliz Coz en Plouguerneau
  36. https://www.plomeur.com/la-torche-8-23-77.html
  37. Paul-Roland Giot, Trépanations de la nécropole gauloise de Saint-Urmel en Plomeur, revue "Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris", année 1949, consultable https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1949_num_10_1_2849
  38. Pierre-Roland Giot, « Armoricains et Bretons : Perspectives nouvelles sur les Bretons. », Annales de Bretagne, vol. Tome 80, no 1,‎ , page 136 (DOI 10.3406/abpo.1973.2678, lire en ligne, consulté le ).
  39. Pierre-Roland Giot, L. Fleuriot, G. Bernier, B. Merdrignac et P. Guignon, "Les premiers bretons. La Bretagne du Ve siècle à l'an 1000", éditions Jos, 1988, (ISBN 2-85543-083-6).
  40. Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, "Histoire du Pays bigouden", éditions Palantines, 2002, (ISBN 2-911434-23-4).
  41. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, (lire en ligne).
  42. Paul Aveneau de la Grancière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f167.image.r=Plomeur
  43. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f23.image.r=Plomeur?rk=2918469;2
  44. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f365.image.r=Plomeur?rk=2918469;2
  45. Edm.-M. P. Du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au XVIIe siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f188.image.r=Plomeur?rk=2854091;2
  46. Daniel Bernard, La révolte du papier timbré en Pays bigouden, "Mélanges de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne", 1962, cité par Roland Mousnier, "Actes. 1, L' Élevage. Démographie. Insurrections populaires", 92e Congrès national des sociétés savantes. Strasbourg et Colmar, 1967, section d'histoire moderne et contemporaine, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97283366/f537.image.r=Plomeur?rk=3691005;2
  47. Journal de la Bretagne, Paris, Larousse, coll. « Pays et terres de France », , 335 p. (ISBN 978-2-03-575097-6, OCLC 470520020).
  48. A. Le Lay, Le petit cabotage breton, dans L'Ouest-Éclair, no 8822 du 14 décembre 1825, lire en ligne
  49. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
  50. https://fr.topic-topos.com/meules-de-moulin-a-eau-plomeur
  51. https://www.plomeur.com/decouverte-2-4-26.html
  52. a et b Robert Gouzien, Le pays bigouden, un pays de cocagne ? : essai de restitution du tissu économique, 12e-17e s., à partir du Plomeur d'autrefois, par la toponymie, Plomeur, Éd. Kendero, , 176 p. (ISBN 978-2-9541745-0-1, OCLC 805038759).
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  84. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  87. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  98. « Inventaire des croix et calvaires Commune de Plomeur », sur societe-archeologique.du-finistere.org (consulté le ).
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  100. Site officiel de la commune de Plomeur

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Bibliographie

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  • A la découverte du pays bigouden, Marcellin Caillon, Pont-l'Abbé, 1980.
  • Naufrage et pillage du "Saint-Jacques", Pointe de la Torche 1716, Jakez Cornou, Éditions Sked, 1999.
  • La révolte des Bonnets Rouges en pays bigouden, Serge Duigou, Éditions Ressac, 1989.
  • Quand les Bigoudens étaient pilleurs d'épaves, Serge Duigou, Ressac, 1985.
  • Châteaux et manoirs en pays bigouden, Serge Duigou, Ressac, 1988. [sur les manoirs de La Villeneuve, Kerbullic et Lestiala]

Articles connexes

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Liens externes

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