Phare d'Aiguillon
Coordonnées | |
---|---|
Localisation |
Construction | |
---|---|
Automatisation |
oui |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
non |
Hauteur |
21,8 m |
---|---|
Élévation |
27,5 m |
Lanterne |
Lampe halo 90W |
---|---|
Portée |
14 milles (26 km) |
Feux |
blanc à 4 occultations 10 s |
Aide sonore |
non |
Le phare d'Aiguillon[1] est un phare à terre, construit sur la pointe de l'Eve, sur la côte nord de l'estuaire de la Loire, en avant de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Avec le phare du Grand-Charpentier et les deux feux de Porcé, il jalonne la passe des Charpentiers menant au port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.
Narcisse Pelletier, marin naufragé ayant vécu dix-sept années parmi un clan aborigène, fut maître du phare d'Aiguillon, d'août 1876 au printemps 1878[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1756, une tour est construite par l'ingénieur de la marine Mangin, sur ordre du Duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, pour former l'alignement avec la tour du Commerce (ancien phare de Saint-Nazaire) afin de permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers. En 1830, un appareil lenticulaire de Fresnel a équipé le phare : feu blanc fixe.
En 1857, la tour est rehaussée et un logement de gardiennage est construit aux abords. En 1935, elle est électrifiée et équipée d'un feu à 4 occultations toutes les 10 secondes. En 1945, le feu est rallumé après la Seconde Guerre mondiale : 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et rouge.
Phare actuel
[modifier | modifier le code]Le phare actuel est une tour cylindrique peinte en blanc (servant d'amer), surmontée d'un voyant de visibilité pyramidal carré supportant une plate-forme métallique circulaire.
Il est automatisé depuis 1976 et télé-contrôlé.
Il n'est pas gardienné et ne se visite pas.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17519/1, 21 planches représentant 98 figures du phare d'Aiguillon datant de 1824 à 1899 et, sous la cote CP/F/14/17529/1, cinq plans du feu de la pointe d'Aiguillon datant de 1829 à 1857.
- Loup Odoevsky Maslov, « Narcisse Pelletier à Saint-Nazaire », sur Chroniques de Saint-Nazaire, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :
- Phare d'Aiguillon sur un site personnel