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Parti socialiste ouvrier espagnol

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Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
Image illustrative de l’article Parti socialiste ouvrier espagnol
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Pedro Sánchez
Fondation
Siège Calle de Ferraz, 70
28008 Madrid
Présidente Cristina Narbona
Vice-secrétaire générale María Jesús Montero
Secrétaire à l'Organisation Santos Cerdán
Fondateur Pablo Iglesias
Organisation de jeunesse Jeunesses socialistes d'Espagne
Positionnement Centre gauche[1]
Idéologie Social-démocratie[2]
Fédéralisme[3]
Europhilie[4]
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents 160 000 ()
Couleurs
  • Rouge
Site web psoe.es
Présidents de groupe
Congrès des députés Patxi López
Sénat Juan Espadas
Parlement européen Iratxe García (S&D)
Représentation
Députés
101  /  350
Sénateurs
76  /  266
Députés européens
19  /  61
Députés autonomiques
319  /  1261
Maires
2377  /  8131
Conseillers municipaux
19331  /  67031

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (en espagnol : Partido Socialista Obrero Español), PSOE, est un parti politique espagnol de centre gauche social-démocrate.

Fondé en 1879, il accède au pouvoir en 1936 et le perd trois ans plus tard, avec la fin de guerre civile qui donne le pouvoir aux franquistes. Il est rendu illégal tout au long de la dictature de Francisco Franco. Après le retour de la démocratie en 1977, il forme initialement le principal parti d'opposition à l'Union du centre démocratique (UCD).

Il retrouve la direction du gouvernement en 1982, sous la houlette de son secrétaire général Felipe González. Il mène notamment à bien l'adhésion à la Communauté économique européenne. En 1996, après 13 ans et trois mois au pouvoir dont deux ans et demi en minorité, le PSOE bascule dans l'opposition au Parti populaire (PP) de José María Aznar. Il y reste huit ans. Après avoir réalisé aux élections de 2000 son plus mauvais résultat en 23 ans, le Parti socialiste change de génération dirigeante et désigne José Luis Rodríguez Zapatero comme secrétaire général.

Revenus à la tête de l'Espagne à la suite des élections de 2004, les socialistes s'y maintiennent pendant sept ans et demi. Ce nouveau passage au pouvoir est marqué par l'adoption du mariage homosexuel, le retrait des troupes d'Irak, ainsi que la crise économique et la mise en œuvre de politiques d'austérité. Le PSOE retourne dans l'opposition entre 2011 et 2018, subissant une grave crise de direction en 2016 quand le secrétaire général Pedro Sánchez démissionne après que les principaux dirigeants territoriaux ont imposé leur ligne stratégique visant à favoriser le maintien au pouvoir du président du PP, Mariano Rajoy.

Sánchez, réélu à son poste en 2017, ramène son parti au pouvoir en 2018 après avoir fait adopter une motion de censure contre Rajoy. Il remporte les élections anticipées de 2019, puis la répétition électorale de 2020. À cette occasion, il forme un gouvernement de coalition avec Unidas Podemos, qui constitue le premier exécutif partagé depuis 1939.

Plaque commémorative des 100 ans de la fondation du PSOE, apposée sur le mur du restaurant Casa Labra.

Il est fondé clandestinement au restaurant Casa Labra de Madrid, le , autour d'un noyau d'intellectuels et d'ouvriers, professionnellement typographes, menés par le Galicien Pablo Iglesias. Le premier programme du nouveau parti est approuvé le suivant par une assemblée de 40 personnes.

Le PSOE est ainsi l'un des premiers partis socialistes à faire son apparition en Europe, comme expression des intérêts de la classe ouvrière, engendrée par la révolution industrielle. Depuis, le parti socialiste a orienté son travail vers l'aboutissement de l'émancipation socialiste, opérant en fonction des périodes historiques des évolutions stratégiques.

Il est présent dans la vie publique espagnole depuis la fin du XIXe siècle, avec une participation directe aux gouvernements progressistes de la Seconde République.

Période républicaine et Front populaire

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Sous la direction de Francisco Largo Caballero (1869/1946), le PSOE connaît une dérive bolchevique pour n'envisager, à terme, que la dictature du prolétariat pour améliorer le sort des classes populaires. Aussi, surpris par la victoire de la droite aux élections de novembre 1933, parce que les femmes votaient pour la première fois, Caballero s'oppose, sous peine d'insurrection, à la nomination de son chef José Maria Gil-Robles à la Présidence du Conseil. Il déclare à cette occasion : "nous devons en venir à une guerre civile ouverte"[5]. Une insurrection est alors lancée dans le Pays Basque, qui est écrasée par le général Franco, sous les ordres du gouvernement républicain (1934) ; après les élections de février 1936, qui amènent une courte majorité de gauche aux Cortès, la violence se déchaîne : pillage de couvents et d'églises, assassinats d'opposants, occupations des terres. Cette violence bénéficie d'une impunité totale de la part du gouvernement. L'assassinat du député monarchiste Calvo Sotelo par le garde du corps du ministre socialiste Indalecio Prieto déclenche le coup d'état du 18 juillet 1936 par Franco.

Durant la Guerre Civile, Caballero devient Président du Conseil (1936/37), mais le PSOE, bien que majoritaire aux Cortes (98 députés contre 16 PCE) perd de son influence au profit du Parti Communiste d'Espagne ; en 1937, Juan Negrin, proche des communistes, le remplace.

Après la guerre d'Espagne, il est interdit durant toute la période du régime franquiste tandis que ses militants et sympathisants sont victimes de persécutions. Il se réfugie d'abord au Mexique, puis en France, jusqu'à sa légalisation par le gouvernement d'Adolfo Duarez en 1976 et il participe aux élections de 1977;

Sous Felipe González

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Transition démocratique

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L'infirmière centenaire Ángeles Flórez Peón (1918-2024), membre du PSOE, dernière soldate survivante de la guerre d'Espagne.

En à Suresnes, Felipe González est porté au poste de secrétaire général du PSOE. Il entreprend alors de réorienter le parti par l'abandon du marxisme au profit de la social-démocratie. Il y parviendra au congrès extraordinaire de , non sans avoir démissionné après été mis en minorité sur ce sujet quelques mois plus tôt. Entre et , il constitue l'un des deux grands partis de la transition démocratique d'abord aux côtés de l'Union du centre démocratique (UCD), puis dans l'opposition. Ainsi González tente de renverser Adolfo Suárez par une motion de censure en .

Retour au pouvoir

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Felipe González, en .

Lors des élections générales du , le parti socialiste, emmené par un binôme entre González et son adjoint Alfonso Guerra, remporte 48 % des voix et 202 députés sur 350 au Congrès des députés. Ces deux scores sont les meilleurs jamais remportés depuis la chute du franquisme. À partir de , à l'image des socialistes français, le PSOE prend le « tournant de la rigueur » et organise une douloureuse reconversion de l'industrie espagnole tout en essayant de juguler l'inflation. Cette politique de libéralisme pragmatique conduit à une grève générale en .

Conservant sa majorité absolue au cours des élections générales anticipées du , il la perd à l'occasion des élections générales anticipées du avec exactement la moitié des sièges à pourvoir. Par la suite, les socialistes sont durement frappés par la crise économique du début des années 1990, tandis que se multiplient les affaires de corruption et la mise en cause de hauts responsables du parti dans la gestion et le financement du terrorisme d'État des Groupes antiterroristes de libération. Ainsi le président du gouvernement doit-il se séparer en de son vice-président Alfonso Guerra, compromis dans une affaire familiale de détournements de fonds.

Alors qu'il est attendu que le Parti populaire (PP) de José María Aznar s'impose lors des élections générales anticipées du , le PSOE en sort vainqueur avec une majorité relative de 159 députés. Il doit alors composer avec les nationalistes catalans de Convergence et Union (CiU) et basques du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV).

Ces treize années et demi de pouvoir du PSOE sont marquées par le développement de l'État-providence, la réforme de l'armée dans un sens professionnel et apolitique, l'adhésion de l'Espagne à la Communauté économique européenne, une forte croissance économique (du moins dans les années 1980) et une entrée massive de capitaux étrangers attirés par les taux d'intérêt élevés.

Déroute de 1995 puis défaite de 1996

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Les élections municipales et autonomiques du constituent la première grande déroute des socialistes espagnols, déjà devancés par le PP aux élections européennes de l'année précédente. Il perd ainsi le pouvoir dans ses fiefs des Asturies et de la Région de Murcie, ainsi que dans les régions très peuplées de la Communauté de Madrid et la Communauté valencienne. Il perd le pouvoir dans La Rioja et la majorité absolue en Estrémadure. Il est également battu dans des villes telles que Saragosse, Valladolid, Vigo, Alicante ou Las Palmas de Grande Canarie.

Malgré toutes ces difficultés, Felipe González garde un grand crédit au sein de l'électorat socialiste. Après que son vice-président du gouvernement Narcís Serra a dû se démettre, il postule pour un nouveau mandat lors des élections générales anticipées du . Il est alors défait par Aznar mais de seulement 300 000 voix et 15 sièges, une marge très faible compte tenu de l'usure du pouvoir et des scandales.

Sous Joaquín Almunia

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Joaquín Almunia.

Malgré cet échec, le congrès du PSOE n'est pas anticipé et se tient en . À l'ouverture, Felipe González fait savoir qu'il renonce à conserver le secrétariat général. Le porte-parole parlementaire et ancien ministre Joaquín Almunia, est désigné par l'appareil pour prendre sa succession.

Le , une primaire interne est organisée pour désigner le candidat du PSOE à la présidence du gouvernement pour les prochaines élections générales. À la surprise générale, Almunia est défait par Josep Borrell, ancien ministre. Faute d'appuis internes suffisants et alors que deux de ses anciens collaborateurs sont mis en cause pour fraude fiscale, Borrell renonce au profit d'Almunia en . Lors des régionales du de cette année, le parti conserve la Castille-La Manche et l'Estrémadure, s'impose dans l'Aragon et les Asturies et conquiert, à la suite de la formation d'une coalition avec les nationalistes de gauche, les îles Baléares.

Les élections générales du sont au contraire une catastrophe pour les socialistes, qui obtiennent leur plus mauvais résultat depuis le retour de la démocratie. Almunia démissionne et Manuel Chaves, président de la Junte d'Andalousie, le remplace à titre provisoire afin de gérer le parti jusqu'au congrès fédéral anticipé.

Sous José Luis Rodríguez Zapatero

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José Luis Rodríguez Zapatero, second socialiste président du gouvernement post-franquiste.

Reconquête du pouvoir

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En , à l'occasion du XXXVe congrès fédéral, le député de León José Luis Rodríguez Zapatero — perçu comme un rénovateur — est élu secrétaire général avec seulement neuf voix d'avance sur José Bono, candidat de l'appareil et président de la Junte des communautés de Castille-La Manche.

Le , le PSOE remporte les élections autonomiques et municipales, conservant l'Aragon, les Asturies, la Castille-La Manche et l'Estrémadure tandis qu'il perd les îles Baléares (où il progresse tout de même) et entre dans la coalition gouvernementale en Cantabrie. Le suivant, les partis de gauche remportent les élections au Parlement de Catalogne et Pasqual Maragall, du Parti des socialistes de Catalogne, est investi président de la généralité de Catalogne.

Lors des élections générales du , le PSOE s'impose avec 164 députés sur 350. José Luis Rodríguez Zapatero devient donc le nouveau président du gouvernement et forme le premier gouvernement paritaire de l'histoire espagnole. Au cours de son mandat, la forte croissance économique et la décrue du chômage se poursuivent, tandis que le pays dégage d'importants excédents budgétaires. Le gouvernement légalise le mariage entre personnes de même sexe, ordonne le retrait des troupes espagnoles d'Irak, engage une lutte contre les violences conjugales et pour l'égalité et réforme les statuts d'autonomie régionale. Le , la gauche gagne les élections en Galice et le chef de file des socialistes galiciens Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte de Galice.

En ont lieu des négociations avec l'organisation terroriste ETA, qui décrète un cessez-le-feu puis fait exploser une bombe à l'aéroport de Madrid-Barajas, tuant deux personnes. Les discussions sont interrompues et la répression du terrorisme basque s'intensifie.

Aux élections générales du , les socialistes obtiennent 169 députés. En obtenant 11 289 335 voix, le PSOE recueille le plus grand nombre de suffrages favorables pour un parti lors d'élections générales depuis la fin du franquisme, mais convainc une proportion d'inscrits plus faible que Felipe González en 1982, vainqueur avec 1 161 943 bulletins de moins[6].

Zapatero, qui décide de ne pas négocier son investiture avec les autres groupes, obtient la confiance du Congrès à la majorité relative le . Il forme un gouvernement de 17 ministres, dont neuf femmes. Au cours de ce second mandat, il doit gérer les conséquences de la crise financière qui frappe très durement l'Espagne, où la croissance reposait sur l'immobilier et le crédit.

Crise économique et déclin électoral

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Le , le PSOE perd les élections autonomiques en Galice face au parti populaire d'Alberto Núñez Feijóo et arrive en deuxième position lors de celles organisées simultanément au Pays basque, où il forme une coalition avec le même parti populaire pour évincer le Parti nationaliste basque au pouvoir depuis 1979. Le , le socialiste Patxi López devient ainsi le premier président du gouvernement basque non nationaliste de la communauté autonome[7]. Peu après, la liste du PSOE conduite par l'ancien ministre de la Justice Juan Fernando López Aguilar arrive deuxième avec plus de 38 % des suffrages lors des élections européennes du , à plus de trois points de celle du Parti populaire menée par Jaime Mayor Oreja.

Sous Alfredo Pérez Rubalcaba

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Alfredo Pérez Rubalcaba.

En , Zapatero indique qu'il ne cherchera pas à obtenir un troisième mandat. Aux élections locales du , le parti subit une déroute sans précédent, supérieure à celle de . Il perd toutes les communautés autonomes soumises au vote qu'il dirigeait, y compris ses bastions de Castille-La Manche et d'Estrémadure, ainsi que des villes symboliques comme Séville ou Barcelone.

Le comité fédéral investit le le ministre de l'Intérieur et numéro deux du gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba, comme chef de file aux prochaines législatives. Celui-ci quitte alors le gouvernement. Lors des élections générales anticipées du , le PSOE ne remporte que 28,7 % des voix et 110 députés, son plus mauvais score depuis la restauration de la démocratie. Zapatero annonce alors la convocation du congrès fédéral pour les , et , soit cinq mois avant le terme du délai statutaire. Rubalcaba y est élu secrétaire général par 487 voix, contre 465 à l'ancienne ministre de la Défense Carme Chacón lors du vote du .

À l'occasion des élections européennes du , le PSOE s'effondre à seulement 23 % des suffrages, ce qui lui donne 14 députés européens sur 52. Le lendemain, Alfredo Pérez Rubalcaba annonce la tenue d'un congrès extraordinaire les et suivants, affirmant qu'il ne sera pas candidat à sa succession. Tandis que Chacón réclame la convocation immédiate des primaires citoyennes pour la désignation du chef de file aux élections législatives, le secrétaire général du groupe parlementaire Eduardo Madina demande que le nouveau secrétaire général du parti soit élu par l'ensemble des militants.

Sous Pedro Sánchez

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Pedro Sánchez, premier secrétaire général élu par les militants.

Primaires et échecs électoraux

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Un vote consultatif des militants est alors convoqué le . Le député de Madrid Pedro Sánchez l'emporte avec 48,5% des voix, face à Madina et à l'universitaire José Antonio Pérez Tapias, représentant de la Gauche socialiste (IS, aile gauche du PSOE)[8]. Son élection formelle au poste de secrétaire général relève cependant du congrès fédéral extraordinaire, convoqué les 26 et 27 juillet.

Lors du congrès, présidé par Susana Díaz, Micaela Navarro est élue présidente du parti, tandis que César Luena devient secrétaire à l'Organisation.

Les élections locales du donnent un résultat mitigé. Le PSOE continue de reculer et ne totalise que 25 % des voix au niveau national, mais l'émergence des forces de la gauche alternative, notamment Podemos, lui permet de reprendre le contrôle de cinq communautés autonomes, dont la Communauté valencienne après vingt ans d'opposition et ses fiefs de Castille-La Manche et Estrémadure. Il retrouve en outre les mairies de Séville, Palma, Las Palmas de Grande Canarie ou encore Alicante, appuie la gauche alternative à Madrid, Barcelone ou Valence, et lui cède même le pouvoir à Saragosse.

Le suivant, Sánchez est proclamé chef de file pour les élections législatives du , sans adversaire, donc sans organisation d'élections primaires ouvertes. Ce scrutin voit les socialistes se contenter de 90 députés, dont 81 pour le PSOE. Après avoir passé un accord avec Ciudadanos, le secrétaire général échoue au vote d'investiture du Congrès des députés.

La chambre basse n'ayant investi personne à l'expiration du délai constitutionnel, les Cortes Generales sont dissoutes. Sánchez conduit de nouveau les socialistes pour les élections législatives du , qui se soldent par un nouveau recul avec 85 sièges dont 77 pour le parti socialiste ouvrier espagnol. Après que Mariano Rajoy a échoué à son tour au vote d'investiture, le chef du PSOE indique qu'il cherchera à former un gouvernement alternatif avec le soutien de Podemos et Ciudadanos.

Crise de septembre 2016 et retour de Sánchez

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Javier Fernández, chargé de la direction provisoire du PSOE.

Après la déroute des socialistes aux élections autonomiques du en Galice et au Pays basque, Sánchez indique vouloir convoquer le 39e congrès fédéral du parti, donc remettre son mandat en jeu devant les militants.

Il est alors ouvertement critiqué par les « barons », emmenés par Susana Díaz et Emiliano García-Page, qui préfèrent la formation d'une direction provisoire (en espagnol : Comisión Gestora) et repousser le congrès après qu'un gouvernement a été formé. S'ensuivent six jours de tensions et de débats statutaires, marqués par la démission de la moitié de la commission exécutive, dont la présidente Micaela Navarro.

Le , le comité fédéral se réunit. Après trois suspensions de séance, le comité rejette la proposition de convoquer le congrès du PSOE par 132 voix contre et 107 pour. Pedro Sánchez annonce immédiatement sa démission[9].

Dans la nuit qui suit, les principaux cadres territoriaux s'accordent pour la formation d'une « commission politique » présidée par le président de la principauté des Asturies Javier Fernández. La première réunion de cette commission devrait aborder le sujet du blocage politique qui paralyse le Congrès des députés depuis , sans certitude toutefois que la nouvelle direction permette à Mariano Rajoy de gouverner en minorité puisqu'une partie des opposants internes à Sánchez partagent avec lui un refus catégorique d'une telle possibilité[10].

De nouveau convoqué le , le comité fédéral décide par 139 voix pour, 96 voix contre et deux abstentions que le groupe parlementaire s'abstiendra lors du prochain vote d'investiture, permettant à Mariano Rajoy d'être reconduit pour un second mandat[11]. L'éviction de Pedro Sánchez par les hiérarques du PSOE et le soutien parlementaire apporté par les élus du parti au gouvernement de Mariano Rajoy provoque le départ de 20 000 militants (sur 190 000 revendiqués) en quelques jours[12].

Le , les militants sont appelés à élire leur nouveau secrétaire général. Pedro Sánchez l'emporte avec environ 50 % des voix, contre 40 % pour Susana Díaz. Sánchez, dont le positionnement est considéré comme proche de celui de Podemos, indique qu'il envisage de proposer une motion de censure contre Rajoy[13].

Motion de censure et retour au pouvoir

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Le , quelques heures après que l'Audience nationale a condamné le Parti populaire au pouvoir dans le cadre de l'affaire Gürtel, Pedro Sánchez prend la décision de déposer une motion de censure contre Mariano Rajoy. Le cette motion de censure est adoptée par le Congrès des députés par 180 voix contre 169 et une abstention. Sánchez est donc investi président du gouvernement d'Espagne[14].

En décembre 2018, le PSOE enregistre le pire résultat de son histoire en Andalousie passant de 47 à 33 sièges et perdant la possibilité de former un gouvernement dans une région qu'il dirigeait depuis 1982. Le parti avait été éclaboussé par un scandale de détournement de fonds destinés à financer les plans de licenciement dans des sociétés en difficulté[15], dans lequel sont impliqués deux anciens présidents de la région[16]. En novembre 2019, 19 anciens responsables du parti en Andalousie sont condamnés pour prévarication et détournement de fonds[17].

Alors que le Parti socialiste gouverne depuis la motion de censure contre Mariano Rajoy avec seulement 84 députés et l'appui irrégulier de Podemos et de différents petits partis régionalistes ou indépendantistes, Pedro Sánchez échoue à faire voter son projet de loi de finances en février 2019. Il prononce alors la dissolution des Cortes Generales et convoque des élections anticipées pour le 28 avril suivant. Au cours de ce scrutin, le PSOE arrive en tête — une première depuis 2008 —, totalisant 28,7 % des voix et 123 députés sur 350, un score proche de celui de 2011, avant l'apparition de Podemos et de Ciudadanos. Le parti obtient également la majorité absolue au Sénat avec 139 sièges, une première depuis 1989.

Aux élections municipales espagnoles de 2023, le PSOE et de ses alliés à gauche connaissent une défaite sans appel. Le total des voix reçues place le Parti populaire (PP) avec 750 000 votes devant le PSOE et plus de 3 points au-dessus (31,5 % des suffrages contre 28,1 %). Un résultat qui se traduit par le très probable basculement de six des douze régions qui étaient en jeu, dont Valence, l'Aragon et les Baléares, ainsi que de Séville, quatrième ville d'Espagne. À Madrid, le maire de la ville et la présidente de la région, tous deux de droite, améliorent leurs résultats, obtenant la majorité absolue[18]. Sur les dix premières villes du pays, les socialistes n'en dirigent plus qu'une seule. Parmi les raisons évoquées de cette « déroute » sont mentionnées l'échec dans la lutte contre l'inflation, ainsi que les alliances acceptées par le PSOE, notamment avec la gauche radicale. Le parti Podemos étant d'ailleurs en fort recul dans ces élections[19].

Fin juillet 2023, le PSOE subit une défaite relative aux élections législatives, qui ne se traduit pas par le désastre annoncé[20]. Le parti obtient 32% des voix, derrière le Parti populaire (PP) qui a réuni 33% des suffrages. Ces deux partis devancent nettement le parti d'extrême droite Vox, qui rassemble 12,6% des voix. Ce résultat permet au PSOE de détenir 122 sièges au Parlement.

Année Événement Nombre
Juillet 2008 37e congrès 236 572[21]
Février 2012 38e congrès 216 952[21] (en diminution)
Juillet 2014 Congrès extraordinaire 198 123[21] (en diminution)
Février 2016 Référendum interne 189 256[21] (en diminution)
Mai 2017 39e congrès 187 815[21] (en diminution)
Novembre 2019 Référendum interne 178 651[21] (en diminution)
Octobre 2021 40e congrès 163 847[22] (en diminution)
Novembre 2023 Référendum interne 160 000[23] (en diminution)

Le programme du PSOE est proche de celui du Parti socialiste européen.

Présence internationale

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Le PSOE est présent dans différents pays, afin de maintenir une proximité avec les citoyens espagnols résidant à l'étranger. En Europe, les sections locales du continent situées hors d'Espagne sont fédérées par le PSOE Europa.

Siège du PSOE, à Madrid.

Présidents

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Secrétaires généraux

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Vice-secrétaires généraux

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Secrétaires à l'Organisation

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Porte-paroles au Congrès

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Titulaire Circonscription Dates Législature
Felipe González Madrid
1 an, 7 mois et 22 jours
Constituante
Alfonso Guerra Séville
2 ans, 5 mois et 25 jours
Ire
Javier Sáenz de Cosculluela La Rioja
3 ans, 8 mois et 20 jours
Ire et IIe
Eduardo Martín Toval Barcelone
7 ans, 11 mois et 6 jours
IIe, IIIe et IVe
Carlos Solchaga Navarre
10 mois et 1 jour
Ve
Joaquín Almunia Madrid
3 ans, 4 mois et 9 jours
Ve et VIe
Juan Manuel Eguiagaray Murcie
8 mois et 10 jours
VIe
Josep Borrell Barcelone
1 an, 1 mois et 3 jours
VIe
Luis Martínez Noval Asturies
1 an, 2 mois et 7 jours
VIe et VIIe
Jesús Caldera Salamanque
3 ans, 6 mois et 28 jours
VIIe
Alfredo Pérez Rubalcaba Cantabrie
2 ans et 12 jours
VIIIe
Diego López Garrido Madrid
1 an, 11 mois et 7 jours
VIIIe
José Antonio Alonso León
3 ans, 10 mois et 6 jours
IXe et Xe
Soraya Rodríguez Valladolid
2 ans, 6 mois et 26 jours
Xe
Antonio Hernando Madrid
2 ans, 8 mois et 12 jours
Xe, XIe et XIIe
José Luis Ábalos Valence
26 jours
XIIe
Margarita Robles Madrid
11 mois et 18 jours
XIIe
Adriana Lastra Asturies
3 ans, 2 mois et 20 jours
XIIe, XIIIe et XIVe
Héctor Gómez Santa Cruz de Tenerife
1 an et 4 jours
XIVe
Patxi López Biscaye Depuis le
2 ans, 2 mois et 12 jours
XIVe et XVe

Résultats électoraux

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Cortes Generales

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Année Chef de file Congrès des députés Sénat Gouvernement
Voix % # Sièges
1907 Pablo Iglesias 0,2 11e
0  /  404
Extra-parlementaire
1910 Benito Pérez Galdós 10,3[a] 3e (en augmentation)
1  /  404
Opposition
1914 Roberto Castrovido (es) 8e[a] (en diminution)
1  /  404
1916 4e[a] (en diminution)
1  /  404
1918 Melquíades Álvarez 4e[b] (en stagnation)
6  /  404
1919 Álvaro de Albornoz et
Pablo Iglesias
6e[a] (en diminution)
6  /  404
1920 Pablo Iglesias 12e (en diminution)
4  /  404
1923 7e (en augmentation)
7  /  404
1931 Julián Besteiro 72,92[a] 1er (en augmentation)
120  /  404
Alcalá-Zamora, Azaña I, Azaña II, Azaña III
1933 Francisco Largo Caballero 21,68 4e (en augmentation)
59  /  404
Opposition
1936 47,03[c] 1er (en augmentation)
99  /  404
Soutien (02-09/1936), Caballero I et II, Negrín I et II
Pas d'élections (guerre d'Espagne et franquisme)
1977 Felipe González 5 371 866 29,39 2e
103  /  350
47  /  207
Opposition
1979 5 469 813 30,50 (en augmentation) 2e (en stagnation)
104  /  350
61  /  208
1982 10 127 392 48,34 (en augmentation) 1er (en augmentation)
172  /  350
125  /  208
González I
1986 8 901 718 44,33 (en diminution) 1er (en stagnation)
163  /  350
116  /  208
González II
1989 8 115 568 39,88 (en diminution) 1er (en stagnation)
155  /  350
101  /  208
González III
1993 9 150 083 39,10 (en diminution) 1er (en stagnation)
141  /  350
90  /  208
González IV
1996 9 425 678 38,00 (en diminution) 2e (en diminution)
122  /  350
73  /  208
Opposition
2000 Joaquín Almunia 7 918 752 34,71 (en diminution) 2e (en stagnation)
106  /  350
53  /  208
2004 José Luis Rodríguez Zapatero 11 026 163 42,59 (en augmentation) 1er (en augmentation)
142  /  350
81  /  208
Zapatero I
2008 11 289 335 44,36 (en augmentation) 1er (en stagnation)
144  /  350
87  /  208
Zapatero II
2011 Alfredo Pérez Rubalcaba 7 003 511 29,16 (en diminution) 2e (en diminution)
96  /  350
48  /  208
Opposition
2015 Pedro Sánchez 5 545 315 22,00 (en diminution) 2e (en stagnation)
81  /  350
47  /  208
2016 5 443 846 22,63 (en augmentation) 2e (en stagnation)
75  /  350
42  /  208
Opposition (2016-2018), Sánchez I (2018-2019)
04/2019 7 513 142 28,67 (en augmentation) 1er (en augmentation)
111  /  350
120  /  208
Sánchez I
11/2019 6 792 199 28,00 (en diminution) 1er (en stagnation)
108  /  350
91  /  208
Sánchez II
2023 7 821 718 31,68 (en augmentation) 2e (en diminution)
102  /  350
60  /  208
Sánchez III

Élections européennes

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Année % Mandats Rang Tête de liste Groupe
1987 39,08
28  /  60
1er Fernando Morán SOC
1989 39,51
27  /  60
1er
1994 30,79
22  /  64
2e PSE
1999 35,33
24  /  64
2e Rosa Díez
2004 43,46
25  /  54
1er Josep Borrell
2009 38,78
23  /  50
2e Juan Fernando López Aguilar S&D
2014 23,01
14  /  54
2e Elena Valenciano
2019 32,84
21  /  59
1er Josep Borrell
2024 30,19
20  /  61
2e Teresa Ribera

Dernières élections régionales

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Communauté Année Voix % Sièges Position Gouvernement
Andalousie 2022 888 325 24,10
30  /  109
2e Opposition
Aragon 2023 197 919 29,55
23  /  67
Opposition
Asturies 2023 195 999 36,50
19  /  45
1er En coalition
Îles Baléares 2023 119 540 26,53
18  /  59
2e Opposition
Canaries 2023 247 811 27,17
23  /  70
1er Opposition
Cantabrie 2023 66 919 20,61
8  /  35
3e Opposition
Castille-et-León 2022 365 434 30,02
28  /  81
2e Opposition
Castille-La Manche 2023 490 288 45,04
17  /  33
1er Majoritaire
Estrémadure 2023 244 227 39,90
28  /  65
Opposition
Galice 2024 211 361 14,07
9  /  75
3e Opposition
La Rioja 2023 53 562 31,90
12  /  33
2e Opposition
Communauté de Madrid 2023 614 296 18,18
27  /  135
3e Opposition
Région de Murcie 2023 175 505 25,63
13  /  45
2e Opposition
Navarre 2023 68 247 20,68
11  /  50
En coalition
Pays basque 2024 150 752 14,09
12  /  75
3e En coalition
Communauté valencienne 2023 708 142 28,70
31  /  99
2e Opposition
Ceuta 2023 7 158 20,96
6  /  25
Opposition
Melilla 2023 3 148 10,66
3  /  25
3e Opposition

Fédérations

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Fédération Secrétaire général Représentation
Andalousie (PSOE-A) Juan Espadas
30  /  109
Aragon (PSOE-Aragon) Javier Lambán
23  /  67
Asturies (FSA-PSOE) Adrián Barbón
(Président)
19  /  45
Îles Baléares (PSIB-PSOE) Francina Armengol
(Présidente du Congrès des députés)
18  /  59
Pays basque (PSE-EE-PSOE) Eneko Andueza (es)
12  /  75
Canaries (PSOE Canarias) Ángel Víctor Torres
(Ministre de la Politique territoriale)
23  /  70
Cantabrie (PSC-PSOE) Pablo Zuloaga (es)
8  /  35
Castille-La Manche (PSCM-PSOE) Emiliano García-Page
(Président de la Junte)
17  /  33
Castille-et-León (PSCyL-PSOE) Luis Tudanca
28  /  81
Catalogne[d]
Estrémadure (PSOE-Ex) Miguel Ángel Gallardo (es)
(Président de la députation de Badajoz)
28  /  65
Europe (PSOE Europa) Juan Cenzual
Galice (PSdeG-PSOE) José Ramón Gómez Besteiro
9  /  75
Communauté de Madrid (PSOE-M) Juan Lobato (es)
27  /  136
Région de Murcie (PSRM-PSOE) José Vélez Fernández (es)
13  /  45
Navarre (PSN-PSOE) María Chivite
(Présidente)
11  /  50
La Rioja (PSOE-LR) Concha Andreu
12  /  33
Communauté valencienne (PSPV-PSOE) Diana Morant
(Ministre de la Science)
31  /  99

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. a b c d et e Résultat de la Conjonction républicano-socialiste.
  2. Résultat de l'Alliance des gauches (Alianza de Izquierdas).
  3. Résultats du Front populaire.
  4. La fédération catalane du PSOE a fusionné en 1978 avec plusieurs partis pour former le Parti des socialistes de Catalogne (PSC), indépéndant du PSOE.

Références

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  1. (en) « Spanish voters seem to hanker after stable centrist government », sur The Economist, (consulté le )
  2. Gerassimos Moschonas et George Papanagnou, « Posséder une longueur d'avance sur la droite : expliquer la durée gouvernementale du PSOE (1982-96) et du PASOK (1981-2004) », Pôle Sud,‎ , p. 43–104 (ISSN 1262-1676, lire en ligne, consulté le ).
  3. Nicolas Klein, « L'impasse du fédéralisme voulu par le PS espagnol », sur latribune.fr, (consulté le )
  4. (en) « Spain - Europe Elects », sur europeelects.eu (consulté le )
  5. Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, , P.75 ; P.86
  6. (es) Ibon Uría, « El récord de votos a una candidatura: 11.289.335 a Zapatero en 2008 », Info Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Joan Marcet, « Les élections européennes de juin 2009 en Espagne : première apparition d'un vote sanction », Revue internationale de politique comparée, vol. Vol. 16,‎ , p. 685-696 (ISSN 1370-0731, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Espagne: Pedro Sanchez élu pour rénover le parti socialiste », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  9. (es) Anabel Díez, « Pedro Sánchez dimite como secretario general del PSOE », sur elpais.com/, (consulté le ).
  10. (es) Anabel Díez, « La gestora del PSOE se reúne el lunes para tratar sobre la investidura », sur elpais.com/, (consulté le ).
  11. (es) Quico Sallés et Beatriz Candel, « Comité Federal del PSOE, en directo », sur lavanguardia.com/, (consulté le ).
  12. (es) « 'Fuga' masiva en el PSOE: más de 20.000 militantes quieren 'borrarse' tras la caída de Sánchez », El Economista,‎ (lire en ligne).
  13. « Avec Pedro Sánchez, le Parti socialiste espagnol prend un virage contestataire », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Espagne : Mariano Rajoy renversé par le Parlement et remplacé par Pedro Sanchez », sur Europe 1, (consulté le ).
  15. « Espagne: début d'un méga-procès pour corruption en Andalousie », sur lorientlejour.com, .
  16. « Espagne : l'extrême droite entre au Parlement régional d'Andalousie », sur lefigaro.fr, .
  17. « Espagne : 19 ex-dirigeants socialistes condamnés dans un scandale de corruption », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  18. Mathieu de Taillac, Espagne: après la déroute de la gauche, Sanchez dissout le Parlement, lefigaro.fr, 29 mai 2023
  19. Frédéric Says, Espagne : le "tsunami" électoral contre la gauche, symbole de la droitisation de l'Europe, francetvinfo.fr, 29 mai 2023
  20. « L’Espagne en mal de majorité à l’issue des élections législatives », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. a b c d e et f (es) « El PSOE pierde casi 9.200 militantes desde que Sánchez reconquistó Ferraz en 2017 », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) PSOE, « Memoria de Gestión – Comisión Ejecutiva Federal », sur 40congreso.psoe.es, (consulté le ). [PDF]
  23. (es) « Las bases del PSOE ratifican el acuerdo con Sumar y el independentismo con un respaldo del 87% », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Parti socialiste ouvrier espagnol.

Liens externes

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