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Otto Kumm

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Otto Kumm
Kumm, en uniforme de SS-Obersturmbannführer, .
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
OffenbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Domicile
Activités
Militaire, soldatVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Arme
Unités
Conflit
Grade
Lieu de détention
Civilian Internment Enclosure No. 29, Dachau (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Otto Kumm est un SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS[a] allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le à Hambourg (Empire allemand) et mort le à Offenbourg (Allemagne).

Il a notamment été le dernier Brigadeführer[a] de la Waffen-SS encore en vie.

Débuts dans la SS

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Le , Otto Kumm adhère au parti nazi avec le no 421230. Le , il rejoint la SS en tant que Untersturmführer[b] et sert dans le régiment « Germania » à Hambourg. En , il devient le chef du groupe politique de Hambourg et devient Obersturmführer[c]. En , il est promu Hauptsturmführer[d]. En , il est chef de la 2e compagnie du régiment « Deutschland » à Munich.

Premières campagnes de la Seconde Guerre mondiale

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Visite du camp de concentration de Mauthausen,  : de droite à gauche au premier plan, Himmler et Kumm (en tenue de Sturmbannführer[e]).

Front de l'Est 1945

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Comme commandant de la 1re division SS « Leibstandarte SS Adolf Hitler » ou « LSSAH », Otto Kumm a pris part à l'opération Réveil du printemps (Frühlingserwachen) (du au ). Ce fut la dernière grande offensive allemande lancée au cours de la Seconde Guerre mondiale le . Les Allemands ont lancé des attaques en Hongrie, près de la région du lac Balaton sur le front de l'Est. Cette zone comprend certaines des dernières réserves de pétrole accessibles pour les Allemands à ce stade de la guerre. Trop ambitieuse, l'opération Frühlingserwachen est un échec. Après l'échec de Frühlingserwachen, Sepp Dietrich de la 6e SS Panzer Armee et la « LSSAH » se retirent dans la région de Vienne. Les Allemands établissent des positions défensives dans une tentative désespérée de tenir la ville contre les Soviétiques.

Derniers combats

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Après la chute de Vienne, la « LSSAH » a été sommée par le Haut Commandement de l'armée allemande (Oberkommando der Wehrmacht ou OKW), du au , de faire mouvement de Zossen (près de Berlin) pour la zone de Mürwik (partie de Flensbourg en Allemagne du Nord, près de la frontière danoise). Otto Kumm et la « LSSAH » se sont rendus lors des avancées des forces britanniques. Le reste de la « LSSAH » (composée du bataillon « SS Leibstandarte » affecté à la garde du Führer) est resté dans Berlin auprès de Hitler[réf. nécessaire].

L’après-guerre

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Otto Kumm a survécu à la guerre et est devenu un homme d'affaires. Il a été un des fondateurs et le premier chef de l'organisation des vétérans des Waffen-SS, HIAG (Hilfsgemeinschaft auf Gegenseitigkeit der ehemaligen Angehörigen der Waffen-SS e.V. ou en français « Association d’entraide mutuelle des anciens membres des Waffen-SS »).

Il meurt le . Au moment de sa mort, il était le dernier survivant des SS-Brigadeführer et Generalmajor de la Waffen-SS. Il était aussi le dernier survivant des porteurs de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives.

Promotions au sein de la SS

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De gauche à droite : Sylvester Stadler, Hans Weiß (cs), Christian Tychsen, Otto Kumm (alors Obersturmbannführer), Vinzenz Kaiser et Karl-Heinz Worthmann en Union soviétique () à l'issue d'une cérémonie de remise de la croix de chevalier de la croix de fer au sein de la division SS « Das Reich ».

Décorations

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Notes et références

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  1. a et b Équivalent en France de général de brigade.
  2. Équivalent en France de sous-lieutenant.
  3. Équivalent en France de lieutenant.
  4. Équivalent en France de capitaine.
  5. Équivalent en France de commandant.
  6. En effet, la photographie ci-contre le montre portant encore l'uniforme d’Obersturmbannführer le à l'occasion d'une cérémonie de remise de décorations au sein de la « Das Reich ».

Références

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Articles connexes

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Liens externes

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