MC Solaar
Naissance | |
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Nom de naissance |
Claude Honoré M'Barali |
Surnom |
Claude MC |
Pseudonyme |
MC Solaar |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
Depuis |
Conjoint |
Chloé Bensemoun (d) (de à ) |
Membre de | |
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Labels |
Polydor Records (- |
Genres artistiques | |
Influencé par | |
Distinctions |
MC Solaar ou parfois « Claude MC », noms de scène de Claude M'Barali, est un rappeur et chanteur franco-tchadien, né le à Dakar au Sénégal.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et débuts
[modifier | modifier le code]Claude M'Barali naît à Dakar (Sénégal), le , de parents tchadiens. Son père est traducteur et professeur d'anglais[1] et sa mère, qui l'a élevé seule avec ses deux frères et sa soeur, infirmière[2],[3],[4].
La situation politique troublée du Tchad pousse sa famille à quitter ce pays alors qu'il n'a que six mois, et elle s'installe en région parisienne, à Saint-Denis puis à Maisons-Alfort et Villeneuve-Saint-Georges, comme dit dans Bouge de là et plus précisément dans Lève toi et rap (« Tout a commencé là-bas dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort ») ou encore comme on peut l'entendre dans le début du clip Victime de la mode ou dans la chanson Quartier nord où il rappe : « Je viens du sud de la capitale, de la ville qu'on appelle Villeneuve-Saint-Georges, quartier nord… Hardcore ! » ou lors de ses débuts radiophoniques sous le nom de Claude MC : « À Villeneuve-Saint-Georges le couteau sous la gorge, il faut résister et ne jamais céder. »
En 1981, il part chez un de ses oncles établi au Caire, en Égypte. Il est inscrit au lycée français du Caire où il reste neuf mois, puis passe son bac en France, en 1988, et teste ses premiers textes dans l'émission de Dee Nasty et Lionel D sur Radio Nova, où il rappe : « Claude MC tel est mon nom, Solaar est mon tag il aura du renom » (Solaar est au départ son tag), tout en suivant des études de langues (anglais, espagnol et russe) et de philosophie à la fac de Jussieu. Il fait alors partie du collectif Posse 501 (prononcer « cinq cent one »).
Après plusieurs clips réalisés par RapLine et diffusés pendant l'émission (Bouge de là et Quartier nord), il sort son premier single en 1990, alors que le rap est encore peu populaire en France : Bouge de là (avec un nouveau clip), extrait de son premier album. Ce single, qui connaît un franc succès dès sa sortie, est basé sur un sample de The Message du groupe Cymande[5]. Il compose une autre chanson: Caroline. En 1991, il apparaît sur le plateau de l'émission de Christophe Dechavanne : Ciel, mon mardi ! aux côtés d'IAM.
Ascension fulgurante avec Jimmy Jay (1991-1995)
[modifier | modifier le code]Après le succès de Bouge de là, il collabore avec le groupe américain De La Soul lorsqu'ils sont ensemble sur la scène de l'Olympia en septembre 1991. À la fin de l'année 1991, Solaar sort son premier album Qui sème le vent récolte le tempo qui est certifié disque de platine[6], atteignant les 400 000 exemplaires. Avec le succès de son premier album, il entame une longue tournée en Pologne et en Russie.
En décembre 1992, il continue sa tournée dans 12 pays de l'Afrique de l'Ouest où son flow en français est très apprécié de ses fans africains. MC Solaar s'engage par ailleurs pour faire libérer le prisonnier politique sud-coréen Kim Song-Man, en participant avec Costa-Gavras au court-métrage Pour Kim Song-Man, en 1991, avec le groupe Saï Saï[7].
En 1993, il collabore avec le rappeur américain Guru du groupe Gang Starr avec Le bien, le mal sur l'album Jazzmatazz Vol. 1[8] - une première pour un rappeur français, signe de la notoriété acquise par Solaar, notamment aux États-Unis. Il participe à la compilation rap Les Cool Sessions, vol. 1 dirigée par son ami Jimmy Jay en apportant le titre Et Dieu créa l'Homme et en réalisant les interludes présents entre chaque titre[9]. MC Solaar retourne en studio en 1994 pour enregistrer Prose combat. L'album se vend à 100 000 exemplaires dès les dix premiers jours de sa sortie en France et devient aussi une des meilleures ventes dans vingt autres pays. Il est certifié double disque de platine[10]. Le clip de son titre Le Nouveau Western, qui s'appuie sur un sample de Bonnie and Clyde de Serge Gainsbourg, est tourné au Texas, à New York et à Paris par le réalisateur français Stéphane Sednaoui[source secondaire souhaitée].
En 1995, il participe au disque La Haine, musiques inspirées du film. À la suite de l'affaire MC Solaar c. Universal Music, son titre Comme dans un film est désormais absent des rééditions du disque. La même année, il obtient le prix de l'artiste interprète masculin lors de la 10e cérémonie des Victoires de la musique[11].
En raison de la qualité littéraire de ses textes, en raison aussi, très certainement, de son succès, il se retrouve rapidement pris entre deux feux : adopté par l'intelligentsia et les milieux cultivés en général, il se voit accusé de compromission avec le « système » par d'autres rappeurs[12].
MC Solaar ne figure pas dans les compilations de rap français (Rapattitude I et II), et poursuit son chemin en solitaire. Reconnu à l'étranger pour sa collaboration avec Guru, il devient en France le rappeur que l'on oppose à d'autres, comme NTM, plus radicaux, plus provocateurs[13].
Des désaccords entre le rappeur et son DJ Jimmy Jay provoquent une rupture entre les deux artistes[14]. Jimmy Jay ne termine pas la tournée Prose Combat.
Émancipation (1995-2000)
[modifier | modifier le code]En 1996, MC Solaar collabore avec Ophélie Winter sur la chanson Un jour qu'elle interprète sur la bande originale du film de Walt Disney Le Bossu de Notre-Dame en 1996[15].
En sort le troisième album du chanteur, Paradisiaque. Les musiques sont signées Hubert Blanc-Francard, dit Boom Bass, et Philippe Zdar, autrement dit la « Funk Mob ». Ces deux compositeurs, qui formeront plus tard le groupe Cassius, avaient déjà travaillé sur les deux premiers albums de MC Solaar, aux côtés de Jimmy Jay[16]. L'année suivante, l'album est certifié disque de platine[10].
Son quatrième album est nommé simplement MC Solaar et sort dès l'année suivante, mais il marque la fin de sa collaboration avec Polydor. Les 9 et , MC Solaar commence une grande tournée par le Zénith de Paris. Le concert qu'il présente est un spectacle avec DJ et danseurs (tel que Bintou Dembélé[17]) qui dépasse le cadre musical. C'est son ami d'enfance Bambi Cruz, rappeur et chorégraphe, qui assure la première partie. Ce dernier est d'ailleurs le premier artiste que Solaar produit sur son tout jeune label, Sentinelle Nord.
Le , MC Solaar joue à l'Olympia de Paris. Il en profite pour enregistrer son premier album live : Le Tour de la question. Deux jours plus tard et dans un autre registre, il participe au 51e Festival de Cannes. MC Solaar est en effet convié, en tant qu'artiste et cinéphile, à faire partie du jury de la compétition officielle, sous la présidence du réalisateur américain Martin Scorsese[18]. La même année, l'Académie française lui décerne la Grande médaille de la chanson française pour l'« ensemble de ses chants poétiques »[19].
En décembre 1999, Le Tour de la question est certifié double disque d'or[10].
Apogée commerciale (2001-2006)
[modifier | modifier le code]L'album Cinquième As sort en , distribué par Warner. Claude Mc Solaar en est lui-même le directeur artistique[20], ce qui est une première. Il décide à cette occasion de travailler avec des compositeurs peu connus : Fabrice Kurser, DJ Mac et DJ Sample, Eric K-Roz, Alain J. Quant à la plume du rappeur, elle oscille entre légèreté (des morceaux tels que Baby Love ou Hasta la Vista) et gravité (Colonies ou Arkansas). Cet album marque pour MC Solaar un retour à un rap plus « dur », comme en témoigne le premier single Solaar Pleure. Cet album connaît avec les titres Solaar Pleure, Hasta la Vista et RMI un véritable succès[21] qui en fait un des plus grands succès du rap français de tous les temps. Cinquième as est acclamé par la critique et s'écoule rapidement à plus de 600 000 copies et est certifié double disque de platine[10]. Hasta la Vista est le premier titre de l'artiste classé no 1 en France[22].
Quelques mois après la sortie de Cinquième As, le chanteur entame une tournée française qui passe par le Zénith parisien en , et présente un véritable show. Ce retour sous les feux de la rampe, après le succès mitigé de son précédent album, le repositionne comme un des artistes français majeurs dans le domaine de la variété, version rap. L'année suivante, en 2002, le single Inch'Allah connaît lui aussi un grand succès. Ce titre ne figure sur aucun album[23].
L'album Mach 6 sort en , réalisé par la Black Rose Corporation, c'est-à-dire les producteurs Eric K-Roz et Alain J, qui ont déjà participé au précédent album. Avec eux, Solaar part à Moscou, en Russie, enregistrer les parties orchestrales et donner ainsi un aspect plus organique et musical à son style. Du côté des textes, la poésie tranquille et caressante du rappeur est toujours présente. Il continue à concocter des fictions avec ses souvenirs de la vie (Souvenir) et à faire partager ses rêves voyageurs (Hijo de Africa, Au pays de Gandhi). Les titres La vie est belle et Au pays de Gandhi sont largement diffusés sur les ondes. Musicalement, cet album trouve souvent des accents de musique de film, voire de musique classique (Sauvez le monde, Ça me hante). Au regard de son prédécesseur, l'album Mach 6 n'est qu'un demi-succès. Il marque en outre la fin d'une période commencée en 1990, au cours de laquelle Solaar enregistre des albums à un rythme relativement soutenu, et où les collaborations avec d'autres artistes ont été nombreuses. Cependant, l'album obtient un disque de platine[10].
Chapitre 7 et retrait (2007-2008)
[modifier | modifier le code]Il faut attendre près de quatre ans pour que MC Solaar enregistre un nouvel opus. L'album Chapitre 7, son septième album studio, sort en , certifié disque d'or le mois suivant[10]. Les singles Da Vinci Claude et Clic clic sont révélateurs d'un disque aux influences particulièrement variées : rock, reggae, jazz et hip-hop, plus classique. Cet album a été récompensé par une Victoire de la musique (Album de musique urbaine de l'année 2008)[24]. Ensuite, les apparitions musicales de Mc Solaar sont plus rares. En 2008, Mc Solaar revisite le mythe Rabbi Jacob avec sa chanson Le Rabbi muffin. La chanson fait partie de la comédie musicale de 2008 Les Aventures de Rabbi Jacob, dirigée par Patrick Timsit. Le titre reprend le sample du film composé à l'époque par Vladimir Cosma[25]. À la rentrée 2011, il écrit et chante le titre Marche ou rêve, sur l'album The Revenge de Tom Fire.
Géopoétique, l'album du retour (2017)
[modifier | modifier le code]Le , Jimmy Jay, producteur des deux premiers albums de Solaar, Qui sème le vent récolte le tempo et Prose combat, publie sur son compte YouTube le titre Sentinel Nord, vieux d'une vingtaine d'années, qui aurait été écarté des albums studios[26],[27].
10 ans après Chapitre 7, le rappeur annonce finalement la sortie d'un nouvel album, Géopoétique, pour le . Le premier single, Sonotone, sort le [28]. MC Solaar envisage également une collaboration avec Bigflo & Oli[29]. Le , soit un mois seulement après sa sortie, Géopoétique est certifié disque de platine[10].
La tournée qui succède à son dernier album est réalisée avec le DJ Tom Fire, également première partie lors de certains concerts.
Lueurs Célestes, le triptyque (2024-)
[modifier | modifier le code]Fin 2021, MC Solaar annonce qu'il a commencé à travailler sur son 7e album : « à partir du mois de janvier, pour la première fois de ma vie, je vais être organisé. Il me faudra au moins deux sessions studio par semaine »[30]. Annoncé pour 2022, il rectifie le tir en juillet (« j'espère qu'il sortira en 2022 ou en 2023 »[31]), avant d'ajouter un mois plus tard que le disque est écrit à 70%[32]. Il continue de tourner en parallèle, et apparait à cette période dans le clip de Bons élèves avec Bigflo et Oli[33]. En , il chante sur le morceau Tout se transforme, bande originale du film Transformers: Rise of the Beasts[34], puis collabore avec Vianney pour son album À 2 à 3 qui sort en novembre[35].
C'est finalement deux ans après sa première annonce que MC Solaar fait son retour en solo, à temps pour sa nouvelle grande tournée annoncée pour 2024[36]. Le , il sort le clip Pierre-Feuille, qui sera suivi le par le morceau Ils dansent. Avec ce dernier, il donne le titre et la date de sortie de son nouvel opus, qui sera un triptyque[37]. Triptyque : Lueurs Célestes sort le . Tryptique: Eclats cosmiques sort le [38].
Pour l'édition de la Semaine de la langue française et de la francophonie, MC Solaar sort un clip « Francophonie » sur la chaîne YouTube de l'Institut de France[39].
Notoriété
[modifier | modifier le code]Dans l'émission jeunesse Les Minikeums diffusée à partir de 1993 sur France 3, la marionnette M'Sé est inspirée de MC Solaar[40].
Le , il est appelé pour la première fois pour participer au spectacle des Enfoirés. Depuis 2001, il y participe chaque année[41] sauf en 2021 et 2023.
Le titre La Belle et le Bad Boy de l'album Cinquième As est utilisé dans l'épisode 6 de la saison 3 de True Blood (2010) et dans le dernier épisode de Sex and the City, An American Girl in Paris - Part 2 (2004).
Justice
[modifier | modifier le code]Après l'important succès de son album Prose combat, MC Solaar compose deux albums qu'il remet à sa maison de disque Polydor, pour publication sous trois mois sous la forme d'un double album. Allant à l'encontre des choix de l'artiste, le label publie les deux disques séparément : le premier sort en (Paradisiaque), et le second en (MC Solaar)[42]. Solaar entame alors une procédure judiciaire à l'encontre de Polydor.
En 1997, les prud'hommes reconnaissent que le label Polydor n'a pas respecté les clauses du contrat qui le lie à MC Solaar en ne publiant pas à temps l'ensemble des enregistrements produits[43]. La décision de justice, confirmée par la cour d'appel de Paris en 2002, puis par la cour de cassation en 2004[44], interdit à Polydor (devenue propriété du groupe Universal Music) de poursuivre l'exploitation des quatre premiers albums de l'artiste[45],[46] dont elle détient toujours la propriété intellectuelle[47]. Les quatre albums ne sont plus édités, ni sur support physique, ni en téléchargement, faute d'un accord commercial entre l'artiste et son ancien label.
En 2021, MC Solaar récupère les droits et réédite les trois premiers albums en vinyle et CD. Les albums deviennent accessibles sur les plateformes d'écoute. Les rééditions d'albums jugés « classiques » font l'objet de campagnes de promotion sur les réseaux sociaux, les morceaux n'ayant jamais pu être accessibles pendant près de 20 ans.[réf. souhaitée]
Vie privée
[modifier | modifier le code]Entre 1995 et 2000, MC Solaar est en couple avec la chanteuse et actrice Ophélie Winter. Entre 2003 et 2012[48], il est en couple avec Chloé Bensemoun[49], membre de la famille Partouche[49] (le mariage est célébré à Chantilly par Éric Woerth[50]) et ils ont deux enfants : Roman (2004) et Bonnie (2007)[51]. Le couple divorce en 2012[52].
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]Ses quatre premiers albums sortis sous Polydor sont retirés de la vente en 2000, car le label a publié l'album MC Solaar sans l'autorisation de l'artiste qui voulait mettre le disque comportant les chutes des sessions en tant que second disque dans l'album Paradisiaque, sorti un an plus tôt, et considéré comme une violation du contrat liant à l'artiste d'après un jugement contre la maison de disque[53].
Le , un accord est trouvé pour la réédition de ses trois premiers albums et Universal Music les rend progressivement accessibles à la vente durant l'année, sachant que le quatrième album, MC Solaar, est fusionné avec la ressortie de Paradisiaque, qui devient alors double album, comme MC Solaar le souhaitait à l'origine[54]. MC Solaar confirme de son côté la reparution[55].
- 1991 : Qui sème le vent récolte le tempo
- 1994 : Prose combat
- 1997 : Paradisiaque
- 1998 : MC Solaar (second disque de l'album Paradisiaque)
Les albums suivant sont sortis sous un autre label.
- 2001 : Cinquième As
- 2003 : Mach 6
- 2007 : Chapitre 7
- 2017 : Géopoétique
- 2024 : Triptyque : Lueurs Célestes
- 2024 : Triptyque : Éclats Cosmiques
Singles
[modifier | modifier le code]- 1990 : Bouge de là
- 1991 : Victime de la mode
- 1992 : Caroline
- 1992 : Qui sème le vent récolte le tempo
- 1993 : Nouveau Western
- 1994 : Séquelles
- 1994 : Obsolète
- 1995 : La concubine de l'hémoglobine
- 1997 : Gangster moderne
- 1997 : Les temps changent
- 1998 : Paradisiaque
- 1998 : Galaktika
- 2001 : Solaar pleure
- 2001 : Hasta la vista
- 2001 : RMI
- 2002 : La Belle et le Bad Boy
- 2002 : La la la, la
- 2002 : Inch'Allah
- 2003 : La vie est belle
- 2004 : Hijo de Africa
- 2004 : Au pays de Gandhi
- 2007 : Da Vinci Claude
- 2007 : Clic clic
- 2008 : Carpe Diem
- 2008 : Le Rabbi muffin
- 2017 : Sonotone
- 2018 : Eksassaute
- 2018 : Aiwa
- 2024: okay (en duo avec Marie-Flore)
Compilations
[modifier | modifier le code]- 2010 : Magnum 567 (compilation) : comporte les albums Mach 6 et Chapitre 7 ainsi qu'une nouvelle version de l'album Cinquième As
Albums live
[modifier | modifier le code]- 1998 : Le Tour de la question - Live à l'Olympia
Participations et inédits
[modifier | modifier le code]- L'NMIACCd'HTCK72KPDP - avec Sages Poètes de la rue, Ménélik, Zoxea, Dany Dan, Melopheelo, Posse 501 et Soon E MC
- Hiphopaloorap avec Don Zeré Delavega - Cinquième As
- Bouge de là - Mélaaz donne la réplique à MC Solaar (1991)
- Ragga Jam - avec Raggasonic et Daddy Kery sur l'album Qui sème le vent récolte le tempo (1991)
- Sentinel Nord présenté par Jimmy Jay en 2017[56], issu des sessions de Prose combat (1991)
- Alors inconnu, il apparaît dans l'émission 24h sur Canal+ consacré au phénomène du rap en France, avec Public Enemy (où on peut le voir faire un rap dans le RER)
- Première prestation télévisuelle avec la chanson Bouge de là dans l'émission Baby-Lone sur La Cinq
- Et Dieu créa l'homme - Compilation de Jimmy Jay Les Cool Sessions, vol. 1
- Le bien, le mal - Album de Guru (Gangstarr) Jazzmatazz avec Guru
- Un ange en danger -Album Stolen Moments avec Ron Carter
- Le Syndrome de Stockholm - Maxi de MC Solaar Obsolète avec Bambi Cruz (qui fut un de ses danseurs)
- Zig zag de l'aisé - Maxi de MC Solaar La Concubine de l'hémoglobine (1994)
- Represent - Maxi de MC Solaar La Concubine de l'hémoglobine avec Black Jack, Carlos (Sens Unik), Mello Philo (Sages Po') & Willy Roots
- Comme dans un film - BO du film La Haine
- Le Repas - Album Chromatic de et avec Sens Unik
- Listen - Album Listen de et avec Urban Species
- Solaar power - Maxi de MC Solaar Solaar Power E.P. et version anglaise de Prose combat
- I'm doin' fine - Maxi de MC Solaar Solaar Power E.P. et version anglaise de Prose combat avec The Roots
- 8 mesures pour 12 types - Album de Bambi Cruz Ouvre Les Yeux avec Puzzle, 9 Respect, Bambi Cruz, Driver, Kaysha, Rootsneg'…
- All n my grill (European mix) - Album Da Real World (version européenne) de et avec Missy Elliott
- À Jalálábád - Album de I Muvrini Umani avec I Muvrini, Zarina & Marina Fazel
- Le Flow Beretta - Inédit
- Communication - Album de Vocal Rendezvous de Al Di Meola avec Beverly Knight (2006)
- Inséparables - Album Black Jack de et avec Black Jack (ex-Democrates D)
- Petite Sœur - Album L'Excuse de et avec Philemon
- Un Ange en Danger - Avec Ron Carter, dans le documentaire Red, Hot & Cool (1994)
- Trop de haine - Avec TooCool (2011)
- Marche ou rêve - Sur l'album The Revenge (2011) de Tom Fire
- Le Cœur comme métronome - Avec Bambi Cruz, sur l'album Peacetolet (2012) de Imposs.
- La Hantise du portier - BO du film Le Ballon d'or
- Nouveau Western (version symphonique) - Avec l'orchestre philharmonique de Radio France et The Ice Kream ()
- J.A.Z.Z (Kiffez l'âme) et Super Gainsbarre feat. avec Maureen Angot - Géopoétique (2017)
- Lost Horse de et avec Asaf Avidan (2020)
- Rouge avec Ashkidd, sur l'album L'Amour et la Violence (2021)
- La Nuit, sur l'album Minuit (2021) de Bon Entendeur
- Le grand bleu avec Soprano, sur l'album Chasseur d'étoiles (2021)
- Bons élèves avec Bigflo & Oli, sur l'album Les autres c'est nous (2022)
- Tout se transforme pour la bande originale du film Transformers: Rise of the Beasts (2023)
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1991 : Pour Kim Song-Man, court-métrage de Costa-Gavras.
- 2005 : Mort à l'écran, court-métrage d'Alexis Ferrebeuf (Jonathan).
- 2011 : Illegal Love, documentaire de Julie Gali (voix).
Distinctions
[modifier | modifier le code]Victoires de la musique
[modifier | modifier le code]Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
1992 | MC Solaar | Meilleur groupe | Lauréat |
1995 | MC Solaar | Artiste interprète masculin de l'année | Lauréat |
1995 | Nouveau Western | Meilleur clip vidéo | Lauréat |
1999 | MC Solaar | Meilleur album rap/groove | Nomination |
2002 | Solaar pleure | Meilleur clip vidéo | Nomination |
2008 | Chapitre 7 | Album de musiques urbaines de l'année | Lauréat |
2018 | Géopoétique | Album de chansons de l'année | Lauréat |
NRJ Music Awards
[modifier | modifier le code]Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
2002 | Hasta la vista | Chanson francophone de l'année | Nomination |
2002 | Cinquième As | Album francophone de l'année | Nomination |
2002 | MC Solaar | Site web musical de l'année | Nomination |
2002 2003 2004 2008 |
MC Solaar | Artiste masculin francophone | Nomination |
MTV Europe Music Awards
[modifier | modifier le code]Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
1994 | MC Solaar | Meilleur artiste masculin | Nomination |
2002 | MC Solaar | Meilleur artiste français | Nomination |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Propos recueillis par Erwan Perron, « Entretien avec MC Solaar », Télérama, no 3883, , p. 3-8
- « MC Solaar - Biographie, discographie et fiche artiste », sur RFI Musique, (consulté le )
- Luc Le Vaillant, « Le frère rappe-doux », sur Libération, (consulté le ).
- « MC Solaar - Biographie, discographie et fiche artiste », sur RFI Musique (consulté le ).
- Cymande - The Message sur Youtube.
- (en) « Charts in France », 2016, (lire en ligne, consulté le ).
- Pour Kim Song-Man, fiche du court-métrage sur Allociné.
- Guru's Jazzmatazz, Vol.1, revu par Marisa Brown.
- Jimmy Jay - Présente "Les Cool Sessions, vol. 1", sur Discogs.
- « Les Certifications - SNEP », SNEP, (consulté le ).
- Palmarès 1995 : 10e cérémonie des Victoires de la Musique - France 2.
- Sébastien Barrio, Sociologie du rap français : état des lieux, 2000-2006, Université Paris 8, , 326 p. (lire en ligne), p. 102
- Encyclopédie Microsoft Encarta 2005, article MC Solaar.
- Interview de Jimmy Jay, Fragil.org.
- MC Solaar sur data.bnf.fr.
- « Mouv' Radio – Musique Rap & Hip Hop Nation », sur Mouv' (consulté le )
- « Un témoignage de Bintou Dembele, « S/T/R/A/T/E/S. Trente ans de Hip-Hop dans le corps » », Africultures, 2014/3 (n° 99 - 100), p. 250-261.
- Les Jurys 1998, Festival de Cannes.
- Académie française, « Grande médaille de la chanson française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le ).
- MC Solaar – Cinquième As sur Discogs.
- MC Solaar - Cinquième As, sur Pure Charts.
- Solaar pleure sur Pure Charts.
- Inch'Allah sur Pure Charts.
- Palmarès 2008, Victoires de la Musique.
- Rabbi Jacob, une comédie musicale inégale, L'Express, le 9 octobre 2008.
- [vidéo] « MC Solaar - Jimmy Jay - Sentinel Nord », sur YouTube.
- Arthur Dubois 1, « Sentinel Nord, un titre de Mc Solaar exhumé vingt-cinq ans après », sur le Figaro.fr, (consulté en ).
- Guillaume Narduzzi, « MC Solaar, après dix ans d'absence revient avec un… Sonotone », sur lefigaro.fr, (consulté en ).
- Le Journal du dimanche, « MC Solaar : « Macron, il est de gauche ou de droite? » », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- Julien Goncalves, « MC Solaar travaille sur son nouvel album, attendu en 2022 », sur Charts in France, (consulté le )
- Elodie Suigo, « Vers un nouvel album pour MC Solaar : "J'espère qu'il sortira en 2022 ou en 2023" », sur Franceinfo, (consulté le )
- Julien Goncalves, « MC Solaar se confie sur son nouvel album : "Il est écrit à 70%" », sur Charts in France, (consulté le )
- Benjamin Pierret, « Bigflo & Oli dévoilent "Bons élèves", un morceau-confession en duo avec MC Solaar », sur BFMTV, (consulté le )
- Yohan Ruelle, « MC Solaar roule des mécaniques dans son clip pour "Transformers : Rise of the Beasts" », sur Charts in France, (consulté le )
- Aaricia Silvestre, « Vianney présente son prochain album, qui aura une particularité », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Théau BERTHELOT, « MC Solaar annonce une grande tournée avant un nouvel album », sur Charts in France, (consulté le )
- Julien Goncalves, « MC Solaar retrouve l'étincelle sur "Ils dansent" et annonce un album, avec une surprise ! », sur Charts in France, (consulté le )
- Lucie Valais, « MC Solaar, Lana Del Rey... Les nouveautés musicales de la semaine », sur www.linternaute.com, (consulté le )
- MC Solaar, « Francophonie », sur YouTube, (consulté le ).
- « Les minikeums », sur France Bleu (consulté le )
- Enfoiréthèque - Les Enfoirés.
- Pascal Nègre, Sans Contrefaçon : document, Paris, Fayard Document, , 287 p. (ISBN 978-2-213-64421-9).
- CD, «MC Solaar», Polydor, Libération, 28 juillet 1998.
- Cour de Cassation, Chambre sociale, du 21 juin 2004, no 02-43.793, Publié au bulletin.
- Solaar gagne contre Universal, l'Humanité, 2 mai 2002.
- Victoire de Johnny contre Universal, l'Humanité, 4 août 2004.
- Prose Combat, album mythique et introuvable, Le Mouv', émission du 7 février 2014.
- « MC Solaar divorcé et à nouveau en couple : "Il y a deux brosses à dents dans la salle de bain" », sur amp.purepeople.com (consulté le )
- « Chloé Bensemoun ultra riche et la femme de mc Solaar », Pressamedia.com.
- Victor Fortunato, « La mairie « assiégée » pour le mariage de MC Solaar », sur leparisien.fr, .
- Thomas Robert, « MC Solaar (enfin) de retour après dix ans d'absence ! », sur programme-tv.net, (consulté le )
- Lise Normandie, « MC Solaar divorcé et à nouveau en couple : "Il y a deux brosses à dents dans la salle de bain" », Purepeople, .
- Gilles Renault et Cécile LEONARD, « RAP. Son nouveau CD, assez moyen, solde les comptes du rappeur français avec son ancienne maison de disques. Solaar change de système. MC Solaar. CD, «MC Solaar», Polydor. », sur Libération (consulté le )
- Joffray Vasseur, « Indisponibles depuis 20 ans, les trois premiers albums de MC Solaar vont être réédités », sur HuffPost, (consulté le ).
- Augustin Trapenard, « L'art d'MC Solaar », sur franceinter.fr (consulté le ).
- « Jimmy Jay : "On a gâché quelque chose avec MC Solaar" », Jack, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Buata B. Malela, MC Solaar. Un artiste radicool, Rosières en Haye, Camion Blanc Eds, 2022, 256p.
- « Les 100 personnalités de la diaspora africaine : MC Solaar », in Jeune Afrique, no 2536-2537, 16-, p. 59.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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