Louis Jean-Jacques Durameau
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(à 62 ans) Versailles |
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Rome ( - |
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Louis-Jean-Jacques Durameau, dit Louis Durameau, né à Paris le , et mort à Versailles le , est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Jacques Durameau, maître-imprimeur en taille douce, et de Marie Rocou (ou Rocan), Louis Durameau est destiné par son père au métier de graveur. Il apprend à dessiner d'après le modèle vivant chez le sculpteur Jean-Baptiste Defernex. Par la suite, il entre dans l'atelier du peintre Jean-Baptiste Marie Pierre. En 1757, il remporte le grand prix de Rome avec le sujet Élie ressuscite le fils de la Sunamite.
Parallèlement au chantier de l'opéra royal du château de Versailles, où il réalise la peinture plafonnante de l'Apollon couronnant les arts (1768-1769), il œuvre au plafond de la chambre de la marquise de Voyer à l'hôtel d'Argenson, dit aussi chancellerie d'Orléans, pièce qui donnait sur le Palais-Royal. Il y peint Le Lever de l'Aurore[1].
Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris le , confirmé le en remplacement de Christophe-Gabriel Allegrain[2].
Louis Durameau meurt au château de Versailles d'une congestion pulmonaire, à la suite d'un voyage à pied depuis Paris, le .
Œuvres
[modifier | modifier le code]Collections publiques
[modifier | modifier le code]- Musée des beaux-arts de Brest : La mort de Patrole, huile sur toile, 52,8 x 72,5 cm[3]
- Musée des Beaux-Arts d'Orléans: Tête d’homme enturbanné, vers 1775, pinceau, plume et encre brune, lavis brun, sur papier vergé, 16 x 11 cm[4].
Interprétations en gravure
[modifier | modifier le code]- Charles-François-Adrien Macret a gravé une planche d'après Louis Jean-Jacques Durameau pour l'ouvrage Bronzes et statues d'Herculanum conservées au Museum de Portici[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Œuvre restaurée en 2013 dans le cadre du remontage des décors de l'hôtel d'Argenson à l'hôtel de Rohan-Soubise dans le Marais à Paris.
- Frédéric Chappey, Les professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873), dans Romantisme, 1996, no 93. p. 95-101.
- Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
- Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°71
- Philippe Tillier, Les graveurs d'Abbeville, Société d'émulation d'Abbeville / F. Paillart éditeur, 2022, p. 357.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Sandoz, Louis-Jacques Durameau, 1733-1796, Éditart - Quatre Chemins, Paris, 1980
- Anne Leclair, Louis-Jacques Durameau, 1733-1796, Arthéna, Paris, 2001 (ISBN 2-903239-28-2)
- Anne Leclair, « Louis-Jacques Durameau et l'art de son temps », dans L'Objet d'Art, no 383,
- Philippe Cachau, Les décors de l'hôtel de Voyer d'Argenson, dit chancellerie d'Orléans. Recherches et analyse des trois pièces sur le jardin du Palais-Royal, étude pour le World Monuments Fund, Paris, 2013.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :