Aller au contenu

Le Porc-épic

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Porc-épic
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité hebdomadaire
Genre Politique, Nationalisme, Antijudaïsme, Antimaçonnisme.
Date de fondation 1934
Date du dernier numéro 1939
Ville d’édition Paris

Directeur de publication Henry Coston, puis F. de Boisjolin

Le Porc-épic est un "hebdomadaire illustré" puis "pamphlet hebdomadaire", périodique français (Paris, I-II, no 1-40 de - 1935 ; - 1939) fondé et dirigé par Henry Coston. Il s'agissait d'une revue nationaliste, antisémite et antimaçonnique.

D'avril 1934 à 1935, Le Porc-épic est absorbé par La Libre Parole qui prend alors le nom de La Libre parole et le Porc-épic, du même Coston. Enfin, d' à il est remplacé par Le Siècle nouveau, “Revue mensuelle publiée par l'Office de propagande nationale″. À sa réapparition, le directeur du journal fut Boisjolin[1].

Dans son numéro du , le journal publie la photographie d'une lettre du député franc-maçon Marc Rucart à un frère où il lui déclare que son mandat de parlementaire et un "outil supplémentaire pour le travail du Grand Œuvre", reproduit par plus de 150 journaux à sa suite. Rucart fait alors partie de la commission d'enquête sur la crise du 6 février 1934[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ralph Schor, L'antisémitisme en France dans l'entre-deux-guerres, vol. 1 : Prélude à Vichy, Bruxelles, Éditions Complexe, coll. « Historiques », , 386 p. (ISBN 2-8048-0050-4, lire en ligne), p. 32-33
  2. Albert Vigneau, La Loge Maçonnique, Paris, Les Nouvelles Éditions Nationales, 1935. Réédition aux éditions du Trident en 2011, p.60-61