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Jules Reiset

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Jules Reiset
Photographie de Reiset entre 1852 et 1857.
Fonctions
Député de la Seine-Maritime
-
Conseiller général de la Seine-Maritime
Canton de Longueville-sur-Scie
-
Maire d’Anneville-sur-Scie
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jules ReisetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Française
Activités
Famille
Père
Mère
Colette-Désirée-Thérèse Godefroy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Distinctions

Jules de Reiset ( à Rouen[1] - à Paris) est un chimiste agronome et homme politique français. Il fut membre de l'Académie des Sciences.

Fils de Jacques de Reiset, neveu de Marie-Antoine de Reiset et frère de Frédéric et Gustave de Reiset, il est maire d'Anneville-sur-Scie et conseiller général de la Seine-Inférieure, lorsqu'il est élu, en remplacement de La Bédoyère, le , député de la Seine-Inférieure au Corps législatif, par 15344 voix (26329 votants, 34421 inscrits), contre 9266 à Buisson et 1668 à Bobée. Il prend place dans les rangs de la majorité dynastique, avec laquelle il vote jusqu'aux élections de 1863 ; il se retire alors de la vie politique[2].

Il épousa Juliette Le Bègue de Germiny, fille de Charles Lebègue de Germiny, ministre des finances et gouverneur de la Banque de France.

Il sauve le château d'Arques-la-Bataille d'une destruction complète en en devenant le propriétaire. Le , il y reçoit l'empereur Napoléon III[3].

En 1848, il réalise des expériences sur la composition du lait[4].

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1851 puis officier en 1868[5]. Il est commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

Il démissionne du conseil général en 1878 pour raisons de santé.

Concentration en CO2 dans l'atmosphère

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Après quelques décennies durant lesquelles les données concernant la concentration en CO2 dans l'atmosphère étaient trop hétérogènes, il entreprit de collecter des données beaucoup plus fiables. Entre 1872 et 1879, il collecta de nombreuses données près de Dieppe, ce qui lui permit de proposer une concentration moyenne en dioxyde de carbone de 294 ppm[6],[7].

La régularité de ces données, ainsi que la présence d'une saisonnalité apparente, ont permis à Guy Stewart Callendar et Charles Keeling d'utiliser ses mesures pour confirmer leurs premières courbes montrant l'évolution de la concentration en CO2 et son lien avec l'activité humaine[8],[9].

Publications

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  • Eugène Millon, Jérôme Nickles et Jules Reiset, Annuaire de chimie : comprenant les applications de cette science à la médecine et à la pharmacie,

Distinctions

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  1. Né dans la maison de campagne de son père, située descente de Bapeaume.
  2. « Reiset (Jules de) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].
  3. Journal de Rouen, 22 août 1853.
  4. « Nouvelles expériences sur la composition du lait », Journal de Rouen, 24 novembre 1848.
  5. « Cote LH/2288/84 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. Reiset, J., « Recherches sur la proportion de l'acide carbonique dans l'air », Annales de Chimie et Physique, Série 5 Tome 26,‎ (lire en ligne)
  7. Reiset, J., « Recherches sur la proportion de l'acide carbonique dans l'air », Comptes rendus hebdomadaire des séances de l'académie des sciences,‎
  8. (en) G. S. Callendar, « On the Amount of Carbon Dioxide in the Atmosphere », Tellus, vol. 10, no 2,‎ , p. 243–248 (ISSN 0040-2826 et 2153-3490, DOI 10.1111/j.2153-3490.1958.tb02009.x, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) ERIC FROM et CHARLES D. KEELING, « Reassessment of late 19th century atmospheric carbon dioxide variations in the air of western Europe and the British Isles based on an unpublished analysis of contemporary air masses by G. S. Callendar », Tellus B, vol. 38B, no 2,‎ , p. 87–105 (ISSN 0280-6509 et 1600-0889, DOI 10.1111/j.1600-0889.1986.tb00092.x, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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