Aller au contenu

Jodie Foster

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jodie Foster
Description de cette image, également commentée ci-après
Jodie Foster en 2011.
Nom de naissance Alicia Christian Foster
Surnom Jodi Foster/ Jody Foster
Naissance (62 ans)
Los Angeles (Californie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Profession actrice, réalisatrice, productrice
Films notables Taxi Driver
Contact
Les Accusés
Le Silence des agneaux
Panic Room
Séries notables True Detective
Signature de la personnalité

Alicia Christian Foster, dite Jodie Foster (en anglais : [ˈd͡ʒoʊdi ˈfɔstɚ][1]), est une actrice, réalisatrice et productrice américaine, née le à Los Angeles.

Elle entame sa carrière à l'âge de six ans dans la série télévisée Mayberry R.F.D. (en) et est révélée en 1976 par le film Taxi Driver, qui lui apporte sa première nomination aux Oscars. Elle fait la totalité de ses études en français et obtient un baccalauréat au lycée français de Los Angeles (ce qui explique qu'elle parle couramment le français avec un léger accent américain), puis un diplôme de littérature à l'université Yale.

Après plusieurs rôles, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour Les Accusés en 1988, puis en reçoit un second, trois ans plus tard, grâce au Silence des agneaux en 1991, où elle côtoie Anthony Hopkins. Ses autres grands succès incluent Contact (1997), Panic Room (2002) ainsi que Flight Plan (2005), À vif (2007) et Carnage (2011). Elle a également été honorée, en plus de ses deux Oscars, de trois Golden Globes ainsi que de trois British Academy Award (BAFTA).

En 2013, elle reçoit le Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière lors de la 70e cérémonie des Golden Globes[2].

En , elle reçoit la Palme d'honneur au Festival de Cannes.

Jeunesse et révélation précoce (années 1970)

[modifier | modifier le code]
Jodie Foster, à douze ans, et Christopher Connelly dans la sitcom Paper Moon.

Alicia Christian Foster naît le à Los Angeles. Elle est la fille de Lucius Foster III et d'Evelyn Brandy Foster née Almond. Son père est un ancien lieutenant-colonel de l'Armée de l'Air américaine jusqu'à ce qu'il se reconvertisse dans l'immobilier, reconversion qui l'a rendu fortuné bien avant que Jodie naisse[3].

Elle commence sa carrière à trois ans avec des publicités, pendant quatre ans, et commence la série Mayberry R.F.D. (1968). Après plusieurs spots publicitaires, Jodie tourne en 1972 son premier film Napoléon et Samantha (Napoleon and Samantha) avec Michael Douglas produit par Walt Disney Pictures.

En 1972 également, elle incarne un second rôle important d'une fillette appelée Alethea en proie à un mensonge involontaire, dans le 11e épisode nommé aussi Alethea de la première saison de la série américaine à succès Kung-Fu, mettant notamment le personnage principal Caine, joué par David Carradine, dans la situation d'un condamné à mort.

En 1973, elle donne sa voix au personnage de Pugsley Addams dans le dessin animé The Addams Family[4].

En 1974 (diffusion en 1976 en France), elle joue dans la série télévisée La Barbe à papa (16 épisodes de 25 min) au côtés de Christopher Connely.

À 13 ans, elle joue un rôle de vamp dans une parodie de film sur la mafia, sur fond de comédie musicale. Le premier long-métrage d'Alan Parker, Du rififi chez les mômes (Bugsy Malone) est joué exclusivement par des enfants.

En 1976, à 14 ans et aux côtés de Mort Shuman et Martin Sheen, elle tient le premier rôle dans La Petite Fille au bout du chemin, thriller franco-américano-canadien ; elle assure elle-même le doublage de la version française.

Elle participe à deux productions Disney Un vendredi dingue, dingue, dingue (1976) et La Course au trésor (1978) et déclarera plus tard qu'« il y a une forme de loyauté et un sentiment familial chez Disney » mais que pour elle le tournage de ces films avait un côté gênant car elle aspirait à devenir réalisatrice et non plus actrice[5]. Elle était alors sous contrat avec Disney et a dû refuser le rôle de Leia dans Star Wars (1977)[5].

Elle compte à son actif plusieurs productions hollywoodiennes comme Tom Sawyer, Un petit Indien et Alice n'est plus ici. Réalisateur de ce dernier film, Martin Scorsese engage l'adolescente dans le rôle d'une prostituée pour Taxi Driver (1976), où elle donne la réplique à Robert De Niro. Dans une interview à Allociné, elle revient sur l'importance qu'a eue le film sur sa carrière :

« Quand j'étais jeune, je ne comprenais pas vraiment ce qu'était le métier d'acteur. Je pensais que c'était un peu un métier d'idiot. J'avais l'impression que la seule chose à faire était de lire des lignes que quelqu'un d'autre avait écrites, juste de les lire assez naturellement. C'est tout. Jusqu'à l'âge de douze ans, l'âge où j'ai rencontré Robert De Niro pour Taxi Driver, c'était comme ça. Mais lorsque Robert a décidé de s'occuper de moi, de me prendre sous son aile, j'ai compris qu'être comédien était quelque chose de complètement différent. J'ai compris qu'il fallait construire un personnage. On ne m'avait jamais demandé ça quand j'étais jeune. On me donnait juste des indications très simples comme « Sois plus heureuse » ou « Parle plus vite » ! Donc, c'est vraiment en travaillant avec Robert De Niro que j'ai compris ce qu'était le métier d'acteur. »

En 1977, elle sort un 45 tours en français Je t'attends depuis la nuit des temps[6]. Elle chante Comic Strip en duo avec Claude François dans l'émission Numéro Un du . Elle tourne Moi, fleur bleue d'Éric Le Hung aux côtés de Jean Yanne et Bernard Giraudeau.

En 1980, elle est diplômée du lycée français de Los Angeles et étudie la littérature anglaise à l'université Yale où elle obtient un Bachelor of Arts avec mention magna cum laude en 1985. Parlant un français parfait, elle tient à réaliser elle-même les doublages de ses personnages dans cette langue, à quelques rares exceptions près pour des raisons de calendrier, par exemple Le Petit Homme, Le Silence des agneaux[7] et Contact. C'est donc sa propre voix que l'on entend dans la plupart des versions françaises de ses films.

Elle a par ailleurs été, pendant plusieurs années, approchée par John Warnock Hinckley Jr., un déséquilibré qui finit par tenter d'assassiner, le , le président des États-Unis Ronald Reagan afin d'attirer son attention.

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Discrète sur sa vie privée, Jodie Foster a deux fils, Charles, né en 1998, et Kit, né en 2001[8],[9],[10]. En 2007, elle fait pour la première fois publiquement allusion à sa relation avec la productrice Cydney Bernard (it)[11], et confirme cette histoire d'amour en 2013[12]. Elle se sépare de celle-ci peu de temps après pour s'installer avec Cynthia Mort, la scénariste d’À vif.

En , lors de la cérémonie des Golden Globes, elle parle pour la première fois en public de son homosexualité, mais sans pour autant en dire que c'est un coming out, elle y déclare notamment : « J'ai déjà fait mon coming out il y a environ mille ans, à l'âge de pierre… » Au cours de ce discours, elle remercie son ex-compagne de longue date Cydney Bernard, ainsi que son ami Mel Gibson, dont elle dit qu'il l'a sauvée. Elle épouse en la photographe Alexandra Hedison, après une année de vie commune[13].

Elle a deux sœurs, Lucinda (née en 1954), qui vit en France à côté d'Albi, et Constance (née en 1955), et un frère, Buddy (en) (né en 1957).

En , elle met en vente sa maison de Hollywood pour plus de 5,5 millions de dollars[14].

Elle est athée, mais elle a déclaré qu'il était important d'enseigner aux enfants différentes religions, affirmant que « chez moi, nous les ritualisons toutes. Nous fêtons Noël. Nous faisons le Shabbat le vendredi. Nous aimons Kwanzaa. Je m'efforce de donner à ma famille une véritable base religieuse, une connaissance, car cela signifie une bonne culture. Vous devez savoir pourquoi toutes ces guerres ont été menées »[15].

Consécration (années 1980)

[modifier | modifier le code]
Jodie Foster à la 61e cérémonie des Oscars le .

Consciente des difficultés pour un enfant star de poursuivre sa carrière avec succès une fois adulte, Jodie Foster choisit de se concentrer sur ses études et entre à la prestigieuse Université Yale d'où elle obtient un Bachelor of Arts magna cum laude en 1985[16]. Cette période, qu'elle qualifie de « merveilleuse découverte de soi », lui fait changer d'avis sur le métier d'acteur, qu'elle considérait jusqu'alors comme une profession inintelligente, et se rend compte que « c'était ce que je voulais vraiment faire et qu'il n'y avait rien de stupide à ça »[16]. Elle tourne plusieurs films durant les vacances scolaires, tels que L'Hôtel New Hampshire de Tony Richardson ou Le Sang des autres de Claude Chabrol, mais aucun d'eux n'obtient un grand succès. Jodie Foster rencontre alors des difficultés pour trouver du travail après l'obtention de son diplôme. En 1988, elle passe pour la première fois derrière la caméra en réalisant un épisode de la série Histoires de l'autre monde.

La même année, elle réussit à convaincre Jonathan Kaplan de lui confier le rôle principal de son film Les Accusés, celui d'une femme victime d'un viol. Le réalisateur se montre d'abord réticent, mais finit par accepter, après l'avoir auditionnée à deux reprises, en plus des refus successifs de nombreuses actrices connues[16]. L'actrice estime cependant qu'elle n'était « pas vraiment préparée pour ce que j'allais vivre émotionnellement pendant le tournage ». Après avoir vu le film, Jodie Foster est persuadée « d'avoir accompli la pire performance de ma vie » et envisage de mettre un terme à sa carrière : « L'impact que Les Accusés a eu m'a troublée. Et j'ai compris alors que le travail s'était fait de manière souterraine : si j'avais, moi, l'impression de surjouer, c'est que le personnage lui-même était excessif, en faisait toujours trop. C'était quelqu'un de passionné, qui avait du mal à communiquer ses émotions et devait donc se forcer pour les exprimer. En voyant le film, les gens trouvaient que ces scènes s'inscrivaient très bien dans l'histoire, reflétaient de manière juste la personnalité complexe de cette jeune femme »[17]. L'actrice reçoit des critiques élogieuses pour sa performance et se voit remettre le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique ainsi que l'Oscar de la meilleure actrice.

Confirmation et réalisation (années 1990)

[modifier | modifier le code]
Jodie Foster à la 62e cérémonie des Oscars en 1990.

En 1990, Jodie Foster apparaît dans le thriller Une trop belle cible dans lequel elle joue une jeune femme témoin d'un meurtre de la mafia. Le tournage est pour elle très difficile, ses relations avec son réalisateur et partenaire dans le film, Dennis Hopper, étant désastreuses[18].

Elle se montre ensuite intéressée pour jouer le personnage de Clarice Starling, une nouvelle recrue du FBI chargée d'interroger l'ancien psychiatre cannibale Hannibal Lecter au sujet du tueur en série Buffalo Bill qu'elle doit retrouver, dans Le Silence des agneaux. Alors qu'elle avait infructueusement tenté d'obtenir les droits du roman éponyme de Thomas Harris, Jodie Foster approche le réalisateur Jonathan Demme à plusieurs reprises pendant la préparation du film pour lui demander de la considérer comme son « deuxième choix » en cas de désistement de Michelle Pfeiffer, l'actrice initialement choisie[19]. Lorsque cette dernière finit par refuser, Jonathan Demme souhaite proposer le rôle à Meg Ryan ou Laura Dern mais les producteurs imposent Jodie Foster[20]. Le réalisateur est d'abord réticent, mais change d'avis peu de temps après le début du tournage et dira plus tard qu'aucune actrice ne correspondait mieux au rôle qu'elle[21]. Le rôle d'Hannibal Lecter est confié à Anthony Hopkins. Terrifiée par ce dernier après une lecture du scénario, Jodie Foster évite de lui parler pendant le tournage, décision facilitée par le fait que les deux acteurs soient constamment séparés par une vitre en verre ou les barreaux d'une cellule, le personnage de Lecter étant en prison[22]. Sorti en 1991, Le Silence des agneaux connaît un important succès critique et commercial, avec un peu plus de 272 millions de dollars de recettes pour un budget de 19 millions. Le film, l'un des plus marquants de sa carrière cinématographique, permet à Jodie Foster de remporter le second Golden Globe de sa carrière, celui de la meilleure actrice dans un film dramatique, un BAFTA ainsi qu'un nouvel Oscar de la meilleure actrice.

La même année, elle réalise son premier long métrage, Le Petit Homme, dans lequel elle joue une mère célibataire qui décide de confier son fils surdoué à une institution spécialisée. Le film reçoit des critiques positives lors de sa sortie et connaît un succès commercial modéré. Toujours en 1991, Jodie Foster fait une apparition dans le film Ombres et Brouillard de Woody Allen. L'année suivante, elle fonde sa propre société de production, Egg Pictures, une filiale de PolyGram Filmed Entertainment[23]. En 1993, elle donne la réplique à Richard Gere dans le drame romantique de Jon Amiel, Sommersby, où elle joue une femme soupçonnant son mari revenu de la Guerre de Sécession d'être en réalité un imposteur. L'année suivante, elle remplace au pied levé Meg Ryan dans le western Maverick où elle côtoie pour l'occasion Mel Gibson et James Garner. Ces deux derniers films sont des succès au box-office, avec respectivement 140 et 183 millions de dollars de recettes. Également en 1994, Jodie Foster produit et joue le rôle titre du drame Nell, l'histoire d'une jeune fille née d'un viol et élevée à l'écart du monde, dans la crainte des hommes. L'actrice fait de nombreuses recherches pour interpréter ce personnage où elle doit « quasiment inventer une langue différente, un comportement extrêmement particulier »[17]. Le film est un succès commercial modéré, mais permet à Jodie Foster de remporter le prix Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice et d'être à nouveau proposée pour un Golden Globe et un Oscar.

En 1995, elle passe de nouveau derrière la caméra et réalise son deuxième long métrage, Week-end en famille, une comédie se déroulant pendant Thanksgiving, avec Holly Hunter et Robert Downey Jr., qui rencontre un échec à la fois critique et commercial lors de sa sortie. L'année suivante, Jodie Foster reçoit la Caméra de la Berlinale lors du 46e festival du film de Berlin. Elle prête également sa voix à l'épisode Le bal taquin de la série Frasier, ainsi qu'à celui de la série X-Files : Aux frontières du réel intitulé Plus jamais. L'actrice est ensuite pressentie pour incarner le personnage principal du thriller The Game de David Fincher. En raison de différends sur son rôle, la société de production choisit de l'écarter du projet et fait réécrire le scénario pour que le personnage devienne masculin. Jodie Foster intente alors une action en justice contre le studio et l'affaire est réglée à l'amiable[24].

En 1997, elle fait son retour devant la caméra, trois ans après Nell, avec le film de science-fiction Contact, réalisé par Robert Zemeckis, dans lequel elle joue une scientifique à la recherche d'une intelligence extraterrestre. Il s'agit du premier film de l'actrice tourné avec des effets spéciaux et l'expérience de filmer devant un fond bleu s'avère difficile[25]. Le film est un succès commercial et permet à Jodie Foster d'être à nouveau proposée pour un Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique. Un astéroïde, le (17744) Jodiefoster, est également nommé en son honneur. En 1999, elle joue dans le drame Anna et le Roi de Andy Tennant, pour lequel elle touche un salaire de 15 millions de dollars, faisant d'elle l'une des actrices les mieux payées de Hollywood. Le film, où elle incarne Anna Leonowens, professeur d'anglais à la cour du Siam, suscite la controverse en Thaïlande où les autorités refusent de le diffuser en raison de son contenu qu'il juge historiquement inexact et insultant envers la famille royale[26].

De tête d'affiche aux seconds rôles (années 2000)

[modifier | modifier le code]
Jodie Foster à Berlin pour la promotion de À vif en 2007.

En 2000, Jodie Foster produit le film Le Fantôme de Sarah Williams de Keith Gordon[27]. Elle se voit ensuite proposer de reprendre le rôle de Clarice Starling dans la suite du Silence des agneaux, Hannibal. L'actrice exprime cependant des réticences après avoir lu le scénario et finit par refuser d'interpréter à nouveau son personnage en expliquant

« Je gagnerais plus d'argent en tournant Hannibal. Mais à quoi bon s'il trahit Clarice, qui est pour moi, d'une façon étrange, une personne à part entière. Le film fonctionnait parce que les gens croyaient en son héroïsme. Je ne l'interpréterai pas avec des attributs négatifs qu'elle n'a jamais eus »[28]. Elle abandonne ensuite son troisième projet de long métrage en tant que réalisatrice, Flora Plum, un drame se déroulant dans l'univers du cirque durant la Grande Dépression, en raison d'une blessure à l'épaule de son acteur principal, Russell Crowe[29]. L'actrice essaie à plusieurs reprises, sans succès, de reprendre le projet au cours de la décennie[30]. Ses tentatives de réaliser et d'interpréter un film biographique sur la réalisatrice allemande, Leni Riefenstahl, personnalité controversée pour sa participation au sein du régime nazi avant la Seconde Guerre mondiale, restent également infructueuses[31],[32]. Avant de fermer définitivement sa société de production Egg Pictures en 2001, Jodie Foster produit et joue dans le drame indépendant The Dangerous Lives of Altar Boys.

Elle renonce ensuite à la présidence du 54e Festival de Cannes afin de tenir le rôle principal du thriller Panic Room, sous la direction de David Fincher, et pour lequel elle remplace Nicole Kidman, contrainte d'abandonner après trois semaines de tournage en raison d'une blessure au genou[33]. Ce huis clos, pour lequel Jodie Foster touche un salaire de 12 millions de dollars, narre l'histoire d'une femme qui doit, avec sa fille, se réfugier dans la pièce de survie de leur maison pour se protéger de trois cambrioleurs[34]. Le film est pour l'actrice « fatigant et difficile à faire », notamment en raison de sa grossesse. Jodie Foster apprend, en effet, peu de temps après le début du tournage qu'elle est enceinte de son second enfant[35]. Certaines scènes sont alors tournées après l'accouchement. Malgré certaines difficultés, l'expérience est enrichissante pour Foster qui considère David Fincher comme « le réalisateur le plus méticuleux, précis et confiant avec lequel j'ai travaillé » et estime avoir reçu auprès de lui « une vraie leçon de cinéma, de mise en scène »[35]. Panic Room reçoit des critiques élogieuses lors de sa sortie en salle et connaît un succès commercial, avec près de 200 millions de dollars de recettes pour un budget de 48 millions.

En 2004, elle joue un second rôle dans le film français Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet pour lequel elle donne la réplique à Audrey Tautou. L'année suivante, elle tient le rôle principal du thriller Flight Plan, celui d'une femme confrontée à la mystérieuse disparition de sa fille lors d'un vol aérien. Bien qu'il s'agisse selon elle d'un « film pop-corn » et « loin du genre qui m'attire en tant que spectatrice », Jodie Foster admet avoir été « bouleversée par l'idée d'une femme qui a perdu son enfant et qui se retrouve obligée de remettre en cause sa propre santé mentale : il y a en elle tant de douleur qu'elle en vient à se demander si elle devient folle »[36],[37]. L'actrice est également séduite par l'intensité de l'histoire qu'elle voit, non seulement comme un thriller, mais comme « un voyage personnel, un regard sur la manière dont une femme réagit au plus puissant des stress, à la plus grande des paniques, et comment elle revient à la vie, s'arrachant des abîmes de sa douleur »[37]. Flight Plan reçoit des critiques mitigées lors de sa sortie, mais connaît un succès commercial, avec près de 225 millions de dollars de recettes pour un budget de 50 millions, ce qui permet à Jodie Foster d'asseoir sa crédibilité à Hollywood[36]. Le film est son dernier gros projet en tant que tête d'affiche. Par la suite, l'actrice va surtout se distinguer dans des seconds rôles.

Elle prévoit ensuite de réaliser le drame Sugarland, pour lequel elle doit retrouver Robert De Niro près de trente ans après Taxi Driver, mais le film ne voit pas le jour, faute de financement[36].

En 2006, elle joue sous la direction de Spike Lee aux côtés de Denzel Washington et Clive Owen dans le film policier Inside Man : L’Homme de l’intérieur, succès aussi bien critique que commercial lors de sa sortie. L'année suivante, Jodie Foster tient le rôle principal du thriller À vif de Neil Jordan, celui d'une femme victime d'une violente agression et à qui l'idée de vengeance vient progressivement à l'esprit. Le film reçoit des critiques mitigées et ne rencontre pas le succès commercial escompté. Il permet toutefois à Jodie Foster d'être proposée pour la sixième fois de sa carrière à un Golden Globe, celui de la meilleure actrice dans un film dramatique. L'actrice est ensuite à l'affiche du film pour enfant L'Île de Nim, avec également Gerard Butler et Abigail Breslin. Cette comédie, la première qu'elle tourne depuis Maverick et dans laquelle elle joue une romancière agoraphobe, est un succès commercial.

En 2009, elle prête sa voix au personnage de Maggie Simpson dans l'épisode Manucure pour 4 femmes de la série Les Simpson[38].

Retrait et réalisation (années 2010)

[modifier | modifier le code]
Jodie Foster et Mel Gibson lors du Festival de Cannes 2011.
Jodie Foster en 2010.

À partir des années 2010, Jodie Foster n'accepte que peu de rôles afin de se consacrer à la mise en scène[39]. Le , elle préside la 36e cérémonie des César. La même année, elle réalise Le Complexe du castor dans lequel elle joue également l'épouse du personnage principal, interprété par Mel Gibson, un maniaco-dépressif dont la thérapie est une marionnette de castor avec un accent. L'actrice et réalisatrice parle du film comme du « probable plus grand défi de [sa] carrière » en raison du sérieux de son sujet, mais également des polémiques entourant Mel Gibson, accusé de violence conjugale et d'antisémitisme[40]. Le Complexe du castor est présenté hors-compétition lors du 64e Festival de Cannes où il reçoit des critiques mitigées et rencontre par la suite un échec commercial, notamment en raison de la personnalité controversée de Gibson[41],[42]. Toujours en 2011, Jodie Foster enchaîne avec l'adaptation de la pièce de théâtre à succès de Yasmina Reza, Le Dieu du carnage, où elle donne la réplique à Kate Winslet, Christoph Waltz et John C. Reilly. Réalisé sous le titre de Carnage par Roman Polanski, ce huis-clos nous fait assister à la confrontation de deux couples new-yorkais après la bagarre de leurs enfants respectifs qui tourne au règlement de comptes. Ce rôle lui vaut une nouvelle sélection aux Golden Globes, dans la catégorie de la meilleure actrice dans une comédie.

En 2013, elle se voit remettre le prix Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière lors de la 70e cérémonie des Golden Globes. La même année, elle joue le rôle de la principale antagoniste du blockbuster de science-fiction Elysium, écrit et réalisé par Neill Blomkamp. Elle réalise ensuite deux épisodes de la série Orange Is the New Black, Traitement de faveur refusé et L'Oiseau Assoiffé, pour lesquels elle est respectivement nommée pour un Primetime Emmy Award et un prix de la Directors Guild of America Awards, tous deux dans la catégorie de la meilleure réalisation pour une série télévisée comique[43]. Elle est également proposée pour un prix de la Directors Guild of America Awards dans la catégorie de la meilleure réalisation pour une série dramatique pour l'épisode Orgueil et Humiliation de la série House of Cards.

En 2016, elle réalise son quatrième long métrage, Money Monster, avec George Clooney et Julia Roberts. L'histoire est celle d'un journaliste de télévision, spécialisé dans la finance et personnalité influente à Wall Street, qui se voit un jour pris en otage sur son plateau lors d'un direct. Le film est présenté hors-compétition lors du 69e Festival de Cannes où il reçoit des critiques positives et connaît un succès commercial. L'année suivante, Jodie Foster réalise un épisode de la série Black Mirror avant de faire son retour devant la caméra avec le film de science-fiction Hotel Artemis (2018).

En août 2024, elle est invitée d'honneur à la cérémonie pour les 80 ans de la Libération de Paris durant laquelle elle prononce un discours devant le Président de la République Emmanuel Macron[44].

Comme elle parle couramment le français, elle assure elle-même la plupart de ses doublages dans la version française des films américains (voir voix francophones).

Cursus scolaire et universitaire

[modifier | modifier le code]

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.

Longs métrages

[modifier | modifier le code]
Années 1970
[modifier | modifier le code]
Années 1980
[modifier | modifier le code]
Années 1990
[modifier | modifier le code]
Années 2000
[modifier | modifier le code]
Années 2010
[modifier | modifier le code]
Années 2020
[modifier | modifier le code]

Séries télévisées

[modifier | modifier le code]

Réalisatrice

[modifier | modifier le code]

Longs métrages

[modifier | modifier le code]

Courts métrages

[modifier | modifier le code]
  • 1978 : The Hands of Time (court métrage documentaire)
  • 1985 : Do Not Open This Box (court métrage de la vidéo Stephen King's Golden Tales)

Séries télévisées

[modifier | modifier le code]

Productrice

[modifier | modifier le code]
  • 1978 : The Hands of Time (court métrage documentaire) d'elle-même - scénariste et directrice de la photographie

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Récompenses et nominations

[modifier | modifier le code]
Récompense Catégorie Année Film Statut
Oscars Meilleure actrice dans un second rôle 1977 Taxi Driver Nommée
Meilleure actrice 1989 Les Accusés Lauréate
1992 Le Silence des agneaux Lauréate
1995 Nell Nommée
Meilleure actrice dans un second rôle 2024 Insubmersible Nommée
Golden Globes
Meilleure actrice - Film musical ou comédie 1977 Un vendredi dingue, dingue, dingue Nommée
Meilleure actrice - Drame 1989 Les Accusés Lauréate
1992 Le Silence des agneaux Lauréate
1995 Nell Nommée
1998 Contact Nommée
2008 À vif Nommée
Meilleure actrice - Film musical ou comédie 2012 Carnage Nommée
Cecil B. DeMille Award 2013 Lauréate
Meilleure actrice dans un second rôle 2021 Désigné coupable Lauréate
Meilleure actrice dans un second rôle 2024 Insubmersible Nommée
BAFTA Meilleur espoir 1977 Du rififi chez les mômes
Taxi Driver
Lauréate
Meilleure actrice dans un second rôle Lauréate
Meilleure actrice 1990 Les Accusés Nommée
1992 Le Silence des agneaux Nommée
Saturn Awards Meilleure actrice 1978 La Petite Fille au bout du chemin Lauréate
1992 Le Silence des agneaux Nommée
1998 Contact Lauréate
2003 Panic Room Nommée
2006 Flight Plan Nommée
David di Donatello Meilleure actrice étrangère 1977 Taxi Driver Lauréate
1989 Les Accusés Lauréate
1995 Nell Lauréate
Chicago Film Critics Association Meilleure actrice 1989 Les Accusés Nommée
1992 Le Silence des agneaux Lauréate
1995 Nell Nommée
1998 Contact Nommée
Kansas City Film Critics Circle Meilleure actrice dans un second rôle 1976 Taxi Driver Lauréate
Meilleure actrice 1988 Les Accusés Lauréate
1991 Le Silence des agneaux Lauréate
Utah Film Critics Association Meilleure actrice dans un second rôle 1976 Taxi Driver Nommée
Meilleure actrice Un vendredi dingue, dingue, dingue Nommée
1988 Les Accusés Nommée
1991 Le Silence des agneaux Lauréate
1994 Nell Nommée
1997 Contact Nommée
Jupiter Awards Meilleure actrice étrangère 1991 Le Silence des agneaux Lauréate
1992 Le Petit Homme Lauréate
1997 Contact Lauréate
2008 À vif Lauréate
2012 Carnage Nommée
DGA Awards Meilleur réalisateur - Série dramatique 2015 House of Cards Nommée
Meilleur réalisateur - Série comique Orange Is the New Black Nommée

Autres distinctions

[modifier | modifier le code]
Année Film Cachet
(US$)
1994 Maverick 5 000 000
1997 Contact 9 000 000
1999 Anna et le Roi 15 000 000
2002 Panic Room 12 000 000
2005 Flight Plan 13 000 000
2007 À vif 15 000 000
2018 Hotel Artemis 14 000 000

Harcèlement par John Hinckley

[modifier | modifier le code]

Au cours de sa première année à Yale en 1980-1981, Jodie Foster est harcelée par John W. Hinckley, Jr., qui a développé une obsession pour elle après avoir regardé Taxi Driver. Il déménage à New Haven et essaye de la contacter, par courrier et par téléphone[47],[48].

Le , Hinckley tente d'assassiner le président des États-Unis Ronald Reagan, le blessant ainsi que trois autres personnes, affirmant que son motif était d'impressionner Foster[47]. L'incident ayant fait l'objet d'une intense attention médiatique, elle doit être accompagnée de gardes du corps sur le campus[49],[50].

Bien que le juge Barrington D. Parker ait confirmé que Foster était totalement innocente dans cette affaire et avait été « involontairement piégée par la prétendue tentative d'assassinat d'un président américain par une tierce partie », son témoignage enregistré en vidéo, fut projeté au procès[8],[48].

Au cours de ses études à Yale, elle a également d'autres harceleurs, dont Edward Richardson, qui prévoyait de l'assassiner mais qui a changé d'avis après l'avoir vue jouer dans une pièce de théâtre universitaire[49]. L’expérience fut difficile pour Foster qui l'a rarement commentée publiquement[51].

À la suite de ces événements, elle écrit un essai intitulé Why Me?, publié en 1982 par le magazine Esquire, à la condition qu'il « n'y ait pas de couverture, de publicité ni de photo »[49]. En 1991, elle annule une interview avec le Today Show de NBC après avoir découvert que Hinckley serait mentionné dans l'introduction, et que les producteurs ne souhaitaient pas la changer[52]. Elle évoque Hinckley avec Charlie Rose de l'émission 60 Minutes II en 1999, en expliquant qu'elle n'aime pas trop insister là-dessus :

« … Je n'ai jamais voulu être l'actrice dont on se souvient pour cet événement. Parce qu'il n'avait rien à voir avec moi. J'étais juste une spectatrice malchanceuse. Mais … quel effrayant et étrange moment d'histoire pour moi, avoir 17 ans, 18 ans et être prise dans un drame comme celui-là[53]. »

Voix francophones

[modifier | modifier le code]

Pour le doublage de ses films en français, Jodie Foster préfère qu'il ne soit pas effectué par d'autres comédiennes qu'elle, étant donné sa connaissance et maîtrise parfaite de la langue française. Cependant, elle n'a plus assuré sa post-synchronisation en français depuis le film Carnage, où elle est doublée par Hélène Babu.

À noter qu'elle joue en français dans Un long dimanche de fiançailles, en 2004.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) [vidéo] « Visionner la vidéo », sur YouTube.
  3. (en) Rachel Abramowitz, « What It Means To Be Jodie Foster », sur Geocities, Us Weekly, (version du sur Internet Archive).
  4. (en) Don Markstein, « Don Markstein's Toonopedia : The Addams Family », sur toonopedia.com, Don Markstein, (consulté le ).
  5. a et b (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 243.
  6. Face A : Je t'attends depuis la nuit des temps, Face B : La vie c'est chouet.
  7. (en) « Interview - Jodie Foster » (Entrevue avec Foster), sur DVD Talk (consulté le )
  8. a et b (en) Vanessa Thorpe, « Now No Longer Silent as a Lamb », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  9. (en-GB) « Jodie Foster marries girlfriend », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Condé Nast, « Jodie Foster Marries Photographer Alexandra Hedison », sur Vanity Fair (consulté le ).
  11. DailyMail : « Ma belle Cydney, qui est à mes côtés dans les moments les plus horribles comme dans les meilleurs ».
  12. Golden Globes 2013, « Je ne pourrais en aucune façon être ici sans remercier l'un des plus grands amours de ma vie : mon héroïque coparent, ex-compagne amoureuse et âme sœur, confesseur, partenaire de ski, conseillère, ma chère compagne pendant vingt ans, Cydney Bernard. »
  13. « Jodie Foster s'est mariée avec sa compagne », sur le site du quotidien Le Figaro, .
  14. « Jodie Foster vend sa villa de rêve », sur lavieimmo.com, (consulté le ).
  15. (en) « Jodie Foster: What I've Learned », Esquire,‎ .
  16. a b et c (en) Interview de Jodie Foster par James Lipton pour l'émission Inside the Actors Studio, Turner Classic Movies, épisode 12.1, diffusé le sur Bravo.
  17. a et b Jean-Pierre Lavoignat, « Jodie Foster, cours particulier », Studio Magazine, no 177,‎ , p. 72-83.
  18. (en) Roger Friedman, « Jodie Foster Didn’t Like Being Directed by Dennis Hopper », sur ShowBiz 411, (consulté le ).
  19. (en) Peter White, « Jodie Foster Lifts The Lid On ‘The Silence Of The Lambs’ At BFI – Q&A », sur Deadline.com, (consulté le ).
  20. (en) Nick Levine, « ‘Silence Of The Lambs’ director admits he didn’t want to cast Jodie Foster », sur New Musical Express, (consulté le ).
  21. (en) Janet Maslin, « How to Film a Gory Story With Restraint », sur The New York Times, (consulté le ).
  22. (en) Matt Bagwell, « Jodie Foster Admits She Never Spoke To Anthony Hopkins During Filming Of ‘The Silence Of The Lambs’ », sur Huffington Post, (consulté le ).
  23. (en) Mark Harris, « Jodie Foster: Meet the New Boss », sur Entertainment Weekly, (consulté le ).
  24. (en) James Bates, « Jodie Foster Settles Lawsuit Against PolyGram and Will Continue With Company », sur The Los Angeles Times, (consulté le ).
  25. (en) Benjamin Svetkey, « Making Contact: The story behind the controversial space odyssey », sur Entertainment Weekly, (consulté le ).
  26. (en) Keith B. Richburg, « Not Playing: 'Anna and The King' », sur The Washington Post, (consulté le ).
  27. (en) Ray Pride, « Park City 2000 Review: “Waking the Dead” Alive with Love and Loss », sur Indiewire, (consulté le ).
  28. (en) « Lambs 'in doubt' without Foster », sur BBC News, (consulté le ).
  29. (en) Larry Carroll, « Is Jodie Foster Bringing 'Flora Plum' Back From The Dead? », sur MTV, (consulté le ).
  30. (en) « Interview: Jodie Foster, actress in The Beaver », sur The Scotsman, (consulté le ).
  31. (en) « Foster defends Nazi film-maker biopic », sur The Guardian, (consulté le ).
  32. (en) Judith Thurman, « Where There's A Will », sur The New Yorker, (consulté le ).
  33. (en) Colin Brown, « Jodie Foster drops out as Cannes jury president », sur Screen International, (consulté le ).
  34. (en) James Swallow, House Arrest : Dark Eye: The Films of David Fincher, USA, Reynolds & Hearn, , 208 p. (ISBN 978-1-905287-30-7), p. 145-177.
  35. a et b (en) John Hiscock, « Jodie finds the key to contentment », sur The Daily Telegraph, (consulté le ).
  36. a b et c Michel Rebichon, « Jodie Foster : "Hollywood fait confiance à mes choix" », sur L'Express, (consulté le ).
  37. a et b « Anecdotes du film Flight Plan », sur Allociné (consulté le ).
  38. (en) Dan Snierson, « Exclusive: Jodie Foster, Anne Hathaway to guest on 'The Simpsons' », sur Entertainment Weekly, (consulté le ).
  39. (en) Eric Kohn, « Interview Jodie Foster On “The Beaver” and Making Personal Films », sur Indiewire, (consulté le ).
  40. (en) Michael Cieply, « When Art Imitates an Actor’s Troubled Life », sur The New York Times, (consulté le ).
  41. (en) Michael Cieply, « Uneven Growth for Film Studio With a Message », sur The New York Times, (consulté le ).
  42. (en) Amy Kaufman, « Audiences reject Mel Gibson as 'The Beaver' flops », sur The Los Angeles Times, (consulté le ).
  43. (en) Anthony D'Alessandro, « Jodie Foster Earns First DGA Noms For ‘Orange’ & ‘House Of Cards’: Inside Her Process », sur Deadline.com, (consulté le ).
  44. « Le discours poignant de Jodie Foster lors de la cérémonie de la Libération de Paris », sur parismatch.com, (consulté le )
  45. Modèle:Https:https://www.parismatch.com/Royal-Blog/Le-prince-Albert-II-distingue-Jodie-Foster-pour-son-engagement-contre-le-cancer-du-sein-1651730.
  46. « Cannes 2021 : Jodie Foster recevra la Palme d'or d'honneur », sur huffingtonpost.fr, .
  47. a et b (en) Charles Patrick Ewing et Joseph T. McCann, « John W. Hinckley, Jr. : Shooting for the stars », dans Minds on Trial: Great Cases in Law and Psychology, Oxford University Press, (ISBN 9780198040149), p. 91-95.
  48. a et b (en) Stuart Jr. Taylor, « TV Barred From Tapes Of Jodie Foster Testimony », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  49. a b et c (en) Gerri Hirshey, « Jodie Foster Makes It Work », Rolling Stone,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  50. (en) Liz Sonneborn, A to Z of American Women in the Performing Arts, Facts on File, (ISBN 0-8160-4398-1, lire en ligne), p. 74.
  51. (en-US) Jonathan Van Meter, « Child of the Movies », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  52. (en-US) Nadine Brozan, « Chronicle », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  53. (en) « Jodie Foster, Reluctant Star », sur cbsnews.com (consulté le ).
  54. a b et c « Comédiennes ayant doublé Jodie Foster en France », sur RS Doublage.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]