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Hans Stöckli

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Hans Stöckli
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Président du Conseil des États
Prédécesseur Jean-René Fournier
Successeur Alex Kuprecht
Conseiller aux États
Législature 49e, 50e et 51e
Prédécesseur Adrian Amstutz
Successeur Flavia Wasserfallen
Conseiller national
Législature 47e et 48e
Prédécesseur Rudolf Strahm
Maire de Bienne
Prédécesseur Hermann Fehr
Successeur Erich Fehr
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Wattenwil
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat
Distinctions Prix de la Journée mondiale sans tabac 2022[1]

Hans Stöckli, né le à Wattenwil (originaire du même lieu), est un avocat et homme politique suisse du canton de Berne, membre du Parti socialiste.

Il siège au Conseil national de 2004 à 2011, puis au Conseil des États de 2011 à 2023.

Hans Stöckli naît le à Wattenwil, dans l'arrondissement bernois de Thoune. Il en est également originaire[2].

Issu d'un milieu modeste[3], il étudie le droit et le journalisme à Berne et Neuchâtel[4]. En 1978, il obtient un brevet d'avocat puis travaille d'abord dans un cabinet de Bienne[4]. Il occupe ensuite, entre 1981 et 1990, la fonction de président du tribunal de Bienne et, par la suite celles de président du tribunal biennois responsable de la direction des affaires et de suppléant à la Cour suprême du canton de Berne[4]. Comme juge, il acquitte en 1982 les jeunes filles de la grève des casseroles à Bienne[5].

Il a le grade d'appointé à l'armée[2].

Hans Stöckli est marié et père de trois enfants[2].

Parcours politique

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Il adhère au Parti socialiste en 1976[6].

En août 1979, il est élu au Conseil de ville (législatif) de Bienne[2]. Il en est le plus jeune président de l'histoire en 1981[6].

Maire de Bienne

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Il devient conseiller municipal (exécutif) non permanent de ville de Bienne en janvier 1985, puis permanent en juillet 1990[2], en tant que directeur des finances et maire. Il est réélu en 1992, 1996, 2000, 2004[4] et 2008, avec 80 % des suffrages lors de sa dernière réélection[7]. Il est notamment à la tête de la ville lors de l'Exposition nationale suisse de 2002 et contribue à en améliorer l'image et à la dynamiser, la repositionnant comme ville de la communication[6],[7],[8].

En 2010, il annonce qu'il quitte son mandat pour se consacrer davantage à ses fonctions nationales.

Mandats cantonaux et fédéraux

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Il siège au Grand Conseil du canton de Berne de mai 2002 à septembre 2004.

Après une candidature malheureuse en 1999[3],[9], il entre au Conseil national le [2], en remplacement de Rudolf Strahm, puis est réélu en 2007 et 2011. Le , il est élu au Conseil des États au deuxième tour en remplacement d'Adrian Amstutz et cède donc son siège au Conseil national.

À partir de 2018, il préside le comité de l'initiative populaire « Enfants sans tabac », qui est acceptée lors des votations fédérales du 13 février 2022. En 2022, l'Organisation mondiale de la santé lui décerne un prix de la Journée mondiale sans tabac[1].

En , il annonce qu'il ne se présentera pas pour un nouveau mandat aux élections fédérales de 2023 et met ainsi un terme à sa carrière politique[6].

Notes et références

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  1. a et b « L’OMS décerne un prix au conseiller aux États Hans Stöckli », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e et f « Biographie de Hans Stöckli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. a et b Serge Jubin, « Assagi, le maire de Bienne, Hans Stöckli, aspire à la renommée nationale », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  4. a b c et d « Personnage », sur hansstoeckli.ch (consulté le ).
  5. « Boycotteuses à l'heure du dessert », La Tribune de Lausanne,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  6. a b c et d Alexandre Steiner, « Hans Stöckli sonne la fin de sa carrière politique », Le Temps,‎ , p. 6 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  7. a et b Serge Jubin, « « Ma ville, c'est ma maîtresse » : le secret de l'incontesté Hans Stöckli », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  8. ats, « Hans Stöckli, l'homme qui a métamorphosé Bienne », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Élection du Conseil national 1999 - Résultats de l'élection », sur Chancellerie fédérale (consulté le ).

Liens externes

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