Aller au contenu

HR 4668

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
HR 4668
HD 106760
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 16m 30,137s[1]
Déclinaison +33° 03′ 41,50″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente 5,00[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Type spectral K0,5 III–IIIb[3]
Indice U-B +1,07[2]
Indice B-V +1,14[2]
Indice R-I +0,58[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −40,4 ± 0,3 km/s[4]
Mouvement propre μα = −53,69 mas/a[1]
μδ = −111,22 mas/a[1]
Parallaxe 10,31 ± 0,38 mas[1]
Distance 320 ± 10 al
(97 ± 4 pc)
Magnitude absolue +0,06[4]
Caractéristiques physiques
Masse 1,85 ± 0,14 M[5]
Rayon 16,79 ± 0,79 R[5]
Gravité de surface (log g) 2,48 ± 0,10[5]
Luminosité 112 L[6]
Température 4 581 ± 28 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,12 ± 0,05[5]
Rotation 0,9 km/s[6]
Âge 1,57 ± 0,32 × 109 a[5]
Composants stellaires
Composants stellaires HR 4668 A, HR 4668 B
Orbite
Compagnon HR 4668 B[7]
Excentricité (e) 0,43
Période (P) 1 314,3 j
Longitude du nœud ascendant (Ω) 303,6°
Époque du périastre (τ) 2 441 468,5 JJ

Désignations

HR 4668, HD 106760, HIP 59856, BD+33°2213, FK5 2983, SAO 62928, WDS J12165 +3304AB[8]

HR 4668, également désignée HD 106760, est une étoile binaire de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice, située à la limite avec celle des Chiens de chasse. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,00[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 10,31 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 320 a.l. (∼ 98,1 pc) de la Terre. Il se rapproche actuellement du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −40 km/s, et il est prévu qu'il s'en rapprochera jusqu'à une distance minimale d'environ 79,31 pc (∼259 al) dans 772 000 ans[4].

HR 4668 est une binaire spectroscopique à raies simples, dont la vitesse radiale variable a été mise en évidence par W. W. Campbell à l'observatoire Lick en 1922. Une orbite préliminaire du système a été déterminée par l'astronome de l'observatoire du Mont Wilson W. H. Christie en 1936, avant d'être affinée par l'astronome anglais R. F. Griffin (en) en 1984[9]. Ses deux composantes complètent une orbite avec une période de 3,6 ans et selon une excentricité de 0,43[7].

Sa composante visible, désignée HR 4668 A, est une géante rouge évoluée de type spectral K0,5 III–IIIb[3]. L'étoile est âgée d'environ 1,6 milliard d'années et elle est 1,9 fois plus massive que le Soleil[5]. Son rayon est 17 fois plus grand que le rayon solaire[5], elle est 112 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 4 581 K[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a b c d e f g h et i (en) J. Maldonado et E. Villaver, « Evolved stars and the origin of abundance trends in planet hosts », Astronomy & Astrophysics, vol. 588,‎ , p. 11, article no A98 (DOI 10.1051/0004-6361/201527883, Bibcode 2016A&A...588A..98M, arXiv 1602.00835)
  6. a b et c (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  8. (en) HD 106760 -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) R. F. Griffin, « Spectroscopic binaries near the North Galactic Pole. X - HR 4668 », Journal of Astrophysics and Astronomy, vol. 5,‎ , p. 181−185 (DOI 10.1007/BF02714990, Bibcode 1984JApA....5..181G)

Lien externe

[modifier | modifier le code]