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Froissy

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Froissy
Froissy
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oise picarde
Maire
Mandat
Mikaël Feigueux
2020-2026
Code postal 60480
Code commune 60265
Démographie
Gentilé Froissiliens
Population
municipale
972 hab. (2021 en évolution de +10,08 % par rapport à 2015)
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 04″ nord, 2° 13′ 19″ est
Altitude Min. 124 m
Max. 179 m
Superficie 6,56 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Froissy
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Froissy
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Froissy
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Froissy
Liens
Site web https://www.froissy.fr/

Froissy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Froissiliens et les Froissiliennes.

Géographie

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Description

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Le carrefour de la mairie.

Froissy est un bourg rural du Plateau picard, situé sur la RN 1 à 18 km au nord de Beauvais, 12 km au sud-est de Crèvecœur-le-Grand, 37 km au sud d'Amiens et 17 km au nord-ouest de Saint-Just-en-Chaussée.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Lachaussée-du-Bois-d'Écu, Maisoncelle-Tuilerie, Noirémont, Puits-la-Vallée et Sainte-Eusoye.

Hydrographie

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La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Froissy[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Froissy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (0,5 %)[10]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune comprend un hameau, le Petit Froissy. Les anciens hameaux de Provinlieu et La Plaine' sont devenus des quartiers du bourg, dont ils ne sont plus séparés.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 432, alors qu'il était de 395 en 2013 et de 373 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Froissy en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Froissy en 2018.
Typologie Froissy[I 2] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,2 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,8 7,1 8,2

Voies de communication et transports

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La rue de Beauvais (RD 1001).

Le bourg est placé au carrefour de la RD 1001 (tronçon de l'ancienne RN1 depuis les années 1975, auparavant partie de la RN 181) qui relie Paris, Beauvais à Amiens et Dunkerque, et de la RD 151 (Grandvilliers, Crèvecœur-le-Grand à la vallée de la Brèche et Clermont.

La RD34 et diverses voies communales complètent le maillage viaire.

L'Autoroute A16 traverse du nord au sud l'ouest du territoire communal et Froissy y est aisément accessible depuis ses sorties Sortie 15 ou Sortie 16.

Depuis la fermeture de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, le bourg n'est plus desservi par le chemin de fer. Les autocars de la ligne 601 relient Froissy à Beauvais et Amiens et ceux de la ligne 6140 Breteuil à Beauvais. Par ailleurs, les lignes de cars scolaires 6103, 6109, 6114 permettent aux élèves de rejoindre leurs établissements[11].

Le syndicat scolaire Le Moustier étudie en 2022/2023 la création d'un réseau de chaleur alimenté en géothermie (air/eau) et par une chaudière brûlant des plaquettes de bois ou du miscanthus et qui pourrait chauffer l'école ainsi que la halle de sport communautaire, tout en remplaçant une chaudière à fuel vétuste[12].

La localité a été désignée sous les noms de Froisy, Froicy, Freissy, Fressy, Froissi-la-ville, Froissi-le-Moustier (Frissiacus, Froissiacum, dans les titres ecclésiastiques)[13].

L'église est donnée en 1132 à l'abbaye de Saint-Lucien par Wilbert, seigneur de Froissy[13]..

La maladrerie Saint-Sébastien est mentionnée à Froissy[13].

Temps modernes

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La seigneurie est érigée en marquisat en 1633 au bénéfice des sieurs de Rouvroy[13].

Époque contemporaine

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Un ancien passage à niveau et quelques traverses levées, rue de la Plaine, sont les rares vestiges subsistants en 2008 de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand
La gare de Froissy était animée, en ce début du XXe siècle, lorsque arrivait le tortillard de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand.

La commune de Noirémont, instituée par la Révolution française, est réunie à Froissy de 1826 à 1832[14].

En 1832, on copmpte sur le territoire de Froissy, avec donc celui de Noirémont, une briqueterie , et quatre moulins à vent. Une partie de la population fabrique alors des chaines et des bas de laine[13].

Froissy est desservi à partir de 1891 par la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy, prolongée jusque à Crèvecœur-le-Grand en 1911. Cette ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique faisait partie du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. Cette ligne avait un fort trafic betteravier, mais facilitait également les déplacements des habitants jusqu'à sa fermeture en 1961. C'est donc la dernière ligne secondaire exploitée dans le bassin parisien[15].

Horaires de la ligne en mai 1914.

Louis Graves indique, s'agissant de Provinlieu, qu'il « était dans le moyen âge un lieu retranché, dont le fort existait sur le monticule (...) [où] on retrouva les fondations , de forme circulaire, de l'ancien château. On prétend que le nom de ce petit fort (Probatus locus, lieu éprouvé) lui est venu de différentes attaques qu'il eut à supporter dès son origine.
On correspondait de Provinlieu avec les forteresses placées à Noyers, à Francastel, à Beauvais et autres lieux circonvoisins, au moyen de signaux de jour et de nuit ; on annonçait ainsi à l'avance les mouvemens des troupes ennemies, et on avertissait la population rurale de manière qu'elle pût se retirer dans les lieux retranchés pour se soustraire à l'aggression des soldats et partisans.
Monstrelet (vol. 2, p. 50), rapporte qu'en 1365, les chevaliers Warmes, Hames et Marles, défendirent Provinlieu contre les attaques de l'armée anglaise venue de Montdidier dans le Beauvaisis.
En 1430, Jean de Luxembourg, lieutenant du duc de Bourgogne, logea devant le château de Provinlieu, qui avait été détruit, puis réédifié par les Anglais , et il ne put parvenir à l'occuper[13] ».

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Froissy[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Just-en-Chaussée

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[16], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[17], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[18].

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[19], cette intercommunalité, dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [20].

Politique locale

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À la suite des élections législatives de 2012 au cours desquelles le conseiller municipal Dimitri Bucki n'a pas tenu le bureau de vote communal, la maire Josiane Baeckelandt a demandé au tribunal administratif de déclarer ce conseiller démissionnaire d'office. Le tribunal d'Amiens a prononcé cette démission d'office le , décision annulée par la cour administrative d'appel de Douai le , qui a retenu les justificatifs médicaux de l'intéressé[21], entrainant de fait la réintégration du conseiller au sein du conseil municipal[22],[23].

Après cette réintégration, la maire perd sa majorité au sein du conseil et bascule de fait parmi les membres de l'opposition. Après plusieurs semaines de blocage, la maire, les adjoints et les trois conseillers municipaux lui restant favorables démissionnent le [24]. Des élections complémentaires organisées le ont permis de compléter le conseil municipal[25], avant que celui-ci n'élise à sa tête Catherine Sabbagh[26]. Celle-ci a fait part de sa volonté de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat lors des Municipales de 2020[27].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1920   Georges Laboureur    
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1952 Aurélien Maillard    
1952 1971 Marcel Dedreux    
1971 1995 Yves Hua    
mars 1995 2008 Danielle Lequien[29]    
mars 2008 mars 2013[30] Josiane Baeckelandt[31] PRG[30] Sage-femme libérale
Conseillère régionale de Picardie (2010 → 2015)
Démissionnaire
3 mai 2013[26] mai 2020[27] Catherine Sabbagh   Infirmière
Vice-présidente de la CC de l'Oise Picarde (2017 → 2020)
Présidente du PETR du Grand Beauvaisis (2019 → 2020)
mai 2020[32] En cours
(au 16 décembre 2022)
Mikaël Feigueux   Artisan

Distinctions et labels

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La commune, titulaire d'une première fleur depuis 2012[33], candidate en 2022 pour l'obtention d'une deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris[34],[35].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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L'adduction en eau potable de Froissy est assurée par le syndicat des eaux de la Brêche et de la Noye, créé en 1949 et qui regroupe depuis 2013 dix-huit communes. Le château d'eau de Froissy a une capacité de 500 m3[36].

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de La Neuville-Saint-Pierre, Noirémont, Reuil-sur-Brêche et Sainte-Eusoye dans le cadre du regroupement pédagogique concentré « le Moustier » créé en 2016. L'école se trouve rue des Cayenneurs à Froissy et, en 2022, accueille 211 élèves dans des locaux reconstruiits ou rénovés en 2014-2015[12]

Ils continuent leurs études pour la plupart au collège Gérard-Philippe de Froissy[37].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 972 habitants[Note 3], en évolution de +10,08 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
665607715702917730694650679
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
658690651663631636649610581
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
535533538512463481485454438
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
508568688788836909889858890
2021 - - - - - - - -
972--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 416 hommes pour 481 femmes, soit un taux de 53,62 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,9 
8,5 
75-89 ans
13,0 
16,4 
60-74 ans
15,9 
24,3 
45-59 ans
22,0 
19,1 
30-44 ans
15,9 
16,4 
15-29 ans
16,6 
14,6 
0-14 ans
15,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Les principales ressources de Froissy sont agricoles : élevages bovins, cultures de céréales. Froissy possède une coopérative agricole.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, dont la silhouette est marquée par la présence de deux clochers. Le premier, édifié sur la façade, dépendaint de l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais, le décimateur du bourg, et l'autre sur la première travée du chœur, appartenait à la paroisse. Cette église sans transept est constituée d'une une nef unique remontant au XIe siècle et d'un chœur de deux travées inégales du milieu du XVIe siècle terminées par une abside à cinq pans. le porche en façade du XVIIIe siècle est épaulé par deux puissants contreforts.
    Le chœur est éclairé par 7 fenêtres de style gothique flamboyant.
    Elle contient un bas relief du XVIe siècle dédié à l'Assomption, des boiseries du chœur du XVIIIe siècle, des vitraux et un chemin de croix du XIXe siècle[43],[44],[45].
  • Chapelle Saint-Sébastien de Provinlieu, reconstruite vers 1661[13]
  • Monument aux morts formé d'un obélisque sur socle décoré d'une couronne de lauriers et d'une croix de guerre réalisé par le marbrier Boussard[47]

Personnalités liées à la commune

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Roger Taillefer.

Héraldique

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Blason de Froissy Blason
Écartelé :
au premier au chevron accompagné, en chef de deux épi de blé et en pointe, d'une grappe de raisin, le tout d'or,
au deuxième de sable à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules,
au troisième d'argent au château de gueules maçonné de sable,
au quatrième d'azur à la croisse abbatiale contournée d'or[48].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Olivier Taboureux, Charles T. Héros ordinaire, Sydney Laurent Éditions, , 274 p. (ISBN 979-10-326-7826-8, présentation en ligne) : Biographie du soldat de la première guerre mondiale Charles Taboureux, originaire de Froissy et mort en novembre 2016, à l'âge de 27 ans, près de Bouchavesnes.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Froissy » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Froissy et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. « Froissy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Horaires de ligne par commune, sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
  12. a et b Sylvie Godin, « Oise/Froissy : un projet de chaudière à bois pour l'école et la halle de sport », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a b c d e f et g Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Froissy, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 84 p. (lire en ligne), p. 29-32, sur Google Livres.
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Claude Wagner, Voies métriques en Picardie : Histoire des voies ferrés d'intérêt local dans l'Oise, Auray, Éd. LR Press, , 280 p. (ISBN 978-2-903651-74-9).
  16. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  17. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  18. « La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 15.
  19. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417,‎ , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
  20. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17.
  21. CAA Douai, no 12DA01286, 14 décembre 2012.
  22. Georges Charrières, « La maire de Froissy demande la démission d'un conseiller », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  23. Jean-Claude Crépin, « Quand l'opposition devient majoritaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  24. Sylvie Godin, « Froissy : le maire et cinq conseillers démissionnent », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3227,‎ (lire en ligne).
  25. Sylvie Godin, « La démission du maire a été acceptée », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3231,‎ , p. 16.
  26. a et b « Froissy : Catherine Sabbagh élue maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3236,‎ , p. 15.
  27. a et b « Elue en 2013, Catherine Sabbagh ne se représente pas », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3587,‎ , p. 20.
  28. « Les maires de Froissy », sur francegenweb.org (consulté le ).
  29. Philippe Créhange, « Je préfère une gestion douce », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux ans après sa réélection à la tête de la mairie de Froissy, Danièle Lequien a aujourd'hui deux projets qui lui tiennent à cœur : la rénovation de l'église et de l'école primaire ».
  30. a et b « La maire et cinq élus démissionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La raison invoquée : « l'obstruction systématique de plusieurs élus », désormais en majorité, lors des différents travaux du conseil ».
  31. Sylvie Molines, « Josiane Baeckelandt a vu naître près de 2000 bébés : Sage-femme, Josiane Baeckelandt vient de prendre sa retraite après 40 ans passés à faire naître des enfants. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Sylvie Godin, « Froissy : Mikaël Feigueux succède à Catherine Sabbagh », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Plus de dix ans d'efforts, dansl'attente d'une deuxième fleur : Le responsable des services techniques et l'adjoint au maire aux travaux et à la voirie expliquent les efforts constants menés pour embellir la commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Froissy est retenue pour le concours régional en 2009 et obtient sa première fleur en 2012 ».
  34. Sylvie Godin, « Froissy soigne son cadre de vie en limitant l'arrosage », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir été adoubée par le Conseil départemental, Froissy est depuis quelques années labellisée “1 fleur” au concours régional des villages fleuris ».
  35. Sylvie Godin, « Froissy espère décrocher une seconde fleur au concours régional : Le jury régional des Villes et villages fleuris des Hauts-de-France a passé en revue le travail réalisé depuis trois ans à Froissy. En jeu, le maintien de la première fleur ou l'obtention d'une deuxième », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Sylvie Godin, « Secteur de Froissy : les cinq châteaux d'eau remis à neuf : Le chantier de rénovation s'est étalé sur cinq ans. Le syndicat des eaux qui couvre 18 communes a aussi souhaité décorer d'une fresque deux des cinq réservoirs », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  46. Sylvie Godin, « Oise : si l'histoire de Froissy et Crèvecœur m'était contée… : Le groupe du projet “Balade ton village” présentera lors de la Semaine Bleue les deux audioguides qui permettront de découvrir l'histoire, petite et grande de Froissy et Crèvecœur », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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