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Fiodor Raskolnikov

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Fiodor Raskolnikov
Fonctions
Député de l'Assemblée constituante russe de 1918
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Фёдорович РаскольниковVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Фёдор ИльинVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Refuge du prince Pierre-Gueorguievitch-d'Oldenbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Conjoint
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Fiodor Fiodorovitch Raskolnikov (en russe : Фёдор Фёдорович Раскольников)[1], de son vrai nom Fiodor Fiodorovitch Iline (en russe : Фёдор Фёдорович Ильин), né le 28 janvier 1895 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et mort le à Nice, en France, est un homme politique russe qui a joué un rôle important à l'époque de Lénine et de Staline et a également laissé d'importants mémoires sur cette époque.

Il est le père de Mouza Raskolnikova (1940-1986), historienne spécialiste de l'Antiquité[2].

Fiodor Raskolnikov fit une grande partie de sa carrière dans la marine, et fut successivement vice-commissaire du peuple à la marine en 1918, commandant de la flotte de la Volga-Caspienne en 1920 puis de la Baltique puis premier ambassadeur en Afghanistan en 1921-1923[3].

En 1927-1929, il est le rédacteur en chef du mensuel Krasnaïa nov. Il dirigea ensuite plusieurs groupes dans l'édition et la culture, et s'opposa à Maxime Gorki, qui dirigeait une puissante maison d'édition à Petrograd, s'occupait de propagande à travers des revues éditées sous l'égide du pouvoir soviétique. Il reprit ses fonctions d'ambassadeur en Estonie à partir de 1930 puis au Danemark et en Bulgarie.

Rappelé à Moscou lors des Grandes Purges de 1938, il refusa de rentrer en Union soviétique en apprenant son limogeage et choisit de s'exiler en France. Ayant vivement attaqué Staline dans ses écrits, il fut pourchassé et trouva la mort l'année suivante à l'hôpital de Nice et, bien qu'on ait plusieurs versions de sa fin, il est probable qu'il fut défenestré à l'initiative des services spéciaux soviétiques[4].

Notes et références

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  1. Orthographié parfois en français Fédor Raskolnikof.
  2. Voir P. Botteri, Ricordo di M. Raskolnikov, Quaderni di stora, 1987.
  3. Pour une biographie plus détaillée sur cette époque, voir A.R. Konstantinov, Fiodor Fiodorovitch Raskolnikov, éditions de Moscou, 1964.
  4. Voir sa dernière lettre à Staline datée du 17 août 1939, reproduite dans la biographie Histoire de la baronne Boudberg, pages 283-288.