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Erysiphe heraclei

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Érysiphé de la Berce

Erysiphe heraclei, l'Érysiphé de la Berce, est une espèce de champignons ascomycètes de la famille des Erysiphaceae et du genre Erysiphe. Il s'agit d'un oïdium, un champignon phytopathogène, spécialisé dans la famille des Ombellifères.

Description

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Érysiphé de la Berce sur des feuilles de grande Berce.
Erysiphe heraclei sur les feuilles d'une Ombellifère indéterminée.
Mycélium d'Erysiphe heraclei sur Heracleum sphondylium.
Fructifications d'Erysiphe heraclei : les cléistothèces.
Mycélium et cléistothèces d'Erysiphe heraclei.
Cléistothèce d'Erysiphe heraclei.
Conidie d'Erysiphe heraclei.

Cette espèce est décrite[2] par le botaniste suisse Johann Christoph Schleicher au début du XIXe siècle puis formalisée par le botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle en 1815 dans la Flore française de Lamarck[1].

« Cette érysiphé est répandue sur les feuilles de la berce branc-ursine, tant à leur surface inférieure qu’à la supérieure ; ses tubercules sont globuleux, presque luisans ; il s’échappe de leur base plusieurs filamens, courts, irréguliers, la plupart simples et libres, quelques-uns légèrement entremêlés, mais ne formant ni une croûte ni un duvet visible à l’œil; on a peine quelquefois à distinguer cette érysiphé, parce qu’elle est mélangée avec les poils de la berce. »

— Augustin Pyrame de Candolle, 1815[1]

Il s'agit d'un mycélium blanc, farineux et floconneux envahissant les feuilles, la tige et l'inflorescence. Ses conidies solitaires, mesurent de 25 à 45 μm de long pour 12 à 20 μm de large et les fructifications, nommées cléistothèces, mesurent de 80 à 140 μm de diamètre. Leurs appendices, en nombres variables, sont flasques, partiellement coriace et fourchus. Ils sont de 0,5 à 1,5 fois plus longs que le diamètre du corps fructifère composé de 3 à 7 asques eux-mêmes portant de 3 à 5 spores[3],[4].

En plus de la variété type décrite depuis l'Allemagne et la France, la variété himalayensis est décrite en 2006 depuis le Nord de l'Inde[5], mais son statut n'est pas clairement établi[6].

  • Erysiphe heraclei var. heraclei
  • Erysiphe heraclei var. himalayensis Y.S. Paul & V.K.,2006

Selon Index Fungorum[6] :

  • Alphitomorpha heraclei (DC.) Wallr., 1819
  • Erysiphe communis var. umbelliferarum (Lév.) de Bary, 1896
  • Erysiphe martii e umbelliferarum Lév., 1851
  • Erysiphe pisi var. heraclei (DC.) Ialongo, 1992
  • Erysiphe umbelliferarum (Lév.) de Bary, 1870
  • Ischnochaeta heraclei (DC.) Sawada, 1951

Impact parasitaire

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Seules les Apiacées semblent être affectées par les affres d'Erysiphe heraclei. De nombreuses espèces sont touchées de façon éparse, rarement voire très rarement. À l'inverse, Erysiphe heraclei est particulièrement courante sur Angelica sylvestris, Anthriscus sylvestris, Chaerophyllum hirsutum et Heracleum sphondylium[3]. Voici une liste exhaustive des espèces impactées en Europe occidentale[4] et centrale[3] :

Notes et références

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  1. a b et c Jean-Baptiste Lamarck, Augustin Pyramus de Candolle, A. G. Dezauche et Jacques Eustache de Sáeve, Flore française, ou, Descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France : disposées selon une nouvelle méthode d'analyse, et précédées par un exposé des principes élémentaires de la botanique, vol. 5, Desray, (DOI 10.5962/bhl.title.112968, lire en ligne)
  2. (la) Johann Christoph Schleicher, Catalogus hucusque absolutus omnium plantarum in Helvetia cis et transalpina sponte nascentium, Bex, , 48 p. (lire en ligne)
  3. a b et c (de) Klenke, Friedemann,, Pflanzenparasitische Kleinpilze : Bestimmungsbuch für Brand-, Rost-, Mehltau-, Flagellatenpilze und Wucherlingsverwandte in Deutschland, Österreich, der Schweiz und Südtirol, Springer Spektrum, (ISBN 978-3-662-46162-4 et 3-662-46162-5)
  4. a et b (en) W.N. Ellis, « Erysiphe heraclei – Plant Parasites of Europe », sur bladmineerders.nl, (consulté le )
  5. (en) Y.S. Paul et V.K. Thakur, Indian Erysiphaceae, Scientific Publishers, , 134 p. (ISBN 9789387913493, lire en ligne)
  6. a et b Index Fungorum, consulté le 25 décembre 2020

Liens externes

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