Dés étrusques
Le jeu de dés étrusques est un des jeux, pratiqués par les Étrusques, qui éclaire leur civilisation dans leurs pratiques rituelles.
C'est l'un des jeux, avec le kottabos, que l'on retrouve représentés sur les fresques des tombes étrusques comme les joueurs de dés autour d'une table de la tombe des Inscriptions de Chiusi, ou comme objets funéraires accompagnant le mort dans sa tombe[2],[3], comme les cinq dés de la tombe Regolini Golassi d'une femme étrusque nommée Larthia.
Outre l'intérêt porté aux jeux (souvent inspirés des pratiques attiques ou grecques), ces jeux de dés (comme la paire conservée à la Bibliothèque nationale de France) permettent de définir le système de numération étrusque car leurs faces comportent les représentations dessinées de leurs 6 premiers chiffres (de somme toujours égale à 7 sur les faces opposées).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cerveteri, nécropole de la Bufolareccia, tombe 170, VIe siècle av. J.-C., os, inv. 67714, inv. 67715, inv. 67716, Cerveteri, musée national cérétain
- Emeline Hill Richardson, The Etruscans, their art and civilization
- Une paire unique de dés d'ivoire conservée à la Bibliothèque Nationale de France, Paris.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Massicotte et Claude Lessard, Histoire du sport, de l'antiquité au XIXe siècle, 1984 (ISBN 2 7605 0344 5) [1]