Chibougamau
Chibougamau Uuchepukamuu (cr) [1] | |
Héraldique |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Nord-du-Québec |
Statut municipal | Ville |
Mairesse Mandat |
Manon Cyr 2021-2025 |
Code postal | G8P |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Chibougamois et Chibougamoise |
Population | 7 233 hab. () |
Densité | 7 hab./km2 |
Code géographique | 99025 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 55′ 00″ nord, 74° 22′ 00″ ouest |
Superficie | 102 780 ha = 1 027,8 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | UTC−05:00 |
Indicatif | +1 418 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Chibougamau est une ville du Québec (Canada) située dans la région administrative du Nord-du-Québec, à la frontière de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean[2]. Comptant 7 553 habitants[3] en 2018, il s'agit de la plus grande communauté de Baie-James[4] et du Nord-du-Québec.
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'origine du toponyme « Chibougamau » est encore discutée. La Commission de toponymie du Québec ne tranche pas sur une signification précise. Le mot contient les racines cries « shabo » (au travers) et « gamaw » (lac), de sorte que Chibougamau signifierait : lac traversé de bord en bord par une rivière. Certains penche au contraire pour le sens innu « lieu de rendez-vous », ou encore : « détroit, là où l’eau est bloquée ». Les interprétations autochtones donnent aujourd'hui leur préférence au sens de « lieu de rencontre »[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Découverte des ressources minières
[modifier | modifier le code]Cette région a longtemps fait partie du territoire cri. Au XIXe siècle, l’exploitation des ressources minérales suscite un intérêt particulier. L’époque est marquée par une industrialisation rapide et développement des chemins de fer. Dans ce contexte, les besoins en minerais augmentent[6].
En 1857, James Richardson, œuvrant pour la Commission géologique du Canada, découvre des indices de minerais dans les environs de la «Paint Mountain» sur le lac Chibougamau[7]. Son rapport publié en 1870 évoque le potentiel minier de la région et marque le début de l'intérêt pour la prospection dans le secteur[6]. D'autres explorations confirment le potentiel minier, mais c'est en 1904, sous l'impulsion de Peter McKenzie et de l'ingénieur français Joseph Obalski, que commence la prospection en vue de l'exploitation des ressources minières[8].
Le gouvernement provincial débloque des fonds pour la construction d’un chemin de fer reliant Saint-Félicien au lac Chibougamau. Il crée aussi la Société minière de Chibougamau afin de développer le secteur. En 1910, son premier président, James Barlow, conclut toutefois que le potentiel minier est insuffisant pour justifier les coûts de la construction d'une voie ferrée. Le rapport Barlow et le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 ralentissent les projets d'exploitation minière dans le secteur[6].
Traite des fourrures
[modifier | modifier le code]En 1914, la Compagnie de la Baie d'Hudson (CBH) aménage un dépôt de marchandises sur la rive sud du lac Chibougamau. Avec le déclin de la route des fourrures entre le lac Mistassini et Fort Rupert (Waskaganish) et le développement de la voie ferrée en Haute-Mauricie, le lac Chibougamau devient un point pivot du commerce des fourrures. En 1929, la CBH y ouvre un véritable poste de traite, sur la péninsule Gouin. L'ouverture de ce comptoir attire de nombreuses familles de chasseurs cris, qui s'installent dans le secteur. Plusieurs y œuvrent au sein des brigades de canots qui assurent le transport de la fourrures mais aussi de marchandises et de prospecteurs. Le poste cesse ses activités en 1942. La bande du lac Chibougamau se déplace au Lac aux Dorés, plus près des campements miniers[9]. Ils formeront plus tard le village d'Oujé-Bougoumou.
Campement minier
[modifier | modifier le code]Dans les années 1920, la prospection reprend et en 1922, la Chibougamau McKenzie Mines érige un premier chevalement sur un gisement à la baie des Cèdres, au lac aux Dorés. Dans les années 1930, Chibougamau fait l'objet de prospection intensive et une communauté de mineurs, de trafiquants d'alcool, de prospecteurs et de géologues y vit à l'écart de toute loi et de toute autorité policière[10]. En 1934, le campement minier compte environ 1000 habitants. On y trouve un bureau de poste, une banque, un hôtel et une ligne téléphonique[6]. En 1936, 33 compagnies minières œuvrent dans la région des lacs Chibougamau et Opémisca. L’isolement géographique et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ralentissent le développement minier, qui s'accélère après la guerre[6].
Fondation de la ville
[modifier | modifier le code]Il faut attendre en 1949 pour qu'une route en gravier praticable à l'année relie Chibougamau au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Nommée à l'époque le boulevard Onésime Gagnon, elle deviendra la route 167[10]. Deux ans plus tard, la route de gravier reliant Chibougamau à l'Abitibi est aussi achevée[6]. En 1952, la «municipalité du village de Chibougamau» est instituée. Elle accède au statut de ville le 1er septembre 1954[11]. À ce moment, le premier maire de la ville, Jean-Baptiste Laflamme, est nommé par le lieutenant-gouverneur de l'époque, Gaspard Fauteux[12]. Les premières élections ont lieu en 1958. Godefroy de Billy est le premier maire élu[12]. Le journal local La Sentinelle est fondé en 1956, succédant au Chibougamau Miner (1949-1950) et au Courrier de Chibougamau(1956-1957)[6].
Station des forces canadiennes à Chibougamau
[modifier | modifier le code]De 1962 à 1988, la ville accueille une station radar. Elle fait partie du réseau de surveillance de la ligne Pinetree, qui assure la surveillance du nord canadien au cours de la Guerre froide. La diminution de la menace et l'évolution de la technologie satellite mènent à la fermeture de la station[10].
Feux de forêts
[modifier | modifier le code]La ville de Chibougamau étant entourée de forêts, les feux de forêts y représentent une menace occasionnelle pour la ville. Le 3 juin 2005, un feux de forêt à proximité de la ville force l'évacuation de près de 200 résidents. Le feu sévit à 500 mètres de la ville et à proximité de secteurs de villégiature. L'ordre d'évacuation est levé dès le lendemain[13],[14].
Le 6 juin 2023 en soirée, la mairesse Manon Cyr annonce à la population, que l'avancée d'un important feu de forêt force l'évacuation préventive complète de tous les résidents de la ville. Près de 8000 personnes sont redirigés vers le lac Saint-Jean au cours de la nuit. La ville voisine de Chapais est alors en alerte de pré-évacuation, et la communauté crie de Oujé-Bougoumou est aussi évacuée. Un hébergement temporaire est établi à Roberval, alors que la route 167 est fermée à la circulation[15],[16]. L'ordre d'évacuation est levé le 12 juin 2023[17]. La proximité des feux de forêts demeure préoccupation pour les autorités locales au cours du mois de juin 2023 et la ville est régulièrement plongée dans un épais brouillard de fumée[18].
Géographie
[modifier | modifier le code]Située à environ 230 km du Lac Saint-Jean au sud et à 400 km de l'Abitibi à l'ouest, il n'y a pas d'autres villes à proximité sauf Chapais, ce qui fait sa particularité et son isolement.
Chibougamau a longtemps été la fin de la route asphaltée au Québec. En effet, elle est la toute dernière communauté avant les territoires autochtones du nord. Elle est aujourd'hui accessible par les routes 167 (depuis le Lac-St-Jean) et 113 (depuis l'Abitibi).
La ville se trouve presque entièrement circonscrite par le territoire de la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James, sauf à ses limites sud-est, où le territoire non organisé de Lac-Ashuapmushuan est situé.
Certaines localités sont situées à proximité de Chibougamau sans en être adjacentes. La ville de Chapais est distante de 41 km (à moins de 30 minutes de route) et le territoire cri d'Oujé-Bougoumou est distant de 55 km (à environ 45 minutes de route).
Chibougamau borde les rives du lac Gilman, où l'on retrouve une plage et un sentier pédestre y faisant le tour sur une distance de 7,5 km.
Municipalités limitrophes
[modifier | modifier le code]Eeyou Istchee Baie-James | ||||
Eeyou Istchee Baie-James | N | Eeyou Istchee Baie-James | ||
O Chibougamau E | ||||
S | ||||
Eeyou Istchee Baie-James | Lac-Ashuapmushuan |
Démographie
[modifier | modifier le code]Population
[modifier | modifier le code]Langues
[modifier | modifier le code]À Chibougamau, selon l'Institut de la statistique du Québec, la langue parlée le plus souvent à la maison en 2011[21] sur une population de 7 500 habitants, est le français à 95,73 %, l'anglais à 1,67 % et les autres langues à 1 %.
Communauté philippine
[modifier | modifier le code]La pénurie de main d'œuvre en Eeyou Istchee Baie-James incite la plus grande entreprise de Chibougamau, Chantiers Chibougamau, à recruter de la main d'œuvre aux Philippines dès 2018. En 2022, près de 20% des employés de l'entreprise sont des nouveaux arrivants. Une approche d'intégration des travailleurs est déployés, menant à l'établissement d'une cinquantaine de familles de travailleurs, créant une petite communauté philippine[22]. La même année, l'entreprise entreprend la construction d'un nouveau quartier résidentiel afin de faciliter l'installation de ces nouveaux résidents[23].
Administration
[modifier | modifier le code]Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[24].
Chibougamau Maires depuis 2003 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2003 | Donald Bubar | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Manon Cyr | Voir | |
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Climat
[modifier | modifier le code]La ville de Chibougamau bénéficie d'un climat subarctique avec des hivers longs et froids et des étés courts et frais. Dfc selon la classification de Koppen. D'ailleurs, à cause de sa proximité avec la baie d'Hudson, Chibougamau connaît des températures hivernales très froides. Des minimums près de −40 °C sont très fréquents pendant le mois de janvier. Pendant l'été, il est possible mais rare que le mercure affiche des maximums de plus 27 °C. Toutefois, les nuits restent fraîches toute l'année, même en période de canicule.Le mois le plus chaud est juillet, lorsque les températures atteignent régulièrement la barre des 20 °C.
En ce qui a trait à la pluviométrie, Chibougamau connaît un climat beaucoup plus sec que les villes plus au sud telles que Québec, Montréal et Val-D'Or. Annuellement, la ville reçoit environ 640 mm de pluie et 349 cm de neige. Les records actuels de température sont de 33,8 °C le 19 juillet 1991 et −44,5 °C le 11 janvier 1984.
Économie
[modifier | modifier le code]Chibougamau vit presque exclusivement de l'exploitation forestière et minière, comme la plupart des autres communautés à cette latitude. L'entreprise Chantiers Chibougamau, fondée en 1961 par Lucien Filion, est un employeur important[26].
Héraldique
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Attraits et culture
[modifier | modifier le code]Le Festival Folifrets Baie-James est un carnaval hivernal alliant compétition de motoneiges et activités pour toute la famille. Le festival était autrefois connu sous le nom de Grand Rallye international de Chibougamau. Il existe depuis 1967[28].
Le Festival en Août est un festival de musique qui a lieu au début du mois d’août chaque année depuis 1999. Le festival est une organisation de la Ville de Chibougamau[29]. L'événement qui se tient sur la 3e rue, attire chaque année plus de 6000 visiteurs. La programmation annuelle inclut notamment des spectacles en plein air, un tournoi de volley-ball de plage, une journée familiale et un marché d’artistes et artisans[30].
La Débâcle est un festival de musique qui a lieu chaque printemps depuis 2014. Le titre est inspiré de la période de la débâcle des glaces, qui a lieu au même moment[31]. L'évènement anime le centre-ville de Chibougamau en incitant les festivaliers à se déplacer d'un bar à l'autre afin d'assister à différents concerts[32].
Les Voix de la Vallée du cuivre est chorale fondée en 1968 et implantée dans la communauté[33]. Chibougamau est aussi un cœur important de la vie artistique régionale : les organismes les Arts en Nords et BABA regroupent des artistes professionnels et amateur d'Eeyou Istchee Baie-James.
La Société d'histoire de la Baie-James (SHBJ) est un organisme voué à la mise en valeur de l'histoire et du patrimoine régional. L'organisme possède une salle d'exposition et est un service d'archives privées agréé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec[34].
En 2021 la microbrasserie et bar à vin Maître Renard ouvre ses portes à Chibougamau. Il s'agît de la première microbrasserie à voir le jour dans le Nord-du-Québec[35]. L'entreprise se fait rapidement une place dans le milieu : en 2022 sa bière Renard brun remporte la médaille de bronze à la Coupe des bières du Canada, dans la catégorie « bière de style canadien »[36].
Le parc régional Obalski contient de nombreux sentiers pédestres, de raquettes et de circuits canotables entre la ville de Chibougamau et le lac aux Dorés. Il est possible d'accéder au parc régional depuis la ville, via trois sentiers. Ceux-ci débutent à la plage municipale du lac Gilman, au centre plein air Mont-Chalco et en face de l'hôpital[37].
Sport
[modifier | modifier le code]Entre 1977 et 2005, Chibougamau gagne la réputation d'être la pépinière de l'escrime au Canada. Le club Scaramouche, fondé en 1967 par Henri Sassine s'illustre sur la scène olympique à Los Angeles (1984), Séoul (1988), Barcelone (1992) et Atlanta (1992). Finalement le club ferme ses portes en 2005, faute de relève et à la suite de problèmes financiers[10],[38].
Personnalités associées
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Particularité
[modifier | modifier le code]En 2014, selon l'Institut canadien d'information sur la santé, la région Nord-du-Québec – dont Chibougamau fait partie – occupe le 1er rang au Québec quant à la consommation d'alcool[39].
Chibougamau n'est plus un Village-relais[40].
Dans la culture
[modifier | modifier le code]Le documentaire de Michel Gauthier, Débarque-moué au lac des Vents, pour l'Office nationale du film en 1974, présente la ville de Chibougamau, moderne, en opposition au parcours de prospecteur d'un de ses résidents, Adrien Tremblay[41].
La ville est citée dans la chanson Pub Royal des Cowboys fringants, dans la chanson Dolorès de Robert Charlebois ainsi que dans la chanson Boogie Woogie Chibougamau de Lavender Hill Mob.
Le roman autobiographique L'Appel du Chibougamau de Larry Wilson, publié en 1956, relate les débuts du campement minier de Chibougamau[42].
Le film Une rivière imaginaire, d'Anne Ardouin, parut en 1993, explore les liens au territoire de géologues et de prospecteurs, notamment à Chibougamau.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Turtle Island Decolonized: Mapping Indigenous Names Across North America », (consulté le )
- (en) « Répertoire des municipalités: Ville de Chibougamau (Hors MRC) », Ministère des Affaires municipales, régions et occupation du territoire (consulté le ).
- Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le ).
- (en) « Profils des communautés de 2006 : Chibougamau », Statistiques Canada (consulté le ).
- (en) « Fiche descriptive : Chibougamau », Commission de toponymie du Québec (consulté le ).
- Réjean Girard, Normand Perron, Le Nord-du-Québec, Les Presses de l'Université Laval, coll. « Les régions du Québec... histoire en bref », , 182 p. (ISBN 978-2-7637-2862-9)
- « Biographie – RICHARDSON, JAMES (1810-1883) – Volume XI (1881-1890) – Dictionnaire biographique du Canada », sur biographi.ca (consulté le ).
- « Chibougamau: l'espoir au bout de la mine », sur Le Soleil, (consulté le ).
- Jacques Frenette, L'histoire des Cris de Chibougamau : une bande amérindienne révèle son identité, Centre indien cri de Chibougamau, (ISBN 2-9800454-0-3 et 978-2-9800454-0-0, OCLC 77455534, lire en ligne)
- Girard, Réjean., INRS-Culture et société. et Scholars Portal, Histoire du Nord-du-Québec, Presses de l'Université Laval, 2014) (ISBN 978-2-7637-9582-9, 2-7637-9582-X et 978-2-7637-9581-2, OCLC 892340979, lire en ligne)
- Hubert Mansion, Chibougamau, dernière liberté. La saga du Nord, Michel Brulé, 2009
- « Portrait de la ville », sur ville.chibougamau.qc.ca.
- Zone Aucun thème sélectionné- ICI.Radio-Canada.ca, « Feux de forêt: Chibougamau respire | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- Securite publique Canada Gouvernement du Canada, « Base de données canadienne sur les catastrophes », sur bdc.securitepublique.gc.ca, (consulté le ).
- Émilie Bilodeau et Lila Dussault, « Incendies de forêt: Au tour de Chibougamau d’être évacué », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Évacuations complètes à Chibougamau et Oujé-Bougoumou dans le Nord-du-Québec | Les communautés autochtones face aux feux de forêt | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Retour des citoyens évacués à Chibougamau : les préparatifs vont bon train | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- Zone Environnement- ICI.Radio-Canada.ca, « Chibougamau : un second feu surveillé de près, mais pas d’évacuation pour l’instant | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Chibougamau, V » (consulté le ).
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Chibougamau, V » (consulté le ).
- Institut de la statistique du Québec. Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison, municipalités et TE du Nord-du-Québec et ensemble du Québec, 2011
- Roxane Léouzon, « Une communauté philippine éclot à la Baie-James », sur Le Devoir, (consulté le ).
- Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Le défi d’intégrer des travailleurs philippins à Chibougamau », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
- « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en ).
- « Les maires d’hier à aujourd’hui », sur ville.chibougamau.qc.ca (consulté le ).
- « Les Chantiers Chibougamau : une entreprise familiale chef de file dans la transformation du bois », sur fondsftq.com (consulté le ).
- « Les armoiries », sur Ville de Chibougamau (consulté le ).
- « Histoire », sur Festival Folifrets (consulté le ).
- « Festival en août ».
- Jean Tremblay, Initiative de journalisme local, « Pendant quatre jours, Chibougamau vivra aux couleurs du Festival en aout », sur La Sentinelle - Actualité locale à Chibougamau, (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Musique émergente : Chibougamau convie le public à sa Débâcle musicale », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
- « À propos - La débâcle », sur ladebacle.org (consulté le ).
- Liane Voix de la Vallée du Cuivre de Chibougamau inc, Notre histoire : 50 ans : album commémoratif 1968-2018, (ISBN 978-2-9817956-0-1 et 2-9817956-0-0, OCLC 1158966075, lire en ligne)
- Karine Desbiens, « La société d'histoire change de nom », sur La Sentinelle, (consulté le ).
- Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Maître Renard : la première microbrasserie du Nord-du-Québec », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
- (en-CA) « Results | Canada Beer Cup », sur canadabeercup.com, (consulté le ).
- « PARC RÉGIONAL OBALSKI | Eeyou Istchee - Baie-James », sur Balise Québec (consulté le ).
- « L'homme derrière Sandra Sassine - Courrier Laval », (consulté le ).
- « Info NRJ - La consommation d'alcool toujours aussi forte dans la région », (consulté le ).
- « Fédération des villages-relais du Québec - Chibougamau »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Office national du film du Canada, « Débarque-moué au lac des Vents » (consulté le ).
- Larry Wilson, L'Appel du Chibougamau. Histoire d'une région minière du Québec, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Album souvenir, le 50e d'une ville en or : 1954 Chibougamau 2004, ma ville, ma vie!, Société d'histoire régionale de Chibougamau en collaboration avec la Corporation des fêtes du 50e anniversaire de Chibougamau, , 106 p. (ISBN 2-9808272-0-7)
- Larry Wilson, L'Appel du Chibougamau, Montréal, Thérien frères limitée, , 184 p. (lire en ligne)
- Hubert Mansion, Chibougamau, dernière liberté, Michel Brûlé, coll. « La Saga du Nord », , 354 p. (ISBN 978-2-89485-444-0)
- Coll., Le début d'une aventure... 1954-1989, Chibougamau, La Sentinelle de Chibougamau-Chapais, , 64 p.
- Jean Désy, François Huot. La Baie-James des uns et des autres — Eeyou Istchee. Production FH, 2009.
- Réjean Girard. Histoire de la Jamésie. MJBJ, 2012.
- Réjean Girard. Histoire du Nord-du-Québec. Les Presses de l'Université Laval, 2012.
- Réjean Girard et Normand Perron. Le Nord-du-Québec. Les Presses de l'Université Laval, coll. « Les régions du Québec, histoire en bref », 2016.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1974 : Débarque-moué au lac des Vents. (1h11 minutes). Documentaire de Michel Gauthier, ONF.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Administration territoriale du Nord-du-Québec
- Administration régionale Baie-James
- Jamésie
- Lac Chibougamau
- Lac aux Dorés (rivière Chibougamau)
- Lac Courtois (Jamésie)
- Rivière Chibougamau
- SFC Chibougamau
- Aéroport de Chibougamau-Chapais
- Chantiers Chibougamau
- Journal La Sentinelle
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :