Charles Monod
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Charles Edmond Monod, né le dans l'ancien 2e arrondissement de Paris et mort le à Paris 17e, est un chirurgien et professeur de médecine français. Il est membre de l'Académie nationale de médecine, et son président en 1916.
Biographie
[modifier | modifier le code]Charles Monod, né à Paris en 1843[1], est le fils du chirurgien Gustave Monod et de Jane Good. En 1867, il épouse Léonie Antoinette Alliez, née à Manchester, le couple a 8 enfants.
En 1866 il est externe des hôpitaux, interne des hôpitaux de 1868 à 1872. Il soutient une thèse de doctorat, intitulée Étude sur l'angiome simple sous-cutané circonscrit, et obtient un prix de thèse et une médaille d'argent en 1873. Il est reçu à l'agrégation de chirurgie en 1875, avec une thèse intitulée Étude comparative des diverses méthodes d'exérèse. et au concours de chirurgien des hôpitaux en 1877.
Il est en service à l'hospice des Incurables à Ivry (1883-1887), et à l'hôpital Saint-Antoine (1887). Il donne des cours et des conférences à l'hôpital Saint-Antoine et à l'hôpital Necker où il remplace Paul Broca (1824-1880) et Ulysse Trélat (1828-1890). Il est médecin de la maison des Diaconesses de Reuilly, et de l'hôpital protestant pour hommes de Neuilly-sur-Seine.
En 1890, il est secrétaire général de la Société de chirurgie et est élu président en 1896. Il est membre de l'Académie de médecine, section de pathologie chirurgicale, en 1895 et il en est le président en 1916. Il est également membre de la Société anatomique, la Société d'anthropologie, et de la Société de médecine et d'hygiène publique. Il est membre fondateur de l'Association française pour l'avancement des sciences, et de l'Association française de chirurgie[2].
Il prend sa retraite en 1906[2].
Publications
[modifier | modifier le code]- Leçons de clinique chirurgicale faites à l'hôpital Necker, Delahaye et Lecrosnier, 1884.
- Traité des maladies du testicule et de ses annexes, Masson, 1899, en collaboration avec O. Terrillon.
- Traité de technique opératoire, Masson, 1902, en 2 volumes, en collaboration avec G. Vanverts).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1909 : officier de la Légion d'honneur[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « Rue Bleue, dans une maison qui faisait face à la rue de Trévise », voir Gustave Monod, Jane Monod, née Good. Souvenirs recueillis par son mari pour sa famille, 1885, p. 34) (en ligne).
- Françoise Huguet, Les professeurs de la faculté de médecine de Paris : dictionnaire biographique, 1794-1939, Paris, INRP-CNRS, , 753 p. (ISBN 2-222-04527-4), p. 603-604.
- « Cote LH/1911/29 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Françoise Huguet, Les professeurs de la Faculté de médecine de Paris : dictionnaire biographique, 1794-1939, .
- Vincent Delmas, « Charles Edmond Monod », Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en septembre 1843
- Naissance dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Médecin français du XIXe siècle
- Médecin français du XXe siècle
- Chirurgien français
- Membre de l'Académie nationale de médecine
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1909
- Famille Monod
- Décès en mars 1921
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 77 ans
- Président de l'Académie nationale de médecine