Breuil-le-Sec
Breuil-le-Sec | |||||
Vue générale du bourg depuis les étangs de promenade. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Clermontois | ||||
Maire Mandat |
Denis Dupuis 2020-2026 |
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Code postal | 60840 | ||||
Code commune | 60106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Breuil-le-Secquois, Breuil-le-Secquoises | ||||
Population municipale |
2 586 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 291 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 22′ 15″ nord, 2° 27′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 46 m Max. 152 m |
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Superficie | 8,89 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Clermont (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont | ||||
Législatives | 7e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://mairiebreuillesec.fr/ | ||||
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Breuil-le-Sec est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Breuil-le-Secquois et les Breuil-le-Secquoises.
Elle est composée du village de Breuil-le-Sec et des hameaux d'Autreville, Bailly-le-Bel et Crapin, et fait partie de l'Unité urbaine de Clermont.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village de Breuil-le-Sec est situé à égale distance de Beauvais et de Compiègne (27 km), à 57 km au nord de Paris et à 59 km au sud d'Amiens[Note 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Erquery, Bailleval, Breuil-le-Vert, Clermont, Fitz-James, Nointel et Saint-Aubin-sous-Erquery.
Topographie et géologie
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec est située à la limite de la Picardie et du Bassin parisien. On pourrait dire que la route nationale 31 de Beauvais à Compiègne fait cette séparation. Au sud de cette route, le village est dans la vallée de la Brêche. Au nord, il s'agit du plateau picard[a 1]. Le territoire, limité à l'ouest par la vallée de la Brêche, s'étend au nord jusqu'aux pentes du plateau crayeux de Picardie, et s'élève à l'est sur la montagne de Liancourt qui s'avance en promontoire sur le chef-lieu. Celui-ci est compris dans la vallée[1]. Le point le plus bas du territoire est à 48 mètres, il se trouve sur la Brêche à la limite de Breuil-le-Vert. Le point le plus haut : 146 mètres, se trouve dans le bois des Côtes près des Trois Bornes, à la limite des communes de Bailleval, Nointel et Breui-le-Sec. On peut noter aussi : 51 mètres au cimetière, 56 mètres à Autreville, 58 mètres à l'ancienne gare, 84 mètres à Crapin, 84 mètres à la ferme des Sables, 136 mètres au calvaire de la Montagne, 140 mètres au castellum des Gouvieux[a 1].
Le sable forme tous les talus des coteaux depuis la forêt de Hez-Froidmont, jusqu'à la pointe de Breuil-le-Sec. Il existe un lambeau de sable tertiaire rubané dans le bois des Côtes. Le sable est jaune et le terrain de transport comprend des bois pétrifiés et grès très ferrugineux, dont quelques fragments empâtent sur des galets[2]. La craie noduleuse apparaît à Autreville. Le sable de Bracheux fait son apparition à l'est de la commune. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des limons anciens entre Fitz-James et le territoire communal. Des alluvions modernes tapissent le fond de la vallée de la Brêche. Sur la rive gauche de cette rivière, l'argile plastique apparaît. Sur la partie inférieure du massif montagneux de la commune, la disposition des couches de calcaire grossier et leur nature paraît indiquer un rivage du bassin dans lequel ce calcaire s'est formé. Des fossiles (coquilles brisées) abondent sur les pentes du bourg et de Crapin[b 1]. La commune se trouve en zone de sismicité 1[3].
Hydrographie et eau potable
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la Brêche, rivière qui prend sa source à Reuil-sur-Brêche et qui se jette dans l'Oise à Villers-Saint-Paul. Breuil-le-Sec, contrairement à Clermont, est située sur la rive gauche de la Brêche. Celle-ci sort du faubourg du Pont-de-Pierre de Clermont pour rejoindre la commune de Breuil-le-Sec. Avant de passer sous la D 1016, elle se divise en deux bras[4] : un principal part vers l'ouest et un secondaire se dirige vers le moulin à eau de Bailly-le-Bel, ancienne usine, vers l'est). Les deux bras se rejoignent peu après le passage d'un troisième bras au moulin. Elle traverse les marais du Grand-Pré et de Giencourt où elle quitte la commune pour rejoindre Breuil-le-Vert et se jeter dans l'Oise à Creil. La Béronnelle, affluent de la rive gauche de la Brêche, passe également sur le territoire de la commune : elle y pénètre par le Centre hospitalier Interdépartemental (CHI). Passant sous la route nationale 31 et à proximité du moulin de Bailly-le-Bel, elle traverse le bois du Bosquet, frôle la propriété du château des Étournelles, l'ancien cimetière et des cressonnières du Grand-Pré. On compte également un fossé de drainage appelé fossé des Cressonnières, affluent de la Béronnelle et long de 876 mètres[5]. Breuil-le-Sec possède une station d'épuration localisée au sud du village, un château d'eau situé à la limite nord du territoire, des réservoirs à eau se trouvent proches de la limite communale avec Fitz-James et une pompe à eau se localise proche du village de Nointel[6]. Les zones les moins élevées du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Réseau routier
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec est desservie par la route nationale 31 E46, ancienne route royale de Rouen à Reims remplacée aujourd'hui par une voie express entre Beauvais et Catenoy. Le village était situé au kilomètre 108 du tracé originel. Le premier tronçon en deux fois deux voies, ouvert en 1987, se terminait autrefois au rond-point de la Croix-Fouarche. La seconde phase de travaux, inaugurée en juin 2012, permit de dévier le nord de Breuil-le-Sec ainsi que les communes de Nointel et de Catenoy. Un prolongement devrait relier Compiègne à terme. Un échangeur ouvert à cette dernière date permet de rejoindre la D 37, route de Breuil-le-Sec à Gournay-sur-Aronde, au nord-est du département. Breuil-le-Sec est également relié par plusieurs départementales : La D 37, débutant à l'échangeur de la route nationale 31, se dirige vers Erquery, Saint-Aubin-sous-Erquery jusqu'à Gournay-sur-Aronde par le nord du territoire. La D 62, débutant à Monchy-Saint-Éloi, traverse le village. Elle pénètre dans l'agglomération depuis le sud par la rue de Liancourt. Elle se divise ensuite en deux parties à sens unique (rue de la Messe, vers Bailleval et la rue Eugène-Leclerc, vers Clermont), puis par la place de Verdun, rue de la Mairie, la place de la République et la rue de la Gare avant de rencontrer D 931. La D 62E débute également depuis la D 931, en passant toutefois par la rue de Clermont et se termine sur la place de Verdun, en centre-ville. La D 931,ancienne route nationale 31, la rue Guy-Boulet puis se dirige vers Nointel. Une route communale relie le village à Nointel par le hameau d'Autreville. Le hameau de Crapin est également accessible par une voie intégrée à l'agglomération actuelle[6].
Voies ferrées et transports en commun
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec était desservie par la ligne de Rochy-Condé à Soissons par laquelle le village avait une gare au PK 30,626. La ligne, ouverte dans les années 1870, reliait plus largement les villes de Beauvais à Soissons par Clermont et Compiègne. La ligne a cessé son trafic voyageur en 1939[14], puis a été déclassée entre Froyères et Estrées-Saint-Denis en 1964[15]. Elle est aujourd'hui réservée au trafic de marchandises entre Clermont et le silo d'Avrigny. L'ancienne halte communale est aujourd'hui transformée en habitations.
La gare ferroviaire la plus proche se trouve à Clermont, située sur la ligne Paris - Lille, à trois kilomètres de la commune[16].
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 660, 682, 6341, 6348 et 6356 du réseau interurbain de l'Oise[17].
Les communes Agnetz, Breuil-le-Sec, Breuil-le-Vert, Clermont, Fitz-James et Neuilly-sous-Clermont, se dotent, le 15 décembre 2014, d'un réseau de transport urbain dénommé Lebus[18].
Ce réseau est géré par le Syndicat intercommunal des transports collectifs de l’agglomération clermontoise (SITAC), créé à titre transitoire et qui pourrait être intégré à terme dans la communauté de communes du Pays du Clermontois de manière à étendre le réseau à l'ensemble des communes concernées[19]. La commune est desservie, en 2023, par la ligne 1 de ce réseau[17].
Accès aux aéroports
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec est situé à 41 km au nord de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[20] et à 26,3 km à l'est de l'aéroport de Beauvais-Tillé[21]. Il n'existe aucune liaison directe avec ces aéroports par des transports en commun.
Liaisons douces
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par une variante de l'avenue verte Londres-Paris. Cette variante, partant de Conflans-Sainte-Honorine, passe par Chantilly, Senlis, Pont-Sainte-Maxence, Clermont et Beauvais. Elle rejoint le tracé principal à Saint-Germer-de-Fly. Sur le territoire communal, l'itinéraire arrive de Nointel passe par la rue du même nom et celle de Liancourt pour ensuite se diriger vers Breuil-le-Vert[22].
Milieux naturels
[modifier | modifier le code]Hormis le tissu urbain, qui compose 20,7 % de la superficie de la commune, les cultures représentent près de 39 % du territoire (346 hectares) tandis que les espaces boisés rassemblent 290 hectares, soit 32,6 % de la surface communale parmi lesquels le bois des Côtes, le plus étendu, au sud-est de la commune. Au nord, les bois de Breuil-le-Sec, de la Sablonnière et Colette complètent ce milieu. Les délaissés urbains et agricoles réunissent 22 hectares (2,5 %) et les vergers et prairies 21 hectares, soit 2,1 % de la superficie communale. Les marais, mares et étangs, présents autour du village et dans la vallée de la Brêche et de la Béronnelle rassemblent près de 2 % des milieux naturels de la commune, pour une surface de 16 hectares. Les rochers, éboulis et terrains nus réunissent 7.7 hectares, soit moins de 1 % de la superficie du territoire[23],[6]. Autrefois, la surface boisée était très importante et couvrait presque 70 % de la superficie totale de la commune[a 2]. Le bois des Côtes est inscrit en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 [24]. Les zones boisées et marécageuses se situent sur plusieurs corridors écologiques potentiels[25].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Breuil-le-Sec est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[28].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,5 %), terres arables (32,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,6 %), zones urbanisées (12 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]L'habitat est réparti en plusieurs hameaux et lieux-dits[6].
- Le chef-lieu de Breuil-le-Sec
- Autreville, à l'ouest du village
- Crapin, au sud-ouest du chef-lieu, au pied du bois des Côtes
- Bailly-le-Bel, au nord-est du village
- La ferme des Sables, au centre de la commune, au nord du chef-lieu
Sur le territoire se trouvait également la ferme de Cercamp, au sud.
Les lieux-dits sont les suivants : Grimauderie, Coulombiers, la Cavée Lambert, le Champ des Côtes et le Grand Pré au sud ; le Calvaire, le Bois de Vignemont, le Champ Bouffaut, la Montagne Foireuse, les Vingt Mines et le Poirier Baras au nord ; le Grand Pré à l'ouest ; et les Trois Tournants et l'Aubier à l'est[6].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]À la fin du XIXe siècle, le village de Breuil-le-Sec comprenait 115 maisons, réparties en une douzaine de rues tortueuses construites autour de l'église[c 1]. En 1838, Autreville est un hameau qui comprend vingt feux[a 3]. En 1890, le hameau se composait de 12 maisons, à l'est du village[c 2]. En 1889, l'écart de Bailly-le-Bel se compose de trois maisons. Le hameau actuel de Bailly-le-Bel n'était qu'un moulin sous l'Ancien Régime. Le hameau de Crapin se composait de 11 maisons formant une rue ombragée sur les pentes de la montagne de Liancourt. La ferme des Sables ne comprenait qu'une maison[a 3].
De nos jours, le chef-lieu forme une même agglomération avec les hameaux de Crapin, d'Autreville et de Bailly-le-Bel. La ferme des Sables est le seul écart qui n'est pas rattaché au village. La commune fait partie de l'aire urbaine et de l'unité urbaine de Clermont totalisant 20979 habitants en 2009[30].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes[a 1] :
- 1090 : Bruolium Alternum
- 1100 : Bruolium
- 1240 : Bruolium Siccum
- 1373 : Brueulg le Sec
- 1497 : Breul le Seq
- 1683 : Brulesec (qui est encore son nom en picard).
- de 1800 à nos jours : Brulesecq ; Breuil Sec ; Brueul le Sec ; Breuillesecq et Breuil-le-Sec.
L'appellatif toponymique Breuil représente l'ancien français breuil, mot issu du gaulois brogilo, ayant le sens de « bois bois taillé en buissons, bois clos »[a 1].
Le déterminant -le-sec est issu du latin siccus « sec, desséché, tari » et a été rajouté pour le distinguer du village de Breuil-le-Vert.
Le hameau d'Autreville est attesté sous les formes Austra-villa[a 3] ; puis Alteravilla en 1161[c 2].
Crapin a probablement un nom d'origine gallo-romain : peut-être « Villa de Crispinium »[a 3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : le castellum des Gouvieux
[modifier | modifier le code]Jules César, n'ayant pas pu livrer bataille aux Bellovaques dans la plaine de Catenoy-Nointel, n'a pu traverser les marais qui s'étendaient entre Clermont et le bois des Côtes. Il fit installer son camp au nord du plateau. C'est le champ de Courcelles. Il y resta de février à août 51 av. J.-C.[a 1]. C'est Achille Peigné-Delacourt qui en 1868 publiera les premiers travaux[31] sur cette hypothèse. Des campagnes de fouilles de ce camp ont été menés de 1934 à 1939 par Georges Matherat, ils ont permis de valider l'historique des faits. « César, étant au courant des préparatifs de départ des Bellovaques, précipite son offensive. Il fait installer deux ponts de fascines qui doivent permettre à ses éléments lourds (cavalerie et machines) de traverser le marais ». Ce sont ces ponts de fascines, qui, au cours des travaux d'extraction de la tourbe, furent découverts en 1864, par Jules Poiret[a 1]. Les Bellovaques pris entre les Romains et les marais, usent d'un stratagème. Entassant devant leurs lignes bottes de paille et fagots, ils se couvrent d'un vaste réseau de feu à la faveur duquel ils s'enfuient. La cavalerie lancée à leur poursuite, est arrêtée par une barrière d'incendies. Pour faciliter leur fuite, les Bellovaques ont mis le feu à la forêt. Le castellum du bois de Gouvieux fut le poste de commandement de César. Il est situé à cheval sur le chemin montant de la cavée d'Autreville. Ce poste de commandement occupait une partie de la hauteur où a été installé le calvaire de la montagne. C'est un superbe poste d'observation. Le lieu-dit porte le nom de Gouvieux[a 4].
Du Moyen Âge à la Renaissance
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, Breuil-le-Sec n'appartenait pas à un seigneur, comme la plupart des localités de la région. À côté des comtes de Clermont, qui y possédaient des bois, une prévôté, comprenant un droit de travers, des cens, terres, prés, aulnois et champarts, plusieurs petits seigneurs tenaient des fiefs relevant du comté de Clermont. Il faut citer, parmi eux, le maire de Breuil-le-Sec, qui avait en fief la mairie du lieu, et, au XIVe siècle, les possesseurs des fiefs de Harpin du Quesnel, Jean de Vaux, Harpin d'Erquery et Bernard d'Argenlieu. L'un de ces fiefs, sans doute celui de Jean de Vaux, dont le manoir principal était le château des Tournelles, fut légué en 1465 au chapitre de Clermont par la dame de Vaux et vendu, le , par Édouard Ollier (ou Olier), conseiller au Parlement de Paris en 1633[32], qui l'incorpora au marquisat de Nointel (établi en 1654). Depuis cette époque, les marquis de Nointel s'intitulèrent seigneurs de Breuil-le-Sec[c 3]. La cure se confondit sans doute primitivement avec le prieuré, et l'église paroissiale ne fut autre que l'église du prieuré. Elle appartenait aussi à l'abbaye Saint-Germer-de-Fly, qui la possédait déjà en 1178[c 3].
Autreville formait au Moyen Âge une seigneurie particulière qui relevait de la seigneurie de Nointel. Elle était, au XIVe siècle, aux Lancry, seigneurs de Bains et de Boulogne-la-Grasse. Au siècle suivant elle appartenait aux Delaporte, et, après la mort de Diane Delaporte en 1622, elle fut acquise par François Ollier, écuyer, qui la réunit à sa seigneurie de Nointel. Il y avait aussi à Autreville une chapelle Saint-Éloi qui fut détruite très anciennement[c 2].
Au Moyen Âge, le hameau de Bailly-le-Bel se trouvait un château fort, construit à l'emplacement d'une fortification romaine[a 3]. La chapelle Saint-Arnoult de Crapin, seul vestige d'un antique prieuré, appelé le prieuré de Saint-Arnoult-de-Crapin, de Saint-Arnoult-la-Fontaine ou de Saint-Arnoult près Clermont, dépendait de l'abbaye Saint-Germer[c 4].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]L'ancienne ferme de Cercamp, qui n'existe plus, était une ancienne possession de l'abbaye de Cercamps du diocèse d'Amiens. En 1789, elle appartenait au duc de Bourbon[c 2]. À la même période, on comptait à Breuil-le-Sec 88 vignerons et 10 à Autreville. La vigne a complètement disparu de nos jours[c 5]. Dans le cahier de doléances de 1789, les habitants demandèrent : la conversion de tous les impôts en un, la liberté du sel, la suppression des capitaineries et des chasses, la conservation aux seigneurs du droit de chasse, l'interdiction de la chasse sur les terres chargées de récoltes, la suppression ou la diminution des droits de cens; la fixation de la dîme à un taux uniforme, que l'élection de Clermont soit mise en pays d'états, que la corvée soit supprimée et remplacée par des barrières de péage établies sur les routes, que la justice soit rendue plus promptement et d'une manière moins dispendieuse ; que sur le produit de l'impôt, il soit prélevé un fonds ; qu'avec les revenus des bénéfices ecclésiastiques simples on établisse, pour les curés âgés ou malades, des hospices ou des pensionnats et la suppression du {{C'est-à-dire<|tirage de la malice}}[c 5]. Lors de la campagne d'Égypte de Napoléon Bonaparte, Jumel, né à Breuil en 1778 partit comme soldat, y resta, fit souche et donna son nom au coton Jumel[a 5].
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la commune fut occupée par les Prussiens. Des demandes d'impôts formulées par le préfet prussien ne furent qu'en partie versées pour soustraire la commune aux voies de fait dont elle était menacée par les décrets prussiens. En 1872, une somme de 860 francs fut allouée par le département à titre de dédommagement de guerre. Une somme de 1318 francs provenant d'un escadron de l'intendance générale allemande de l'armée d'occupation pour les dépenses de logement d'un escadron de cuirassiers blancs les 14 et [a 5]. Le chef manoir du fief d'Autreville et sa tour ne furent démolis qu'en 1820[c 2].
En 1890, la population était essentiellement agricole. Le chemin de fer de Beauvais à Clermont et Compiègne, établi en 1870, traverse le territoire communal. Une gare était établie à l'intersection de la ligne et de la route nationale de Rouen à Reims (route nationale 31 déclassée actuelle)[c 2]. En 1890, la population du chef-lieu était de 348 habitants, 35 à Crapin, 46 à Autreville, 10 à Bailly-le-Bel et 4 habitants à la ferme des Sables[c 5].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, l'escadrille no 3 qui vient de Vauciennes s'installe sur le terrain situé le long de la nationale, derrière l'actuelle stèle commémorative. La future « Escadrille des Cigognes » est commandée par la capitaine Antonin Brocard et compte dans ses rangs des pilotes aviateurs qui deviendront célèbres tels Georges Guynemer dont la famille habite Compiègne ou Jules Védrines. Une manche à air indique la direction du vent et deux rectangles de toile blanche posés sur le sol indiquent le sens d'atterrissage. Des hangars Bessonneau abritent les avions et des baraques Adrian accueillent les bureaux et la popote. Certains pilotes habitent chez l'habitant, d'autres dans les baraques. Le personnel vit sous tentes. Fin 1915, l'escadrille comporte de 10 Nieuport 11 « Bébé », 4 Morane-Saulnier Type L de chasse, et 3 Caudron G.4 de bombardement. Le personnel est composé de douze pilotes[33] ; de vingt officiers, sous-officiers, soldats observateurs, de mécaniciens.
- 16 août 1915 : L'escadrille MS 3 (pour Morane-Saulnier) s'installe à Breuil-le-Sec.
- 28 août 1915 : Le capitaine Brocard abat le fils du général allemand Van Bailer à Fleurines.
- 2 octobre 1915 : Le sergent Guynemer bombarde Noyon.
- Fin octobre 1915 : Les Morane-Saulnier sont remplacés par des Nieuport. L'escadrille MS 3 devient l'escadrille N 3.
- 3 novembre 1915 : Le sous-lieutenant Louis Bucquet remplace Bonnard qui part en Serbie. Ce dernier laisse son avion Le vieux Charles à Georges Guynemer qui conservera ce nom pour tous ses avions.
- 20 novembre 1915 : Arrivée du sergent Grivotte.
- 7, 8, 15 décembre 1915 : Victoires de Georges Guynemer.
- 2 février 1916 : Le sergent pilote Grivotte et le lieutenant observateur Grassal sont descendus. Arrivée du lieutenant Peretti, puis de Chainat.
- 3 et 5 février 1916 : Trois victoires de Georges Guynemer.
- 4 mars 1916 : Georges Guynemer est nommé sous-lieutenant.
- 10 février 1916 : Arrivée du lieutenant Colcomb.
- 12 mars 1916 : Brocard, Bucquet, Chainat, Deullin, Guynemer, Houssemand et Peretti partent à Vadelaincourt près de Verdun. Le lieutenant Colcomb prend le commandement de la base.
- Avril 1916 : La base de Breuil-le-Sec est désaffectée. L'escadrille N 3 est réunie à Cachy (Somme) et devient l'« Escadrille des Cigognes ».
En 1940, la région a échappé aux violents combats. La 4e division d'infanterie coloniale, en résistant héroïquement, put atteindre la grande artère Beauvais-Compiègne. Plusieurs communes de la région, dont Breuil-le-Sec, ont enterré des soldats de cette division[a 6]. Les troupes allemandes arrivèrent dans la commune le [a 6]. Le village eut à souffrir de deux bombardements aériens importants qui firent de sérieux dégâts. Le premier eut lieu le où un train de munitions a explosé en gare de Breuil-le-Sec. La toiture de l'église fut aussi endommagée. Le second, encore plus important, eut lieu le . Une dizaine de bombardiers quadrimoteurs, de nationalité inconnue, volant à haute altitude, ont lâché une cinquantaine de bombes d'assez gros calibre aux alentours de la gare et de la ferme des Sables, occasionnant des dégâts matériels importants, des blessés, mais surtout des morts. Six personnes furent tuées dont deux de Breuil-le-Sec[a 6]. Le ravitaillement en vivres étant difficile, un comité est constitué pour la sauvegarde de la population et l'organisation du ravitaillement. Il s'occupa, entre autres, d'organiser la distribution du pain[a 6].
En 1987, le premier tronçon de déviation de la route nationale 31 consistant à contourner Clermont et une partie de la commune a été inaugurée. Le second tronçon, entre Breuil-le-Sec et Catenoy, fut ouvert à la circulation en juin 2012.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]À ce jour, Breuil-le-Sec est jumelée avec deux communes[42].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2021, la commune comptait 2 586 habitants[Note 6], en évolution de +0,15 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 332 hommes pour 1 331 femmes, soit un taux de 50,02 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec possède une école élémentaire (regroupant maternelle et primaire), rue de Clermont.
Cultes
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Martin est le seul lieu de culte de la commune. Il s'agit du culte catholique romain : une messe y est organisée une fois par mois. L'église dépend de la paroisse du Cœur du Christ dont l'église mère est celle de Clermont.
Sports
[modifier | modifier le code]Le village possède une équipe de football[49] et un club de tennis communal[50]. Les équipements sportifs sont les suivants :
- Le stade Jean-Corroyer
- Un terrain multisports
- Terrains de tennis
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Breuil-le-Sec compte deux monuments historiques sur son territoire :
- Ferme et château des Étournelles : La demeure actuelle de la ferme des Étournelles (ou des Tournelles) repose sur les bases d'un ancien manoir fortifié dont il reste seulement une tourelle. Celui-ci a été transformé vers 1671 par Louis de Béchameil (1630-1707), surintendant de Monsieur, frère de Louis XIV, pour devenir une importante exploitation agricole. L'habitation a été remaniée au XIXe siècle, mais l'imposante grange à récolte, construite vers 1680 est demeurée intacte.
En 1851, les ancêtres des propriétaires actuels confièrent la création d'un parc à l'anglaise à Louis-Sulpice Varé (1803-1864), architecte paysagiste[51]. Le parc n'a subi que de minimes modifications dues pour la plupart au vieillissement des arbres.
Le parc est complété par un potager, clos de murs qui n'a jamais cessé d'être exploité depuis sa création. Cette continuité explique que certaines espèces de plantes sont très anciennes et ont un intérêt botanique reconnu. Le potager a conservé son agencement d'origine. Deux allées principales en croix et des allées secondaires déterminent huit carrés bordés de buis taillés totalisant un kilomètre de bordures. Les contre-bordures sont délimitées par des lignes de vivaces (iris, campanules, primevères…) et rythmées par des arbres fruitiers taillés en quenouille ou en cordon (pommiers, poiriers). Deux lignes de châssis abritent les semis et les repiquages de légumes, de fleurs annuelles, selon les mêmes méthode qu'au XVIIe siècle. Ces plantes sont ensuite mises en place à l'intérieur des carrés, en observant un principe de rotation et en recherchant un équilibre de couleurs et de dimensions. Entre les arbres fruitiers, des plantes vivaces (pivoines, rosiers, pavots…) alternent avec des dahlias dont la disposition varie chaque année.
La grange fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [52]. Le jardin potager fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [53]. Le jardin d'agrément est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[54]. - Les ponts de Fascines : Dans les cressonières du Grand Pré, deux ponts de fascines attribués aux Romains ont été recouverts par la tourbe. Découverts en 1864 par des ouvriers extrayant la tourbe, ces ponts étaient constitués de troncs d'arbres recouverts de clayonnages et de sable, et reposaient sur un lit de fascines (fagots) qui permettait à l'eau de s'écouler sans faire barrage. Les Romains utilisaient ce genre d'ouvrage dans les marais car le terrain se prêtait mal à l'établissement de ces ponts en maçonnerie. Ces chaussées de bois mesuraient entre 600 et 700 mètres de longueur[55]. L'ensemble de ponts de fascines fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [56]. Les ponts sont situés sur deux communes à la fois, Breuil-le-Vert et Breuil-le-Sec.
On peut également signaler :
-
L'église Saint-Aubin ou Saint-Martin.
-
Crapin, la chapelle Saint-Arnoult.
-
La mairie et son horloge.
-
Château d'eau à la limite de la commune d'Erquery.
-
Le monument aux morts.
-
Calvaire de la Croix Fouarche.
-
Stèle commémorative de Georges Guynemer.
- Église Saint-Aubin ou Saint-Martin : À l'origine, l'église de Breuil-le-Sec, dédiée à saint Martin, était orientée à l'est (le chœur est à l'est selon la tradition liturgique). La nef datait de l'époque romane (XIe siècle-XIIe siècle). Au nord, il y avait la chapelle de la Sainte-Vierge et au sud celle de saint Éloi (patron d'Autreville). Le clocher au centre, à peu près carré, était à bâtière comme celui de Breuil-le-Vert. La nef, incendiée en 1798, est demeurée en ruines jusqu'en 1850. À partir de cette date, l'église a été reconstruite, et modifiée. Elle fut consacrée en 1856. L'orientation de l'église a été changée : un portail (pseudo-roman) a été percé dans le mur droit de l'ancien chœur, le chœur actuel est sur l'ancienne nef détruite. Plusieurs fenêtres primitives sont du XIIe siècle. Sur le pilier nord une inscription funéraire et une tête de mort indiquent la sépulture d'Étienne Goullet, magister de la paroisse, inhumé le . Sur le pilier sud, une fresque renaissance représente la conversion de saint Hubert. Sur l'autre face du pilier on ne peut identifier les dessins de deux fresques superposées. Le clocher, maintenant, se termine par un toit en pyramide. Les vitraux ont été refaits (de 1981 à 1983) d'après les plans des anciens retrouvés par un maître verrier d'Amiens, Claude Barre[a 7],[57].
- La chapelle Saint-Arnoult : Située proche du hameau de Crapin, cette chapelle porte le nom de Arnoult en hommage à l'évêque du même nom qui vivait sous le règne de Clovis. Saint Arnoult fut un évêque missionnaire qui réalisa de nombreux pèlerinages, depuis Tours puis Poitiers et Reims. Il fut massacré en forêt d'Yvelines et inhumé à Saint-Arnoult-en-Yvelines au Xe siècle. La chapelle appartenait en 1686 à l'hôpital de Clermont, elle fut détruite en 1783. Une autre fut élevée la même année un peu au-dessus de l'ancienne. Celle-ci fut consacrée le . Le , Breuil-le-Sec en fit l'acquisition. Restaurée depuis, les alentours ont été aménagés.
- La mairie, avec son horloge, place de la République.
- Le château d'eau, sur celui-ci est représenté un portrait de Georges Guynemer et avec des cigognes, symbole de son escadrille. Cette fresque a été réalisée par l'artiste Thierry Baratoux en 2002.
- Stèles et monuments :
- Monument aux morts, place de Verdun
- Stèle Georges-Guynemer
- Calvaire de la montagne : érigé en 1900. Il fut détruit en 1916 parce qu'il servit de point de repère. Une deuxième inauguration a eu lieu en 1923, mais quelques années plus tard, la croix tomba et une jambe du Christ se cassa. Une troisième inauguration eut lieu en 1946[a 8].
- Calvaire de la Croix Fouarche
- Calvaire de la Croix Blanche : Sur la route de Nointel, avant Autreville, actuellement dans une propriété privée[a 8].
- Croix, à proximité de la chapelle Saint-Arnoult à Crapin
- Sites naturels
-
Croix, à proximité de la chapelle de Crapin.
-
Etang de promenade, à l'ouest du village.
-
Le bourg depuis l'étang de promenade.
-
Entrée de ferme, place de la République.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Alexis Jumel (1785-1823), natif de Breuil, devint un important industriel du textile, qui développa le coton d'Egypte.
- Georges Guynemer : Affecté à l'escadrille no 3 « Les Cigognes », basée au nord de la commune, il partait pour ses missions sur son avion Le Vieux Charles. C'est à partir de cette base que de décembre 1915 à mars 1916, il remporte ses sept premières victoires. Une stèle érigée le 23 août 1966, le long de la route nationale 31, lui rend hommage. Une fresque à son effigie couvre l'intégralité du château d'eau implanté entre les communes de Breuil-le-Sec et Erquery.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Breuil-le-Sec se blasonnent ainsi : Le blason, de création récente, évoque l'histoire et l'activité économique de la commune. Les cigognes rappellent la présence de l'Escadrille des Cigognes pendant la Première Guerre mondiale. En bas, nous retrouvons l'industrie (engrenage), la sylviculture (arbre) et l'agriculture (épi). |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- M. Beaudry (l'abbé), « Breuil-le-Sec », Procès-verbaux et communications diverses / Société archéologique et historique de Clermont, Clermont (Oise), Imprimerie du Journal de Clermont, , p. 146-152 (ISSN 1160-3828, lire en ligne)
- Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8)
- A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
- Breuil-le-Sec autrefois et aujourd’hui, Breuil-le-Sec,
- Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis : des origines à nos jours, Office d'édition du livre d'histoire,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- [url=https://breuil.le.sec.mairie.pagespro-orange.fr Site de la mairie]}
- Breuil-le-Sec sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clermont comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Breuil-le-Sec autrefois et aujourd’hui, Breuil-le-Sec,
- p. 7.
- p. 49
- p. 8
- p. 7,8
- p. 155.
- p. 158.
- p. 101
- p. 105.
- Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis : des origines à nos jours, Office d'édition du livre d'histoire,
- p. 13,14,15
- A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
- p. 37
- p. 40
- p. 38
- p. 38/39
- p. 41
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 58
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 14 à 16
- « Breuil-le-Sec : risques majeurs », sur macommune.prim.net (consulté le ).
- « Bras de la Brêche », sur services-sandre.fr (consulté le ).
- « Fossé des cressonnières », sur breche.fr (consulté le ).
- « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
- « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Breuil-le-Sec et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p. 154-156 et 188.
- Journal Officiel de la République Française du 22 février 1964, page 1 828.
- « orthodromie : distance à vol d'oiseau de Breuil-le-Sec à Clermont (Oise) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Transports en commun à Breuil-le-Sec », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- C. S., « Le transport collectif arrive lundi 15 décembre ! : C’est fait ! Lebus, réseau de transport du pays clermontois, sera mis en service lundi prochain. Jusqu’au 4 janvier, vous pourrez tester les bus gratuitement ! », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3319, , p. 4.
- « Procès-verbal du conseil municipal de Fitz-James du 10 avril 2013 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur commune-fitz-james.fr (consulté le ).
- « orthodromie : distance à vol d'oiseau de Breuil-le-Sec à Clermont (Oise) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
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- « Le tracé entre Pont-Sainte-Maxence et Clermont de l'avenue verte London-Paris », sur avenuevertenlondonparis.com (consulté le ).
- « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Breuil-le-Sec », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Bois des Côtes, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Corridors écologiques potentiels à Breuil-le-Sec », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Clermont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Breuil-le-Sec ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Communes de l'unité urbaine de Clermont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Étude nouvelle sur la Campagne de J. César contre les Bellovaques / Peigné-Delacourt, Achille - 1868 », sur reader.digitale-sammlungen.de (consulté le ).
- [Michel Popoff], Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1996), notice n° 1880 (p 757). Il mourut en 1665, ayant épousé Catherine Malon de Bercy.
- Capitaine Brocard ; lieutenants Deullin, Fremont, Guilbert, Richard, Venson ; adjudants Louis Bucquet, Houssemand, Jules Védrines ; sergents Grivotte, Georges Guynemer ; caporal Richard.
- Archives Départementales et https://marquedorre.free.fr/leclermontois/breuillesec/10breuillesec.htm#Les Maires de la Commune Les maires de la commune sur marquedorre.free.fr
- En 1940, lors de l'occupation allemande, Alfred Debbrie a été délégué-maire par le Kommandantur. Le maire de l'époque, M. Pommery étant mobilisé n'a pu pendant ce temps s'occuper des affaires de la commune jusqu'en septembre 1940 (date de sa démobilisation). La salle des fêtes de Clermont de l'Oise porte en mémoire son nom
- « Denis Dupuis veut succéder au maire de Breuil-le-Sec », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Adjoint au maire chargé de l'urbanisme, Denis Dupuis (SE), un géomètre de 52 ans (...) se propose de prendre la suite de Jean-Marc Delafraye (SE). Élu maire de Breuil-le-Sec en mars 2008, ce dernier a en effet décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Il a demandé à son adjoint de poursuivre l'œuvre engagée voici plus de cinq ans ».
- « Voici le visage de vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 8.
- « Denis Dupuis : Denis Dupuis est le candidat suppléant sur la 7e circonscription de l'Oise pour les élections législatives des 11 et 18 juin 2017 soutenu par le PCF-Front de gauche », sur oise.pcf.fr, (consulté le ).
- Benjamin Merieau, « Le maire de Breuil-le-Sec Denis Dupuis candidat à sa succession : L’élu s’appuie sur son bilan et devra ferrailler contre son ancien adjoint Bernard Maillet », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Marjorie Michaud, « Municipales : à Breuil-le-Sec, la liste du maire sortant élue avec plus de 77 % », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Marjorie Michaud, « Breuil-le-Sec : Denis Dupuis réélu maire », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ) « Denis Dupuis, maire sortant, a été réélu à la fonction de premier magistrat avec 21 voix pour et deux abstentions ».
- « Les jumelages de Breuil-le-Sec », sur fcjoise.free.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Breuil-le-Sec (60106) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Le site de l'Union Sportive de Breuil-le-Sec
- Le site du Tennis club de Breuil-le-Sec
- Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN 978-2-902091-38-6 et 2-902091-38-9) ; p. 208-209.
- Notice no PA00114552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA60000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « jardin d'agrément », notice no IA60001254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- GEP Centre Oise, 14 randonnées en Centre Oise, page 12
- Notice no PA00114555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Saint-Aubin sur la base mémoire, ministère de la culture », sur culture.gouv.fr (consulté le ).