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Antipsychotique atypique

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Les antipsychotiques atypiques (aussi appelés antipsychotiques « de deuxième génération ») désignent une sous-classe pharmacologique des neuroleptiques utilisés dans le traitement médicamenteux de troubles psychiatriques. Ils sont en particulier utilisés dans le traitement de la schizophrénie. Ils sont également parfois utilisés dans la phase maniaque du trouble bipolaire.

Le qualificatif atypique est utilisé pour distinguer ces médicaments des antipsychotiques « typiques ». Les antipsychotiques atypiques causent moins de syndromes extrapyramidaux que les antipsychotiques classiques. Ils seraient plus efficaces (notamment sur les schizophrénies dites « résistantes » notamment sur les symptômes négatifs de la schizophrénie). Cependant ces avantages sont débattus[1].

Les antipsychotiques atypiques sont apparus à la fin des années 1980. Leur appellation en tant que « seconde génération » fait controverse, car, en tant que classe, ils n'ont pas prouvé une efficacité supérieure ou des effets secondaires moindres que les « neuroleptiques de première génération », le tout avec un coût plus élevé[2],[1]. Seule la clozapine a démontré un intérêt dans le traitement des schizophrénies résistantes aux neuroleptiques classiques[3].

Le coût de leur prescription a atteint plus de sept milliards de dollars en 2000 aux États-Unis[4].

Effets indésirables

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Les effets indésirables les plus graves sont :

  • la prise de poids modérée à très importante (plusieurs dizaines de kilogrammes) et l'apparition d'un syndrome métabolique[5] pouvant se compliquer en diabète de type 2[6]. Une étude en double aveugle, randomisée et contrôlée par placebo suggére que les probiotiques et les fibres alimentaires peuvent être des interventions efficaces et sûres pour améliorer la prise de poids et les troubles métaboliques induits par les antipsychotiques[7].
  • une augmentation de la mortalité chez certains patients notamment âgés et souffrant de la maladie d'Alzheimer ainsi que de schizophrénie. L'étude DART-AD sur des patients atteints de maladie d'Alzheimer a montré une augmentation du risque[8]) mais moins importante que les antipsychotiques de première génération[9]. De manière générale, les antipsychotiques atypiques montrent une diminution du risque suicidaire, particulièrement la Clozapine et particulièrement dans le cadre du trouble bipolaire[10],[11],[12],[13].
  • une dyskinésie tardive avec un risque associé à ceux de deuxième génération inférieur d'un tiers à celui des neuroleptiques de première génération[14].

Liste d'antipsychotiques atypiques

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Notes et références

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  1. a et b Leucht S, Corves C, Arbter D, Engel RR, Li C, Davis JM, Second-generation versus first-generation antipsychotic drugs for schizophrenia: a meta-analysis, Lancet, 2009;373:31-41
  2. Tyrer P, Kendall T, The spurious advance of antipsychotic drug therapy, Lancet, 2009;373:4-5
  3. Kane J, Honigfeld G, Singer J, Meltzer H, Clozapine for the treatment-resistant schizophrenic: a double-blind comparison with chlorpromazine, Arch Gen Psychiatry, 1988;45:789-796
  4. Rosenheck RA, Effectiveness versus efficacy of second-generation antipsychotics: haloperidol without anticholinergics as a comparator, Psychiatr Serv, 2005;56:85-92
  5. https://www.pharmactuel.com/sommaires/201002pt.pdf
  6. (en) « Primarypsychiatry.com », sur primarypsychiatry.com (consulté le ).
  7. Jing Huang, Chenchen Liu, Ye Yang et Dongyu Kang, « The effects of probiotics plus dietary fiber on antipsychotic-induced weight gain: a randomized clinical trial », Translational Psychiatry, vol. 12, no 1,‎ , p. 185 (ISSN 2158-3188, PMID 35508529, PMCID 9068806, DOI 10.1038/s41398-022-01958-2, lire en ligne, consulté le )
  8. https://www.grizrph.com/docs2009/Pharmacy/Antipsych_alzheimer.pdf
  9. « Les antipsychotiques prescrits dans les établissements de longue durée : risques comparatifs », sur La veillée psy, (consulté le ).
  10. Eduardo J. Aguilar et Samuel G. Siris, « Do antipsychotic drugs influence suicidal behavior in schizophrenia? », Psychopharmacology Bulletin, vol. 40, no 3,‎ , p. 128–142 (ISSN 0048-5764, PMID 18007574, lire en ligne, consulté le )
  11. Maurizio Pompili, Ross J. Baldessarini, Alberto Forte et Denise Erbuto, « Do Atypical Antipsychotics Have Antisuicidal Effects? A Hypothesis-Generating Overview », International Journal of Molecular Sciences, vol. 17, no 10,‎ (ISSN 1422-0067, PMID 27727180, PMCID PMC5085732, DOI 10.3390/ijms17101700, lire en ligne, consulté le )
  12. Gunilla Ringbäck Weitoft, Mats Berglund, Eva A. Lindström et Mikael Nilsson, « Mortality, attempted suicide, re-hospitalisation and prescription refill for clozapine and other antipsychotics in Sweden-a register-based study », Pharmacoepidemiology and Drug Safety, vol. 23, no 3,‎ , p. 290–298 (ISSN 1099-1557, PMID 24435842, DOI 10.1002/pds.3567, lire en ligne, consulté le )
  13. Herbert Y. Meltzer, Larry Alphs, Alan I. Green et A. Carlo Altamura, « Clozapine treatment for suicidality in schizophrenia: International Suicide Prevention Trial (InterSePT) », Archives of General Psychiatry, vol. 60, no 1,‎ , p. 82–91 (ISSN 0003-990X, PMID 12511175, lire en ligne, consulté le )
  14. « Antipsychotiques (neuroleptiques) : risque élevé de dyskinésie tardive », sur PsychoMédia, .