Bu tez çalışması kapsamında Türkiye’nin güneybatısında yer alan Karia Bölgesi’nin ilk başkenti ol... more Bu tez çalışması kapsamında Türkiye’nin güneybatısında yer alan Karia Bölgesi’nin ilk başkenti olan Mylasa’nın, yerel tanrıları ve Mylasa’ya ait kutsal alanlar incelenmiştir. Kültler, ikonografik özellikler ve arkeolojik veriler göz önüne alınarak detaylı analizler yapılmıştır. Araştırma kapsamında Mylasa merkezi ve yakın çevresi esas alınmıştır. Arkeolojik kalıntılar yerinde incelenmiştir. Mylasa’da Zeus ile adapte olmuş yerel tanrılar, baskın Hellenik etki ile sonradan birleştirilmiş olan Anadolu kökenli tanrılardır. İlginç bir tanrı olan Sinuri ise bu söylemin dışında kalmaktadır. Sinuri, Zeus ile birleştirilmemiş ve orijinal ismiyle tapınım görmüştür. Bu tez çalışması yeni varsayımlar ile gelecek araştırmalara ışık tutacaktır./In this thesis, Karia regions first capital city Mylasa, which is located in southeast of Turkey, examined with its local gods and sanctuaries. For this research mainly cults, iconographic features and archaeological data used for detailed analysis. In the scope of this research, center of Mylasa and places that nearby examined. Archaeological remains examined in their find spot. In Mylasa, local gods who were adapted with Zeus, Anatolian based gods with dominant effect of Hellenic can be seen but extraordinary god called Sinuri except from these gods. Sinuri was not adapted with Zeus and people kept his name while they were worshipping on him. This research will illuminate future researches with new assumptions.
La campagne de recherche 2019 à Labraunda en Carie fut menée en deux temps. Une première opératio... more La campagne de recherche 2019 à Labraunda en Carie fut menée en deux temps. Une première opération de prospection archéologique s’est tenue en Juin 2019, tandis qu’une opération de fouille s’est déroulée pendant les deux mois de juillet et août. La prospection s’est concentrée d’une part sur la documentation d’un ensemble de peintures rupestres datant de la période Chalcolithique et, d’autre part, sur la zone orientale du territoire du site. L’ensemble de peintures rupestres avait été mis au jour en 2017. À ce jour plus de 29 groupes peints ont été repérés. Concernant la zone orientale, le travail consistait à poursuivre la couverture de la zone entamée en 2018. Cette année, ce sont plus de 13 zones de vestiges supplémentaires qui ont pu être découvertes, contenant près de 110 vestiges distincts, dont la chronologie s’étend de la période hellénistique aux Ier-IIe s. ap. J.-C. Un accent a particulièrement été porté sur les nombreuses zones d’épandage de mobilier signalant la présence d’habitats modestes et de communautés. Parmi ces dernières, on note l’existence d’une imposante occupation couvrant plus de 20 ha. et dont les vestiges, principalement composés de tombes rupestres et d’aménagement de production, semblent indiquer une activité essentiellement agricole. La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Les travaux menés à Labraunda en 2021 ont compris une (modeste) prospection archéologique et une ... more Les travaux menés à Labraunda en 2021 ont compris une (modeste) prospection archéologique et une campagne de fouilles de deux mois. Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2. Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain. La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.
Bu tez çalışması kapsamında Türkiye’nin güneybatısında yer alan Karia Bölgesi’nin ilk başkenti ol... more Bu tez çalışması kapsamında Türkiye’nin güneybatısında yer alan Karia Bölgesi’nin ilk başkenti olan Mylasa’nın, yerel tanrıları ve Mylasa’ya ait kutsal alanlar incelenmiştir. Kültler, ikonografik özellikler ve arkeolojik veriler göz önüne alınarak detaylı analizler yapılmıştır. Araştırma kapsamında Mylasa merkezi ve yakın çevresi esas alınmıştır. Arkeolojik kalıntılar yerinde incelenmiştir. Mylasa’da Zeus ile adapte olmuş yerel tanrılar, baskın Hellenik etki ile sonradan birleştirilmiş olan Anadolu kökenli tanrılardır. İlginç bir tanrı olan Sinuri ise bu söylemin dışında kalmaktadır. Sinuri, Zeus ile birleştirilmemiş ve orijinal ismiyle tapınım görmüştür. Bu tez çalışması yeni varsayımlar ile gelecek araştırmalara ışık tutacaktır./In this thesis, Karia regions first capital city Mylasa, which is located in southeast of Turkey, examined with its local gods and sanctuaries. For this research mainly cults, iconographic features and archaeological data used for detailed analysis. In the scope of this research, center of Mylasa and places that nearby examined. Archaeological remains examined in their find spot. In Mylasa, local gods who were adapted with Zeus, Anatolian based gods with dominant effect of Hellenic can be seen but extraordinary god called Sinuri except from these gods. Sinuri was not adapted with Zeus and people kept his name while they were worshipping on him. This research will illuminate future researches with new assumptions.
La campagne de recherche 2019 à Labraunda en Carie fut menée en deux temps. Une première opératio... more La campagne de recherche 2019 à Labraunda en Carie fut menée en deux temps. Une première opération de prospection archéologique s’est tenue en Juin 2019, tandis qu’une opération de fouille s’est déroulée pendant les deux mois de juillet et août. La prospection s’est concentrée d’une part sur la documentation d’un ensemble de peintures rupestres datant de la période Chalcolithique et, d’autre part, sur la zone orientale du territoire du site. L’ensemble de peintures rupestres avait été mis au jour en 2017. À ce jour plus de 29 groupes peints ont été repérés. Concernant la zone orientale, le travail consistait à poursuivre la couverture de la zone entamée en 2018. Cette année, ce sont plus de 13 zones de vestiges supplémentaires qui ont pu être découvertes, contenant près de 110 vestiges distincts, dont la chronologie s’étend de la période hellénistique aux Ier-IIe s. ap. J.-C. Un accent a particulièrement été porté sur les nombreuses zones d’épandage de mobilier signalant la présence d’habitats modestes et de communautés. Parmi ces dernières, on note l’existence d’une imposante occupation couvrant plus de 20 ha. et dont les vestiges, principalement composés de tombes rupestres et d’aménagement de production, semblent indiquer une activité essentiellement agricole. La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Les travaux menés à Labraunda en 2021 ont compris une (modeste) prospection archéologique et une ... more Les travaux menés à Labraunda en 2021 ont compris une (modeste) prospection archéologique et une campagne de fouilles de deux mois. Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2. Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain. La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.
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La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2.
Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain.
La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.
La campagne de fouille, menée avec une équipe internationale de 53 personnes, comportait plusieurs volets : restauration/conservation, documentation et fouilles. Les travaux de restauration/conservation ont porté sur : une reprise des travaux de protection effectués les années précédentes dans la fontaine dorique et le bâtiment des oikoi ; le mobilier métallique issu à la fois des fouilles anciennes et récentes ; et sur la mise en place d’un système de protection du sol et des fondations du propylée Y, à l’est de la terrasse du temple. Les travaux de documentation ont porté sur : la poursuite de l’inventaire général des pièces métalliques issues des fouilles (depuis 1948), la poursuite de l’inventaire général du matériel céramique, avec un accent porté cette année sur les céramiques provenant des fouilles du système défensif, dont l’acropole ; la poursuite de l’analyse des terres cuites architecturales, provenant à la fois des fouilles des bains est et du système défensif. Des fouilles ont été menées en cinq endroits différents. Au sud-ouest, il s’agissait d’élargir les recherches menées autour des bains tétraconques en 2018 et de révéler un peu plus l’étendue du cimetière byzantin. Ces recherches se sont accompagnées d’une analyse des vestiges osseux des sépultures mises au jour. Une datation au radiocarbone permet de dater les inhumations aux alentours de l’an 1000. Au sud-est, une courte mission de vérification visait à éclaircir des détails architecturaux de la fontaine hypostyle. Cette mission a aussi été l’occasion de compléter l’analyse du matériel céramique qui avait mis au jour lors des fouilles du bâtiment au cours des années précédentes. Dans la zone de l’entrée principale du site, une nouvelle zone de fouille a été ouverte au pied de l’escalier monumental. Il s’agit de commencer une étude de l’oikos L, petit bâtiment distyle in antis dont la chronologie et la fonction restent énigmatiques à ce jour. À l’est, les travaux entamés en 2017 et 2018 se sont poursuivis avec la fouille partielle de la pièce 4 de la stoa est, mettant en évidence un important remaniement de la zone dans le courant de la période romaine. Enfin, au nord, les travaux sur la stoa nord se sont poursuivis avec l’implantation d’une nouvelle tranchée cherchant à mettre au jour le contact entre le grand mur de soutien qui protège la terrasse du temple au nord, et l’escalier qui borde l’extrémité ouest de la stoa.
Malgré la brièveté de la prospection, ce sont près d’une vingtaine de sites qui ont été mis au jour, complétant ainsi notre carte archéologique de la région qui compte aujourd’hui plus de 150 sites répertoriés sur près de 180 km2.
Quant aux opérations menées sur le site, elles se sont organisées en travaux de documentation, de restauration, de mise en valeur et de fouilles. Concernant la documentation, l’accent a été placé sur le traitement du matériel céramique issu des fouilles des années 2019 et 2021. La restauration et la conservation ont été menées sur des éléments d’architecture (escalier du bassin romain, mosaïque des bains est) et le mobilier métallique du site. Quant à la mise en valeur, elle s’est attachée cette année à l’organisation des blocs d’architecture de la terrasse du temple, ainsi qu’à l’installation et à la présentation des blocs d’entablement des stoa M et B/Y sur des plateformes métalliques. Les fouilles archéologiques ont été menées dans sept secteurs différents : la stoa X, la stoa est, la terrasse 2 (complexe ouest), l’oikos L, les bains est, le cimetière byzantin et le bassin romain.
La saison 2021 n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses institutions. Qu’elles en soient toutes ici remerciées. Nous souhaitons également remercier le ministère de la Culture et du Tourisme turc d’avoir bien voulu nous renouveler sa confiance en nous attribuant l’autorisation de poursuivre nos recherches sur le site de Labraunda.