Guerre à Gaza Le Hamas se retire des négociations, 15 morts dans une nouvelle frappe

Le Hamas dénonce le « manque de sérieux » et les « massacres » perpétrés par l'armée israélienne.

La rédaction avec AFP - 14 juil. 2024 à 23:01 | mis à jour le 14 juil. 2024 à 23:02 - Temps de lecture :
Une frappe israélienne a visé ce dimanche une école dans le centre de Gaza. Photo Sipa/Omar Ashtawy
Une frappe israélienne a visé ce dimanche une école dans le centre de Gaza. Photo Sipa/Omar Ashtawy

Le Hamas a annoncé ce dimanche son retrait des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain d'une frappe israélienne meurtrière qui a visé le chef militaire du mouvement palestinien et tué l'un de ses proches, selon Israël. Un responsable du Hamas a affirmé que le chef militaire du mouvement islamiste, Mohammed Deif, était en vie, qu'il allait « bien » et « supervisait directement les opérations ». Le Hamas « est prêt à reprendre les négociations », quand Israël « fera preuve de sérieux, pour conclure un accord de cessez-le-feu » associé à un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Ce dimanche, la Défense civile dans la bande de Gaza  a fait état de 15 morts dans une nouvelle frappe sur une école à Nousseirat où l'armée israélienne assure avoir ciblé des « terroristes ». La veille, selon le Hamas, des frappes israéliennes ont tué 92 Palestiniens dans le camp de déplacés d'Al-Mawasi, près de Khan Younès, dans le sud du territoire. Israël a indiqué avoir visé dans le secteur de Khan Younès deux hauts dirigeants du Hamas, Mohammed Deif et Rafa Salama, commandant à Khan Younès du Hamas, présentés comme « deux cerveaux du massacre du 7 octobre ».

Lourds bilans ces dernières semaines

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1 195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza dont 42 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 38 584 morts, en majorité des civils, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas. Au moins 141 personnes ont été tuées en 24 heures, a annoncé ce dimanche le ministère, soit un des plus lourds bilans depuis plusieurs semaines.

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