Handball : chassé-croisé entre le PSG et Toulouse
Le club de la capitale s’est attaché les services de Luc Steins, le meneur du Fénix, pour pallier l’absence de Karabatic. Le jeune espoir Sadou Ntanzi fait lui le chemin inverse.
Il est des lignes qui ne souffrent pas du confinement. La liaison entre Paris et Toulouse, elle, fonctionne même à plein tube. Après avoir vu l'ailier espagnol Ferran Sole quitter le Fenix cet été pour venir faire son nid au PSG, c'est un chassé-croisé qui a cette fois animé le tracé entre la ville rose et la capitale.
Suite à la rupture du ligament croisé antérieur du genou droit de Nikola Karabatic le 17 octobre, Paris s'est en effet attaché les services de Luc Steins en qualité de joker médical. Le Néerlandais, 25 ans, qui avait fait ses armes à Massy et Tremblay avant de rejoindre Toulouse à l'été 2019, s'est engagé avec le champion de France jusqu'en fin de saison.
«Difficile de refuser cette opportunité»
« Le PSG est un rêve pour tout joueur professionnel, a confié le demi-centre international des Pays-Bas (66 sélections). Même si j'ai un profond attachement pour le club de Toulouse, il m'était difficile de refuser cette opportunité. »
Le club de Philippe Gardent (ex-coach du PSG) perd certes un joueur précieux et expérimenté jusqu'en fin de saison. Mais, dans un échange de bons procédés, il récupère un des espoirs issu du centre de formation du PSG. Après avoir signé son premier contrat professionnel l'été dernier, Sadou Ntanzi, 20 ans, vient de prolonger son engagement de deux saisons et est désormais lié au PSG jusqu'en 2024. Mais après avoir disputé 18 matchs de StarLigue et 9 de Ligue des Champions, le jeune demi-centre s'en ira poursuivre son apprentissage de l'élite sous les couleurs du Fénix de Toulouse jusqu'en juin prochain. «C'est un nouveau défi qui commence pour moi, a convenu le meneur de jeu. A Toulouse, je vais m'attacher à donner le meilleur de moi-même pour contribuer à la réussite de ma nouvelle équipe. »